REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 11 FEVRIER 2011

11 fév 2011

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 11 FEVRIER 2011







CHOI, chef de l'ONUCI
de retour en Côte d'Ivoire après Addis Abeba et New York





Connectionivoirienne.net-
Le
porte-parole de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), Hamadoun
Touré, a animé un  point de presse le jeudi 10 février à l'Hôtel Sebroko pour
faire le point des missions effectuées par le Représentant spécial du Secrétaire
général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, YJ Choi, de retour à Abidjan le
mercredi 9 février 2011, après un séjour à Addis Abeba et à New York, Dans ces
deux villes, selon Hamadoun Touré,  il s'est agi de suivre le dossier ivoirien
au sommet de l'Union Africaine d'une part, et devant le Conseil de sécurité, de
l'autre, a indiqué M Touré lors du point de presse hebdomadaire de la mission.
Partout, a-t-il ajouté, le Chef de l'Opération des Nations Unies en Côte
d'Ivoire (ONUCI) a évoqué la crise postélectorale et mis l'accent sur la
contribution de l'ONUCI aux efforts en cours pour surmonter l'impasse politique
qu'elle a engendrée. Dans le cadre justement des efforts en cours, a souligné le
porte-parole, une délégation de l'ONUCI, conduite par le numéro deux de la
Mission, Abou Moussa, a rencontré mercredi, à Abidjan, l'équipe d'experts qui
assiste le Groupe de Haut Niveau mandaté par l'UA pour aider à la résolution de
la crise postélectorale. « La délégation a fait des présentations sur le
processus électoral, l'apport de l'ONUCI à ce processus ainsi que la crise
postélectorale », a indiqué M Touré. Dans un tout autre registre, notamment
celui des droits de l'homme, M Touré a indiqué que l'ONUCI avait enregistré
cette semaine, 22 nouveaux cas de personnes tuées dans le district d'Abidjan. «
Cela porte à plus de 296 morts le nombre de personnes tuées dans le cadre des
violences postélectorales depuis la mi-décembre », a noté le porte-parole. Il a
également fait cas des personnes portées disparues, des viols et des exactions.
M. Touré a, parlant des activités de l'ONUCI, annoncé que la mission
intensifiait sa campagne de sensibilisation en faveur du renforcement de la
cohésion sociale et de la préservation d'un environnement postélectoral apaisé.
Il a, dans ce contexte, indiqué que plusieurs localités seraient visitées pour
encourager les populations à réitérer leur engagement en faveur d'un
environnement postélectoral apaisé Le porte-parole a terminé par une brève
présentation des activités des troupes onusiennes. Ainsi, selon M. Touré, au
cours du mois de janvier 2011, les unités de la Force militaire de l'ONUCI ont
prodigué des soins médicaux gratuits à 3.099 patients, distribué 71.000 litres
d'eau potable aux populations et exécuté 4822 patrouilles terrestres et
aériennes, dont 979 dans la seule ville d'Abidjan. Réagissant à la question d'un
journaliste sur « une décision » du Conseil national de la Communication
Audiovisuelle (CNCA) relative à la suspension de la Radio ONUCI FM, M. Touré a
indiqué que cette décision n'avait pas été notifiée officiellement à la mission.
Cependant, a-t-il ajouté, ONUCI FM fait partie intégrante de la mission et est
issue du mandat que lui a confié le conseil de sécurité en Côte d'Ivoire. « Nous
sommes en train d'exécuter ce mandat et ONUCI FM, à l'image de toute la mission,
est en train d'exécuter ce mandat », a-t-il précisé.




 




Médias /
CNP et CNCA : Le gouvernement Soro maintient Eugène Dié Kacou et autorise
ONUCI-FM





L'Intelligent d'Abidjan-


Voici le communiqué du gouvernement suite à la révocation du
président du Conseil National de la presse et le retrait de l'autorisation
d'émission de la radio ONUCI-FM.




