REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 27 FEVRIER 2013

27 fév 2013

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 27 FEVRIER 2013






Des
populations d'Issia demandent la libération des pro-GBAGBO




 





L'Inter, Le Jour plus, Le Quotidien d'Abidjan -

Des populations ont demandé vendredi à Issia, à la faveur des journées des
Nations Unies, la libération des détenus politique et exilés politiques, gage
d'une vraie réconciliation. Le département est en train de tourner la page pour
aller vers la réconciliation, le gouvernement doit poser des actions de paix en
libérant les prisonniers et exilés politiques", a fait savoir le porte-parole
des cadres, Dogbo Georges. Le patron de l'Onuci, Bert Koënders, a pour sa part
rappelé le rôle de son organisation, affirmant qu'ils sont là pour tous les
Ivoiriens.




 




 





Evénements de Duékoué et Nahibly : Amnesty International réclame justice




 





Nord-Sud -

Les
Forces républicaines de Côte d'Ivoire et les dozos sont formellement mis en
cause dans le dernier rapport d'Amnesty International. Il a été présenté, hier,
à la Maison de la presse, au Plateau.




Il
faut mettre fin à l'impunité. C'est l'avis de l'Ong Amnesty international qui
souhaite que la lumière soit faite sur les événements de Duékoué et de Nahibly
dans l'Ouest de la Côte d'Ivoire. Cette organisation fait état de massacres qui
constituent des crimes contre l'humanité dans ces deux localités dans son
dernier rapport sur la situation des droits humains en Côte d'Ivoire, deux ans
après la crise postélectorale. «Côte d'Ivoire : La loi des vainqueurs», c'est
l'intitulé de ce document qui a été présenté, hier, à la Maison de la presse au
Plateau. «On parle de réconciliation, mais elle passe par la réparation
judiciaire», précise Gaétan Mootoo, enquêteur principal d'Amnesty international
en Côte d'Ivoire. (...).




 





L'Onuci dans le viseur




Mais
il est également clair, poursuit-il, qu'il y avait aussi des motivations
ethniques et politiques derrière l'attaque liée à l'idée que les déplacés de
Nahibly étaient des partisans de l'ancien président Laurent Gbagbo. Les
investigations, dit-il, indiquent ''clairement'' que les membres des Forces
républicaines de Côte d'Ivoire (Frci), et les dozos sont responsables de cette
''terrible tragédie des droits humains'' qui a fait quatorze tués sur le site.
«Ils ont versé de l'essence sur les tentes et ont mis le feu. Les gens ont été
pris au piège à l'intérieur de leurs tentes. Ils ont été battus et tués alors
qu'ils tentaient de sortir. Certaines personnes ont été brûlées vives », a-t-il
rapporté. (...) Il rapporte aussi que l'attaque a été montée par plus de mille
personnes. Il explique aussi que des résidents du camp ont été effectivement
refoulés par la police de l'Organisation des Nations unies (Onu) située dans le
camp au moment de l'attaque, non sans critiquer l'incapacité des forces
militaires, à protéger les civils.




 





Les dozos indésirables





Amnesty international souhaite qu'une enquête indépendante soit menée sur le
rôle de l'Onuci dans les évènements de Nahibly. De l'avis de M. Neve, les
victimes et les survivants de Duékoué et de Nahibly ont droit à la justice.
«C'est particulièrement crucial étant donné les longues années d'impunité dans
l'Ouest de la Côte d'Ivoire», a-t-il regretté. Amnesty International appelle
également urgemment le gouvernement à la création d'une commission nationale
d'enquête chargée d'examiner l'attaque contre Nahibly. M. Neve est
catégorique en ce qui concerne les dozos: «Que cette confrérie de chasseurs
traditionnels soit exclue des opérations de sécurité et que les combattants
dozos, responsables de violations des droits de l'Homme soient inculpés et
traduits en justice». De nombreux témoignages, selon l'orateur, indiquent
clairement que les dozos ont lancé l'attaque de Nahibly, encerclé le camp et
joué un rôle central pendant toute la violence. Pour lui, il n'existe pas de
cadre juridique qui donne aux dozos le pouvoir d'agir en tant que forces de
sécurité, mais ils continuent de le faire régulièrement.




 




 





Gnénéma Coulibaly (ministre de la Justice et des Droits de l'homme) :
Nous ne voyons pas la nécessité d'une commission internationale d'enquête"




 





Fraternité Matin, L'Expression, L'Intelligent d'Abidjan –

Nous
prenons acte de ce rapport. Nous précisons simplement que c'est celui qui fait
suite au communiqué qui avait été diffusé en novembre puisqu'il porte sur des
faits qui se sont dé- roulés l'année dernière à la période des attaques. Nous
estimons que nous serons plus à l'aise pour répondre, après les vérifications
que nous allons faire. Ce sont des faits qu'ils dénoncent. Ce sont des
allégations de violation des droits de l'homme, nous ne pouvons pas en tant que
ministre des Droits de l'homme resté insensible à cela. Nous disons que s'il y a
des faits avérés, nous prendrons les dispositions nécessaires. La Côte d'Ivoire
est ouverte comme nous l'avons dit, lors de nos premiers communiqués, à toutes
les critiques objectives  et constructives. La seule chose que nous ne
comprenons pas fort bien dans ce rapport publié, c'est la mise en place d'une
commission internationale d'enquête. Nous n'en voyons pas la nécessité encore
moins l'utilité sauf à par- tir d'une présomption de ce que les Ivoiriens ne
sont en mesure de faire des enquêtes alors que nous avons donné des preuves par
le passé avec la Commission nationale d'enquête de ce que la Côte d'Ivoire est
capable par elle-même de vérifier des faits et de donner un rapport crédible. »




 




 





Cour pénale internationale / La défense continue ses démonstrations




 





