REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 08 MARS 2013

8 mar 2013

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 08 MARS 2013






Journée internationale de la femme 8 mars 2013 : le message du Secrétaire
général de l'ONU




 





Abidjan.net / ONUCI -

La
Journée internationale de la femme que nous célébrons aujourd'hui doit être
l'occasion de nous remémorer les atrocités et les crimes commis contre des
femmes et des filles au cours de l'année écoulée et de chercher ensemble les
moyens de construire un avenir meilleur.




 




Une
jeune femme est morte à la suite d'un viol en réunion. Une autre s'est suicidée
pour échapper à la honte qui aurait dû être celle de ses bourreaux. On a tiré à
bout portant sur des adolescentes qui avaient osé revendiquer le droit d'aller à
l'école.




 




Ces
atrocités, qui ont à juste titre provoqué une vague d'indignation mondiale, ne
sont que l'une des facettes d'un problème bien plus vaste que l'on retrouve dans
presque toutes les sociétés et tous les domaines de la vie.




 




Prenez
un moment pour regarder les femmes qui vous entourent. Pensez à celles
auxquelles vous tenez, dans votre famille ou parmi vos amies. Sachez bien que
nombre d'entre elles ont probablement subi des violences à un moment ou à un
autre de leur vie, et qu'elles sont encore plus nombreuses à avoir réconforté
une sœur ou une amie et à avoir partagé la douleur et la colère qu'elles ont pu
ressentir après une agression.




 




Les
décisions que nous prendrons cette année doivent être à la mesure de notre
indignation. En cette Journée internationale de la femme, nous nous engageons à
ne laisser aucun crime contre des femmes impuni et à systématiquement refuser
que des femmes soient punies pour des violences qu'elles ont elles-mêmes subies.
Nous nous engageons de nouveau à lutter contre ce fléau mondial, où qu'il frappe
: dans les familles et dans le monde du travail, dans les zones de guerre et
dans les pays en paix, et dans l'esprit des gens qui laissent libre cours à ces
violences.




 




Notre
promesse vaut tout particulièrement pour les femmes qui vivent dans des zones de
conflit, où les violences sexuelles sont trop souvent utilisées comme arme de
guerre pour humilier l'ennemi en lui arrachant sa dignité.




 




À
toutes ces femmes, nous disons une chose : l'Organisation des Nations Unies est
là pour vous. En tant que Secrétaire général, je tiens à réaffirmer que le
bien-être des victimes de violences sexuelles en période de conflit doit être au
premier rang de nos activités. J'ai donc chargé mes plus hauts conseillers de
faire de l'action contre les violences sexuelles une priorité dans toutes nos
activités de rétablissement, de maintien et de consolidation de la paix.




 




Le
système des Nations Unies mène une campagne mondiale pour l'élimination de la
violence contre les femmes (UNITE), dont l'idée de départ est simple mais
fondamentale : toutes les femmes et toutes les filles ont le droit inaliénable
de vivre à l'abri de la violence.




 




Cette
semaine se réunit à New York la Commission de la condition de la femme, qui est
la plus grande instance des Nations Unies consacrée à la lutte contre la
violence à l'égard des femmes. Nous ferons donc tout pour que cette rencontre
soit un succès et pour continuer de faire avancer la cause bien après qu'elle se
soit achevée.




Je
remercie les nombreux gouvernements, groupes et particuliers qui ont contribué à
cette campagne. Je demande à tous de s'associer à notre action. Que vous
choisissiez de donner à une cause ou de crier votre indignation, vous pouvez
nous aider à mettre fin à cette injustice et à offrir aux femmes et aux filles
la sécurité et la liberté qu'elles méritent.




 




 





Journée internationale de la femme : La violence sexiste au centre des débats à
l'Onu




 