Deux
atteintes graves viennent d'être portées à la liberté de la presse et au droit
du peuple ivoirien de s'informer :




-La
publication d'un décret qui prétendrait démettre de ses fonctions le président
du Conseil national de la presse (Cnp) et renouveler les membres de cet
important organe de régulation de la presse nationale ;




-La
décision du Conseil national de la communication audiovisuelle (Cnca) de retirer
à la radio de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci) les
fréquences d'émission qui lui étaient assignées ;




Le
gouvernement dénonce la flagrante violation des dispositions de la loi de 2004
portant régime juridique de la presse et des textes régissant le Cnp et de
l'incompétence attributive de son signature qui, à elle seule, rend ce décret
nul et nul effet ;




Le
gouvernement tient :





féliciter le président et les membres du Cnp pour leur inlassable contribution à
renforcer le crédit du Cnp





remercier et encourager la radio Onuci à continuer d'informer le peuple ivoirien
;




Le
gouvernement décide du maintien des organes du Cnp dans leur configuration telle
qu'avant l'acte ci-dessus dénoncé.




Fait à
Abidjan, le 10 février 2011




Pour
la ministre de la Communication




Et par
intérim le ministre de l'Intérieur




Hamed
Bakayoko




 





Représentation de la Côte d'Ivoire à l'ONU à Genève : Ouattara nomme Kouadio
Adjoumani nouvel ambassadeur





L'Intelligent d'Abidjan

-Un
nouvel ambassadeur de Côte d'Ivoire, nommé par Alassane Ouattara, a pris ses
fonctions jeudi auprès des Nations unies à Genève. "Kouadio Adjoumani, le
nouveau Représentant Permanent de la Côte d'Ivoire aux Nations Unis à Genève, a
présenté aujourd'hui ses lettres de créance à Sergueï Ordjonikidze,
Directeur-Général des Nations Unies à Genève," indique l'ONU dans un communiqué.
M. Adjoumani, diplomate de carrière, a représenté auparavant la Côte d'Ivoire
aux Pays-Bas et a été également ambassadeur en Grande -Bretagne et en Irlande.
La victoire de M. Ouattara à la présidentielle du 28 novembre est reconnue par
la quasi-totalité de la communauté internationale mais est contestée par le
président sortant Laurent Gbagbo qui refuse de céder le pouvoir.




 




.Le
chef de la délégation des experts de l'UA à Paris




L'Intelligent 
d'Abidjan -
Hier
en quittant Abidjan, le groupe des experts de l'UA s'est scindé en deux, a-t-on
appris de sources aéroportuaires. Ramatane Lamamra, le chef de la délégation, a
embarqué sur un vol Air France. Il se pourrait qu'il rencontre à Paris Youssouf
Bakayoko et Bamba Yacouba, respectivement président et porte-parole de la CEI.
Tandis que l'autre groupe s'est rendu à Ouaga pour une séance de travail avec le
président Blaise Compaoré, membre du panel des Chefs d'Etat.




 




Résolution de la
crise ivoirienne : Gbagbo et Ouattara coincés




L'Inter

-* Les actes qui rendent difficiles les pourparlers.




Les experts dépêchés
par l'Union africaine en Côte d'Ivoire ont quitté Abidjan hier jeudi 10 février,
après y avoir séjourné cinq jours. Il appartient maintenant aux cinq chefs
d'Etat constituant le panel de trancher en se fondant essentiellement sur le
rapport qu'auront produit les experts à partir des données recueillies à
Abidjan. Mais avant même qu'ils n'aient rendu leur verdict, ils sont nombreux
les Ivoiriens et observateurs qui sont sceptiques quant au succès de la mission
confiée au panel de l'Ua[...]