Fraternité Matin –

Hier,
à la Cour pénale internationale, à La    Haye, aux Pays-Bas, la parole était
toujours à la défense, c'est-à-dire aux avocats de l'ancien Chef de l'Etat,
Laurent Gbagbo. Ils ont poursuivi leur démonstration tendant à prouver que leur
client n'est aucunement impliqué dans les événements malheureux de la crise
post-électorale. Après son intervention, lundi sur la marche du 16 décembre
2010, qui, selon elle, était une insurrection, elle s'est appesantie sur la
marche des femmes du 03 mars 2011, à Abobo. Elle a indiqué qu'il s'agissait d'un
''montage'' du camp du Président Alassane Ouattara. ''La vidéo des 7
femmes tuées, le 03 mars, lors d'une marche à Abobo est une œuvre d'art. Des
informaticiens du Président Alassane Ouattara l'ont montée et mise sur la tête
de M. Laurent Gbagbo''
, a-t-elle affirmé, en s'appuyant sur le reportage de
la Radiodiffusion télévision ivoirienne. On se rappelle qu'à cette période, le
reporter de la télévision avait réalisé un ''arrêt sur image'' montrant
une femme à terre cherchant à se relever.




Dans
son commentaire, il avait avancé que le liquide rougeâtre sur le macadam n'était
pas du sang humain, mais ''du jus de bissap (jus de couleur pourpre fabriqué
à partir des fleurs d'hibiscus, additionné d'eau, de sucre parfois de menthe ou
de fleur d'oranger)''.
Dans le camp des pro-Gbagbo, on parlait de
''complot du bissap''.
Elle a aussi déclaré dans son intervention que ''le
sang versé était celui ''d'un mouton.'' Selon elle, c'est une révélation
faite par un membre du commando invisible qui, a-t-elle dit, était ''la bande
armée, maître de cette commune''. Elle a également tenté de démontrer que les
preuves de l'accusation, à savoir le Bureau du procureur, ne pouvaient pas
conduire à la responsabilité pénale de l'ancien Président Laurent Gbagbo. [...]




 




 





Retour de l'ex-chef de l'Etat en Côte d'Ivoire : Fatou Bensouda répond aux
avocats de Gbagbo




 





Soir Info -

« Que
pensez-vous de la requête des avocats de Gbagbo, qui souhaitent que leur client
soit jugé en Côte d'Ivoire ion directe que l'envoyé spécial de Jeune Afrique
(Publication du 24 février au 2 mars 2013) à la Haye a posée à Fatou Bensouda.
Comme réponse, la Procureure de la Cour pénale internationale (Cpi) a dit : «
La défense a dit beaucoup de choses...Une procédure à l'encontre de Gbagbo est
en cours devant la Cpi, et les autorités ivoiriennes n'ont pas fait connaître
leur souhait de le récupérer
». Cette réponse de celle qui poursuit
l'ex-chef de l'Etat ivoirien pour crimes contre l'humanité veut-elle dire que
les autorités ivoiriennes ont la possibilité d'émettre un tel souhait à la Cpi ?
Le journaliste n'a pas posé la question de relance nécessaire. Mais si Fatou
Bensouda déclare que « les autorités ivoiriennes n'ont pas fait connaître
leur souhait de le récupérer
», on pourrait en déduire qu'elles ont la
possibilité de faire une telle demande. Il reste à savoir comment réagirait la
Cpi si un tel souhait venait à être émis par les autorités ivoiriennes. [...]




 




 




Les
victimes de la crise post électorale mettent en garde : « S'ils veulent brûler
la Côte d'Ivoire, qu'ils libèrent Gbagbo »




 




Le
Jour plus, L'Expression, Le Patriote -
 
Les victimes et parents de victimes de la crise postélectorale étaient réunis
hier mardi 26 février au stade de Williamsville dans la commune d'Adjamé pour
témoigner des atrocités qu'ils ont vécues durant cette période noire de la vie
de la Côte d'Ivoire. C'est à l'initiative du Collectif des victimes en Côte
d'Ivoire (CVCI) conduit par son président Issiaka Diaby que cette rencontre
s'est déroulée. C'est d'abord Issiaka Diaby qui a planté le décor des
interventions. Il n'y est pas allé du dos de la cuillère lorsqu'il s'est agi de
mettre à l'index les actions de Laurent Gbagbo ex-Chef de l'Etat et ses proches.
Selon lui, durant le mandat de l'ex-Présidence de la République, « Laurent
Gbagbo et ses proches ont constamment utilisés les medias d'Etat pour la
propagande de leurs messages de haines et les appels à commettre des crimes et à
inciter à la xénophobie ». (...) « Les forces pro-Gbagbo ont brûlé vives des
victimes, perçues comme étant pro-Ouattara », a dit Diaby. A sa suite, ce sont
au moins 12 victimes et parents de victimes qui ont occupé le pupitre pour
rendre des témoignages édifiants. A l'image de Salami Amidou Alami dont le fils
Ismaël a, dit-il, été tué sous ses yeux par les éléments du CECOS le 16 décembre
2010. Pis, le 25 mars, sa nièce de 25ans a été également abattue devant la
grande mosquée de Williamsville.  Saisi de colère, il lance sans hésiter : « On
entend ils disent que Gbagbo n'a rien fait. Mais si Gbagbo n'a rien fait, qui a
alors tué mon fils et ma nièce ? S'ils veulent brûler la Côte d'Ivoire, alors
qu'ils libèrent Gbagbo (...) ». [...]




