L'ONUCI sensibilise à Guezon

L'Expression  –
« Une
délégation de l'ONUCI composée de représentants de la division des Droits de
l'Homme, du bureau de l'information publique et de la police de L'ONU, s'est
rendue vendredi dans la sous-préfecture de Guezon, dans l'ouest, pour
sensibiliser la population à la non violence pour un climat électoral apaisé. »

 

Enquête/Université de Bouaké - L'ONUCI appuie étudiants et
direction

L'intelligent d'Abidjan  –
« Le campus ne
respire pas la grande forme .Mais, il aurait été totalement asphyxiée si le
cantonnement de l'ONUCI à Bouaké ne s'était pas mobilisé à ses cotés. Dans le
cadre de son appui pour sortie cet EPN de sa léthargie, l'ONUCI a réhabilité
deux amphithéâtres et une dizaine de salles de TD. Lors de notre visite, les
bâtiments réhabilités affichaient fier allure. A quelques mètres de là, les
autres, totalement délabrés et décrépis restaient abandonnés à la broussaille et
aux reptiles de tout acabit. « En 2006, lorsqu'elle était ministre, Mme
Coffie-Martine Studer nous a rendu visite ici. Lors de la visite guidée, un
serpent est sorti de la broussaille et nous avons dit a notre hôte qui n'en
revenait pas qu'il s'agissait là d'un pan de nos difficultés quotidiennes dont
elle venait de s'imprégner », explique le président du CEECI Pour cet appui au
« campus malade », l'ONUCI est à féliciter. »

 

Violation de l'embargo: comment
les Forces nouvelles échangent le diamant contre les armes

L'inter  – « Le
Hezbollah et un Israélien cités dans ce trafic

Une récente enquête
menée par le Département d'Etat américain vient non seulement confirmer le
rapport onusien, mais donne d'importants détails sur les tenants et aboutissants
d'un troc : diamants contre armes qui s'opère dans le nord ivoirien.

Une semaine après la
publication du rapport du groupe d'experts des Nations Unies chargé de
surveiller l'application des sanctions imposées à la Côte d'Ivoire, une autre
enquête vient confirmer la violation de l'embargo sur les armes, mais surtout
les transactions souterraines autour des pierres précieuses dans le nord
ivoirien. Le journal « Ouest- France » du 31 octobre 2009 qui révèle l'affaire,
explique comment le Département d'Etat américain (ministère des Affaires
étrangères) a découvert « une filière de blanchiment de diamants entre la Guinée
et le Liban où le Hezbollah se finance grâce à de nombreux trafics. Les pierres
du mouvement islamiste libanais viendraient de Guinée, via la Sierra Leone, mais
aussi de la Côte d'Ivoire qui, officiellement, n'a exporté aucun diamant en
2008, mais où l'ONU signale toujours des achats d'armes financés par des ventes
illicites de pierres précieuses. » Le journal français fait également état des
travaux menés par un expert pour le compte de l'ONU sur le financement des
guérillas africaines. Il en ressort que la Côte d'Ivoire, en l'occurrence la
zone sous contrôle des ex- rebelles ivoiriens, est bien impliquée dans ce
commerce illicite de diamants. La filière qui serait contrôlée par un Libanais
proche du Hezbollah, mènerait de la région d'Odienné dans le nord ivoirien à
Ouagadougou au Burkina Faso qui demeure la plaque tournante de ce business. Un
diamantaire belge confirme également l'existence de l'axe Ouaga- nord ivoirien
qu'emprunteraient les pierres précieuses. A en croire cette source, un homme
d'affaires israélien prospérerait aussi dans ce juteux trafic, ce qui explique
ses nombreux voyages au « Pays des hommes intègres » où il vient
s'approvisionner en gemmes ivoiriennes. En contrepartie, il fournirait des armes
aux Forces nouvelles selon la même source. L'implication du Burkina Faso, pays
dont le président Blaise Compaoré joue le rôle de facilitateur dans le règlement
de la crise ivoirienne est confirmée par le récent rapport onusien. Le document
a en effet dénoncé « les nombreuses entrées d'armes et de munitions en
provenance du Burkina Faso dans le nord de la Côte d'Ivoire ». Pendant que le
président ivoirien, Laurent Gbagbo clame que la Côte d'Ivoire a résolument
tourné la page de la guerre, ces rapports onusien et américain viennent
conforter dans leur position, tous ceux qui continuent de s'interroger sur la
fiabilité, voire la sincérité de l'accord politique de Ouagadougou. Ces
transactions souterraines menées depuis le fief des Forces Nouvelles (FN),
échappent-elles au chef de l'Etat ivoirien qui a pourtant l'habitude de railler
ses adversaires politiques en les prévenant qu'il « voit leur dos » alors qu'ils
croyaient nager sous l'eau ? Certainement pas.  Idem pour Guillaume Soro, le
chef de l'ex- rébellion devenu Premier ministre depuis cet accord de Ouaga qui
ne doit rien ignorer de ce qui rentre nuitamment dans les poudrières des FDS.
Que dire de Blaise Compaoré devenu depuis quelque temps le « monsieur bons
offices » de la sous- région ? Apparemment, ces cliquetis d'armes et de pierres
ne semblent l'importuner outre mesure dans sa délicate tâche d'artisan de la
paix.

