REVUE DE PRESSE DU SAMEDI 13 ET DIMANCHE 14 SEPTEMBRE 2008

15 sep 2008

REVUE DE PRESSE DU SAMEDI 13 ET DIMANCHE 14 SEPTEMBRE 2008



Présidentielle 2008 : Gbagbo propose une nouvelle date
Fraternité Matin
– « Le Président de la République a reçu, au Palais, les populations de Man, Danané, Kouibly, Biankouma, Zouan-Hounien et Bangolo. Le Président de la République a annoncé, hier au palais, que le premier tour de la présidentielle se tiendra «le 30 novembre ou le 15 décembre» (dixit) prochain. Laurent Gbagbo recevait les populations de la région des Montagnes, venues massivement lui rendre visite. Selon les explications du Chef de l'Etat, lundi prochain, (le 15 septembre), il va donner le coup d'envoi de l'opération d'identification des populations et l'enrôlement des électeurs à Yamoussoukro. Cette étape, qu'il a qualifiée d'«avant-dernière» avant les élections, va durer 30 ou 45 jours. Ce qui conduirait à la fin du mois d'octobre. Certes, a expliqué M. Gbagbo, la loi exige trois mois pour la vérification des listes. Mais comme la Côte d'Ivoire est dans une situation de sortie de crise, les acteurs politiques se sont déjà accordés pour que cette vérification se fasse en un mois. Dans ce cas, le mois de novembre sera utilisé à cette fin. C'est pourquoi, selon lui, la date de la présidentielle pourrait être le 15 décembre. Le Président de la République a soutenu qu'il veut que son pays aille à l'élection le plus tôt possible avec des listes claires. Aussi, a-t-il annoncé, qu'il va proposer «aux autres» d'accepter que la vérification de ces listes se fasse seulement en 15 jours. «S'ils acceptent, a-t-il dit, alors, l'élection se fera le 30 novembre. Mais s'ils n'acceptent pas, ce sera le 15 décembre». Face aux populations des départements de Man, Danané, Kouibly, Biankouma, Zouan-Hounien et Bangolo, le Chef de l'Etat a appelé les Ivoiriens à se rassembler autour de la Côte d'Ivoire. Pour lui, «la crise est finie» et il faut qu'ils adoptent un langage «responsable», qui rassure les investisseurs pour que la reconstruction du pays se fasse le plus tôt possible. [...] ».

« Les élections au plus tard le 15 décembre »
L'inter
« « Je ne veux pas que l'année se termine sans qu'on aille aux élections ». Tel est le vœu exprimé hier au Palais Présidentiel par le Président Laurent Gbagbo. Recevant les populations Wê et Dan des 18 Montagnes, le chef de l'Etat a répété que la crise est terminée, et que l'avant-dernière étape du processus de sortie de crise sera abordée à partir du lundi 15 septembre prochain. « Je vais lancer l'opération d'identification lundi prochain à Yamoussoukro », a-t-il annoncé. Cette opération va durer 30 ou 45 jours à l'issue desquels la liste électorale sera bouclée fin octobre. « Pour la vérification de la liste électorale, je vais proposer qu'elle se fasse en 15 jours. Si les autres sont d'accord, on pourra tenir les élections le 30 novembre comme prévu. Mais s'ils ne sont pas d'accord et qu'ils proposent qu'elle se fasse en 30 jours, alors les élections auront lieu au plus tard le 15 décembre », a-t-il déclaré. Les obstacles politiques, selon lui, ont été levés, et les problèmes liés au matériel technique de SAGEM viennent de trouver solution. Quant aux soulèvements répétitifs et intempestifs des ex-combattants qui font planer une menace sur le processus de paix, il a promis se rendre à Bouaké pour « discuter avec eux. Parce qu'il faut qu'on se mette d'accord pour aller aux élections. Je veux une paix durable, profonde et longue. Et je veux des élections propres », a dit Laurent Gbagbo. Dans cette quête, il a invité les responsables politiques à ne pas jeter de l'huile sur le feu par des déclarations incendiaires. « J'entends des gens dire que s'il n'y a pas d'élections le 30 novembre, Gbagbo va voir. Mais voir quoi ? Qu'est-ce qu'on n'a pas encore vu ? (...) Il ne faudrait pas qu'ils en rajoutent en faisant de la surenchère verbale parce que ça fait fuir les investisseurs », a relevé le numéro un ivoirien. Qui a précisé que le pays a besoin des investissements étrangers pour donner du travail à plusieurs millions de jeunes au chômage. Poursuivant, il a répondu favorablement à l'invitation des populations à effectuer une visite d'Etat dans la région des 18 Montagnes. Selon lui, cette visite plusieurs fois annoncée n'a pas été annulée en raison des divergences des cadres. Mais que des dispositions sont en train d'être prises afin qu'elle ait lieu dans les jours à venir. Il s'est dit pressé de voir l'état de cette région qui a payé le plus lourd tribut à la crise afin de mieux étudier les modalités de sa reconstruction. Laurent Gbagbo veut également profiter de cette visite pour mettre fin aux rumeurs sur la mort de Robert Guéi. « J'irai dans le village de Robert Guéi pour expliquer à ses parents où, quand et comment il est mort. Des gens parlent mais ils ne savent pas. J'irai donc régler ça avec la famille », a-t-il promis. [...] ».