 




 





Audience de confirmation des charges contre Laurent Gbagbo Le député Alphonse
Soro face aux victimes d'Adjamé : «Il faut une loi contre les négateurs des
crimes»




 





Soir Info –

Le
samedi 23 février 2013, à la mairie d'Adjamé, face aux victimes de la crise
post-électorale, le député Soro Alphonse, président de l'Alliance pour le
changement (Acp) a préconisé le vote d'une loi visant à sanctionner les
négateurs des crimes survenus en Côte d'Ivoire lors de la crise post-électorale.
« L'audience de M. Gbagbo nous rappelle des images choquantes et révoltantes.
Mais, surtout cette audience nous enseigne beaucoup de choses. Des gens ont tué
et ne veulent pas reconnaître qu'ils ont tué. Des gens ont tué et se moquent des
parents de ceux qu'ils ont tués », s'est indigné Alphonse Soro. « Des gens ont
tué et veulent retourner la situation pour dire que ce sont les autres qui ont
tué. Cette situation ne peut pas nous laisser indifférent. C'est pourquoi, avant
et après l'ouverture de l'audience, nous avons demandé à la Cour pénale
internationale de rendre justice aux victimes en confirmant totalement et de
façon solennelle toutes les charges qui pèsent sur l'ancien chef de l'Etat
Laurent Gbagbo » a-t-il poursuivi avant d'ajouter. « Nous allons être sur le
terrain en suivant de bout en bout, bien qu'étant à distance, ce qui se passe à
la Haye, pour dire que nous sommes-là, attendant de voir ce qui va sortir comme
verdict de la Cpi ». Il s'est dit serein et confiant que « de toute évidence,
les charges contre M. Gbagbo seront confirmées ». [...]




 




 





Ghana / Koné Katinan comparaît, aujourd'hui, devant un juge




 





Soir Info, L'Inter –

Justin
Koné Katinan, sauf changement, devrait comparaître, ce mercredi 27 février 2013,
devant un juge, dans la capitale ghanéenne. L'ancien ministre du budget de
Laurent Gbagbo et son actuel porte-parole, fait l'objet d'une procédure
judiciaire, dans son pays d'exil, suite à une demande d'extradition des
autorités ivoiriennes. Abidjan accuse Justin Koné Katinan d'être trempé dans des
crimes économiques qui auraient été perpétrés, pendant la crise post-électorale,
entre décembre 2010 et avril 2011. Les autorités de la Côte d'Ivoire attendent
du Ghana qu'il leur remette le collaborateur de l'ancien président Laurent
Gbagbo de sorte à le traduire devant des tribunaux ivoiriens. Mais l'affaire
dure depuis un semestre. Koné Katinan a été, à plusieurs reprises, présenté
devant des juges sans qu'il n'ait pu être transféré vers Abidjan. [...]




 




 





Communiqué du RHDP relatif aux régionales




 





Fraternité Matin, Le Nouveau Réveil -

Le président Henri Konan Bédié, président du présidium des partis membres du
Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), informe
les candidats aux élections locales (municipales et régionales) que les listes
Rhdp sont vivement conseillées dans les circonscriptions où un consensus est
obtenu à la base. Dans le cas contraire, la compétition est ouverte entre les
différents partis du Rhdp. FAIT À ABIDJAN LE 26 FÉVRIER 2013





HENRI KONAN BÉDIÉ





PRÉSIDENT DU PRÉSIDIUM DES PARTIS MEMBRES DU RHDP




 




 





Querelles autour des élections locales : Faut-il brûler le RHDP ?




 




Le
Patriote -

Ce
n'est pas encore la passe d'armes ! Il faut sans doute empêcher la veillée
d'armes entre les partis qui constituent le groupement politique du RHDP. Le
fait n'est certainement pas nouveau. Comme lors des élections législatives, on
entend des cris d'orfraie, des outrances oratoires en provenance notamment du
PDCI et du RDR, les deux têtes de pont de l'alliance des Houphouétistes. Les
bases éructent et crachent des vérités. Les états-majors s'impatientent. Les
rencontres entre les présidents Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié, ainsi
que les tentatives de médiation du Premier ministre n'ont pas encore réussi à
faire sortir la fumée blanche de l'entente et de la cohésion. On est à mi chemin
du cri d'alarme et du coup de gueule. Et pourtant, un devoir de lucidité
s'impose de part et d'autre. L'appétit vorace du PDCI doit-il l'emporter sur le
désir de conciliation du parti républicain ? Le contentieux qui porte sur près
de sept régions sera-t-il à même de faire exploser le groupement mis sur pied
pour prendre le pouvoir d'Etat et le gérer ensemble ? C'est en cela qu'on a
salué la ferveur autour du candidat Alassane Ouattara au second tour remporté
devant Laurent Gbagbo. On a également été admiratifs devant le respect des
promesses de campagne faites au PDCI par le Président de la République. Chaque
jour davantage, il donne des signaux forts en faveur de la gouvernance commune
du pays par le RHDP, au point de léser ses propres cadres et militants. Cette
sincérité est-elle de mise au sein du PDCI ? Le doute est permis au regard de la
réalité du terrain. (...) Si le Président Bédié est en symbiose avec le Président
Ouattara, tel ne semble pas être le cas chez certains de ses collaborateurs qui
fonctionnent comme s'ils avaient un agenda secret mais non point discret, dans
la perspective de 2015. Ce sont ces hommes et femmes qui veulent d'une chose et
de son contraire, qui tirent les ficelles avec cette fausse querelle autour des
élections locales. (...) Ces ambitions sont-elles fortes pour brûler le RHDP et
pour le jeter avec le bain des élections locales ? En tout cas, la fixation sur
les régions, émanation de la mise en pratique du programme de gouvernement et de
développement du Président de la République, cache mal une volonté de prendre ce
dernier en otage et faire monter les enchères [...].
 




 




 




Des
pro-Gbagbo prêts à sanctionner le maire Yao Yao




 





L'Intelligent d'Abidjan –

C'est
l'information qui circule dans les milieux pro-Gbagbo à Yopougon. Des
sympathisants de l'ancien chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, iront aux urnes le 21
avril, en dépit de la non participation du FPI. Ce n'est pas tant pour trahir le
mot d'ordre mais tout simplement pour un vote sanction contre le maire Yao Yao
qui a interdit le meeting de la JFPI et posé bien d'autres actes contre le parti
dans la commune, selon eux.




