REVUE DE PRESSE DU SAMEDI 31 JUILLET ET DIMANCHE 1ER AOUT 2010

2 aoû 2010

REVUE DE PRESSE DU SAMEDI 31 JUILLET ET DIMANCHE 1ER AOUT 2010







Bondoukou élections
apaisées : L'ONUCI sensibilise à Téhui





L'Expression  -

« L'ONUCI Tour », la caravane d'information et de sensibilisation
à un environnement électoral apaisé a fait escale le 26 juillet à Téhui, un
village de Tanda, à 586 km au  nord-ouest d'Abidjan. Au cours de cette
rencontre, les sections de l'onusienne ont expliqué  aux populations le rôle et
le mandat de leur division respective, avant de les inviter à s'investir
pleinement pour l'organisation d'une consultation électorale sans violence.
Précisant le rôle de l'ONUCI  dans le processus électoral, Léonard Sossoupkou,
conseiller électoral de la division de l'Assistance électorale a affirmé que la
mission assiste, conseille et observe les élections mais ne les organise pas. «
C'est la Côte d'Ivoire, par le biais de la Commission Electorale Indépendante
(CEI), qui organise les élections », a-t-il souligné. Pour sa part, Appolle
Yétamasso du Bureau des Droits de l'Homme de  l'ONUCI dans le Zanzan a expliqué
aux populations  qu'elles ont droit à la santé, à l'éducation au vote. Elle leur
a aussi demandé d'abandonner  les violences faites aux femmes et aux filles.
Plusieurs intervenants parmi la population locale ont voulu savoir ce qu'il
fallait faire pour obtenir sa pièce d'identité en cas d'erreur sur la liste
électorale. M. Sossoupkou leur a conseillé de s'adresser aux bureaux de la CEI,
qui reçoivent en ce moment toutes les plaintes dans le cadre du contentieux sur
la liste électorale. Le Chef du village de Téhui, Nanan Yao Kossonou a remercié 
l'ONUCI du choix de sa localité pour la tenue de cette campagne de
sensibilisation et pour les  conseils prodigués aux populations et  a donné les
assurances  d'un environnement électoral apaisé dans sa localité.




 




Sortie de crise -
Les questions militaires menacent à nouveau les élections





L'Inter  -

Exactement 3 heures. C'est le temps qu'a duré hier vendredi 30
juillet 2010, au siège du Centre de Commandement Intégré (CCI) à Yamoussoukro,
la rencontre des quatre généraux commandants des Forces militaires présentes en
Côte d'Ivoire. A savoir, Abdul Hafiz des Casques Bleus de l'Onuci, Jean-Pierre
Palasset de la force française Licorne, Philippe Mangou des Forces de défense et
de sécurité de Côte d'Ivoire (FDSCI) et Soumaila Bakayoko des Forces armées des
Forces nouvelles (FAFN). [...] Le deuxième point, relatif au budget présenté par
les Forces nouvelles était le plus important. Car de son règlement, dépend
véritablement une poursuite positive du processus de fin de crise en cours, avec
la préparation des élections. A ce sujet, le général Bakayoko et ses hommes,
fort des réalités qu'ils vivent sur le terrain, ont présenté un budget
prévisionnel qui se chiffrerait à des centaines de milliards. Le montant précis
de ce budget déjà présenté au Premier ministre, reste un véritable tabou. « Nous
avons noté qu`il y a un manque de moyen. Le financement n'a pas été mis en place
pour accomplir l'encasernement », a fait savoir le patron militaire de l'Onuci.
Toutefois, les FDSCI auraient trouvé cette somme faramineuse. Et face à la
position des FAFN sur la question, les FDSCI leur auraient proposé de supporter
la moitié avec les ressources des activités économiques qu'ils mènent dans la
zone nord du pays. Comme l'a confirmé Hafiz, le problème sera soumis aux
politiques. Pour la question de formation évoquée, elle concernerait les
éléments des FAFN mis à la disposition du CCI pour la sécurisation des
élections. Etant donné que 600 ont déjà été formés en Afrique du Sud, elle
devrait concerner en définitive 3400 éléments. « Cette présentation a été faite
par le commissaire de police de l'Onuci. Il a fait une proposition pour former
les formateurs pour les gendarmes et la police et il a donné quelques
propositions. Les FDSCI et les FAFN ont accepté. Selon la proposition, cette
formation va commencer bientôt », a plutôt précisé le général Hafiz, non sans
indiquer qu'elle est relative au maintien d'ordre. Pour ce qui est de l'embargo
sur les armes, les forces ont souhaité sa révision afin de permettre aux agents
de sécurité de se doter d'armes conventionnelles pour la sécurisation des
élections. « Il faut permettre aux forces de Côte d'Ivoire d'obtenir tous les
équipements et moyens pour traiter au mieux d'éventuels troubles à l'ordre
public. Donc c'est ce qui peut être fait. Nous avons lancé les procédures qui
sont en cours », a expliqué le commissaire Français Jean marie Bouri, chef de la
police Onusienne. En ce qui concerne la mission du CCI, le Gal Hafiz a dit ceci
: « Le chef du CCI et ses collaborateurs nous ont présenté l'état des lieux
concernant la montée en puissance et l'état des lieux sur le plan de la
sécurisation des élections. [...]