GBAGBO ''OTAGE'' DES FDS




Trop d'actes ont été
posés tendant à les conforter dans leur stature de président élu de Côte
d'Ivoire qu'il semble quasi impossible pour eux de faire marche-arrière. Que ce
soit Laurent Gbagbo ou Alassane Ouattara, chacun est enchaîné par ces pas déjà
posés qui portent l'un et l'autre à poursuivre le chemin, en dépit de la pluie
de sanctions et autres appels à la raison. ?[...]Par ailleurs, Laurent Gbagbo a
engagé ses farouches partisans et proches parmi les proches dans cette affaire.
Certains comme son épouse Simone Gbagbo et le leader des jeunes patriotes,
Charles Blé Goudé, ont mis toute leur énergie à défendre cette cause au point de
figurer en bonne place sur la liste des sanctionnés de la communauté
internationale. Comment renoncer à ce pour quoi ils se sont tant investis sans
se brouiller avec ces farouches gardiens du temple ? D'autre part, Laurent
Gbagbo est allé si loin dans sa défiance à la communauté internationale qu'un
renoncement au pouvoir peut le faire passer aux yeux de l'opinion pour un tigre
en papier. Après avoir exigé le départ des casques bleus onusiens, renvoyé des
ambassadeurs européens, placé sous son contrôle des agences de la Banque
centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Bceao) en Côte d'Ivoire, faire
marche-arrière serait se dégonfler.




OUATTARA ''OTAGE''
DE L'ONU, OBAMA ET SARKOZY




Tout comme Gbagbo,
Alassane Ouattara a franchi le Rubicond. Déclaré élu par la Commission
électorale indépendante (Cei) et adoubé par les Nations Unies, les présidents
américain Barack Obama et français Nicolas Sarkozy et l'Union européenne, il
croit tenir le bon bout. Au point qu'il apparaît presque inimaginable qu'il
renonce au fauteuil présidentiel qu'il estime avoir conquis de haute lutte.
Surtout après tant de chemin parcouru aux côtés d'une communauté internationale,
qui en grande partie le reconnaît comme président de la Côte d'Ivoire. Son nom
est en effet inscrit comme président élu de Côte d'Ivoire dans la résolution
1962 du 20 décembre 2010 adoptée par le Conseil de sécurité de l'Onu. Il a fait
nommer un ambassadeur aux Nations Unies en remplacement de celui qui y siégeait
pour le compte de Laurent Gbagbo. D'autres ont été accrédités dans certains
Etats européens, d'où les diplomates nommés par Gbagbo ont été rayés. Comment
revenir sur ces engagements forts. Sans compter que le président américain,
Barack Obama himself et son homologue français, Nicolas Sarkozy, ont brûlé
beaucoup d'énergie à défendre M. Ouattara. Est-il possible pour le candidat du
Rhdp de renoncer sans s'attirer la foudre de ces chefs d'Etat qui comptent parmi
les plus puissants du monde ? Il y a certainement chez Ouattara le souci de ne
pas faire perdre la face à l'Onu, à Barack Obama et Nicolas Sarkozy, tout comme
à la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) qui elle aussi l'a
reconnu comme le président élu. D'autre part, l'Union économique et monétaire
ouest-africaine (Uemoa) a reconnu à Ouattara la qualité de président élu de la
Côte d'Ivoire et lui a de ce fait donné tout droit de décider pour le compte du
pays, à la Bceao [...]




 