 




 




Les
forces évaluent le niveau de la réforme du secteur de la sécurité




 





Agence Ivoirienne de Presse (AIP) -

Les forces de sécurité ont évalué le niveau de progrès de la réforme du secteur
de la sécurité, au cours d'un atelier qui s'est tenu à Grand-Bassam (sud-est,
région du Sud-Comoé).




Le
séminaire dont le thème était "le contrôle démographique des forces de sécurité
intérieure"  avait pour objectif de donner aux acteurs impliqués dans la
gouvernance du secteur de la sécurité des connaissances sur le contrôle
démographique des forces de sécurité afin de bâtir la confiance entre les
populations et ceux-ci.




Des
sous-thèmes, tels "contrôle et surveillance exercés par les organisations de la
société civile", "les médias et les organisations sous régionales", ont été
traités par un expert international en sécurité, le colonel Dominique Lapprand.
Des recommandations ont été soumises au Conseil national de la sécurité et à la
commission Défense de l'Assemblée nationale.




 




 





Charles Konan Banny aux membres de la Cdvr du Haut-Sassandra : «La diversité
doit s'exprimer»




 





Nord-Sud -

La
Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), du Haut-Sassandra a été
installée lundi par Charles Konan Banny, président national de cette structure.
Dans la salle de conférences de la préfecture, le premier responsable de la Cdvr
a situé l'importance de la commission locale et indiqué aux dix membres de sa
représentation, issus des confessions religieuses, de la chefferie
traditionnelle, des Ong, de la société civile, les armes à utiliser dans
l'accomplissement de leur mission : « La commission locale est un cadre où la
diversité doit s'exprimer. Nous sommes venus pour poser une pierre dont la
signification vise à traduire les principes selon lesquels il ne peut avoir de
réconciliation sans l'implication de tous. Ayez pour guides les kits qui vous
ont été remis et appliquez les dix missions y contenues. Recourez au dialogue et
ayez une capacité d'écoute très large », a conseillé Konan Banny. Pour lui,
chaque Ivoirien doit participer à la réconciliation. « La diversité religieuse,
politique, ethnique et culturelle est la richesse de la Côte d'Ivoire », a-t-il
soutenu. Dans sa même intervention, Banny a informé que la mise en place de
cette commission répond au fait qu'on ne peut pas faire la réconciliation en
restant à des milliers de kilomètres des Ivoiriens. « C'est pourquoi, nous
privilégions la proximité. Et     l'usage de nos traditions, nos cultures
doivent guider les dix membres de la commission dont la travail doit aboutir à
l'instauration de la justice », a expliqué l'ancien Premier ministre. Il a été
précédé au pupitre par les conseils du Cheik Boikary Fofana, vice-président
national de la Cdvr qui a appelé toutes les communautés à accepter et à
participer à l'élan de réconciliation par un engagement qui est nécessaire pour
le pays. L'évêque de Daloa, Mgr Maurice Koussi, le grand imam, Diaby Abass, le
chef de terre et 7 autres membres des organisations et de la société civile dont
3 femmes ont été installés et ont reçu chacun un kit contenant les 10 missions à
eux assignées par la Cdvr. L'évêque, au nom des membres, a pris l'engagement de
s'en tenir scrupuleusement à leur mission.




 




 





42ème Sommet ordinaire de la Cedeao / Crise malienne : Ce qui se prépare à
Yamoussoukro




 





L'Intelligent d'Abidjan -

Le
42ème sommet ordinaire de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de
l'Ouest (Cedeao) s'ouvre ce mercredi 27 février 2013, à Yamoussoukro, Le
Président de la République de Côte d'Ivoire qui est arrivé hier, dans la
capitale politique ivoirienne a accueilli à l'aéroport de la dite ville,
plusieurs de ses pairs africains venus prendre part à cette rencontre. Qui
portera sur la crise au Mali et en Guinée-Bissau. C'est le chef de l'Etat
ivoirien lui-même, accompagné de la Première dame Mme Dominique Ouattara, qui a
donné l'information à sa descente d'avion. «Nous allons faire le point de
l'évolution de la situation au Mali qui, à mon sens se déroule dans les bonnes
conditions malgré les difficultés. Nous parlerons aussi de la Guinée-Bissau. Il
ne faut pas oublier que ce pays traverse un moment difficile. Nous allons
insister pour que la transition en Guinée-Bissau soit enfin reconnue», a déclaré
Alassane Ouattara tout en estimant qu'il urge de donner aux Bissau-guinéens un
peu de souffle. «Les autres questions à l'ordre du jour, vous savez, c'était une
charge, cette présidence de la Cedeao. Je l'ai accepté parce que mes pairs l'ont
souhaité. Donc, nous verrons comment les choses vont se développer», a laissé
entendre le Président en exercice de la Cedeao. Qui a, au passage, exprimé sa
compassion à la famille des soldats tchadiens tombés sur le champ de bataille au
Mali. Et puis, premier chef d'Etat à fouler le sol ivoirien dans le cadre de ce
sommet, le Président burkinabé Blaise Compaoré. Celui-ci a exprimé sa gratitude
à son homologue ivoirien qui a permis la mobilisation de la communauté
internationale autour du Mali. «Je pense que pour l'instant, la situation est
très positive, mais notre détermination reste forte. Nous venons encore pour
faire une évaluation de ce qui se passe sur le terrain et voir ensemble les
dimensions militaires et politiques que nous pouvons explorer pour aider le Mali
à se reconstruire sur le plan de son intégrité», a fait remarquer Blaise
Compaoré. Le Président par intérim du Mali a abondé dans le même sens en saluant
les efforts déployés par le Président ivoirien à la tête de la Cedeao. Plusieurs
autres chefs d'Etat sont attendus à ce sommet qui prend fin demain 28 février
2013.




