REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 30 SEPTEMBRE 2009

30 sep 2009

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 30 SEPTEMBRE 2009







Processus électoral : les menaces du conseil de sécurité : l'ONU
demande sans délai la publication de la liste électorale provisoire




Fraternité Matin
 – « 
La
Présidente du Conseil de sécurité, Mme Susan Rice, des États-Unis, dont le pays
assure la présidence tournante pour le mois de septembre, a lu ce matin, au nom
des membres du Conseil, une déclaration présidentielle sur la situation en Côte
d'Ivoire dans laquelle les 15 membres réitèrent leur entier soutien au processus
politique de Ouagadougou, ainsi qu'au calendrier électoral qui a été approuvé
par tous les principaux acteurs politiques ivoiriens, et qui fixe le premier
tour d'une élection présidentielle ouverte, libre, équitable et transparente au
29 novembre 2009. Le Conseil exprime toutefois dans ce texte sa préoccupation
devant le retard pris pour publier la liste électorale provisoire, et souligne
que les délais supplémentaires dans la publication des listes électorales
pourraient mettre en péril le calendrier menant à l'élection présidentielle. Il
demande ainsi instamment à tous les acteurs politiques ivoiriens de tenir leurs
engagements de façon à ce que la liste électorale soit publiée aussitôt que
possible, dans le cadre d'un processus transparent et sans exclusive. Le Conseil
félicite en outre le Facilitateur, le Président Blaise Compaoré, du Burkina
Faso, de continuer ses efforts pour soutenir le processus de paix en Côte
d'Ivoire, et fait savoir qu'il réexaminera la situation dans le pays d'ici au
15 octobre 2009.  Il exprime en outre son intention de réagir de façon
appropriée, conformément à sa résolution 1880 (2009), vis-à-vis de ceux qui
bloqueraient les progrès du processus électoral.  D'ici à cette date, il
commencera à étudier l'orientation future de l'Opération des Nations Unies en
Côte d'Ivoire (ONUCI) en vue d'une éventuelle réduction des effectifs, en
particulier à la lumière des progrès du processus électoral. 




Le
Conseil a ensuite entendu le Ministre des affaires étrangères et de la
coopération régionale du Burkina Faso, M. Bédouma Alain Yoda, qui a déclaré à
l'issue de l'adoption de la déclaration présidentielle que le contexte
politique, social et économique qui prévaut aujourd'hui en Côte d'Ivoire
suscitait l'optimisme quant à un règlement définitif de la crise.  En effet, la
bonne tenue de l'opération d'identification et d'enrôlement, achevée le
30 juin 2009, le traitement en cours du fichier électoral en vue de la
publication prochaine de la liste électorale provisoire, l'atmosphère de
précampagne qui existe actuellement, sont autant de signes d'un retour à la
paix, a ajouté M. Yoda.  Il a salué la volonté affichée des acteurs politiques
ivoiriens, grâce à laquelle des avancées significatives ont été enregistrées
dans plusieurs domaines relatifs à l'application des mesures prévues dans
l'Accord politique de Ouagadougou.  Le respect de l'ensemble du calendrier
électoral en vue de l'organisation du premier tour de l'élection présidentielle
à la date du 29 novembre 2009, telle que fixée par les autorités politiques
ivoiriennes, reste le principal défi qui se pose actuellement au processus de
paix, a ensuite souligné M. Yoda.  Il a insisté sur la nécessité d'organiser des
élections crédibles libres, transparentes, démocratiques et incontestables, à
même de garantir au pays une sortie définitive de la crise.  Il a indiqué qu'à
cette fin, une attention particulière devra être accordée au traitement des
contentieux éventuels de la liste électorale.  Il est également urgent, a-t-il
souligné, de doter le Centre de commandement intégré des moyens nécessaires pour
mettre en œuvre le Plan global de sécurisation des élections.  M. Yoda, après
avoir salué l'engagement des Nations Unies en Côte d'Ivoire, a affirmé que le
règlement des questions militaires en suspens, le parachèvement du redéploiement
de l'administration sur l'ensemble du territoire national, ainsi que
l'accompagnement financier des opérations électorales et de démobilisation sont
indispensables à la réussite du scrutin.  Avant de conclure, M. Yoda a annoncé
que le Président Blaise Compaoré, Facilitateur du dialogue direct interivoirien,
envisageait la tenue, en octobre prochain, d'une réunion du Cadre permanent de
concertation en vue de donner une impulsion décisive au processus électoral. 