Crise
postélectorale : Explosion en vue sur le front social et dans l'armée





L'Expression -
Le
fruit est mûr. Sous la poussée du peuple et de l'armée, le pouvoir usurpé de
Laurent Gbagbo risque d'éclatera en mille morceaux. La colère des populations et
celle de la grande muette préparent un cocktail explosif, plus bruyant que celui
de la Tunisie. Le couvercle social risque de sauter d'un moment à l'autre. Tous
les ingrédients semblent réunis pour une implosion [...]Tous les secteurs
d'activités se sont déglingués, offrant une société prête à exploser à tout
moment. L'éducation, la santé, les programmes en cours, l'économie et les
projets de développement sont en train de mourir. Les bailleurs de fonds les ont
mis en veilleuse en attendant que le gouvernement de Guillaume Soro s'installe.
Les sanctions de l'Union Européenne contre le secteur pétrolier et agricole
(café cacao) ont coupé Laurent Gbagbo de ses ressources pour lesquelles il
faisait tant le fier. L'intervention militaire souhaitée par le président élu,
Alassane Ouattara, et la Cedeao paraît moins dangereuse, au regard de la fronde
sociale et de la colère qui sourde dans l'armée. Des déflagrations entre le
pouvoir illégitime de Gbagbo et l'armée et, entre le peuple et les mercenaires
et miliciens de Gbagbo, sont à craindre. Sur le plan social, l'exacerbation des
tensions ethniques et religieuses orchestrée par Tv Lmp a divisé profondément la
société ivoirienne en deux blocs antagonistes. Dans certaines régions du pays où
il y a une forte concentration d'allogènes comme au Sud, à l'Ouest et au
Sud-ouest, la destruction de la cohésion sociale se fait le plus sentir. D'un
côté, le pouvoir de Gbagbo fait croire que les Bété, Didas, les Guérés
considérés comme Lmp sont en train d'être dépossédés de leur propriété, le
pouvoir. De l'autre, les Dioulas et les Baoulés (auxquels il faut ajouter les
non nationaux) assimilés à des membres du Rhdp, sont attaqués, chassés de leurs
plantations ou expropriés de leurs biens, pour avoir voté Alassane
Ouattara[...]Confrontés aux limites de la manipulation, le camp Gbagbo a décidé
d'installer la terreur au sein des populations : massacres, charniers,
répressions sauvages, réquisition de l'eau et de l'électricité, enlèvement des
blessés dans les hôpitaux, tout y passe pour pousser la population à bout et,
justifier un éventuel carnage[...]Certains soldats exaspérés et parfois accusés à
tort ont décidé de déserter les casernes pour éviter d'être « zigouillés ». Ils
sont à la maison ou dans la nature. D'autres ont décidé de rejoindre la
République, à visages découverts malgré la grande purge qui les frappe [...]Moins
que le temps et les sanctions, l'armée reste le véritable ennemi de Laurent
Gbagbo. Quand elle et le peuple rugiront de concert, il sera trop tard pour
recoller les morceaux.




 




Le
commandant du 1er bataillon d'Akouédo mis aux arrêts




Nord
Sud


 Doumbia Lacina, commandant du 1er bataillon d`infanterie d`Akouédo a été mis
aux arrêts hier aux environs de 10h. Suite à une invitation du général Détoh
Létoh Firmin, commandant des forces terrestres (Com`terre). Après un entretien
au pied levé entre les deux hommes, le patron du 1er bataillon d`infanterie a
été mis à la disposition de la gendarmerie pour, dit-on, nécessité
d`enquête[...]Une crise de confiance s`est installée au sein de la grande muette.
Notamment entre le général Détoh Létoh et le colonel Doumbia. Tout est parti du
mardi 18 janvier suite aux évènements tragiques d`Abobo où les militaires encore
fidèles au régime factice de Gbagbo ont essuyé un revers sanglant. L`ex-préfet
militaire de Toulépleu a envoyé un détachement de fantassins sur le terrain des
affrontements. Ce jour-là, le sergent-chef Touré Vakaba a été tué sur le coup.
Il était l`adjudant de la compagnie du bataillon de commandement et de
soutien(Bcs). Cette déroute a provoqué la colère du commandant des forces
terrestres. Celui-ci accuse l`officier supérieur d`avoir livré ses éléments à la
mort. Dans la mesure où, nous confient nos sources militaires, l`officier
général n`a pas été informé de la sortie de la troupe pour une mission aussi
délicate. Il est reproché au colonel d`être une taupe au sein du grand
commandement de l`armée. Depuis le 18 janvier, le patron du 1er bataillon
n`était plus associé aux réunions des chefs d`unités. Il est soupçonné d`avoir
fait allégeance au président élu, Alassane Ouattara, selon les rapports
accusateurs du lieutenant-colonel D.R., un cousin de l`ex-chef de l`Etat [...)