L'Expression -

C'est aujourd'hui la Journée internationale de la femme. En raison de cette
journée hommage à la gent féminine, le secrétaire général adjoint de l'Onu et
directeur exécutif du Fonds des Nations Unies pour la population (Unfpa),
Babatunde Osotimehin, a fait une déclaration pour montrer l'engagement des
Nations Unies à éradiquer les violences basées sur le genre. Selon lui, dans le
monde entier, des millions de femmes et de filles     sont exposées à toutes les
formes de violences, notamment le viol, la violence exercée par leur partenaire,
les mutilations génitales féminines, les mariages d'enfants et la violence
sexuelle en temps de conflits armés et durant les crises humanitaires. « Les
femmes et les filles qui font l'objet de violences peuvent souffrir de troubles
psychologiques de longue durée, être rejetées par leurs familles et leur
communauté, et se voir refuser la chance de recevoir des soins de santé et
d'accéder à l'autosuffisance économique », révèle-t-il. Au dire de Babatunde
Osotimehin, la violence sexiste de- meure une préoccupation majeure en matière
de santé et de droits fondamentaux. Il a précisé que le développement humain est
irréalisable tant que les femmes et les filles continuent de souffrir de la
violence ou vivent dans la crainte d'en être victimes. «         Cette année, la
Journée internationale de la femme coïncide avec la réunion en cours au siège de
l'Onu, à New York, de la Commission de la condition de la femme, qui centre ses
débats sur le thème prioritaire de la lutte contre la violence à l'égard des
femmes», a-t-il rassuré.




 




 




CEI
/ ça joue les prolongations : Des candidats affluent toujours




 





L'Intelligent d'Abidjan, Le Nouveau Réveil -

En
dépit de l'expiration du délai de dépôt des candidatures, la Commission
électorale indépendante a continué à recevoir hier, des dossiers. Le portail
principal d'accès à la cour n'était pas fermé. Des gens allaient et venaient.
C'est le constat que nous avons pu faire lors de notre passage dans les locaux.




 





Plusieurs postulants, pour la plupart des indépendants, se trouvaient devant les
guichets spécialement aménagés pour les accueillir. Et comme si ce retard ne
suffisait pas, certains colistiers peinaient encore à réunir leurs papiers pour
diverses raisons. Ceux qui ont voulu ruser avec les agents de la CEI en ont eu
pour leurs comptes. Leurs dossiers ont été purement et simplement rejetés. Qu'un
moindre détail manque et voici que le postulant est prié de le corriger avant
tout dépôt. Un candidat, tête de liste fulminait toute sa colère à l'égard d'un
colistier qui, depuis la veille, se faisait encore attendre pour compléter ses
papiers. Le système est tel que tous les membres d'une liste donnée doivent
avoir leur dossier au complet pour qu'il soit jugé recevable par les agents. [...]




 




 




Le
RDR caporalise la CEI




 




Le
Quotidien d'Abidjan –


Faut-il encore accorder du crédit à la Commission électorale indépendante (CEI)
ivoirienne ? Assurément non ! Au regard de l'environnement qui entoure le délai
du dépôt des dossiers de candidatures, l'on se rend aisément compte que cette
structure n'est plus indépendante. Elle n'existe que pour le RDR, le parti
d'Alassane Ouattara, et elle n'exécute que ses ordres. En effet, officiellement
prévue pour le mercredi 6 mars à 17 heures, la date butoir a été repoussée de 3
heures, c'est-à-dire à 20 heures, avant d'être décalée de 3 jours (72 heures).
Ce report, rapporte-on du côté de la CEI, est lié aux difficultés qu'éprouve le
RDR pour boucler les dossiers de ses candidats. Alors que les candidats
indépendants  et ceux issus du PDCI-RDA, ont tous déposé les leurs. Par cet acte
anti-démocratique, la CEI apporte de l'eau au moulin du FPI, (...) qui réclame la
restructuration de cette institution  de l'État, avant sa participation aux
différentes joutes électorales. La mission des Nations unies en Côte d'Ivoire,
embouchant la même trompette que le FPI, a-t-elle aussi, dénoncé la
configuration actuelle de la CEI, très politique  et dangereuse pour la
stabilité du pays. [...]




 




 




La
CEI n'a pas prorogé le délai du dépôt des dossiers de candidature




 





L'Inter -

Plusieurs rumeurs font état de ce que la CEI aurait reporté de trois jours la
période de réception des dossiers de candidature pour les élections municipales
et régionales du dimanche 21 Avril. Il n'en est rien. En tout cas, la CEI qui a
la charge exclusive de la conduite des opérations n'a annoncé aucune mesure de
report, selon la direction de la communication de cette institution. Et je
rappelle que depuis ce mercredi 06 mars à 20 h 00 nous avons mis fin à la
réception des dossiers, a- t-il ajouté. Avant de soutenir que les agents
techniques examinent en ce moment même les derniers dossiers reçus (hier, lors
du deadline).




 




 





Elections locales : Clôture du dépôt des dossiers de candidature / Inza
Diomandé, porte-parole de la Cei : « Il n'y aura pas de nouvelles candidatures »




 




Le
Nouveau Réveil –

Après
la clôture de la période de réception des dossiers de candidature à la Cei, Inza
Diomandé (porte parole) fait le point et explicite la procédure. (...)