Intervenant à son tour, le Secrétaire d'État chargé de la coopération et de la
francophonie de la France, M. Alain Joyandet, a noté les progrès réalisés en vue
des élections de novembre prochain, « dont l'achèvement des opérations
d'enregistrement depuis le 30 juin dernier, l'identification des populations
suivant son cours ».  Il a également souligné le fait que la période de dépôt
des dossiers de candidature auprès de la Commission électorale indépendante
était ouverte depuis le 26 août, plusieurs candidatures ayant été déposées. 
M. Joyandet a rappelé que le Président Gbagbo avait indiqué le 25 septembre à la
tribune de l'Assemblée générale que le processus était entré dans une phase
irréversible.  M. Joyandet a ensuite estimé que le retard dans la publication de
la liste électorale provisoire ne serait pas problématique si la qualité de la
liste permettait de gagner du temps dans les étapes ultérieures.  Il est
cependant préoccupant parce qu'il constitue une entorse au calendrier électoral
et un facteur de risque pour l'ensemble du processus, a-t-il dit.  Pour le
Ministre français, le processus électoral ne doit pas marquer le pas, mais
progresser résolument dans le respect des procédures.  « C'est pourquoi,
j'invite donc les acteurs techniques et politiques à tout mettre en œuvre pour
publier une liste électorale crédible et de qualité dans les meilleurs délais,
et, cela va de soi, sans raccourci préjudiciable à la sincérité du scrutin », a
déclaré M. Joyandet.  Insistant sur l'importance de sécuriser les élections, il
a demandé aux parties ivoiriennes de trouver des solutions concrètes pour
progresser encore sur cette question d'ici au 29 novembre prochain.  Les
élections présidentielles sont en effet la première priorité, sans pour autant
perdre de vue les objectifs essentiels que sont, à plus long terme, la
restauration effective de l'autorité de l'État et le redéploiement de
l'administration sur l'ensemble du territoire, a encore rappelé le Ministre
français.  Dans le contexte préélectoral ivoirien, l'ONU apporte une assistance
précieuse dans les domaines logistique et sécuritaire, et la France se tient,
comme toujours, résolument mobilisée aux côtés de la Côte d'Ivoire dans cette
période clef pour son avenir.  Il a cependant prévenu que le Conseil de sécurité
ne pourrait pas soutenir indéfiniment un processus de sortie de crise sans
élection et le maintien de plus de 8 000 personnels civils et militaires. 
L'élection présidentielle de 2009 constituera un véritable test de crédibilité
aux yeux du Conseil de sécurité et de la communauté internationale tout entière,
a-t-il souligné, convaincu que la Côte d'ivoire a les capacités de relever ce
défi et de tourner, enfin, une page douloureuse de son histoire. »




 




Voici la déclaration du Conseil de sécurité -

Déclaration
présidentielle




L'Expression  –

« Le Conseil de sécurité réitère son entier soutien au processus politique de
Ouagadougou, ainsi qu'au calendrier électoral qui a été approuvé par tous les
principaux acteurs politiques ivoiriens et qui fixe le premier tour d'une
élection présidentielle ouverte, libre, équitable et transparente au 29 novembre
2009.  Il félicite le Facilitateur, le Président Blaise Compaoré du Burkina
Faso, de continuer ses efforts pour soutenir le processus de paix en Côte
d'Ivoire.




Le Conseil se
déclare à nouveau déterminé à soutenir pleinement un processus électoral
crédible et souligne combien il importe que la société civile ivoirienne y
participe sans exclusive. Il relève qu'il a prolongé le mandat et a maintenu le
niveau de troupes de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) à
cette fin dans sa résolution 1880 (2009).  Il souligne aussi, que dans cette
résolution, il a exprimé son intention d'autoriser le Secrétaire général à
redéployer des troupes, selon les besoins, entre la Mission des Nations Unies au
Libéria (MINUL) et l'ONUCI.




Le Conseil exprime
sa préoccupation devant le retard pris pour publier la liste électorale
provisoire et souligne que des délais supplémentaires dans la publication des
listes électorales pourraient mettre en péril le calendrier menant à une
élection présidentielle ouverte, libre, équitable et transparente.