 




 





Insécurité en Afrique de l'ouest : Le rapport accablant de L'Onu




 




Le
Démocrate -

Le
trafic d'armes et de drogue ainsi que la piraterie maritime accentuent les
menaces sur la sécurité en Afrique de l'Ouest, actuellement en guerre contre les
Djihadistes au Mali, selon un rapport de l'ONU publié lundi dernier. "Le trafic
de cocaïne a accentué l'instabilité en Guinée-Bissau, le trafic d'armes à feu a
nourri la rébellion dans le nord du Mali, la piraterie maritime menace le
commerce dans le golfe de Guinée", alerte ce rapport qui fait le point sur les
menaces régionales pour l'année 2012.




"Tous
ces exemples montrent que la criminalité transnationale organisée a pris des
proportions telles qu'elle constitue désormais une véritable menace pour la
sécurité en Afrique de l'Ouest", poursuit le document. Selon des estimations,
"entre 10 et 20.000 armes" pourraient "avoir fait l'objet d'un trafic" entre les
arsenaux libyens et le Mali l'an dernier, selon la même source. La ville de Gao
(Nord malien) est notamment citée comme une plaque tournante du trafic d'armes
au Sahel.




 




Le
nord du Mali est tombé en 2012 aux mains de rebelles touareg du Mouvement
national de libération de l'Azawad (MNLA) - dont de nombreux éléments étaient
revenus lourdement armés de Libye après la chute du défunt Mouammar Kadhafi pour
lequel ils avaient combattu - et de groupes armés islamistes alliés à Al-Qaïda
au Maghreb islamique (Aqmi). Les Djihadistes ont ensuite évincé de la région le
MNLA, avant d'être eux-mêmes délogés des grandes villes depuis janvier dernier
par les troupes franco-africaines.




 




Pierre
Lapaque, représentant régional de l'Office des Nations unies contre la drogue et
le crime (UNODC), a expliqué devant la presse à Abidjan que le volume du trafic
de cocaïne transitant par l'Afrique de l'Ouest en provenance d'Amérique latine
était passé de 18 tonnes en 2010 à quelque 25 tonnes, d'après des estimations.
[...]




Des
populations d'Issia demandent la libération des pro-GBAGBO




 





L'Inter, Le Jour plus, Le Quotidien d'Abidjan -

Des populations ont demandé vendredi à Issia, à la faveur des journées des
Nations Unies, la libération des détenus politique et exilés politiques, gage
d'une vraie réconciliation. Le département est en train de tourner la page pour
aller vers la réconciliation, le gouvernement doit poser des actions de paix en
libérant les prisonniers et exilés politiques", a fait savoir le porte-parole
des cadres, Dogbo Georges. Le patron de l'Onuci, Bert Koënders, a pour sa part
rappelé le rôle de son organisation, affirmant qu'ils sont là pour tous les
Ivoiriens.




 




 





Evénements de Duékoué et Nahibly : Amnesty International réclame justice




 





Nord-Sud -

Les
Forces républicaines de Côte d'Ivoire et les dozos sont formellement mis en
cause dans le dernier rapport d'Amnesty International. Il a été présenté, hier,
à la Maison de la presse, au Plateau.




Il
faut mettre fin à l'impunité. C'est l'avis de l'Ong Amnesty international qui
souhaite que la lumière soit faite sur les événements de Duékoué et de Nahibly
dans l'Ouest de la Côte d'Ivoire. Cette organisation fait état de massacres qui
constituent des crimes contre l'humanité dans ces deux localités dans son
dernier rapport sur la situation des droits humains en Côte d'Ivoire, deux ans
après la crise postélectorale. «Côte d'Ivoire : La loi des vainqueurs», c'est
l'intitulé de ce document qui a été présenté, hier, à la Maison de la presse au
Plateau. «On parle de réconciliation, mais elle passe par la réparation
judiciaire», précise Gaétan Mootoo, enquêteur principal d'Amnesty international
en Côte d'Ivoire. (...).




 





L'Onuci dans le viseur




Mais
il est également clair, poursuit-il, qu'il y avait aussi des motivations
ethniques et politiques derrière l'attaque liée à l'idée que les déplacés de
Nahibly étaient des partisans de l'ancien président Laurent Gbagbo. Les
investigations, dit-il, indiquent ''clairement'' que les membres des Forces
républicaines de Côte d'Ivoire (Frci), et les dozos sont responsables de cette
''terrible tragédie des droits humains'' qui a fait quatorze tués sur le site.
«Ils ont versé de l'essence sur les tentes et ont mis le feu. Les gens ont été
pris au piège à l'intérieur de leurs tentes. Ils ont été battus et tués alors
qu'ils tentaient de sortir. Certaines personnes ont été brûlées vives », a-t-il
rapporté. (...) Il rapporte aussi que l'attaque a été montée par plus de mille
personnes. Il explique aussi que des résidents du camp ont été effectivement
refoulés par la police de l'Organisation des Nations unies (Onu) située dans le
camp au moment de l'attaque, non sans critiquer l'incapacité des forces
militaires, à protéger les civils.




 





Les dozos indésirables





Amnesty international souhaite qu'une enquête indépendante soit menée sur le
rôle de l'Onuci dans les évènements de Nahibly. De l'avis de M. Neve, les
victimes et les survivants de Duékoué et de Nahibly ont droit à la justice.
«C'est particulièrement crucial étant donné les longues années d'impunité dans
l'Ouest de la Côte d'Ivoire», a-t-il regretté. Amnesty International appelle
également urgemment le gouvernement à la création d'une commission nationale
d'enquête chargée d'examiner l'attaque contre Nahibly. M. Neve est
catégorique en ce qui concerne les dozos: «Que cette confrérie de chasseurs
traditionnels soit exclue des opérations de sécurité et que les combattants
dozos, responsables de violations des droits de l'Homme soient inculpés et
traduits en justice». De nombreux témoignages, selon l'orateur, indiquent
clairement que les dozos ont lancé l'attaque de Nahibly, encerclé le camp et
joué un rôle central pendant toute la violence. Pour lui, il n'existe pas de
cadre juridique qui donne aux dozos le pouvoir d'agir en tant que forces de
sécurité, mais ils continuent de le faire régulièrement.