 




On
peut retenir que les candidats ont attendu, le plus grand nombre, la fin pour se
manifester, au point où nous avons été obligés d'arrêter autour de 23h30, en
enregistrant les numéros de candidats pour prendre ceux ci ce matin
continuellement. Il n'y aura pas de nouvelles candidatures. Ce sont les
candidatures qui ont été déposées hier, mais qui n'ont pas été matériellement
reçues. Donc, ils doivent être motivés par des récépissés de réception. Les
dossiers incomplets ne sont pas reçus. Cela avait été annoncé, depuis le départ,
que les dossiers devraient être complets avant d'entre réceptionnés dans le box.
Nous avons quelque temps pour faire l'analyse minutieuse de ces dossiers là. Et
ensuite, afficher la liste des candidats retenus pour attendre le délai de
réclamation. Et puis, nous allons passer à la phase de remise des documents
électoraux des candidats retenus. Et suivra, la phase de la campagne électorale.
[...]




 




 




Cissé
Bacongo, candidat aux municipales à Koumassi : «Entre N'Dohi et moi, il n'y a
plus de problème»




 





Nord-Sud, L'Intelligent d'Abidjan, L'Inter, Soir Info  -

Cissé
Ibrahima Bacongo promet « une campagne civilisée » à Koumassi, commune dont il
veut être le premier magistrat. Cissé Bacongo ne pâlit pas pour les élections
municipales du 21 avril prochain. « Nous les gagnerons », a-t-il lancé, hier, au
cours d'une conférence de presse, à Koumassi. Où il a tenu à rassurer ses
partisans et tous ceux qui douteraient encore de sa capacité à conduire « une
campagne sans violence ». « Je m'engage à changer Koumassi par de grandes
actions. Mais il me faut être élu grâce à une campagne digne et civilisée»,
a-t-il soutenu, avant d'indiquer, qu'à Koumassi, «de nombreux cadres et
militants du Pdci, de Lmp, de l'Udpci, du Mfa, de la société civile...sont avec
lui pour la conquête de la mairie ». Cissé Bacongo a voulu lever tout soupçon
sur ses relations avec le maire Raymond N'Dohi. « Entre N'Dohi et moi, il n'y a
plus de problème. Des personnes ont évoqué une guéguerre entre le maire N'Dohi
et moi, qui ne repose, en réalité, sur rien. Il m'est reproché d'avoir envoyé la
violence à Koumassi. Mais, je crois que cette guéguerre est aujourd'hui dernière
nous, à Koumassi. Les hommes de Dieu prévoient de rencontrer la presse pour lui
faire le point de la rencontre qu'ils ont initiée, le 28 février dernier avec
N'Dohi, Sérikpa, Assalé (deux autres candidats à la mairie) qui n'est pas venu,
et moi. J'ai retiré ma plainte contre N'Dohi. Tout est rentré dans l'ordre.», a
révélé Cissé Bacongo. Qui a ensuite mentionné qu'il est souvent en contact
téléphonique avec celui-ci : « je l'appelle. Même hier (mercredi, ndlr), je l'ai
appelé ». Le candidat du Rdr a également opiné sur un éventuel deal entre lui et
l'ancien maire de la commune, Adou Assalé, aujourd'hui, membre de son parti. «
Il n'y a aucun deal entre Adou Assalé et moi », a-t-il rétorqué. Adou Assalé,
a-t-il rappelé, « n'a pas reconnu l'existence d'un quelconque deal, malgré
l'insistance du journaliste, dans une interview ». Ministre de l'Enseignement
supérieur et de la recherche scientifique, Cissé Bacongo pense qu'il y a plutôt
complémentarité entre les fonctions de maire et de ministre. « La population
bénéficiera de mon carnet d'adresses, des relations du ministre. C'est donc un
avantage », a-t-il notifié. [...]