Le Conseil réaffirme
que les acteurs politiques ivoiriens sont tenus de respecter le calendrier
électoral.  Il demande instamment à tous les acteurs ivoiriens de tenir leurs
engagements pleinement, de façon à ce que la liste électorale soit publiée
aussitôt que possible, dans le cadre d'un processus transparent et sans
exclusive.  Il rappelle que le représentant spécial du Secrétaire général
certifiera la liste électorale de façon explicite.




Le Conseil
réexaminera la situation d'ici au 15 octobre 2009. Il ex intention de réagir de
façon appropriée, conformément à sa résolution 1880 (2009), vis-à-vis de ceux
qui bloqueraient les progrès du processus électoral.




Le Conseil exprime
de plus son intention de commencer à étudier l'orientation future de l'ONUCI, en
réexaminant d'ici au 15 octobre son mandat et les critères en vue d'une
éventuelle réduction des effectifs, en particulier à la lumière des progrès du
processus électoral.




 






Présidentielle du 29 novembre : Le Conseil de sécurité désavoue
Compaoré
 




Le Nouveau
Réveil  – « 
"L`essentiel,
des élections crédibles", c`est en substance le message que le facilitateur
Blaise Compaoré nous avait laissé à la suite de son récent séjour en Côte
d`Ivoire. Le Président du Faso s`était efforcé de nous faire comprendre en effet
qu`il ne fallait pas se précipiter en voulant coûte que coûte tenir l`échéance
du 29 novembre mais plutôt tout mettre en œuvre pour garantir une élection
crédible, "une élection après laquelle nous allons nous retrouver pour régler
d`autres problèmes". Cette position qui rejoignait cinq sur cinq celle défendue
par le camp présidentiel avait ahuri la classe politique nationale. Depuis hier,
de façon unanime, le Conseil de sécurité de l`Onu vient de réitérer aux acteurs
politiques ivoiriens sa volonté de voir les élections se tenir le 29 novembre.
"Le Conseil de sécurité réitère son entier soutien au processus politique de
Ouagadougou, ainsi qu`au calendrier électoral qui a été approuvé par tous les
principaux acteurs politiques ivoiriens et qui fixe le premier tour de la
présidentielle ouverte, libre, équitable et transparente au 29 novembre 2009"
indique le communiqué du Conseil. Cette déclaration du conseil de sécurité
résonne aussi comme un échec de Gbagbo : car de retour de l`Onu, le chef de
l`Etat, faisant le point de ses entretiens avec le Secrétaire général de l`Onu,
Ban Ki moon, avait déclaré que ce dernier et lui ne se sont pas vraiment étalés
sur la question des élections en Côte d`Ivoire. Parce que, à l`en croire, ces
élections ne constituent plus une préoccupation pour le Secrétaire général de
l`Onu et la communauté internationale. Et que ces élections se tiendront dès que
possible. La vérité est tout à fait contrainte. Car dans cette déclaration, le
Conseil de sécurité continue de revendiquer non seulement des élections
crédibles mais exige que celles-ci se déroulent le 29 novembre. »




 






Présidentielle du 29 novembre 2009: La vérité sur la
publication de la liste électorale / Mambé: "Le traitement des données est
achevé..."