 




 





Gnénéma Coulibaly (ministre de la Justice et des Droits de l'homme) :
Nous ne voyons pas la nécessité d'une commission internationale d'enquête"




 





Fraternité Matin, L'Expression, L'Intelligent d'Abidjan –

Nous
prenons acte de ce rapport. Nous précisons simplement que c'est celui qui fait
suite au communiqué qui avait été diffusé en novembre puisqu'il porte sur des
faits qui se sont dé- roulés l'année dernière à la période des attaques. Nous
estimons que nous serons plus à l'aise pour répondre, après les vérifications
que nous allons faire. Ce sont des faits qu'ils dénoncent. Ce sont des
allégations de violation des droits de l'homme, nous ne pouvons pas en tant que
ministre des Droits de l'homme resté insensible à cela. Nous disons que s'il y a
des faits avérés, nous prendrons les dispositions nécessaires. La Côte d'Ivoire
est ouverte comme nous l'avons dit, lors de nos premiers communiqués, à toutes
les critiques objectives  et constructives. La seule chose que nous ne
comprenons pas fort bien dans ce rapport publié, c'est la mise en place d'une
commission internationale d'enquête. Nous n'en voyons pas la nécessité encore
moins l'utilité sauf à par- tir d'une présomption de ce que les Ivoiriens ne
sont en mesure de faire des enquêtes alors que nous avons donné des preuves par
le passé avec la Commission nationale d'enquête de ce que la Côte d'Ivoire est
capable par elle-même de vérifier des faits et de donner un rapport crédible. »




 




 





Cour pénale internationale / La défense continue ses démonstrations




 





Fraternité Matin –

Hier,
à la Cour pénale internationale, à La    Haye, aux Pays-Bas, la parole était
toujours à la défense, c'est-à-dire aux avocats de l'ancien Chef de l'Etat,
Laurent Gbagbo. Ils ont poursuivi leur démonstration tendant à prouver que leur
client n'est aucunement impliqué dans les événements malheureux de la crise
post-électorale. Après son intervention, lundi sur la marche du 16 décembre
2010, qui, selon elle, était une insurrection, elle s'est appesantie sur la
marche des femmes du 03 mars 2011, à Abobo. Elle a indiqué qu'il s'agissait d'un
''montage'' du camp du Président Alassane Ouattara. ''La vidéo des 7
femmes tuées, le 03 mars, lors d'une marche à Abobo est une œuvre d'art. Des
informaticiens du Président Alassane Ouattara l'ont montée et mise sur la tête
de M. Laurent Gbagbo''
, a-t-elle affirmé, en s'appuyant sur le reportage de
la Radiodiffusion télévision ivoirienne. On se rappelle qu'à cette période, le
reporter de la télévision avait réalisé un ''arrêt sur image'' montrant
une femme à terre cherchant à se relever.




Dans
son commentaire, il avait avancé que le liquide rougeâtre sur le macadam n'était
pas du sang humain, mais ''du jus de bissap (jus de couleur pourpre fabriqué
à partir des fleurs d'hibiscus, additionné d'eau, de sucre parfois de menthe ou
de fleur d'oranger)''.
Dans le camp des pro-Gbagbo, on parlait de
''complot du bissap''.
Elle a aussi déclaré dans son intervention que ''le
sang versé était celui ''d'un mouton.'' Selon elle, c'est une révélation
faite par un membre du commando invisible qui, a-t-elle dit, était ''la bande
armée, maître de cette commune''. Elle a également tenté de démontrer que les
preuves de l'accusation, à savoir le Bureau du procureur, ne pouvaient pas
conduire à la responsabilité pénale de l'ancien Président Laurent Gbagbo. [...]




 




 





Retour de l'ex-chef de l'Etat en Côte d'Ivoire : Fatou Bensouda répond aux
avocats de Gbagbo




 





Soir Info -

« Que
pensez-vous de la requête des avocats de Gbagbo, qui souhaitent que leur client
soit jugé en Côte d'Ivoire ion directe que l'envoyé spécial de Jeune Afrique
(Publication du 24 février au 2 mars 2013) à la Haye a posée à Fatou Bensouda.
Comme réponse, la Procureure de la Cour pénale internationale (Cpi) a dit : «
La défense a dit beaucoup de choses...Une procédure à l'encontre de Gbagbo est
en cours devant la Cpi, et les autorités ivoiriennes n'ont pas fait connaître
leur souhait de le récupérer
». Cette réponse de celle qui poursuit
l'ex-chef de l'Etat ivoirien pour crimes contre l'humanité veut-elle dire que
les autorités ivoiriennes ont la possibilité d'émettre un tel souhait à la Cpi ?
Le journaliste n'a pas posé la question de relance nécessaire. Mais si Fatou
Bensouda déclare que « les autorités ivoiriennes n'ont pas fait connaître
leur souhait de le récupérer
», on pourrait en déduire qu'elles ont la
possibilité de faire une telle demande. Il reste à savoir comment réagirait la
Cpi si un tel souhait venait à être émis par les autorités ivoiriennes. [...]