Gbagbo, recevant hier les populations des "18 Montagnes" : "La présidentielle aura lieu le 30 novembre ou le 15 décembre"
Le Nouveau Réveil
– « "Lundi, le recensement va commencer. Jusqu`au 30 octobre, on devrait être prêts. Logiquement, le délai est respectable. J`ai demandé aux autres une marge. Si on est prêts fin octobre, l`élection aura lieu le 30 novembre. Sinon je prévois le 15 décembre. Pour moi, il ne faut pas atteindre 2009 sans élections." Ainsi parlait, à propos de l`élection présidentielle, le président Laurent Gbagbo, hier, au Palais présidentiel. Cette déclaration est un pan de son discours tenu devant les ressortissants de la région des "18 Montagnes" venus lui faire allégeance. Prévue pour 10h, c`est largement au-delà de midi que la rencontre a débuté. Mais à l`heure indiquée, "Dan et Wê", conduits par le président de la Cour Suprême Tia Koné et les ministres Bleu Lainé, Alphonse Douaty, Mabri Toikeusse, avaient pris place sur l`esplanade du palais. [...] Puis le préfet Yul Emepieu a parlé au nom de la région des "18 Montagnes". Après avoir fait les éloges du chef de l`Etat Laurent Gbagbo, il a touché un certain nombre de réalités notamment la condition des Wê et Dan pendant et après la guerre. "Nous avons été les plus touchés par la guerre. Nous avons perdu beaucoup d`hommes dont le général Guéï", a-t-il rappelé. Et d`ajouter "Nous espérons que l`accord de Ouagadougou va nous apporter définitivement la paix pour que nous puissions reconstruire notre région." Quant au président Laurent Gbagbo, il n`a pas failli à ses habitudes. Il a abordé les problèmes sérieux abordés par ses hôtes sur fond de railleries. Outre le délai hypothétique du 30 novembre qu`il voudrait proroger au 15 décembre, le leader des refondateurs a fait, comme d`ordinaire, d`énormes promesses à ses visiteurs."Je viendrai chez vous, en famille. Arrivé à Man, je vais rendre, d`abord, visite aux parents du Général Guéï, pour parler avec eux. Je donne mon accord qui est acquis. Mais il me faut un avion ou un hélicoptère pour mes déplacements parce que la région est grande". Poursuivant sur sa lancée, le chef de file de la refondation a évoqué quelques questions de développement. "Je dis que la guerre est finie. Votre région est riche. Elle offre le 3ème pied de notre économie. L`exploitation de son sous-sol va renforcer le café et le cacao ainsi que le pétrole. Dans les négociations avec les entreprises intéressées, je prévois qu`elles construisent un chemin de fer en direction du port de San Pedro", a-t-il expliqué. Et de conclure :"La guerre est finie, il faut aller aux élections pour que le pays se reconstruise et retrouve sa prospérité ! (...) ».