 




Descente
de Fds à Abobo : Un Capitaine mis aux arrêts




Nord
Sud -
Le
capitaine E. Kouamé a été arrêté mardi par des éléments de la garde
républicaine, au Plateau alors qu'il sortait du Fonds de prévoyance
militaire(Fds), logé dans l'enceinte du ministère de la Défense. Le capitaine a
été cueilli par des hommes en veste noire à bord d'un véhicule de type 4x4. Il
ferait actuellement l'objet d'une enquête. L'officier aurait déjà été
auditionné. Nos sources militaires affirment que le haut commandement lui
reprocherait d'avoir livré ses hommes à la tuerie, lundi dernier, à Abobo. En
effet, ce jour-là, les forces de l'ordre qui ont essuyé des tirs nourris à Abobo
étaient sous son ordre. La troupe dirigée par le capitaine a abandonné des armes
lourdes (mitrailleuses 12/7) qui ont été emportées par le mystérieux commando
qui fait parler de lui depuis plusieurs semaines. Le lendemain de cette
déconfiture, l'armée de Gbagbo a encore vécu la géhenne à Abobo. Huit éléments
des forces de défense et de sécurité(Fds), fidèles au régime factice de Laurent
Gbagbo, ont été tués par des inconnus. Il s'agit de six policiers, d'un
militaire et d'un gendarme. Tout est parti d'une patrouille qui a mal tourné
dans le quartier de Marley. Le capitaine Soumahoro du 1er Bcp (bataillon de
commandos parachutistes) qui commandait l'opération a scindé sa troupe composée
de 45 bidasses en trois groupes de 15 éléments [...].




 




Officiers
supérieurs, officiers et sous-officiers : 23 soldats des Fds ont rejoint les
Fafn à Bouaké




Le
Nouveau Réveil -
23
soldats des Forces de défense et de sécurité (FDS) dont 2 colonels, 1
colonel-major, des Lieutenants-colonels, des Lieutenants et Sous-lieutenants ont
rejoint les Forces armées des forces nouvelles (Fafn) à Bouaké. Nos sources
indiquent que cela fait huit (8) jours que ces officiers supérieurs, officiers
et sous-officiers des FDS sont arrivés à Bouaké. Hier, ces ex-compagnons du
Général Philippe Mangou ont officiellement intégré les troupes du Général
Soumaïla Bakayoko qui les ont accueillis à bras ouverts. Des militaires de rang
tous corps confondus, ajoutent nos contacts à Bouaké, rejoignent le fief des
FAFN par vagues. A travers ces ralliements, les soldats déserteurs des FDS,
reconnaissent le gouvernement légal du Premier ministre Guillaume Soro, mis en
place par le Président élu, Alassane Ouattara. "Nous avons décidé de suivre la
voix de la vérité. Nous en avons marre des mensonges et d'un régime qui veut
coûte que coûte garder le pouvoir bien qu'il ait été battu dans les urnes. Nous
sommes plusieurs qui depuis le début voulions regagner le camp de la vérité.
Mais ce n'est pas facile pour beaucoup d'entre nous. Nous sommes contents
d'avoir rejoints nos frères d'armes, les FAFN qui sont dans la légalité depuis
les résultats de l'élection présidentielle. Et nous nous mettons à la
disposition du président élu, Alassane Ouattara" confient ces soldats lors de
leurs échanges avec les uns et les autres.




 




Insécurité et tueries
en cascade : Le Cecos veut nettoyer Abobo



L'Inter.