 




Vérification de la
liste blanche - L'opération prorogée jusqu'au 2 août




Nord Sud  –
La fin de
la vérification de la liste blanche [...] a été prorogée jusqu'au 2 août prochain
pour les villes de l'intérieur du pays où l'opération avait démarrée le 22
juillet. Selon le directeur de cabinet de Guillaume Soro, Paul Koffi koffi, la
décision a été prise au cours d'une réunion qui s'est tenue jeudi à 16 heures.
[...]




 






Imbassou Ouattara (DDC Yopougon): "Nous avons identifié tous les dénonciateurs"




Le Patriote  -

Nous avons donné la parole
au DDC du Dr. Alassane Dramane Ouattara à Yopougon. Dans cet entretien, Imbassou
Ouattara est convaincu que personne ne sera injustement radié de la liste
électorale. Toutefois, il met en garde les calomniateurs. Car, ils sont tous
identifiés et répondront de leurs actes.




 




Le Patriote : Comment
gérez-vous la phase du contentieux qui a commencé depuis le 20 juillet ?




Imbassou Ouattara
: Nous abordons
et gérons cette phase avec la détermination de réussir la mission qui nous a été
confiée par le directeur de campagne de zone, M. Kafana Koné. Il nous a donné
les moyens nécessaires pour réussir notre mission. Aussi, sommes-nous présents
partout sur le terrain où besoin est.




 




LP : Avez-vous
rencontré déjà des problèmes ?




IO
: [...] Au-delà de ces erreurs techniques, on a constaté que les ennemis de la
paix ont repris leurs sales besognes. Ils vont de centres en centres
d'enrôlement pour dénoncer des soi-disant fraudeurs de la nationalité
ivoirienne. Ils dénoncent injustement des personnes




 




LP : Que voulez-vous
dire par « dénoncer injustement » ?




IO
: Ils dénoncent des pétitionnaires dont les dossiers ont été validés à toutes
les phases de la procédure mise en place. Et ce, sans aucune preuve matérielle.
Or la loi dispose que l'accusateur doit apporter la preuve matérielle de son
accusation. Tel n'est pas le cas de ce qui se passe actuellement. Nous avons pu
avoir des dossiers montés par ces dénonciateurs. Ils ont cherché à la mairie les
copies intégrales d'acte de naissance de ceux qu'ils accusent d'être étrangers.
Ils y ont joint la photocopie de leur situation tirée sur le net ainsi que la
requête. Ce sont ces trois pièces qu'ils déposent comme preuve de leur
accusation. Voyez-vous, c'est de la légèreté, une moquerie faite à
l'intelligence des Ivoiriens. La question de la nationalité est trop sérieuse
pour qu'on s'adonne à ces petites acrobaties. Ces gens croient qu'ils peuvent
aussi facilement et impunément rendre apatrides des Ivoiriens ? Qu'ils se
détrompent.




 




LP : Qu'allez-vous
faire maintenant?




IO
: Nous veillons au grain. Nous n'accepterons pas qu'un seul Ivoirien soit
injustement dénié de sa nationalité. Personne, je dis bien personne, ne sera
injustement radié de cette liste. Ces dénonciateurs seront, cette fois-ci,
poursuivis. Si c'est ce travail que leurs commanditaires leur ont trouvé, alors
ils assumeront leurs actes. Nous avons identifié tous ces dénonciateurs sans
preuves. Ils seront retrouvés et répondront de leurs actes devant la justice.




 





Liste
électorale provisoire : Comment le Fpi a planifié la radiation de certains
pétitionnaires