Le Général Ferdinand Amoussou (Commandant des Forces Onusiennes) : "Les élections présidentielles seront sécurisées"
Le Nouveau Réveil – « A l`issue de la rencontre des généraux relative à la sécurisation des élections, le Général Ferdinand Amoussou de l`ONUCI a animé un point de presse au nom du collège des Généraux.
Quelle assurance donnez-vous aux Ivoiriens pour la garantie de leur sécurité et celle des élections du 30 novembre 2008?
Les élections présidentielles prévues le 30 novembre 2008 seront sécurisées. Et je voudrais que cela soit très clair. Vous avez évoqué certaines difficultés qui, progressivement, seront surmontées. Nous estimons que nos chefs, c`est-à-dire les politiques, sont bien au courant de tous ces remous et prennent les mesures qui s`imposent pour y faire face. Et nous ne doutons pas un seul instant de l`engagement des plus hautes autorités ivoiriennes à apporter des solutions aux problèmes que vous venez d`évoquer. Ceci étant, je renouvelle cette assurance, au nom de tous les généraux ici présents, que les élections présidentielles seront sécurisées. C`est un besoin légitime de sécurité et de tranquillité des Ivoiriens. C`est la volonté maintes fois renouvelée des autorités ivoiriennes, et c`est le mandat que nous avons reçu des autorités.
Qu`en est-il exactement de la question des grades ?
La question des grades ne peut être traitée qu`au niveau politique. Il n`est pas de la responsabilité des militaires de traiter cette question. C`est de la responsabilité des autorités politiques.
Quelles mesures avez-vous prises exactement pour renforcer encore plus le système sécuritaire pour de bonnes élections pour notre pays ?
Comme je le disais tantôt, c`est l`objet de cette réunion. Et vous permettrez que nous ne puissions entrer dans les détails opérationnels. Ce ne serait pas non plus indiqué pour l`efficacité de ce que nous envisageons faire. Mais, je vous fais remarquer que les généraux Mangou et Bakayoko ici présents ont d`ores et déjà pris des mesures pour renforcer la sécurité générale sur l`ensemble du territoire ivoirien. Les forces impartiales apportent leur appui. La question sécuritaire n`est pas une question qui peut être réglée en une fraction de seconde. C`est un processus dans lequel nous sommes engagés et je pense que nous nous donnerons les moyens pour accomplir notre mission. C`est pour cela que je vous disais tantôt que le plan global de sécurisation que nous venons d`examiner sera soumis aux politiques parce que, je rappelle, la responsabilité première de la sécurité des citoyens et du territoire ivoirien incombe aux plus hautes autorités ivoiriennes. Nous, nous ne sommes que, si vous voulez, le bras armé de la politique de sécurisation décidée par les autorités politiques ivoiriennes.
Reviendra-t-il à chaque force de sécuriser sa zone ou alors, il s`agira de forces mixtes pour sécuriser le pays tout entier ?
Le principe est très clair ! Il y aura des unités mixtes déployées sur l`ensemble du territoire ivoirien. Nous considérons que désormais les deux forces travaillent en parfaire harmonie, que la sécurité des citoyens et du territoire ivoirien relève de l`ensemble des forces déployées sur le territoire ivoirien. Et nous avons retenu de travailler ensemble sur l`ensemble du territoire ivoirien. Nous aurons des unités mixtes, y compris d`ailleurs les forces impartiales sur l`ensemble du territoire ivoirien. »

Mutations à la gendarmerie : Kassaraté dénonce les interventions des hommes politiques
Fraternité Matin
– « Depuis la semaine dernière, un vaste mouvement de mutation est en cours à la gendarmerie nationale. Un mouvement d'affectation d'agents et d'officiers de tous grades, malheureusement perturbé par des interventions intempestives de certains hommes politiques qui veulent s'immiscer dans lesdites décisions de mutation pour assouvir leurs intérêts égoïstes. Ce qui n'est pas du goût du général de division Edouard Tiapé Kassaraté, commandant supérieur de la gendarmerie nationale. Car depuis le lancement du mouvement de mutation des gendarmes dans toute la zone gouvernementale, le cabinet et même la résidence du commandant supérieur, le général Kassaraté, sont pris d'assaut par diverses personnalités politiques et administratives. Les sollicitations portent sur le maintien ou l'affectation d'un tel élément à tel poste ou à telle responsabilité. Face donc aux agissements de ces personnalités, le général Edouard Kassaraté soutient que la gendarmerie est une «arme» fidèle à sa tradition, fidèle à sa dévise, «Pro Patria pro legue» (Pour la Patrie, pour la légalité). Malgré les vicissitudes du temps, la maréchaussée demeure un corps d'élite où la hiérarchie est totalement verticale. «En tant que armée de métier, les différents échelons de commandement sont responsables des actes posés dans le cadre strict des lois et des règlements», précise le commandant supérieur de la gendarmerie nationale. Le général Edouard Tiapé Kassaraté s'élève par ailleurs contre les assertions d'hommes politiques qui voient en certains gendarmes des militants de partis politiques. A l'endroit de ces derniers et à titre de rappel aux militaires dont il est fait mention, le général précise: «Nous gendarmes, sommes les pions de la République, parce que soldats de la loi. A ce titre, nous ne sommes pas habilités à interpréter les textes de loi, nous les appliquons. La politique n'a pas droit de cité à la gendarmerie. J'invite encore une fois toutes ces personnalités politiques, adeptes des interventions, intempestives à s'abstenir, de les faire.»