Le Commissaire Robé Joachim: ''Nous attendons les ordres pour mettre un terme à
ce qui se passe à Abobo''.''On sait ce qui se passe à Abobo. Le problème est
connu. Nous avons les solutions d'y mettre un terme. Nous n'attendons que les
ordres pour agir. Abobo est un nœud qu'il faut défaire'', a fait savoir hier
jeudi 10 février, le Commissaire Robé Joachim, Chef de la division de la
planification des opérations du Cecos (Centre de commandement des opérations de
sécurité). C'était au cours d'une conférence de presse qu'il a animée juste
après une réunion technique avec les différents officiers commandants Cecos dans
les différents secteurs du District d'Abidjan, pour faire le point de la
situation sécuritaire. Le Commissaire Robé s'est voulu on ne peut plus clair.
''Une rébellion ne peut pas se lever et venir s'installer au milieu d'une
population paisible. Nous ne pouvons l'accepter'', a-t-il martelé. Selon lui, le
Cecos est prêt pour le nettoyage car, dira-t-il, on sait où se trouvent les
agresseurs. Mais la difficulté d'Abobo, a-t-il noté, c'est le manque de voirie.
''Il est difficile de faire des patrouilles à Abobo parce qu'il n'y a pas de
route'', a-t-il déploré [...]Le Cecos entrera en action dès qu'il recevra les
ordres[...) ''Le Cecos n'est pas concerné par ces tueries. Il est




là pour protéger les
institutions de la République. Contrairement à ce qui se raconte, nous ne
soutenons pas Gbagbo. Nous sommes à la disposition du président élu selon la
loi, selon la Constitution'', a-t-il précisé. Le collaborateur du Général Guiai
Bi Poin a fait remarquer que le Cecos respecte les droits de l'homme,
contrairement aux nombreux rapports de l'Onuci qui l'incriminent sans preuve.
''Nous recevons au sein du Cecos, toutes les organisations de droits de l'homme.
Et l'Onuci sait comment nous travaillons'', a relevé le Commissaire Robé Joachim
[...].




 




Braquage imminent
des banques commerciales par Gbagbo




Le Mandat -
Après
le braquage de la BCEAO et de la BRVM, désorganisant ainsi le système bancaire,
Gbagbo se prépare maintenant à braquer les banques privées. Pour ce faire, LMP
procède à l'identification de ses partisans dans les banques commerciales afin
de bénéficier de leur complicité et corrompre certains agents pour commettre sa
forfaiture. Avec cet autre braquage, l'argent des populations dans les banques
est fortement menacé. Gbagbo compte l'utiliser comme butin pour se maintenir au
pouvoir, acheter des armes et payer ses mercenaires. Les banques visées sont :
la SGBCI, la BICICI, la BACI, la CITIBANK, ECOBANK et la SIB. Ainsi va la
dictature instaurée depuis le 03 décembre dernier par la confiscation de la
victoire du Président Alassane Ouattara, vainqueur du second tour de la
présidentielle avec 54,10% des voix. Une alerte à prendre très au sérieux.




 





Koulibaly, Amani et les autres




Nord Sud -


Le Front populaire ivoirien (Fpi) ne sortira pas indemne de la
crise post-électorale que connaît la Côte d'Ivoire depuis fin novembre. Plus que
les judas qui ont fait trembler le Parti démocratique de Côte d'Ivoire
(Pdci-Rda) ou le Rassemblement des républicains (Rdr), c'est un véritable
charivari qui menace les fondements du parti de Laurent Gbagbo. La guerre
sourde, déguisée, pour l'heure en bataille de positionnement, met aux prises les
faucons aux intellos et aux nouvelles recrues dont l'arrivée dans la famille
n'aurait pas assuré une victoire au grand chef. Outre Mamadou Koulibaly, éternel
frustré de la famille, d'autres membres et non des moindres, seraient en quasi
rupture de ban avec le Fpi. Au nombre de ceux-ci, on cite généralement Michel
Amani N'Guessan, Gilbert Bleu Lainé et N'Dri Apollinaire. Si, selon des
indiscrétions, la rupture de ban de l'ancien ministre de la défense est liée à
son appel à reconnaître la victoire d'Alassane Ouattara pour garder sauf
l'honneur du parti, il serait reproché aux deux autres, leur piètre résultat
lors des consultations électorales. Pour échapper aux critiques désobligeantes
des caciques, certaines nouvelles recrues auraient choisi d'adopter la même
posture que Mamadou Koulibaly, c'est-à-dire le silence. Les autres auraient
choisi de trouver refuge ailleurs [...).