 

Liste officielle des candidats – Paul Yao N'Dré : « Nous sommes
en instance de délibérer définitivement »

L'inter  – « Le
président du Conseil constitutionnel de Côte d'Ivoire, Paul Yao N'Dré, a affirmé
hier mardi 3 novembre que l'institution qu'il dirige est en instance de
délibérer définitivement sur la liste des candidatures à l'élection
présidentielle. « Nous avons aussi pris une décision pour présenter les
différentes candidatures et les pièces à fournir, nous, lui avons remis les
copies, une pour lui-même et une pour le président du Burkina. Nous sommes en
instance de délibérer définitivement sur la liste des candidats qui vont
compéter et nous irons bien avant cela rendre une visite officielle à M. le
président du Faso », a indiqué le président du Conseil Constitutionnel, à
l'issue d'une rencontre avec Boureima Badini au plateau. Poursuivant, M.Yao
N'Dré a souligné qu'il remettra en main propre cette liste au président
burkinabé, très bientôt, lors d'une visite qu'il effectuera au Faso. [...]»

 

Communique conjoint primature/CEI 

Le Patriote  – « Accord
sur les recherches informatiques complémentaires concernant la situation des 1
900 000 croisés négativement. Le Premier Ministre, Monsieur Guillaume Kigbafori
SORO, et le Président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), Monsieur
Robert Mambé Beugré, portent à la connaissance des populations ivoiriennes, des
partis politiques et de la communauté internationale, qu'une importante réunion,
relative aux mesures visant à accélérer la publication de la liste provisoire,
s'est tenue à la Fondation Felix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro, le dimanche
1er novembre 2009, sous la présidence et la présence effective du Chef de
l'Etat, Son Excellence Monsieur Laurent Gbagbo. Etaient présents à cette
réunion, outre Monsieur le Premier Ministre et le Président de la CEI, le
Représentant spécial du facilitateur, les responsables des structures nationales
d'identification (CNSI, ONI) et les opérateurs techniques (INS, Sagem). Cette
importante rencontre visait à définir les modalités de croisements
complémentaires pour le sous fichier de la population des 1 911 230
pétitionnaires croisés négativement avec la liste électorale 2000 et le fichier
fusion issu des fichiers historiques. A ce titre, il a été décidé de poursuivre
les traitements informatiques afin de rechercher et de retrouver tous les
électeurs potentiels figurant encore dans ledit sous fichier selon les modalités
définies ci-après :

 

Extension de
croisement N°1
(sous fichier croisé négativement avec liste 2000 et fichier fusion Ivoirien)

Croisement par
ascendance en utilisant les critères suivants : Nom du père ou de la mère ;
Prénom du père ou de la mère ;Année de naissance du père ou de la mère.

 

Extension de
croisement N°2
(sous fichier croisé négativement avec liste 2000 et fichier fusion Ivoirien)

Croisement par
ascendance en utilisant les critères suivants :

Nom du père ou de la
mère ; Prénom du père ou de la mère ;Lieu de naissance du père ou de la mère.

 

Extension de
croisement N°3
(enrôlés croisés positivement en direct avec liste 2000 et fichier fusion
Ivoirien)

Croisement par
ascendance mais avec les individus enrôlés croisés positivement avec la liste
2000 ou le fichier fusion des ivoiriens.Critères identiques aux extensions de
croisement N°1 et N°2.