Le
Patriote  – « 
Elle
avait été annoncée pour lundi 28 septembre dernier. Mais elle n'a pas été
effective. La publication de la liste électorale provisoire qui reste la pierre
angulaire du processus de sortie de crise, tarde à l'être. Toute chose qui
laisse la place au pessimisme quant au respect du chronogramme, notamment de la
tenue le 29 novembre prochain de la présidentielle. Mais il convient de lever
toute équivoque et de préciser que les structures en charge du processus de
sortie de crise font des mains et des pieds pour tenir dans le délai imparti.
Selon de bonnes sources, la publication de la liste électorale provisoire se
fera faite demain. Mais en réalité, il ne s'agit pas de cela en tant que tel.
Demain ne sera pas la date indiquée où les Ivoiriens pourront se rendre dans les
centres pour consulter la liste afin de savoir si oui ou non, leurs noms y sont
inscrits. Ce dont il sera question par contre demain, c'est la remise à la
Commission électorale indépendante (CEI) par l'Institut national de la
statistique (INS) de la liste électorale provisoire, en format électronique. En
plus simple, la CEI recevra des mains de l 'INS, une clé USB sur laquelle se
trouve les noms et prénoms de tous ceux qui sont inscrits sur la liste en
question. Une fois en sa possession, l'équipe de Beugré Mambé la remettra au
Chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, au Premier ministre Guillaume Soro et aux
différents partis politiques. Par la suite, la CEI mettra la liste en ligne.
C'est-à-dire sur son site Internet où tout le monde pourra la consulter. A
condition d'avoir accès à Internet. Mais la CEI ne s'arrête pas là. Elle sait
qu'Internet n'est pas accessible à tous. Pour ce faire, elle rendra public
d'autres canaux pouvant permettre aux uns et autres de vérifier si effectivement
ils sont inscrits sur la liste. Selon des sources dignes de foi, la consultation
se fera soit par centre d'appel soit par sms. Il faudra attendre, selon toujours
nos sources, la première quinzaine du mois d'octobre pour voir les noms et
prénoms des électeurs affichés publiquement dans les différents centres. Mais là
encore, il faut croiser les doigts pour qu'un ''grain de sable'' ne vienne pas
''déglinguer'' tout le système. [...] ».




 






Rencontre CEI/ Rois et Chefs traditionnels: Mambé : "Le
traitement des données est achevé dans tous les départements"




CEI – « 
Le
Président de la Commission Electorale Indépendante, Monsieur Robert Beugré Mambé
a affirmé ce mardi 29 septembre 2009 que l'opération de traitement informatique
de données en vue de la production de la liste électorale provisoire est bouclée
dans les 68 Départements et très avancé au niveau du site central logé au
Plateau. « Le travail (de traitement informatique des données de l'enrôlement)
est achevé dans tous les départements. Nous aurons dans quelques jours de bonne
nouvelles pour les ivoiriens. Croyez moi, la liste sera mise à la disposition de
toute la population qui pourra la consulter en vue des corrections éventuelles
», a révélé le Président de la CEI, au cours d'une séance d'information et de
formation organisée à l'intention des Rois et Chefs Traditionnels de notre pays
à l'hôtel du Golf. Après la publication de la liste provisoire, a-t-il indiqué,
s'ouvrira la période des contentieux. « Il s'agit d'abord d'aller vérifier que
vos noms, date de naissance sont bien écrits, ensuite si vous constatez qu'une
personne n'a pas le droit d'être sur la liste et que vous en avez la preuve,
vous nous saisissez avec ces preuves et enfin dites aux ivoiriens que les
élections sont proches. Elles auront lieu le 29 Novembre 2009. Mobilisons nous
donc dans un esprit de paix. Dites à nos populations qu'il est important qu'on
préserve la paix parce que cette étape (de gestion des contentieux) n'est pas
une période de palabres. Nous ne voulons plus de palabres » a fait savoir le
patron de la CEI. [...] ».




 






Réunion des Présidents des CEI de l'espace CEDEAO / Mambé : "Les
neuf conditions pour mettre fin aux conflits post-électoraux dans nos Etats"




CEI – « 
L'organisation
de processus électoraux démocratiques intéresse à plus d'un titre les
Responsables des Structures en charge des élections en Afrique de l'Ouest.
Réunis au sein du Réseau des Commissions Electorales des Etats Membres de la
CEDEAO, les premiers responsables de ces structures sont depuis ce lundi 28
septembre 2009 en réflexion au Golf Hôtel. Lors de son discours de bienvenue, le
Président de la Commission Electorale Indépendante de Côte d'Ivoire, Monsieur
Robert Beugré Mambé a énuméré neufs points essentiels qu'il considère comme le
sous bassement de la stabilité et de la démocratie et qui sont susceptibles de
mettre fin aux conflits post-électoraux dans nos Etats. Ces sont : la réunion
des conditions matériels, la réalisation d'une liste électorale de qualité, la
bonne distribution des Cartes d'Electeur, l'organisation d'élections ouvertes,
la sécurisation des élections, éviter la proclamation parallèle des résultats,
l'acceptation des résultats par les Partis Politiques et la nécessité pour les
personnalités élues de gouverner tout en prenant en compte toutes les données.
Pour lui, le choix de la tenue d'une telle rencontre en Côte d'Ivoire peut être
interprété comme étant un encouragement à un moment où le pays tend vers des
élections qui marqueront la fin de la crise. « Dans quelques jours, je dirais
dans les tous prochains jours, nous rendrons public la liste électorale
provisoire. Celle-ci nous permettra de réaliser la liste définitive après avoir
vidé les contentieux. Nous comptons sur vous exploiter les différentes
expériences que chacun de nous a vécu dans son pays » a fait savoir, à ses
pairs, Monsieur Mambé pour qui, la Côte d'Ivoire entend organiser des élections
répondant aux normes internationales. [...] ».