 




 





Toumodi : ''Guerre'' ouverte entre partisans d'Ahoussou Jeannot et d'Arthur
Alloco. Alla Kouadio Rémi (Délégué départemental du Pdci) en pompier: ''Il n'y a
qu'un seul candidat qui est Ahoussou Jeannot'




 





Soir Info -

''Il
n'y a qu'un seul candidat aux régionales pour Toumodi. Et tous ceux qui sont du
Pdci ne pourront voter que celui-là. C'est Ahoussou Jeannot qui est le candidat
de Bédié.'' Ces propos pour le moins catégoriques sont du Ministre de
l'environnement et de la lutte contre l'insalubrité Alla Kouadio Rémi, délégué
départemental du Pdci de Toumodi qui a ainsi coupé court dans la ''guerre''
ouverte entre les partisans d'Ahoussou Jeannot et ceux d'Arthur Aloco, tous deux
militants du Pdci, candidats aux régionales du 21 avril prochain à Toumodi.
Cette déclaration a été faite le dimanche 3 mars 2013 à la presse au terme d'une
rencontre à huis clos à laquelle le Ministre a convié à sa résidence privée de
Toumodi, les chefs de villages de la région du Bélier et les secrétaires
généraux de section du Pdci des trois délégations que sont Djékanou, Toumodi 1
et Toumodi 2. Ce n'est un secret de polichinelle qu'à Toumodi, deux candidats
issus du Pdci lorgnent le fauteuil de conseil régional. Si l'ex- Premier
Ministre Ahoussou Jeannot a été désigné par le parti pour défendre les couleurs
du Rhdp, l'ex-directeur de l'Atci Arthur Alloco très engagé, s'est porté
candidat indépendant aux élections régionales dans la région du Bélier. Les deux
camps diamétralement opposés, se livrent une ''guerre'' sans merci en passe de
conduire la région, dans l'impasse. En convoquant cette réunion les intentions
du Ministre Alla Kouadio qui s'est porté médiateur dans cette crise, sont sans
équivoques. Il s'agissait pour lui d'amener les militants à s'imposer une
discipline rigoureuse et à être respectueux des mots d'ordre de leur parti afin
d'éviter de couvrir de ridicule leur formation politique en plus de la
fragiliser. Dans cette dynamique, il a annoncé le démarrage dans une semaine,
d'une vaste campagne de sensibilisation des populations des différentes
localités qui sera menée par les secrétaires de section. Au cours de celle-ci,
seront mises en avant les valeurs traditionnelles de l'entente et de la paix qui
ont toujours caractérisé le parti cinquantenaire
.




 




 





Conseil régional dans le Cavaly / Banzio Dagobert: «je suis le candidat du Pdci
et de l'Udpci». «Qu'on arrête les menaces et les pressions sur les cadres...»




 





Soir Info, Fraternité Matin, Le Nouveau Réveil, L'Intelligent d'Abidjan -

Dagobert Banzio, député de Bloléquin a annoncé hier jeudi 07 mars 2013,
officiellement, au cours d'une conférence de presse à son QG à Cocody, sa
candidature au Conseil régional dans le Cavaly et dénoncé « les menaces et
pressions qui sont faites sur ses proches ». Banzio n'est pas le choix du Rhdp,
mais celui du Pdci et de l'Udpci, selon lui-même. « Qu'on arrête les pressions
et les menaces sur les cadres. Ils sont libres de se mettre sur la liste de leur
choix », a martelé, visiblement amer, Dagobert Banzio, entouré de son staff de
campagne. L'ancien ministre des Sports et Loisirs, puis du Commerce, qui dit
conduire une liste Pdci-Rda-Udpci et société civile, a accusé le « Rdr d'avoir
violé les accords » qui avaient abouti à son choix comme tête de liste Rhdp. «
C'est ainsi que le Rdr a décidé de se retirer de la liste » fait remarquer
Banzio. Selon lui, « Le Rdr sera en difficulté sur le terrain pour n'avoir pas
respecté les accords », ajoutant que « la tâche ne sera pas aisée pour eux, car
ils auront à s'expliquer sur leur revirement ». L'ancien directeur général
adjoint (Dga) de la Nouvelle Caistab a mis en relief son profil d'expert, avant
de se positionner en candidat sérieux, revendiquant un meilleur programme de
développement pour l'ouest. Néanmoins, sur la question de ses atouts et ses
chances à ces élections, Banzio, avec un sourire en coin, est resté derrière des
lieux communs. Il a toutefois affirmé que « des cadres du Rdr sont sur sa liste
baptisée « rassembler, réconcilier et reconstruire ». Banzio s'est gardé
d'avancer les noms de ces cadres du Rdr qui seraient restés sur sa liste.