 

Relativement à
l'édition de la liste électorale provisoire :

Seule la partie de
la liste des personnes croisées négativement et déjà éditée sera concernée par
la nouvelle édition sur la base des résultats obtenus avec les extensions de
croisements N°1, 2 et 3. Les informations suivantes ne seront pas imprimées sur
la liste électorale provisoire: domicile ; code à barre ; date et lieu de
naissance des parents. Par ailleurs, les opérateurs techniques ont été instruits
de rendre disponibles les résultats des croisements informatiques
complémentaires dans un délai de 72 heures pour que l'affichage de la liste
électorale provisoire intervienne de façon diligente.

Le Premier Ministre
et le Président de la Commission Electorale Indépendante notent avec
satisfaction que ces dernières dispositions prises à l'issue d'un consensus
entre les différents acteurs, préparent notre pays à la tenue d'élections
apaisées pour une sortie de crise réussie. Ils félicitent par conséquent les
populations et toutes les parties prenantes pour leur soutien constant au
processus de paix et les encouragent à demeurer sereins et unis à l'approche
d'échéances capitales attendues par tous.

Fait à Yamoussoukro,
le 1er novembre 2009 Le Président de la CEI ; Le Premier Ministre »

 

Touré Mamadou, Président du Cpc à
propos de l'affichage de la liste électorale -"Nous disons non à la
catégorisation des Ivoiriens"

Le Patriote  – «Les
questions liées à l'élaboration d'une liste électorale, censée conduire les
Ivoiriens vers une sortie de crise réussie, préoccupent les mouvements et
associations de jeunes. Pour ce faire, Touré Mamadou, président de cette
structure a prononcé, hier au Plateau, une conférence de presse. Pour lui, cette
mesure répond à une volonté manifeste affichée par les structures impliquées
dans le processus électoral de catégoriser les Ivoiriens. Le premier responsable
de cette structure s'est insurgé contre cette mesure qui, à ses yeux est
susceptible de replonger le pays dans une situation d'instabilité chronique.
«Nous disons non à la catégorisation des Ivoiriens. Nous exigeons un seul corps
électoral, sur la base duquel, le contentieux pourra se faire», a-t-il proposé.
Avant de rappeler que, les structures techniques impliquées dans le processus
électoral avaient indiqué, sur la base de données fiables, que seulement 49.000
personnes avaient été reconnues comme étrangers et donc, devraient être retirées
des fichiers. Sur cette base, pour lui, il faut intégrer le million de
personnes, qui ne se trouvent pas sur la liste de 2000, dans la mesure où, on
n'a pas pu établir le fait qu'elles sont des étrangers. Pour le président de la
coalition, le problème des personnes qui ne se retrouvent pas sur la liste
électorale incombe à l'Etat et aux opérateurs techniques chargés de conduire
l'opération. «La faute ne peut pas provenir des personnes elles-mêmes, mais de
l'État et des opérateurs techniques» a-t-il précisé. Pour lui, il ne faut pas
donner un prétexte aux personnes qui ont pris les armes en 2002, et qui ont
avancé la thèse de l'exclusion pour mener leur combat. [...] ». 

 

Bédié favorable au report

L'Expression  –
« En
marge de sa visite dans le nord, dix ans après le président Henri Konan Bédié 
s'est prononcé sur la date du 29 novembre, prévue pour l'élection présidentielle
.Le candidat du PDCI est favorable  a un report du scrutin. « Le CPC décidera de
la nouvelle date »a déclaré l'ancien président Henri Konan Bédié. « La date du
29 novembre a été choisis de façon consensuelle .Puisque pour des raisons
techniques évidentes, a poursuivi Henri          Konan Bédié, les élections ne
pourront pas se tenir le 29 novembre, sans arrière-pensée politique, nous
envisageons la fixation d'une nouvelle date « .A la question de savoir si elle
pouvait se tenir au premier trimestre de 2010. Henri Konan Bédié s'est refusé à
tout commentaire. Il a indiqué aux journalistes d'attendre la réunion du CPC qui
décidera. « Je crois qu'il faut nous laisser tenir d'abord la réunion ».A l'en
croire, la rencontre du CPC est prévue pour le 15 novembre. »