 




 




Les
victimes de la crise post électorale mettent en garde : « S'ils veulent brûler
la Côte d'Ivoire, qu'ils libèrent Gbagbo »




 




Le
Jour plus, L'Expression, Le Patriote -
 
Les victimes et parents de victimes de la crise postélectorale étaient réunis
hier mardi 26 février au stade de Williamsville dans la commune d'Adjamé pour
témoigner des atrocités qu'ils ont vécues durant cette période noire de la vie
de la Côte d'Ivoire. C'est à l'initiative du Collectif des victimes en Côte
d'Ivoire (CVCI) conduit par son président Issiaka Diaby que cette rencontre
s'est déroulée. C'est d'abord Issiaka Diaby qui a planté le décor des
interventions. Il n'y est pas allé du dos de la cuillère lorsqu'il s'est agi de
mettre à l'index les actions de Laurent Gbagbo ex-Chef de l'Etat et ses proches.
Selon lui, durant le mandat de l'ex-Présidence de la République, « Laurent
Gbagbo et ses proches ont constamment utilisés les medias d'Etat pour la
propagande de leurs messages de haines et les appels à commettre des crimes et à
inciter à la xénophobie ». (...) « Les forces pro-Gbagbo ont brûlé vives des
victimes, perçues comme étant pro-Ouattara », a dit Diaby. A sa suite, ce sont
au moins 12 victimes et parents de victimes qui ont occupé le pupitre pour
rendre des témoignages édifiants. A l'image de Salami Amidou Alami dont le fils
Ismaël a, dit-il, été tué sous ses yeux par les éléments du CECOS le 16 décembre
2010. Pis, le 25 mars, sa nièce de 25ans a été également abattue devant la
grande mosquée de Williamsville.  Saisi de colère, il lance sans hésiter : « On
entend ils disent que Gbagbo n'a rien fait. Mais si Gbagbo n'a rien fait, qui a
alors tué mon fils et ma nièce ? S'ils veulent brûler la Côte d'Ivoire, alors
qu'ils libèrent Gbagbo (...) ». [...]




 




 





Audience de confirmation des charges contre Laurent Gbagbo Le député Alphonse
Soro face aux victimes d'Adjamé : «Il faut une loi contre les négateurs des
crimes»




 





Soir Info –

Le
samedi 23 février 2013, à la mairie d'Adjamé, face aux victimes de la crise
post-électorale, le député Soro Alphonse, président de l'Alliance pour le
changement (Acp) a préconisé le vote d'une loi visant à sanctionner les
négateurs des crimes survenus en Côte d'Ivoire lors de la crise post-électorale.
« L'audience de M. Gbagbo nous rappelle des images choquantes et révoltantes.
Mais, surtout cette audience nous enseigne beaucoup de choses. Des gens ont tué
et ne veulent pas reconnaître qu'ils ont tué. Des gens ont tué et se moquent des
parents de ceux qu'ils ont tués », s'est indigné Alphonse Soro. « Des gens ont
tué et veulent retourner la situation pour dire que ce sont les autres qui ont
tué. Cette situation ne peut pas nous laisser indifférent. C'est pourquoi, avant
et après l'ouverture de l'audience, nous avons demandé à la Cour pénale
internationale de rendre justice aux victimes en confirmant totalement et de
façon solennelle toutes les charges qui pèsent sur l'ancien chef de l'Etat
Laurent Gbagbo » a-t-il poursuivi avant d'ajouter. « Nous allons être sur le
terrain en suivant de bout en bout, bien qu'étant à distance, ce qui se passe à
la Haye, pour dire que nous sommes-là, attendant de voir ce qui va sortir comme
verdict de la Cpi ». Il s'est dit serein et confiant que « de toute évidence,
les charges contre M. Gbagbo seront confirmées ». [...]




 




 





Ghana / Koné Katinan comparaît, aujourd'hui, devant un juge




 





Soir Info, L'Inter –

Justin
Koné Katinan, sauf changement, devrait comparaître, ce mercredi 27 février 2013,
devant un juge, dans la capitale ghanéenne. L'ancien ministre du budget de
Laurent Gbagbo et son actuel porte-parole, fait l'objet d'une procédure
judiciaire, dans son pays d'exil, suite à une demande d'extradition des
autorités ivoiriennes. Abidjan accuse Justin Koné Katinan d'être trempé dans des
crimes économiques qui auraient été perpétrés, pendant la crise post-électorale,
entre décembre 2010 et avril 2011. Les autorités de la Côte d'Ivoire attendent
du Ghana qu'il leur remette le collaborateur de l'ancien président Laurent
Gbagbo de sorte à le traduire devant des tribunaux ivoiriens. Mais l'affaire
dure depuis un semestre. Koné Katinan a été, à plusieurs reprises, présenté
devant des juges sans qu'il n'ait pu être transféré vers Abidjan. [...]




 




 





Communiqué du RHDP relatif aux régionales




 





Fraternité Matin, Le Nouveau Réveil -

Le président Henri Konan Bédié, président du présidium des partis membres du
Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), informe
les candidats aux élections locales (municipales et régionales) que les listes
Rhdp sont vivement conseillées dans les circonscriptions où un consensus est
obtenu à la base. Dans le cas contraire, la compétition est ouverte entre les
différents partis du Rhdp. FAIT À ABIDJAN LE 26 FÉVRIER 2013





HENRI KONAN BÉDIÉ





PRÉSIDENT DU PRÉSIDIUM DES PARTIS MEMBRES DU RHDP




 




 





Querelles autour des élections locales : Faut-il brûler le RHDP ?