 





Les
mairies Rhdp bientôt réquisitionnées




Nord Sud -Toujours
inscrit dans sa logique de confiscation du pouvoir, Laurent Gbagbo envisage de
réquisitionner les mairies proches du Rassemblement des Houphouétistes pour la
démocratie et la paix (Rhdp. Objectif : reprendre les taxes qui ont été
interrompues depuis le déclenchement de l'opération "pays mort'', à la
mi-décembre de l'an dernier
.




 




Korhogo
victime de mauvaise qualité de sang





L'Intelligent d'Abidjan -
Les
populations de la cité du Poro sont inquiètes. Depuis quelques jours le centre
de transfusion sanguine fait état de l'existence du sang de mauvaise qualité
dans cette ville.




 




 




Le HCR appelle à une résolution d`urgence




Nord
Sud

-Le
Haut commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a appelé, jeudi, à
une résolution urgente de la crise en Côte d`Ivoire, qui "aggrave la situation
humanitaire". "Le blocage politique s`enracine, ce qui aggrave la situation
humanitaire. La population a très peur", a indiqué António Guterres, dans un
communiqué. "Une action politique internationale urgente est nécessaire pour
sortir de l`impasse et rétablir le calme", a souligné le haut-commissaire. "Tous
les citoyens de Côte d`Ivoire devraient se sentir en sécurité chez eux et ne
devraient plus avoir à fuir en quête de sécurité", a-t-il ajouté




 




Reporters
Sans Frontières (RSF): "Un recul de vingt ans" pour la liberté de la presse en
Côte d`Ivoire




Le
Mandat -
Reporters
sans frontières exprime sa très vive inquiétude face au tour de vis donné par le
gouvernement de Laurent Gbagbo sur le secteur des médias. La direction du
Conseil national de la presse (CNP, organe de régulation de la presse écrite) a
été limogée, l`autorisation d`émettre de la radio Onuci-FM a été retirée, les
conditions de sécurité de nombreux journalistes restent très précaires" Le
gouvernement de Laurent Gbagbo vient de procéder à un véritable accaparement du
Conseil national de la presse, un organe pourtant reconnu pour son sérieux et
son impartialité. Il s`agit d`une décision arbitraire et politique destinée à
reprendre la main sur cette institution. Etant donné la couleur politique des
personnes qui viennent d`être cooptées par le camp Gbagbo pour assurer la
direction du CNP, nous pouvons craindre que cette institution soit entièrement
détournée de sa mission de régulation, et qu`à l`avenir elle sanctionne durement
les médias et journalistes d`opposition mais protège en revanche la presse dite
bleue, proche de Laurent Gbagbo", a déclaré Jean-François Julliard, Secrétaire
général de Reporters sans frontières."Une telle manœuvre risque de renvoyer la
Côte d`Ivoire vingt ans en arrière en ce qui concerne la liberté de la presse",
a-t-il ajouté.




Eugène
Dié Kacou, Président du CNP, et l`ensemble du Conseil d`administration de cet
organe de régulation ont été limogés par un décret présidentiel signé le 4
février dernier par Laurent Gbagbo.




Eugène
Dié Kacou est remplacé par Débi Dally, ancien directeur de l`Agence ivoirienne
de presse (AIP). Ce dernier avait suspendu des journalistes de l`AIP pour avoir
couvert la marche sur la Radio-Télévision Ivoirienne (RTI), organisée par le
Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), le 16
décembre dernier.