 

A propos de la présidentielle -
Laurent Gbagbo depuis le Ghana - "Certains ne jouent pas un jeu clair" 

Notre Voie – « Laurent
Gbagbo qui est arrivé hier à Accra a donné aux nombreux ivoiriens vivant au
Ghana et au Togo, les nouvelles fraîches de leur pays. La rencontre qui s'est
tenue à la résidence de l'ambassadeur Ackah Auguste Emmanuel a permis au
président Gbagbo de donner quelques informations sur le processus électoral. «
J'entends certains dire si le 29 novembre, il n'y a pas d'élection, Gbagbo va
voir. Je leur rétorque : le 29 novembre si ce n'est pas le cas, vous aller faire
quoi ? Il faut arrêter le langage de la violence et aller aux élections.
Malheureusement, je crois que certaines personnes ne jouent pas un jeu clair. Il
faut arrêter de jouer aux apprentis sorciers. Si l'on m'avait écouté, on aurait
fait les élections en 2007. J'avais proposé une procédure plus souple mais les
gens ne m'ont pas écouté, ils pensaient que je voulais les doubler », a regretté
soutenu le Chef de l'Etat. Avant de faire partager son optimisme quant à la
tenue effective du scrutin tant attendu. « Nous sommes à la fin du processus.
Actuellement, tout le monde est en campagne y compris moi -même. Chacun expose
ce qu'il a fait ou va faire aux Ivoiriens. Parce que n'oubliez pas que nous
avons tous gouverné ce pays », a-t-il fait remarquer. Le Président Gbagbo a
également levé un coin de voile sur sa rencontre, la semaine dernière, avec la
CEI et les acteurs techniques impliqués dans l'organisation de l'élection. Il a
fait savoir à ses compatriotes qu'il a demandé aux uns et autres de s'activer
afin que l'élection se déroule cette année. « Je leur ai donné un délai de 3 à 4
jours pour qu'ils travaillent sur les 1,9 million de personnes recensées mais
qu'on ne retrouve sur aucun fichier. Après cela, la liste électorale provisoire
sera affichée. Je pense que d'ici vendredi, ce sera possible et le contentieux
va s'ouvrir », a-t-il révélé. Laurent Gbagbo a, par ailleurs, stigmatisé
l'excitation qui semble gagner certains acteurs politiques à propos de la tenue
de la présidentielle. « Pourquoi certains sont-ils excités et pensent qu'ils
sont plus pressés que nous pour aller aux élections ? », s'est-il interrogé.
Enfin, il a souligné que la Côte d'Ivoire, en tant que pays sorti d'une crise
armée, n'est pas plus mal lotie au niveau des élections, que certains pays sur
le continent vivant la même situation. « En Cote d'Ivoire, ce sont les Ivoiriens
qui dirigent et organisent leurs élections. Ce n'est pas le cas en Somalie, par
exemple, où l'ONU organise tout », a-t-il conclu. [...] »

 

Le candidat Bédié aux populations
de Ferké : "On tente de faire croire que le Pdci et son président sont contre
certains groupes ethniques" 

Le Nouveau
Réveil  – « [...] ''Malheureusement,
l'irruption insensée de la violence dans les mœurs politiques de notre pays a
rendu ma voix [président du PDCI RDA ; Henri Konan Bédié] inaudible. C'est dans
ce climat délétère que le FPI est parvenu au pouvoir et a étalé au grand jour
son incompétence dans tous les domaines. Il n'a pas su éviter ni gérer la guerre
qu'il a laissée durer inutilement avec les conséquences que vous savez. C'est
pourquoi je souhaite que nous ne nous attardions plus sur les prétendues
origines et causes du coup d'Etat et de la crise inutiles dont nous avons tous
trop souffert. On a tenté de faire croire que nous, au PDCI-RDA et en
particulier le Président de ce parti bâtisseur, sommes contre certains groupes
ethniques et certaines confessions religieuses. Or l'on connaît tous les efforts
consentis par le PDCI-RDA, par le Père fondateur et par moi- même, pour la
cohésion nationale, pour la formation des jeunes et la promotion des cadres sans
discriminations de leurs origines nationales, régionales, sociales, ethniques ou
religieuses. L'attachement du PDCI-RDA à l'unité nationale, à la cohésion
sociale, à l'entente et à l'union des fils, des filles et des populations de cc
pays, n'est pas un vain mot. Il participe de sa vision politique fondamentale.
C'est pourquoi, le PDCI-RDA a toujours prôné la paix, le dialogue des cœurs et
des esprits en vue du consensus, source d'apaisement social''. [...] ».