 






KKB en tournée de mobilisation à Daloa: ''Celui qui touche au
29 novembre, se brûlera les doigts''




Le Patriote – « Une
mise en garde sévère. C'est ainsi que l'on qualifiera la sortie de Kouadio Konan
Bertin dit KKB, samedi dernier à Daloa. Le président des jeunes du PDCI y était
dans le cadre d'une tournée de mobilisation et d'information qui l'a conduit
depuis le lundi 20 septembre, dans plusieurs localités dans le département de
Daloa. Partout où il est passé, KKB n'a pas manqué de saluer le peuple
accueillant et chaleureux qu'est le Bété., qui pour lui, est un peuple dont la
légendaire hospitalité ne se conte plus, mais qui doit se départir de certaines
pratiques d'intimidation distillées par certains partis politique en mal
d'électorat, '' le Bété qui accueille les bras ouverts dans la fraternité, son
frère Baoulé, Malinké, Sénoufo sur ses terres, ce n'est pas le Bété qui empêche
des Ivoiriens de voter...'', a-t-il fait remarquer. C'est un Kouadio Konan Bertin
d'attaque et très acerbe dans ses propos qu'il nous a été donné de voir lors du
meeting de clôture de Daloa ce samedi. À l'endroit de tous ceux qui manœuvrent
en ce moment contre la tenue de l'élection présidentielle à la date du 29
novembre, Kouadio Konan Bertin a lancé une sévère mise en garde. Prenant à
témoin la jeunesse du Rassemblement Des Houphouetiste, au grand complet à ce
meeting géant de la place ''Gbebani'', le leader de la JPDCI a averti tous les
fossoyeurs des élections en ces termes : '' que ceux qui ne veulent pas des
élections comprennent bien ce que je vais dire... Le 29 novembre, on n'y touche
pas... Si Gbagbo veut, il ne faut pas qu'il aille aux élections. Dans tous les
cas, le 29 novembre, nous, nous y irons sans lui... le FPI a détruit le pays, il
l'a effectivement refondé et il est temps que les souffrances des Ivoiriens
prennent fin...Que les jeunes du RHDP se tiennent prêts, nous accepterons plus
jamais aucun report. J'insiste et retenez-le, le 29 novembre, si Gbagbo refuse
d'aller aux élections, nous y allons sans lui..'', s'est-il voulu menaçant.
[...] ».




 






Le mode opératoire de démobilisation au centre de débats à
Bouaké




Fn-ci.com–
« Sur
invitation des Forces nouvelles, cinq (5) structures en charge de la
démobilisation et de la réinsertion des ex combattants se sont rencontrées ce
mardi au Secrétariat général des FN à Bouaké en vue de coordonner leurs
activités et harmoniser leurs actions  pour une meilleure réinsertion des
ex-combattants. « Cette rencontre fait suite à celle que les bailleurs de fonds
étrangers ont eue récemment avec le cabinet du Secrétaire général des Forces
nouvelles. Rencontre au cours de laquelle, il a été décelé un certain nombre
d'anomalies dans la mise en œuvre du mode opératoire de démobilisation en
occurrence le décèlement de doublons. Et c'est pour donc réfléchir et trouver un
mode opératoire cohérent qui prend en compte toutes les suggestions de chacune
des structures que nous avons initié ce cadre de travail. » a d'entrée de jeu
expliqué le Directeur de cabinet adjoint du Secrétaire général des FN, Docteur
André Ouattara, pour situer le cadre de la rencontre. Pour le Dircab adjoint,
cette rencontre répond à trois objectifs à savoir une bonne compréhension de la
méthode de chacune des structures en charge du binôme Démobilisation et
Réinsertion, la création d'un cadre permanent de concertation entre ces
différentes structures et la mise en place de façon définitive d'un cadre
cohérent de travail pour éviter que les structures ne se marchent dessus. [...] ».