Revue de presse internationale du 4 novembre 2009

4 nov 2009

Revue de presse internationale du 4 novembre 2009








LES NATIONS UNIES ACCUSENT LE BURKINA DE REARMER LES REBELLES,
San Finna, du 2 au 6 novembre 2009
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Avant de faire quelques commentaires à chaud, voici in extenso,
cet article relayant les passages d'une enquête des Nations Unies sur la Côte
d'Ivoire, qui mentionne la violation de l'embargo par toutes les parties
ivoiriennes avec notamment la complicité du Burkina Faso et qui commence déjà à
faire des vagues (...)




COMMENTAIRES A CHAUD


Le premier
commentaire, c'est que les faits ont certainement dû être graves pour que les
Nations Unies acceptent de les mentionner dans un Rapport.


Le deuxième, c'est
que le document est du plus mauvais effet pour le Burkina Faso. Il vient
corroborer certaines critiques relatives à la duplicité du Burkina dans la
médiation ivoirienne. Il tombe au plus mauvais moment par rapport à la
Facilitation confiée à Blaise Compaoré en Guinée parce qu'il pourrait donner
raison à ceux qui n'ont de cesse de s'y opposer, jugeant le premier Burkinabé
partisan dans la crise et n'étant pas la personne la plus indiquée pour cette
médiation en raison de son passé.


Alors que les
organisations d'intégration africaine, de la communauté internationale dans leur
ensemble, placent le Niger dans le collimateur pour fait de tripatouillage
constitutionnel, que le Burkina se trouve invité dans le débat en raison de
velléités supposées de déverrouillage du mandat  présidentiel, ce Rapport des
Nations Unies pourra incidemment rappeler qu'on n'en a peut-être pas fini avec
les mauvaises manières démocratiques au Faso, comme le relèvent les opposants en
vain.


Ce qui est sûr, c'est que de même qu'on ne peut pas être juge et
partie, on ne peut pas être Facilitateur dans un différend et jouer dans les
coulisses, pour l'une des parties. Ce à quoi on devrait s'attendre dans les
jours à venir, à défaut d'une levée de boucliers en Côte d'Ivoire parce qu'on ne
voudra pas faire trop de vagues, c'est qu'au pays, on demande des
éclaircissements. Un démenti s'impose ; une question à l'Assemblée nationale est
de mise, et pourquoi pas, une enquête pour laver le Burkina sali ?





Présidentielle ivoirienne: La grande farce, Le Pays, 2 octobre 2009-

Enfin
les masques sont tombés, Après les déclarations de ses fideles lieutenants,
propos sans doute distillés dans le but bien calculé de préparer les esprits des
uns et des autres à recevoir sans trop de choc l'annonce d'un énième report de
la présidentielle ivoirienne, le président Gbagbo vient à son tour confirmer que
« la date sera dépassée ».

(...) Nulle doute que les jours à venir, la CEI devrait confirmer,
ne serait-ce que pour la forme, ce que tout le monde sait déjà Nul doute que
dans les jours à venir, la CEI devrait confirmer, ne serait-ce que pour la forme,
ce que tout le monde sait déjà : la présidentielle ivoirienne est reportée... sine
die. (...) Presque un retour à la case départ. On devra se mettre à compter les
jours pour 2010. Car, comment le comprendre autrement?

Tous les candidats
ont déposé leurs candidatures, tout le monde s'est mis en campagne, tous les
états-majors se sont mobilisés et pendant ce temps, « on » savait que la chose
n'aurait pas lieu, au regard justement de ces réalités sur le terrain qui ne
datent pas d'aujourd'hui, il faut le reconnaître (...)Au grand dam des populations
ivoiriennes, bien sûr, mais à la grande satisfaction d'un petit groupe que
« tout ça » arrange bien évidemment. Il semble à présent bien clair que des
élections ne se tiendront en Côte d'Ivoire que si les concernés décident
qu'elles auront lieu. Si toutefois ils arrivent un jour à le décider ainsi.
Alors quand ? Début, mi ou fin 2010 ? De combien de temps auront besoin les
instances en charge du contentieux des listes électorales pour les rendre prêtes
et acceptables par tous les partis ? Et quelles garanties a-t-on qu'aucune autre
et nouvelle difficulté ne surgira quelque part, qui vienne à son tour tout
remettre en cause ? Pour peu, on dirait que le processus de sortie de crise à
l'ivoirienne semble voué à un perpétuel recommencement. Serait-ce fait à dessein
pour fatiguer des candidats de l'opposition ou pour gagner les Ivoiriens à
l'usure ? Deux hommes en Côte d'Ivoire, le chef de l'Etat et son Premier
ministre semblent tous deux rester de marbre cependant et ne s'émeuvent pas
outre mesure que cette présidentielle se reporte presque à l'infini. Ils ont
sans doute raison : c'est bien connu sous nos cieux, qu'un « tiens » vaut mieux
que deux « tu l'auras ». Et la question reste, lancinante : A quand la
présidentielle ivoirienne ?




 





Présidentielle ivoirienne: "impossibilité" de tenir le 29 novembre
(ex-rébellion), AFP, 31 octobre 2009-


L'ex-rébellion ivoirienne des Forces nouvelles (FN) a annoncé
samedi, dans son fief à Bouaké (centre), "l'impossibilité" d'organiser le
scrutin présidentiel officiellement prévu le 29 novembre, en raison des retards
accumulés dans la publication de la liste électorale. "A moins d'un mois des
élections, la liste provisoire n'est pas publiée, ce qui rend impossible la
tenue du scrutin le 29 novembre", a annoncé Siniman Bamba, chef de cabinet des
FN, lors d'une "rencontre d'explication" avec les habitants de la ville. "Il y a
beaucoup de travail à faire", a-t-il poursuivi (....) Deux listes devront être
affichées, une pour plus de 4,3 millions d'électeurs validés et une "liste à
litiges" comprenant les quelque 1,9 million de personnes dont la nationalité
reste inconnue, selon la CEI. La phase de contentieux qui doit suivre est
destinée à régler ces litiges, en vue de la liste définitive (...)




 




Ivorian president
Gbagbo to visit Ghana, Panapress, 1 October 2009-



President Laurent Gbagbo will on Tuesday begin a two-day visit to
Ghana at the invitation of his Ghanaian counterpart, John Atta Mills (...)The two
leaders will hold talks on a wide range of bilateral, sub-regional, regional
issues, according to sources in Abidjan on Monday. President Mils paid a visit
to Cote d'Ivoire last April as part of a visit to Ghana's neighbours of Burkina
Faso, Togo and Cote d'Ivoire.

In a final communique marking the end of that visit, the two heads of state
expressed their satisfaction with the excellent bilateral cooperation between
them and the similarity of their views on multilateral questions. They agreed to
further harmonise their policies in international institutions, regional and
sub-regional organisations. The two heads of state mentioned the need to
reactivate their joint commission f or cooperation which 8th session was held in
1997 in Abidjan. They asked the economic operators of their respective countries
to intensify trade relations between the two countries so as to exploit to the
maximum the important potential areas of cooperation (...)