 




 





Municipales et régionales

 / Le
combat des têtes fortes du Rhdp




 





Fraternité Matin -

La
bataille sera épique le    21 avril prochain pour les élections municipales et
régionales entre plu sieurs têtes fortes du Rassemblement des républicains (Rdr)
et du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci). A commencer par le duel
d'Abidjan-Sud, pour le contrôle de la commune de Koumassi, qui opposera le
député       de ladite cité, Cissé Ibrahim Bacongo au maire sortant, N'Dohi Yapi
Raymond.          Tout est réuni dans cette circonscription pour qu'il y ait des
étincelles. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
scientifique, après son éclatant succès aux législatives, en décembre 2012,
entend rééditer l'exploit en raflant la mairie, en vue de montrer que son parti,
le Rdr, est vraiment dans la dynamique de la victoire depuis celle d'Alassane
Ouattara lors de la présidentielle de novembre 2010. Une suprématie que N'Dohi
Yapi Raymond, le candidat du Pdci, entend contester avec force. « L'histoire
va se répéter à Koumassi comme en 2001
», ne cesse de dire à qui veut
l'entendre, le maire sortant. A l'ouest du pays on aura la confrontation pour
les régionales entre Anne Désirée Oulotto, ministre de la Solidarité, de la
Famille, de la Femme et de l'Enfant et l'ancien ministre Dagobert Banzio. A
quelques kilomètres de là, dans le Tonkpi, le président de l'Udpci, Albert Mabri
Toikeusse, croisera le fer avec son ancien « mentor », Siki Blon Blaise.
«     Il y a un candidat que le Rdr et ses cadres soutiennent dans le Tonkpi.
C'est Siki Blon Blaise. Sa tâche sera aisée parce que sa liste comporte des
cadres de tous les partis. Son directeur de campagne est du Pdci. Donc, au fond,
il n'y a pas de liste plus houphouëtiste que la nôtre
», a fait remarquer,
l'Inspecteur du Rdr, Diomandé Guissi, dans le quotidien, l'Inter du 07
mars 2013.




Dans
le camp du seul candidat de l'Updci pour les régionales, on qualifie tout cela
de bluff. « C'est sur le terrain que tout va se passer. Il faut éviter les
commentaires avant match
», souligne, Jean Blé Guirao, membre de la
direction de l'Udpci. Au centre, dans la région du Bé- lier, le jeune Arthur
Kouassi Aloco, va défier l'ancien Premier ministre, Jeannot Kouadio-Ahoussou.
Nonobstant les interventions de la direction du Pdci, l'ancien directeur général
de l'Atci a maintenu sa candidature en tant qu'indépendant pour bousculer
l'ancien Premier ministre, au pied de la Basilique Notre Dame de la paix. Une
bataille fratricide entre des personnalités de la même formation politique. Cela
laissera forcément des traces quelle que soit l'issue de ce scrutin. Dans le
Moronou, la bataille entre l'ancien ministre de l'Industrie, Théophile Ahoua
N'Doli et Aka Amenan Véronique pour les régionales, va faire rage dans le pays
agni. L'actuel directeur de cabinet du Premier ministre  Duncan a l'onction de
son parti, le Pdci; ce qui est un avantage certain sur le terrain. Contrairement
à Dame Aka Véronique qui se présente comme candi- date indépendante. Toutefois,
la «Dame de fer » de M'Batto présente elle aussi des atouts non
négligeables dans la ré- gion. A Bouaké, pour les municipales, il y aura
également une empoignade entre des « frères ennemis » du Rdr, Fanny
Ibrahim, le maire sortant, candidat et Nicolas Djibo, l'indépendant. Bouaké
retiendra son souffle pour cette bataille. Le constat est on ne peut plus clair,
le consensus ayant échoué dans beaucoup de localités pour les partis membres du
Rhdp, les Houphouétistes vont devoir se livrer une guerre fratricide. Une autre
manière de faire triompher la démocratie dans la marche du pays.




 




 





Elections municipales : Le Pdci lance 120 soldats




 




Le
Nouveau Réveil –

A la
clôture, le 6 avril dernier, de l'enrôlement des candidatures, le Pdci a
totalisé 120 dossiers de candidats pour les 197 communes. Il faut ajouter à cela
que le Rhdp est parvenu finalement à placer 10 candidatures Rhdp pour les 31
régions que compte le pays.




 




 





Normalisation de la vie politique en Côte d'Ivoire : Le dialogue direct
FPI-Gouvernement reprend cet après-midi




 





Notre Voie -

Sur
invitation du Premier ministre Kablan Duncan au président du Front populaire
ivoirien (Fpi) et à son comité de pilotage, les négociations pour la
normalisation de la vie politique en Côte d'Ivoire reprennent cet après-midi, à
18 h, à la Primature.




