REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU VENDREDI 08 MARS 2013
Côte d'Ivoire : Une organisation féminine plaide pour une loi de parité 
homme-femme
 
(Xinhua – 08/03/2013) - 
Une organisation féminine ivoirienne plaide pour l'adoption d'une loi sur la 
parité homme- femme à tous les niveaux de prise de décision en Côte d'Ivoire, à 
la veille de la célébration vendredi de la Journée internationale de la femme. 
"La Côte d'Ivoire doit s'inscrire dans la logique de réalisation progressive de 
la recherche de la protection et de l'égalité entre homme et femme", estime le 
Réseau des femmes des partis politiques de Côte d'Ivoire (REFEPCI) dans une 
déclaration publiée jeudi par sa présidente Madeleine Bley Miandiga.
Pour 
le Réseau, "la femme doit s'engager à faire corriger le déséquilibre actuel qui 
existe entre elle et l'homme, en obtenant des gouvernants un seuil de 
représentation acceptable à travers des réformes normatives dont la plus 
importante attendue est la loi sur la parité ou à défaut sur le quota". La 
célébration nationale de la Journée internationale de la femme porte sur le 
thème "femmes et leadership nouveau".
Le 
REFEPCI plaide auprès du président Alassane Ouattara pour proposer la loi sur la 
parité en vue d'assurer "une plus grande émergence des femmes aux postes 
décisionnels". L'organisation féminine relève toutefois des "progrès" dans 
l'amélioration "significative" du statut de la femme avec notamment la 
nomination d'une femme à la tête de la Grande chancellerie de Côte d'Ivoire et 
l'élection d'une autre femme à la vice-présidence de l'Assemblée nationale.
Elle 
n'omet pas l'adoption récente d'une loi qui fait aussi bien de la femme que de 
l'homme, le chef de la famille sans compter la protection des femmes contre les 
violences de tous genres et la recherche "constante" de l'égalité homme-femme à 
compétences égales.
 
 
Alassane Dramane Ouattara attendu à Cotonou pour une visite de 48 heures
 
(Xinhua.net - 08/03/2013) - 
Le 
chef de l'Etat ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, également président en 
exercice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), 
entamera ce vendredi une visite officielle d'amitié et de travail de 48 heures 
au Bénin, en vue du renforcement de la coopération bilatérale entre son pays et 
le Bénin, a-t-on appris de sources officielles jeudi à Cotonou.
 
Selon 
cette source proche de la présidence béninoise, cette visite permettra au chef 
d'Etat béninois, Boni Yayi et son homologue ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, 
de discuter "des questions d'intérêt commun" et d'examiner les voies et moyens 
pour dynamiser la coopération entre les deux pays. "Les deux chefs d'Etat" 
saisiront cette occasion pour échanger sur des sujets de préoccupations 
nationale, régionale et internationale", ajoute la même source.
 
Etablie depuis l'accession des deux pays à la souveraineté internationale en 
1960, la coopération bilatérale entre le Bénin et la Côte d'Ivoire s'explique 
par le fait non seulement de l'appartenance des deux pays à une même sous-région 
et aux mêmes regroupements sous régionaux, mais également aux élans répétés de 
solidarités exprimés par le Bénin envers la Côte d'Ivoire, depuis l'attaque 
rebelle du 19 septembre 2002.
 
"Au 
nombre des actions de solidarité menées par le Bénin qui on été bien appréciées 
par la Côte d'Ivoire il y a lieu de rappeler, entre autres, l'envoi en Côte 
d'Ivoire de troupes béninoises en 2002, au titre de l'ECOMOG (Brigade de 
surveillance du cessez-le-feu de la CEDEAO), puis depuis 2003 à ce jour, au 
titre de l'Opération des Nations Unies pour le maintien de la paix dans ce pays 
(ONUCI)", a-t-on indiqué.
 
 
Le 
Conseil de paix et de sécurité de l'UA vivement attaché à l'''unité'' du Mali
 
(Agence de Presse Africaine – 08/03/2013) - 
Le 
Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA) a réaffirmé, jeudi à 
Addis-Abeba, ''son attachement indéfectible à l'unité nationale et à l'intégrité 
territoriale du Mali'', soulignant que l'atteinte de tels objectifs nécessite 
notamment un appui indéfectible aux forces engagées dans la défense de ce pays, 
surtout la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA).
 
Selon 
un communiqué reçu à APA et faisant part des grandes décisions issues de la 
358-ème réunion du Conseil, l'instance de l'organisation continentale, tour en 
exprimant ''sa reconnaissance'' aux pays qui fournissent des éléments à la 
MISMA, demande que soient libérés ''rapidement'' les fonds promis à cette 
dernière. Un tel geste, estime le Conseil, devrait ''permettra à la MISMA 
d'opérer dans les meilleures conditions possibles et de s'acquitter 
effectivement de son mandat visant notamment à aider le Mali à libérer les 
territoires encore occupés, à garantir la sécurité des institutions et de la 
population, et à stabiliser l'environnement sécuritaire dans le pays''.
 
En 
attendant la mise à disposition de tous les fonds annoncés, l'instance de l'UA 
souligne avoir entériné le Concept d'Opérations harmonisé révisé de la MISMA et 
demande sur la même lancée ''aux pays contributeurs de troupes et de police 
d'accélérer le rythme de leur déploiement sur le théâtre des opérations'' au 
Mali.
 
Tout 
en apportant ''son appui à la transformation envisagée de la MISMA en une 
opération des Nations unies'', le Conseil relève ''que toute opération des 
Nations unies devrait, pour contribuer utilement à la consolidation des avancées 
enregistrées au Mali, ainsi qu'à la promotion de la paix, de la sécurité dans la 
région, obéir à différents paramètres dont ''la nécessité pour une telle mission 
d'être dotée d'un mandat robuste'' et ''la mobilisation au profit de la MISMA 
d'un soutien financier et logistique''.
 
Au 
sujet de la situation politique au Mali, le Conseil de paix et de sécurité de 
l'Union africaine (UA) appuie les décisions prises par le récent Sommet de la 
CEDEAO tenue à Yamoussoukro et ''encourage le Gouvernement malien à finaliser la 
mise en place en place de l'ensemble des arrangements prévus aux termes de la 
Feuille de route''. [...]
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