REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 31 AOUT 2011

31 aoû 2011

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 31 AOUT 2011







Young-Jin Choi
achève son mandat à la tête de l'ONUCI ce mercredi




 




AIP-
Le
Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU, Young-Jin Choi, achève
officiellement son mandat de quatre ans à la tête de l'Opération des Nations
Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), ce mercredi.




Avant de quitter
définitivement Abidjan, le chef de l'ONUCI s'est félicité d'avoir servi le
peuple ivoirien, malgré les difficultés auxquelles ses collaborateurs et lui ont
eu à faire face dans le cadre de la crise postélectorale.




Une crise
postélectorale survenue à la suite de la certification par le Représentant
spécial de Ban Ki-moon des résultats de la Commission électorale indépendante
(CEI) donnant vainqueur le candidat Alassane Ouattara alors que le Conseil
constitutionnel proclamait la réélection du président sortant Laurent Gbagbo,
aux lendemains du second tour de la présidentielle du 28 novembre, a
officiellement 3.000 morts, de nombreux blessés et d'importants dégâts matériels
sans oublier les milliers de déplacés internes et réfugiés dans les pays
limitrophes, rappelle-t-on.




"Je crois que s'il
n'y avait pas de certification onusienne, il pourrait y avoir des confusions
encore. Entre ce qui a été proclamé par la Commission électorale indépendante et
ce qui a été proclamé par le Conseil constitutionnel", a déclaré M. Choi dans
son interview accordée à Radio France internationale (RFI).




Selon Choi, le
président Ouattara a été le véritable vainqueur avec une marge de 8% sur son
adversaire, Laurent Gbagbo, qu'il a rencontré deux fois à Korhogo où il est
assigné en résidence surveillée depuis le 13 avril.




Pour le chef de
l'ONUCI, les droits de l'ex-président ivoirien sont respectés à en croire son
médecin privé qui n'a pas nié la "bonne santé" de son patient quand il lui a
demandé s'il se portait bien. Avant son départ de la tête de l'ONUCI, Young-Jin
Choi estime que la relance économique est le défi le plus difficile à relever
par les nouvelles autorités ivoiriennes, se félicitant de "l'excellent
équilibre" dans la nomination des chefs militaires dans la nouvelle armée.
"Quand vous voyez la nomination des chefs de services, le 7 juillet, et les
cadres, le 4 août, vous réalisez qu'il y a un excellent équilibre entre l'armée
du nord et l'armée du sud. Ce qui s'annonce bien pour la réconciliation
nationale", a-t-il affirmé, révélant qu'il va prendre un peu de repos dans son
pays natal, la Corée du sud, en attendant la publication de son livre intitulé
"J'y suis, j'y reste". Choi est remplacé à la tête de l'ONUCI par le néerlandais
Albert Gerard Koenders, rappelle-t-on.




 




 






YJ Choi
sur RFI avant son départ de la Côte d'Ivoire / "Le FPI n'a pas d'avenir"
 - 




 




Le Patriote -
Avant
de quitter définitivement la Côte d'Ivoire où il était en mission ces quatre
dernières années, YJ Choi, le représentant spécial du secrétaire général des
Nations Unies s'est confié à RFI. Le diplomate onusien dit avoir accompli, toute
modestie mise à part, sa mission.




 




RFI :
Est-ce que vous partez avec le sentiment du devoir accompli ?




YJ Choi :
Oui, mais disons plutôt de n'avoir pas échoué.




 




RFI : De ne
pas avoir échoué ?




YJC
: Voilà.




 




RFI :
Qu'avez-vous appris en Côte d'Ivoire ?




YJC : Beaucoup de
choses. Mais surtout, j'avais le bonheur de sauver le peuple ivoirien avec mes
amis qui sont dans tous les coins du monde. Nous avons traversé des moments
difficiles, mais nous n'avons pas perdu la tête.




 




RFI : L'ONU
a joué un rôle de certification inédit au moment de l'élection présidentielle
l'automne dernier, est-ce que vous avez mesuré la portée de cette mission ?




YJC :
Oui ! Je crois que s'il n'y avait pas eu de certification onusienne, il pourrait
y avoir des confusions encore entre les résultats proclamés par la Commission
électorale indépendante et le Conseil constitutionnel.




 




RFI :
L'ex-Président Sud africain Thabo Mbeki vous accuse d'avoir outrepassé votre
mandat en déclarant qui a gagné la présidentielle en Côte d'Ivoire?




YJC :
Non ! J'ai dit : « voilà comment le peuple a voté le 28 novembre 2010. Ils ont
voté le Président Ouattara avec plus de 8% de marge ». C'est la vérité.




 




RFI : Ce
qui revient à dire qui est le vainqueur ?