Le Nouveau Réveil  -

Démarrée le jeudi 20 juillet dernier, l'opération de vérification manuelle de la
liste électorale provisoire, a pris fin avant-hier. Cette phase qui fait suite à
la vérification informatique devrait, dans les normes, mettre un terme définitif
à la vérification de la liste électorale. A Abidjan tout comme dans bien
d'autres centres à l'intérieur du pays, des comportements très peu orthodoxes de
certains requérants ont été observés. En effet, il nous a été rapporté qu'à la
Riviéra durant les deux derniers jours de l'opération, les agents ont eu affaire
à un autre type de requérants. Des jeunes munis de documents bien ficelés,
passent de centre en centre pour demander la radiation de certains
pétitionnaires de la liste provisoire. L'authenticité des documents en leur
possession, a fait dire à certains spécialistes qu'ils sont en mission pour le
compte d'un tiers. Les documents qu'ils détiennent sont des originaux et en
couleur. Du coup, pour les spécialistes de l'identification, seul l'Institut
national de la statistique (Ins) peut produire lesdits documents. D'où les
regards curieux qu'ils portent vers les agents de cette structure. Les
requérants qui demandent la radiation de certains pétitionnaires sont
transportés par car de centre en centre. Une petite enquête menée par des agents
de l'identification leur a permis de savoir que ceux-ci ne connaissent ni d'Adam
ni d'Eve les individus dont ils réclament pourtant la radiation de la liste
électorale. Or, la logique veut que pour douter de l'identité ou de la
nationalité d'un individu, il faut le connaître, bien le connaître même.
Prétextant qu'un tel est d'origine burkinabé, béninoise, malienne et autres, ou
de géniteurs issus de l'immigration, ces requérants estiment que leurs
"victimes" ont usé de la ruse de la domiciliation du lieu de naissance d'un
parent ou de l'établissement de faux documents d'état civil pour acquérir la
nationalité. Au centre de Cocody 1, soutiennent nos sources, ce sont un peu plus
de trois pétitionnaires dont ces requérants certainement à la solde du Fpi, ont
demandé la radiation pure et simple de la liste électorale provisoire. Si dans
un seul centre, on a atteint ce nombre, on s'imagine bien le nombre total de
pétitionnaires que le Fpi voudrait voir radier de cette liste.




 




Fraude sur la liste électorale... : De faux registres d'état civil
à la sous-préfecture d'Issia




Le Nouveau Réveil  -
A
la Sous-préfecture d'Issia, les agents retiennent leur souffle en attendant
l'éclatement du scandale. Ceux à qui l'on a demandé par un coup de fil passé
depuis Abidjan, d'adjoindre de vrais faux registres d'état civil aux vrais,
n'arrêtent pas de trembler depuis qu'ils ont partiellement exécuté l'ordre. Et
qu'ils savent que l'information circule de bouche à oreille à Issia. De même
qu'à Abidjan. Le superviseur national du Cnsi (comité national de supervision de
l'identification) était, selon nos sources, à la sous-préfecture d'Issia le
mardi 27 juillet pour un certain nombre de vérifications. " M. Cissé a pris
beaucoup de notes et il est reparti sans faire un seul commentaire. " Ont-elles
précisé. Petite incursion à la sous-préfecture sans sous préfet d'Issia où des
registres d'état civil volants et flambant neufs tombent nuitamment du ciel.




6 000 extraits de
naissance douteux




Dans son édition du
vendredi 26 juin 2009, " Le Nouveau Réveil " titrait à sa " Une " : " Fraude sur
l'identité ? -Tagro commande 250.000 extraits d'acte de naissance et 10.000
registres de naissance-le rôle joué par Buikalo-Bi, Dg de l'imprimerie
nationale, actuel DDC de Gbagbo à Bouaflé ". Dans l'article en question, on a pu
lire ceci : " Ces tonnes de documents livrés au ministre de l'Intérieur n'ont
pas eu droit à un bon de livraison puisque le D.G de l'imprimerie nationale
s'est chargé lui-même de déposer fin avril les précieux documents chez Tagro
Désiré. Pourquoi cette anomalie ? Voulait-on effacer les traces desdits
documents ? Qui seront les destinataires des extraits de naissance aux mains de
Tagro ? C'est à ces interrogations qu'on cherchera à répondre très
prochainement. " [...]




 




Cinquantenaire de la
Côte d'Ivoire: C'est parti dès demain





L'Inter  – 

C'est parti, dès demain pour les grands événements marquant la
célébration du premier cinquantenaire de la Côte d'Ivoire. Yamoussoukro, la
capitale politique ivoirienne ouvre le bal, ce dimanche 1er août 2010 par le
colloque internationale pluridisciplinaire qui va rassembler au pied de la
Basilique Notre Dame de la Paix, presqu'un millier d'intellectuels d'ici et
surtout venant de pays de tous les continents. Pendant 5 jours, le village de
feu le président Félix Houphouët-Boigny va être la capitale de réflexions
profondes sur le bilan et les perspectives des indépendances acquises en 1960.
En partance dès cet après-midi pour le Benin, où il prend part à la célébration
du cinquantenaire de ce pays, le président de la République, Laurent Gbagbo est
annoncé à Yamoussoukro pour l'ouverture des travaux, qui devraient déboucher
selon le Pr. Pierre Kipré, président de la Commission nationale d'organisation
de la commémoration de ces premiers 50 ans de la Côte d'Ivoire, sur des
conclusions prospectives pour les décennies à venir. Ayant privilégié les
réflexions, les autorités ivoiriennes ont décidé de ne pas fêter
particulièrement ce cinquantenaire à la date du 07 août prochain marquant
l'indépendance de la République. Il est prévu ce jour-là, une simple cérémonie
de prise d'arme, à Abidjan suivie d'une remise de don au campus de Cocody de
bienfaiteurs français. N'empêche, la veille, un feu d'artifice marquera la joie
des populations à partir du stade Félix Houphouët-Boigny, au cours d'une fresque
géante dont seront gratifiés des milliers d'invités de la Commission nationale.