Lors
de la dernière réunion du 4 février dernier, séance de restitution des travaux
en commissions, il s'était dégagé non seulement des points de convergence de
vue, mais aussi et surtout des points divergence. Les deux parties, le
gouvernement et le Fpi, avaient alors convenu de se revoir dans un délai de 15
jours pour aplanir, un à un, les quelques points sur lesquels elles ne s'étaient
pas accordées en vue des élections municipales et régionale.





D'ailleurs, dès le 6 février, le Fpi écrivait au Premier ministre, à sa demande,
pour lui faire le point des divergences, des convergences et les divers autres
points à discuter les deux mois convenus d'accord partie. Daniel Kablan Duncan
avait, en effet, demandé au Fpi de lui faire un condensé très clair des points
de divergence qui seraient au centre des discussions. [...]




 




 





Plainte contre Soro à Paris / Hélène Le Gal (Conseillère de Hollande) : «
L'Elysée ne s'en mêlera pas »




 





L'Expression, Soir Info, L'Inter, Nord-Sud, Le Patriote -

Au
terme d'une audience à la présidence, hier, la conseillère Afrique de l'Elysée,
Hélène Le Gal, s'est prononcé sur la plainte ouverte à Paris contre le président
de l'Assemblée nationale Soro Guillaume. La conseillère Afrique de l'Elysée,
Hélène Le Gal, a été reçue hier en audience par le président, Alassane Ouattara.
Le patron du palais présidentiel et l'émissaire de François Hollande ont eu plus
d'un quart d'heure d'échanges. A sa sortie, Hélène Le Gal s'est prononcée sur la
plainte portée à Paris contre le président de l'Assemblée nationale, Soro
Guillaume, et bien d'autres personnes impliquées directement ou indirectement
dans la crise postélectorale. « L'Elysée ne prendra pas de position. Nous
croyons à l'indépendance de la justice que ce soit la justice ivoirienne, le cas
des prisonniers ici en Côte d'Ivoire, ou la justice internationale à travers la
Cour pénale internationale (Cpi). Nous ne ferons pas d'intervention, nous
laissons les choses se faire », a répondu l'hôte du palais à une question sur la
position de l'Elysée. Elle a ajouté que l'Elysée, par contre, accorde une
confiance au travail des juges dans leurs investigations, aussi bien à Abidjan
qu'à La Haye, afin de situer les responsabilités. Hélène Le Gal a auparavant
souligné que les échanges entre lui et le président ont tourné autour de la
situation au Mali. Elle a rappelé que les deux présidents attachent beaucoup
d'intérêt à ce qui se passe au Mali. D'où sa présence à Abidjan pour faire un
point de l'évolution et passer en revenus les questions du moment.




 




 





Hier à l'ambassade de France : Le Fpi reçu par la conseillère Afrique de
Hollande




 





Notre Voie -

Le
Front populaire poursuit sa marche. Hier la direction de ce parti a échangé avec
Hélène Le Gal, conseillère Afrique de François Hollande. La rencontre qui a duré
une demie heure s'est déroulée dans la soirée au Plateau dans les locaux de
l'ambassade de France en Côte d'Ivoire.





Sylvain Miaka Ouretto, président du Fpi, Dr Kodjo Richard, secrétaire général du
Fpi, Sébastien Dano Djédjé, secrétaire général adjoint du parti et Gervais
Tchéidé chargé des finances se sont entretenus avec la proche collaboratrice du
président français. Hélène Le Gal qui séjourne en terre ivoirienne a jugé utile
de discuter avec le Fpi afin de se faire une opinion de la réalité qui prévaut
en Côte d'Ivoire. Rien n'a filtré de cet échange, mais selon une source
diplomatique, elle serait venue en Côte d'Ivoire dans le cadre du dialogue
direct qui reprend cet-après-midi entre le Fpi et le gouvernement. La même
source indique qu'elle serait porteuse d'un message du président français pour
rapprocher les positions des deux camps. Cette rencontre, la deuxième du genre,
arrive à point nommé. La première entre le Fpi et la conseillère Afrique de
Hollande a eu lieu en novembre dernier en France lors du séjour de Miaka
Ouretto. [...]