YJC :
Absolument. Je l'ai dit et je le dis toujours, que la certification de
l'élection faisait partie de mon mandat. Mais qui est Président après cela,
n'est pas mon mandat. Je ne crois pas qu'il ait eu de la confusion.




 




RFI :
Est-ce que vous aviez le sentiment à un moment donné que l'ONUCI ne pouvait pas
accomplir sa tâche de protection des civils ?




YJC :
On peut toujours faire mieux. Mais nous avons réussi dans les moments critiques,
tel que dans la nuit du 11 au 12 janvier. Cette nuit-là, il y avait des
possibilités très graves de massacre de la population civile à Abobo PK18. Toute
la nuit nous étions là, j'y étais moi-même avec les patrouilles pour éviter ces
massacres de populations civiles. S'il y avait des massacres civils d'envergure,
notre mission aurait échoué.




 




RFI : Vous
avez rencontré Laurent Gbagbo deux fois, quelles sont les dernières nouvelles
que vous avez de lui ? Que vous a-t-il dit ?




YJC :
Quand je l'ai vu le lendemain de son arrestation, je l'ai vu comme un homme
totalement accablé. Quand je l'ai revu à Korhogo, il m'a dit : « nous avons
travaillé ensemble pendant trois ans et demi. Les trois premières années étaient
excellentes, mais les derniers mois n'étaient pas aussi bons ». Il m'a dit de
nous souvenir seulement des trois bonnes années. Rire... je lui ai dit : «
Monsieur le président c'est une excellente idée. Je crois qu'il est épuisé. Je
l'ai vu totalement épuisé, avant, pendant et après l'élection présidentielle. Il
faut faire attention pour l'épuisement. Il ne faut pas être trop fatigué.




 




RFI :
Est-ce qu'après ce qui s'est passé, le FPI a toujours sa place sur la scène
politique ivoirienne?




YJC :
Je ne crois pas. Le FPI sans M. Gbagbo, le FPI qui a appuyé l'utilisation de la
force militaire contre les populations civiles, je ne cois pas que ce FPI-là ait
encore un avenir.




 




RFI : Quels
sont vos regrets en partant de la Côte d'Ivoire?




YJC :
Il y a un instant que je ne répéterai pas. A part cet instant, je ferai la même
chose.




 




RFI : C'est
quoi cet instant ?




YJC :
J'ai mis inutilement en danger ma vie et celle de mes collègues fin mars, quand
je suis allé protéger la RTI. J'ai fait un mauvais jugement.




 




RFI : Quels
sont vos projets aujourd'hui?




YJC :
J'ai fini le manuscrit de mon livre que j'ai intitulé : « J'y suis, j'y reste »,
avec comme sous titre mon expérience de maintien de la paix en Côte d'Ivoire. A
part cela, il faut que je prenne un peu de repos. Je vais aller dans les
montagnes.




 




 






Avant son
départ : Les confidences de Choi sur Gbagbo
 - 




 




Nord-Sud – [...]

Rfi : Vous avez rencontré Laurent Gbagbo deux fois à Korhogo,
quelles sont les dernières nouvelles que vous avez de lui ? Que vous a-t-il dit
?




YJ Choi :
Quand je l'ai vu le lendemain de son arrestation, je l'ai vu comme un homme
totalement accablé. Je l'ai revu à Korhogo où il m'a dit : « nous avons
travaillé ensemble pendant trois ans et demi. Les trois premières années étaient
excellentes, mais les derniers mois n'étaient pas aussi bons. » Il m'a dit de
nous souvenir, seulement, des trois bonnes années. Je lui ai dit : « Monsieur le
président, c'est une excellente idée ». Je crois qu'il a dit : « nous allons
nous joindre à la réconciliation ». Je crois qu'il a regagné son esprit.




 




Rfi : Il ne
vous en veut pas aujourd'hui ?




YJ Choi :
Non, pas du tout. Pas du tout. Je suis arrivé à une heure de l'après-midi, il
m'a dit : « je vous ai attendu jusqu'à 11 heures, pourquoi vous arrivez si tard
? »




 




Rfi :
Est-ce que vous estimez que les droits de Laurent Gbagbo sont respectés
aujourd'hui ?




YJ Choi :
Jusqu'à présent, oui. Son
médecin privé était là, avec nous. Il (Laurent Gbagbo) a dit : « est-ce que je
suis en bonne santé ? » Son médecin n'a pas nié. Je lui ai demandé : « est-ce
que (la résidence est) confortable ? ». Il a dit : « pour la télévision, nous
n'avons que deux chaînes. Je voulais même avoir plus de deux chaînes. Et, aussi
je voulais avoir plus accès à mes avocats ». La semaine suivante, son avocat
préféré a effectué une visite. Donc, grosso modo, oui.