Vols répétés à la poudrière de la GR de Yamoussoukro / Le Général Mangou, CEMA des FDS: "Des recherches sont en train d`être effectuées"
Fraternité Matin
– « En marge de la réunion des généraux sur la sécurisation des élections, les journalistes ont interrogé le Général Mangou sur ce qu`il ressentait. Le CEMA qui a confirmé la récente perte d`une arme telle que relatée par la presse, a répondu en substance ceci : " ...Toutes les informations concernant les activités militaires ne sont pas bonnes à dire. Et, dans les faits que vous avez relatés, vous avez fait peur à la population. Quand vous parlez de poudrière cambriolée, vous comprenez que ça jette le froid au sein de la population. Il eut fallu venir vers nous pour avoir le maximum de renseignements avant même d`écrire votre article. Effectivement, la première fois, il y a eu quatre armes qui ont disparu, ces armes provenaient des unités qui ont été regroupées. Nous avons pris nos responsabilités en sanctionnant les responsables. La dernière perte concerne une arme. Celle d`un élément qui, lors de ma visite, était parmi ceux qui nous ont rendu les honneurs. Et dans la réintégration, on s`est aperçu qu`il y a un qui n`a pas réintégré son arme. Egalement, les recherches sont en train d`être effectuées. Je voulais vous dire que pour ces genres de renseignements qui sont des renseignements sensibles, il est bon que vous veniez nous voir pour pouvoir informer objectivement la population et non sauter sur les faits et les grossir. »

Divo Insécurité totale sur la route de Guitry
Notre voie
– « Les populations qui sont situées sur la voie qui relie Divo à Guitry ne sont pas du tout contentes de l'attitude des autorités administratives et politiques de leur secteur. Elles jugent leur attitude de passive et de complice vis-à-vis des nombreux actes des coupeurs de route qui sévissent sur cet axe. Et pour le dire les populations de Guiléhiri, gros bourg situé à 10 km de Divo, ont tenu le samedi 30 août dernier, une réunion à Abidjan. La rencontre a tournée essentiellement sur les dispositions à prendre pour enrayer ce qu'elles qualifiée de « plaie » qui gangrène cette zone de forte production de cacao et de palmier à huile. Les fils de Guiléhiri ont de façon unanime, décidé d'engager des rencontres avec les élus et les autres cadres des villages riverains afin de réfléchir aux dispositions a prendre pour s'opposer à ces coupeurs de route. [...] ».

Issia le projet Qips sur les rails
Le Temps– « L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a procédé jeudi, en présence des autorités de la ville d'Issia, à 384 km au Nord-Ouest d'Abidjan, à l'inauguration de deux des trois projets à impact rapide (QIPS) qu'elle a financé au bénéfice des populations locale. »

Visite du président du PDCI dans les délégations départementales : Le Président Bédié dans la région des Lacs et à Bouaflé, Dimbokro
Le Nouveau Réveil
– « Sauf changement de dernière minute, les différentes villes de la région des Lacs auront dans quelques jours le grand privilège de communier avec le président du PDCI-RDA SEM Henri Konan Bédié. A l`instar de la tournée qu`il a effectuée du 24 au 31 août dernier dans la Vallée de Bandama, visite aux populations des différentes contrées de cette région de la Côte d`Ivoire, couronnée d`un franc succès, le président Bédié s`apprête à passer également plusieurs jours dans la grande région des Lacs. Après Dimbokro, chef-lieu de la région du N`Zi-Comoé, qui s`ajoute à la région des Lacs, il visitera successivement les localités de Toumodi, Yamoussoukro, Didiévi, Tiébissou. Outre la région des lacs, le président Bédié se rendra dans la région de la Marahoué, précisément à Bouaflé. Cette autre grande tournée du président du PDCI-RDA pourra s`effectuer courant octobre. Probablement après son retour de Paris où il se rend dans quelques jours pour assister à la remise du prix Félix Houphouët-Boigny pour la Recherche de la Paix, dont il est le parrain honoraire. [...] ».

Tournée de Mme Gbagbo : Djébonoua et Bamoro, fortunes diverses
Fraternité Matin
– « La Première dame a entamé l'ultime phase de son périple dans la Vallée du Bandama. Simone Gbagbo a démarré ce vendredi les étapes du département de Bouaké par la ville de Djébonoua. Dans cette localité, l'accueil de la Première dame, 2e vice-présidente du FPI, a été quelque peu timide, par rapport à ce qui nous a été donné de voir jusque-là. [...] A l'arrivée de Madame Gbagbo sur la place publique, l'accueil a été également timide. Avec très peu de danses. Les deux troupes qui ont été présentées sont des créations de jeunes gens dont la prestation rappelle le fameux «woyo» de la jeunesse estudiantine des villes. Loin des danses traditionnelles du terroir. La phase de dons de l'étape de Djébonoua n'a pas non plus été des plus abondantes... Dans les discours, les intervenants locaux ont rappelé à Madame Gbagbo que «des promesses ont été faites» par son époux sur bien des dossiers : l'indemnisation des victimes de guerre, l'électrification des villages de la sous-préfecture de Djébonoua, la revalorisation du statut des chefs traditionnels, «dépositaires et garants moraux de nos valeurs culturelles»... «Il est temps que les nombreuses promesses se réalisent», a notamment souhaité le porte-parole de la population, Irène N'Guessan. Elle a souhaité par ailleurs que les opérations d'audiences foraines respectent le principe de «la proximité» vis-à-vis des populations cibles. [...] ».