 




 





Palais présidentiel / on a frôlé un remaniement ministériel, mercredi




 





L'Inter -

On est
passé à côté d'un remaniement ministériel le mercredi 6 mars 2013. De sources
proches d'une chancellerie en Côte d'Ivoire, le président Alassane Ouattara
voulait remanier son équipe gouvernementale, le mercredi dernier. Ouattara
voulait ainsi envoyer un signal fort à des ministres à qui il reproche des
choses. A la dernière minute, il s'est rétracté, dit-on, pour ne pas créer de
tension à la veille des élections locales. Et pourtant, rien ne présageait un
tel changement, si l'on s'en tient au satisfecit qu'il a décerné au Premier
ministre Daniel Kablan Duncan, devant des hommes d'affaires. En vérité, révèlent
nos sources, le président Ouattara ne serait pas content de certains de ses
ministres qu'il veut éjecter. Nos sources sont formelles : si le patron du
Palais présidentiel a suspendu son épée de Damoclès, c'est juste pour laisser
passer la tempête des élections locales. «Sinon, après, il compte faire un
léger réaménagement
», clame-t-on du côté de la Primature. Quels sont les
ministres qui sont dans l'œil du cyclone ? Qu'ont-ils fait ? Sur ces questions,
nos sources restent peu bavardes. Car pour elles, la question est sensible. Si
le président de la République met à exécution son plan, ce sera un revirement de
sa part, puisqu'à l'issue de sa visite d'Etat dans le district du Zanzan, il a
affirmé, au cours d'une conférence de presse, qu'il ne compte plus toucher à son
équipe gouvernementale jusqu'aux élections présidentielles de 2015. Deux mois
après, il envisagerait sérieusement de revenir sur sa décision, pour des motifs
connus de lui seul. Mais selon des analystes politiques, le chef de l'Etat
serait dépité par l'attitude de ses alliés politiques, à qui il croit avoir fait
la part belle mais qui refusent de lui retourner l'ascenseur. [...]




 




 




A
l'occasion de son 56è anniversaire : L'Etat ghanéen met en garde les exilés et
réfugiés ivoiriens




 





Soir Info, Nord-Sud -


Diplomates, personnels de chancelleries accrédités en Côte d'Ivoire, cadres
ghanéens et ivoiriens, opérateurs économiques.... Il y avait du beau monde à la
résidence de l'Ambassadeur du Ghana en Côte d'Ivoire, à Cocody, dans la soirée
du mercredi 6 mars 2013. Enoch Kwamé T. Donkoh, l'ambassadeur ghanéen, y
organisait une réception à l'occasion du 56e anniversaire de l'indépendance de
la République du Ghana. Le diplomate a saisi cette aubaine pour livrer un
message de vérité de l'Etat ghanéen et ce, sur un ton épousant la franchise et
la sincérité. Selon lui, les relations entre la Côte d'Ivoire et le Ghana sont
au beau fixe. «Nous sommes un même peuple, séparé seulement par des
frontières artificielles, mais qui sont les plus longues ; de Bouna à Bassam.
Les relations sont traditionnellement bonnes. Vous avez les Abrons, les
Ashantis, les Koulango etc., aussi bien au Ghana qu'en Côte d'Ivoire. Moi qui
vous parle, je suis Koulango. Ce sont les colons qui nous ont divisés
»
a-t-il fait savoir. Il a surtout fait comprendre que sur la base des relations
entre les deux pays, il ne peut pas avoir de paix au Ghana s'il n'y en a pas en
Côte d'Ivoire. C'est pourquoi, il a conseillé aux ressortissants de ces deux
nations, de toujours rechercher la paix. « Donc vous observez bien que le
Ghana, partant de ce principe, ne peut pas accepter et tolérer une tentative de
déstabilisation de la Côte d'ivoire à partir de son sol
», a formellement
indiqué l'Ambassadeur, insistant sur un fait, qui de son point de vue, mérite
d'être clarifié. « Le Ghana est tenu par les conventions et autres traités
internationaux. Ainsi a-t-il pour devoir de protéger les exilés et les refugiés
ivoiriens qui vivent sur son sol aussi longtemps que ces derniers se tiendront
tranquilles. Mais jamais notre pays ne permettra qu'un refugié ou un exilé soit
mêlé ou participe, à partir du Ghana, à une action subversive ou de
déstabilisation de la Côte d'Ivoire. Car si la Côte d'Ivoire est déstabilisée,
c'est le Ghana qui est déstabilisé. Nous l'avons dit et nous le répétons
. »,
a-t-il martelé. [...]




 




 





Violation des droits humains, expropriation des terres...Amadé Ouérémi, toujours
maître du Grand Ouest




 





Notre Voie -

Le
chef de guerre Amadé Bouérémi et son armée de miliciens continuent de semer la
terreur dans le grand Ouest où ils exproprient les populations locales. Et
pourtant le gouvernement avait promis les mettre hors d'état de nuire au plus
tard au mois de février 2013. Un autre engagement non tenu.