 




Rfi : Vous
avez ressenti quoi, en le rencontrant en détention ?




YJ Choi :
J'avais une question toujours,
pourquoi a-t-il défié la volonté du peuple ? Je n'ai pas obtenu de réponse à
cette question. Mais je crois qu'il est épuisé. Il était totalement épuisé ; il
était épuisé avant, pendant et après les élections. L'épuisement, il faut faire
attention. Il faut être trop fatigué. [...] (Propos retranscris sur RFI)




 





Fête
de Ramadan / Alassane Ouattara aux Ivoiriens : ''Il faut savoir pardonner''





 





L'Intelligent d'Abidjan

- Le Président de la République, Alassane Ouattara a pris, hier mardi 30 août
2011, part à la prière de la fête de Ramadan, à la grande mosquée de la
Riviera-Golf. Au terme de ce rite d'adoration divine, le chef de l'Etat a invité
les Ivoiriens au pardon et à la réconciliation [...]. La fête de l'El Fitr, a-t-il
dit, demeure également un moment de retrouvailles et de réflexion. « Je voudrais
saluer les Ivoiriens à l'occasion de cette fête d'Aïd el Fitr, dire que la Côte
d'Ivoire a connu des moments difficiles. La situation post-crise a été très
compliquée. Il faut pardonner. Il faut savoir pardonner. Il faut que nous
puissions nous retrouver ensemble sur le chemin de la paix et de la
réconciliation. Je souhaite une bonne fête à tous les Ivoiriens. Je souhaite
également que la Côte d'Ivoire demeure en paix », a déclaré le n°1 ivoirien. La
participation du chef de l'Etat à la prière d'hier a réjoui les fidèles de la
grande mosquée de la Riviera-Golf. Avant le chef de l'Etat, l'imam El Hadj
Mamadou Traoré a donné le sens de la célébration de l'Aïd el Fitr. [...] Tout en
soulignant que l'Aïd El Fitr 2011 intervient à un moment où la Côte d'Ivoire est
engagée dans un processus de réconciliation nationale, l'Imam de la Grande
Mosquée de la Riviera Golf a demandé aux musulmans, « qui ont été victimes de
nombreuses exactions pendant la crise postélectorale », de pardonner à leurs
bourreaux. «Tout en vous saluant parce que vous avez fait preuve de retenue et
de sang froid pendant ce moment, ce qui a évité le pire à notre pays, je vous
exhorte à vous inscrire tous et toutes dans le processus de réconciliation en
cours. Et cela, en pardonnant à ceux qui ont commis ces exactions», a-t-il
exhorté.




 






Voici les
nouveaux commissaires de la Commission électorale indépendante (Cei
)




 




Nord-Sud -


Jean-Baptiste Gomis, représentant le président de la République en remplacement
d'Eby Aman N'Dabian (ce dernier n'a pas été reconduit par son mandant à savoir
le président de la République)




Konaté Dota,
représentant le ministre de la Défense en remplacement de Kah Bastien (ce
dernier n'a pas été reconduit par son mandant à savoir le ministre de la
Défense)




Daniel Cheick
Bamba, représentant le ministre de l'Administration du territoire en
remplacement de Lago Daléba (ce dernier n'a pas été reconduit par son mandant à
savoir le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur)




Amani Ipou
Félicien, représentant le ministre de la Sécurité en remplacement de Adia Damana
(ce dernier n'a pas été reconduit par son mandant à savoir le ministre d'Etat,
ministre de l'Intérieur)




Lassina Sylla,
représentant du ministre de l'Economie et des Finances en remplacement de Yvon
Nitany Oulaï Gnéninsina (ce dernier n'a pas été reconduit par son mandant à
savoir, le ministre de l'Economie et des Finances)




Périne Liadé
Nahounou, représentant le Conseil supérieur de la magistrature en remplacement
d'Elisabeth Bouabré épse Amangoua (cette dernière n'a pas été reconduite par son
mandant à savoir le Conseil supérieur de la magistrature)




Ibrahim Kuibiert
Coulibaly, représentant le Conseil supérieur de la magistrature en remplacement
de Tokpa Véhi Etienne (ce dernier n'a pas été reconduit par son mandant à savoir
le Conseil supérieur de la magistrature)




Claude Stéphane
Yapi, représentant le Barreau en remplacement de Kouamé Patrice Kouassi (ce
dernier n'a pas été reconduit par son mandant à savoir le Barreau)




Mme Kpangnon
Touré, représentant le Pit en remplacement de Stéphane Goué Gouanou (ce dernier
n'a pas été reconduit par son mandant à savoir le Parti ivoirien des
travailleurs)