 

KKB en colère : "Si Gbagbo refuse
de nous écouter, il va trouver un autre Soro Guillaume devant lui" 

Le Nouveau
Réveil  – « La
direction de campagne du candidat du Pdci-Rda d'Ebilassokro dans le département
d'Abengourou, conduite par Mme Edi Adjoua Agnès, a été investie, à la place
Henri Konan Bédié de ladite localité, le dimanche 1er novembre. Le président
national de la Jpdci, Kouadio Konan Bertin dit KKB, invité spécial de la
cérémonie, a animé un meeting devant un public acquis à la cause du Pdci-Rda et
de son candidat à l'élection présidentielle. Pour KKB, l'élection doit
impérativement avoir lieu le 29 novembre 2009 date indiquée par les deux
belligérants de la crise. "Si Gbagbo ne veut pas aller aux élections, cela veut
dire que le 29 novembre, nous tous nous irons voter au palais présidentiel", a
martelé le premier responsable des jeunes du Pdci-Rda. Qui a par ailleurs fait
cette mise en garde au président-candidat "Si Gbagbo refuse de nous écouter, il
va trouver un autre Soro Guillaume devant lui. C'est lui qui affirme partout
qu'il est garçon". Le président national de la jeunesse du Pdci-Rda ne se fait
aucun doute en martelant :"Gbagbo est venu au pouvoir de façon calamiteuse,
Gbagbo partira du pouvoir de façon calamiteuse". Le responsable des jeunes pour
la campagne de Bédié a demandé aux jeunes d'Ebilassokro de ne pas suivre le Fpi
et ses jeunes dits patriotes. Parce que, soutient-il, "Voici un pays où des
jeunes qui n'ont jamais travaillé, quittent l'université pour distribuer de
l'argent à ceux qui travaillent et il y a des jeunes pour les accompagner. Et on
dit qu'on est patriote. Le Fpi ne peut rien apporter aux Ivoiriens". [...]. »

 

Retour en force des dérives
tribales et religieuses - Pour cacher son échec, le FPI pour une guerre
ethno-religieuse 

Le Patriote – «
[...]
En effet, durant ces dernières années, les actions de
sensibilisation contre les dérives et autres propos à caractère belliqueux sont
entrées dans les mœurs de l'Ivoirien. C'est d'ailleurs pour cette raison que la
Commission électorale indépendante (CEI) a fait signer, le 24 avril 2008, par
les partis et groupements politiques un code de bonne conduite. Celui-ci stipule
en son article 4, point 1 que « les signataires s'interdisent d'utiliser la
violence sous toutes ses formes et s'engagent à faire preuve de retenue dans les
discours, écrits, attitudes, comportements, et à respecter les opinions d'autrui
». Quant à l'article 10, il ajoute également que « les signataires s'interdisent
de faire de la race, de l'ethnie, le genre, la religion et de la vie privée des
thèmes de campagne. (...) ». Ce code de bonne conduite a été signé, noir sur
blanc, par tous les partis politiques, notamment le FPI, le PDCI, le RDR. Et à
cette occasion, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, de passage à
Abidjan n'a pas manqué de souligner que « par ce code de bonne conduite, les
partis politiques et les candidats s'engagent à respecter les normes éthiques
les plus élevées avant, pendant et après le scrutin ».Mais hélas ! Mille fois
hélas ! C'est encore à ce jeu dangereux d'appel à la haine que s'adonnent
présentement le FPI et ses cadres. A court d'arguments dans une campagne
électorale qui se veut celle des propositions concrètes, grâce aux interventions
répétées du candidat du RDR, Alassane Ouattara, le FPI réveille les vieux
démons. Il sème la graine de la haine tribale et celle de la guerre des
religions. Des dangers pour un pays quand on sait ce qui se passe ailleurs et
même qui a déjà eu lieu ici. »