(...) On
se souvient, en effet, qu'au mois de juillet 2012, le général Soumaïla Bakayoko,
chef d'Etat-major général des Frci parlant justement de l'occupation illégale de
la forêt par Amadé Ouérémi, indiquait :
« Pour parler
d'un milicien qui serait dans le Mont Péko, c'est le lieu de rappeler que hors
les militaires et agents de sécurité (police et gendarmerie) personne n'a le
droit de porter une arme, encore moins d'en faire usage. Nous l'avons dit encore
une fois, lors de notre passage récemment à Duékoué. C'est pourquoi nous avons
rencontré les chasseurs traditionnels communément appelés dozo pour dire que
cette règle s'applique à eux également. Avec l'arrivée des forces régulières, il
n'est pas question que chacun se fasse justice. Il en sera de même pour tous les
miliciens. Nous irons ratisser toute la région de Duékoué. Une opération « le
Mont Péko » sera lancée et nous irons rencontrer le milicien dont vous parlez
(Amadé 0uéremi, ndlr). Il faut qu'on arrête ces pratiques. (...) ».




Certes
Soumaïla Bakayoko n'avait donné aucune date pour libérer la forêt du Mont Péko
du chef de guerre Amadé Ouérémi. Mais la gravité et la fermeté de son langage
laissaient présager d'un délai raisonnable. Aujourd'hui, cette intervention qui
avait pourtant suscité espoir du côté des populations autochtones fait place à
un silence inquiétant.




Le
porte-parole du gouvernement, le ministre Koné Bruno, avait donné la fin du mois
de février 2013 comme date butoir pour chasser le chef rebelle devenu encombrant
pour le régime qu'il a contribué à installer. Nous sommes aujourd'hui vendredi 8
mars 2013. Cela fait donc huit jours après la date butoir indiquée par le
gouvernement pour chasser Ouérémi. Et personne ne parle de son départ de la
forêt classée du mont Péko. Ni le gouvernement, ni l'Etat-major des armées. Ils
font même comme si ce problème n'avait jamais existé. Le chef de guerre a donc
tout loisir de narguer Ouattara et son gouvernement en indiquant que « c'est
à Abidjan qu'on parle de son départ ».
Il pousse l'audace plus loin en
insinuant que Ouattara lui-même « sait qu'il est dans cette zone et ce qu'il
y fait ».
Ainsi donc malgré les menaces du gouvernement, Amadé Ouérémi et
son armée continuent tranquillement de terroriser les populations autochtones Wê
qu'ils spolient pour s'établir. [...]




 




 





Blocage des négociations avec l'État des enseignants brandissent l'année
blanche. Bli Blé David (Vice-président) : « Il y a danger dans l'air »




 





Soir Info, Le Nouveau Courrier -

Hier,
jeudi 7 mars 2013, au siège du Synececi, à Adjamé, l'intersyndicale du secteur
de l'éducation-formation (Isef) a tenu une conférence de presse. A cette
occasion, les membres de cette organisation regroupant 33 syndicats du milieu de
l'éducation-formation ont tenu à prendre l'opinion à témoin sur le blocage des
négociations qu'il devrait avoir avec les ministères techniques, sur instruction
du premier ministre Daniel Kablan Duncan. Cela, en prélude à une rencontre,
prévue le 18 mars 2013, avec le chef du gouvernement. Bli Blé David,
vice-président de l'intersyndicale, le conférencier, n'est pas allé du dos de la
cuillère. « Il y a danger à l'horizon, car nous ne croiserons pas les bras face
à ces dérives du ministre Kandia et de l'Etat. Nous nous acheminons allègrement
vers le 18 mars 2013. Et jusque là, les collaborateurs du premier ministre ne
nous ont pas encore appelés à la table de négociation. Nous avons donc adressé
un courrier au ministre de la Fonction publique et au chef de gouvernement, pour
attirer leur attention » a-t-il expliqué. Selon le conférencier, concernant le
gèle des pré- comptes des syndicats, l'Etat, sur instruction du ministre Kandia
viole les droits syndicaux en matière de grève. « Nous interpellons la ministre
afin d'éviter une année blanche », a averti Bli Blé David, avant d'indiquer que
l'Isef ne cautionnera pas ce qu'elle appelle « dérives, les bras croisés ». A la
question de savoir ce qui va se passer si rien n'est fait jusqu'au 18 mars 2013,
le conférencier a confié que les enseignants seront devant le premier ministre,
pour tirer les conclusions, car le gouvernement aura ainsi cautionné la grève.