Plusieurs journalistes militants ou reconnus comme sympathisants du Front
populaire ivoirien (FPI, parti de Laurent Gbagbo) font leur entrée au CNP. C`est
le cas, par exemple, de César Etou, Rédacteur en Chef de Notre Voie, ou de
N`Goran Aliali, directeur de publication du journal Le Quotidien, un titre
financé par Stéphane Kipré, le gendre de Laurent Gbagbo. Armand Bohoui,
collaborateur au cabinet de Simone Gbagbo et ancien journaliste de Notre Voie, a
également fait son entrée dans ce Conseil. Eugène Dié Kacou avait pourtant été
nommé, en 2009, pour un mandat irrévocable de trois ans. Les autorités
ivoiriennes n`ont pas fourni de justification officielle à son limogeage, mais
elles accusent ouvertement le CNP de complaisance avec la presse d`opposition.
Le ministre de la Communication de Laurent Gbagbo, Ouattara Gnonzié, a donné le
ton en déclarant à Radio France Internationale (RFI) que "la fin de la tolérance
était une mesure d`autodéfense" et que les appels à la sédition ou à
l`insurrection seront désormais "durement sanctionnés". Sans même avertir la
direction locale de Canal + Côte d`Ivoire, le ministre Ouattara Gnonzié a
ordonné la réquisition, pour une durée de trois mois, à partir du 8 février
2011, des équipements appartenant à Canal + entreposés dans le centre émetteur
de la commune d`Abobo à Abidjan. Par ailleurs, l`autorisation d`émettre de la
radio de l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire, Onuci FM, a été
retirée, le 9 février. "Les fréquences assignées à l`Onuci dans le cadre de
l`exécution de son mandat en Côte d`Ivoire sont retirées", a fait savoir le
Conseil national de la communication audiovisuelle (CNCA), dans un communiqué lu
à la télévision publique RTI. Enfin, Reporters sans frontières réitère son
inquiétude pour les deux journalistes de la chaîne Télévision Notre Patrie
(TVNP, proches des Forces nouvelles) toujours détenus à la Brigade de recherche
de la gendarmerie, à Abidjan, depuis leur arrestation, le 28 janvier dernier.
Abou Sanogo et Gnahoré Charly sont accusés de "rébellion" et d`"atteinte à la
sûreté nationale". Selon nos informations, les deux hommes ont été frappés à
coups de crosse et maltraités lors de leur arrestation sur la base aérienne
d`Abidjan, avant leur transfert à la brigade de recherche. Des cigarettes
avaient notamment été éteintes sur leurs corps.




Les
chaînes étrangères d`information TV5 et France 24 sont toujours suspendues en
Côte d`Ivoire.





Ambroise PIERRE




Bureau
Afrique / Africa Desk





Reporters sans frontières / Reporters Without Borders




 




Après le
limogeage d'Eugène Dié Kacou / Ouattara Gnonzié avertit : ''Des appels à la
sédition ou à l'insurrection devront désormais être durement sanctionnés''





L'Intelligent d'Abidjan -
C'est
effectif, Eugène Dié Kacou, anciennement Président du Conseil National de la
Presse (CNP), a passé le flambeau à son successeur Deby Dally. Cette nomination
qui apparait inopportune n'a cependant rien d'anodin. Par le limogeage de
l'ancien Président du CNP, le ministre de la communication du gouvernement Aké
N'Gbo a décidé de ne pas faire dans la dentelle et donne des précisions sur ce
qui devrait être le rôle des organes de régulation. «Je pense que le devoir d'un
organe de régulation, c'est de défendre les libertés de la presse, c'est vrai.
Mais en même temps, son rôle principal est de faire en sorte que l'éthique soit
respectée. Mais surtout de faire en sorte que, les lecteurs ne soient pas
victimes du pouvoir de la presse», a-t-il déclaré. Mieux, Ouattara Gnonzié
annonce «la fin de la tolérance» du fait du contexte sociopolitique actuel. «
Dans le contexte actuel, la fin de la tolérance est une mesure d'autodéfense et
que des appels à la sédition ou à l'insurrection devront désormais être durement
sanctionnés»[...].