Siméon Bogui
N'Guessan Asket, représentant le Pit en remplacement de Charles Mohamed (ce
dernier n'a pas été reconduit par son mandant à savoir le Parti ivoirien des
travailleurs)




Sourou Koné,
représentant du Rdr en remplacement d'Amadou Soumahoro (ce dernier a été appelé
à d'autres fonctions à savoir Secrétaire général par intérim du Rdr et
conseiller spécial du président de la République)




Francis
Coulibaly, représentant du Mpci en remplacement de Youssouf Mifougo Diarrassouba
(ce dernier a été nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la
Côte d'Ivoire en Guinée et en Guinée-Bissau)




Mme Salimata
Sylla, représentant le Mpci en remplacement de Mohamed Sess Soukou (ce dernier a
décidé de partir pour des raisons personnelles)




Inza Diomandé,
représentant le Mpigo en remplacement de Gnénéma Mamadou Coulibaly (ce dernier a
été nommé ministre des Droits de l'Homme et des libertés publiques)




Source : Service
communication de la Cei




 




 






Amadou
Soumahoro, secrétaire général par intérim du Rdr sur Onuci-Fm : "Ni primaires,
ni parachuté aux élections locales"
 –
 




 




Le Nouveau Réveil

– [...] Y aurait-il une guéguerre au sein de votre parti en ce qui concerne la
désignation des candidats ?




Amadou Soumahoro - :

Pas du tout. Il n'y a pas eu de guéguerre par le passé, il n'y aura pas de
guéguerre aujourd'hui et demain. A partir du moment où l'ensemble du corps du
parti est sollicité pour donner son accord sur la stratégie à mettre en œuvre
pour que nous puissions gagner toutes les élections, avec nos alliés du Rhdp, il
n'y aura aucune guéguerre. [...] Il n'y aura pas de frustration. Il n'y a pas de
guéguerre, il n'y a pas de clan comme j'ai pu le lire dans certains journaux qui
ne savent rien du Rdr. Il n'y a pas un clan, deux clans, trois clans ou des
primaires. Les primaires, c'est une voie démocratique pour désigner les
candidats, mais ce n'est pas la seule voie démocratique pour désigner des
candidats. Je voudrais aussi rassurer qu'il n'y aura aucun parachutage de
candidat contrairement à ce que certains veulent faire croire. La base du Rdr se
prononcera sur la candidature des personnes qui souhaiteront solliciter les
suffrages. Je voudrais en donner la garantie en tant que secrétaire général.




[...]




Pas de parachutage ?




Amadou Soumahoro :

Pas de parachutage. Comment peut -il en être autrement quand on sait que le Rdr
est le seul parti en Côte d'Ivoire qui a fait élire ses secrétaires
départementaux à la base. Seul le Rdr a osé. Et le Rdr ne s'en est porté que
mieux.




 




En tant que membre
du Rhdp, comment allez-vous gérer le choix des candidats ?




Amadou Soumahoro
 :
Vous savez, c'est cela aussi la dynamique dans le Rhdp. Les candidats du Rdr
seront choisis dans le cadre de la stratégie que nous élaborons ensemble avec
nos amis du Rhdp. Vous savez, les textes fondateurs du Rhdp précisent que le
Rhdp doit imaginer une stratégie positive pour gagner toutes les élections et
gouverner ensemble. Comme à la présidentielle, le Rhdp saura se retrouver et à
l'intérieur du Rhdp, le Rdr jouera sa pleine partition pour renforcer cette
cohésion collective pour nous permettre, dans notre coalition, dans notre
alliance, de désigner les candidats qui gagneront partout où nous les
présenterons. [...]




 






Lutte
contre l'insécurité : La France va appuyer la Côte d'Ivoire
  




 




L'Expression -

Le
ministre de l'Intérieur, Hamed Bakayoko, a mis à profit son séjour sur les bords
de la Seine pour rencontrer, hier, son homologue français, Claude Guéant. La
rencontre de travail a eu lieu à la Place Beauveau. Les deux ministres ont
convenu du renforcement de la coopération bilatérale entre leurs deux pays
respectifs. Le ministre ivoirien de l'Intérieur a pris congé de son homologue
avec la promesse ferme de ce dernier d'appuyer la Côte d'Ivoire dans sa
politique de lutte contre l'insécurité. Le ministre d'Etat, Hamed Bakayoko, a
saisi l'instant de cette rencontre pour inviter Claude Guéant à effectuer une
visite de travail et d'amitié en Côte d'Ivoire. Les deux ministres ont pris
rendez-vous en fin octobre sur les bord de la lagune ébrié.