 




Le
Patriote -

Ce
n'est pas encore la passe d'armes ! Il faut sans doute empêcher la veillée
d'armes entre les partis qui constituent le groupement politique du RHDP. Le
fait n'est certainement pas nouveau. Comme lors des élections législatives, on
entend des cris d'orfraie, des outrances oratoires en provenance notamment du
PDCI et du RDR, les deux têtes de pont de l'alliance des Houphouétistes. Les
bases éructent et crachent des vérités. Les états-majors s'impatientent. Les
rencontres entre les présidents Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié, ainsi
que les tentatives de médiation du Premier ministre n'ont pas encore réussi à
faire sortir la fumée blanche de l'entente et de la cohésion. On est à mi chemin
du cri d'alarme et du coup de gueule. Et pourtant, un devoir de lucidité
s'impose de part et d'autre. L'appétit vorace du PDCI doit-il l'emporter sur le
désir de conciliation du parti républicain ? Le contentieux qui porte sur près
de sept régions sera-t-il à même de faire exploser le groupement mis sur pied
pour prendre le pouvoir d'Etat et le gérer ensemble ? C'est en cela qu'on a
salué la ferveur autour du candidat Alassane Ouattara au second tour remporté
devant Laurent Gbagbo. On a également été admiratifs devant le respect des
promesses de campagne faites au PDCI par le Président de la République. Chaque
jour davantage, il donne des signaux forts en faveur de la gouvernance commune
du pays par le RHDP, au point de léser ses propres cadres et militants. Cette
sincérité est-elle de mise au sein du PDCI ? Le doute est permis au regard de la
réalité du terrain. (...) Si le Président Bédié est en symbiose avec le Président
Ouattara, tel ne semble pas être le cas chez certains de ses collaborateurs qui
fonctionnent comme s'ils avaient un agenda secret mais non point discret, dans
la perspective de 2015. Ce sont ces hommes et femmes qui veulent d'une chose et
de son contraire, qui tirent les ficelles avec cette fausse querelle autour des
élections locales. (...) Ces ambitions sont-elles fortes pour brûler le RHDP et
pour le jeter avec le bain des élections locales ? En tout cas, la fixation sur
les régions, émanation de la mise en pratique du programme de gouvernement et de
développement du Président de la République, cache mal une volonté de prendre ce
dernier en otage et faire monter les enchères [...].
 




 




 




Des
pro-Gbagbo prêts à sanctionner le maire Yao Yao




 





L'Intelligent d'Abidjan –

C'est
l'information qui circule dans les milieux pro-Gbagbo à Yopougon. Des
sympathisants de l'ancien chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, iront aux urnes le 21
avril, en dépit de la non participation du FPI. Ce n'est pas tant pour trahir le
mot d'ordre mais tout simplement pour un vote sanction contre le maire Yao Yao
qui a interdit le meeting de la JFPI et posé bien d'autres actes contre le parti
dans la commune, selon eux.




 




 




Les
forces évaluent le niveau de la réforme du secteur de la sécurité




 





Agence Ivoirienne de Presse (AIP) -

Les forces de sécurité ont évalué le niveau de progrès de la réforme du secteur
de la sécurité, au cours d'un atelier qui s'est tenu à Grand-Bassam (sud-est,
région du Sud-Comoé).




Le
séminaire dont le thème était "le contrôle démographique des forces de sécurité
intérieure"  avait pour objectif de donner aux acteurs impliqués dans la
gouvernance du secteur de la sécurité des connaissances sur le contrôle
démographique des forces de sécurité afin de bâtir la confiance entre les
populations et ceux-ci.




Des
sous-thèmes, tels "contrôle et surveillance exercés par les organisations de la
société civile", "les médias et les organisations sous régionales", ont été
traités par un expert international en sécurité, le colonel Dominique Lapprand.
Des recommandations ont été soumises au Conseil national de la sécurité et à la
commission Défense de l'Assemblée nationale.




 




 





Charles Konan Banny aux membres de la Cdvr du Haut-Sassandra : «La diversité
doit s'exprimer»




 





Nord-Sud -

La
Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), du Haut-Sassandra a été
installée lundi par Charles Konan Banny, président national de cette structure.
Dans la salle de conférences de la préfecture, le premier responsable de la Cdvr
a situé l'importance de la commission locale et indiqué aux dix membres de sa
représentation, issus des confessions religieuses, de la chefferie
traditionnelle, des Ong, de la société civile, les armes à utiliser dans
l'accomplissement de leur mission : « La commission locale est un cadre où la
diversité doit s'exprimer. Nous sommes venus pour poser une pierre dont la
signification vise à traduire les principes selon lesquels il ne peut avoir de
réconciliation sans l'implication de tous. Ayez pour guides les kits qui vous
ont été remis et appliquez les dix missions y contenues. Recourez au dialogue et
ayez une capacité d'écoute très large », a conseillé Konan Banny. Pour lui,
chaque Ivoirien doit participer à la réconciliation. « La diversité religieuse,
politique, ethnique et culturelle est la richesse de la Côte d'Ivoire », a-t-il
soutenu. Dans sa même intervention, Banny a informé que la mise en place de
cette commission répond au fait qu'on ne peut pas faire la réconciliation en
restant à des milliers de kilomètres des Ivoiriens. « C'est pourquoi, nous
privilégions la proximité. Et     l'usage de nos traditions, nos cultures
doivent guider les dix membres de la commission dont la travail doit aboutir à
l'instauration de la justice », a expliqué l'ancien Premier ministre. Il a été
précédé au pupitre par les conseils du Cheik Boikary Fofana, vice-président
national de la Cdvr qui a appelé toutes les communautés à accepter et à
participer à l'élan de réconciliation par un engagement qui est nécessaire pour
le pays. L'évêque de Daloa, Mgr Maurice Koussi, le grand imam, Diaby Abass, le
chef de terre et 7 autres membres des organisations et de la société civile dont
3 femmes ont été installés et ont reçu chacun un kit contenant les 10 missions à
eux assignées par la Cdvr. L'évêque, au nom des membres, a pris l'engagement de
s'en tenir scrupuleusement à leur mission.




 




 





42ème Sommet ordinaire de la Cedeao / Crise malienne : Ce qui se prépare à
Yamoussoukro




 





L'Intelligent d'Abidjan -

Le
42ème sommet ordinaire de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de
l'Ouest (Cedeao) s'ouvre ce mercredi 27 février 2013, à Yamoussoukro, Le
Président de la République de Côte d'Ivoire qui est arrivé hier, dans la
capitale politique ivoirienne a accueilli à l'aéroport de la dite ville,
plusieurs de ses pairs africains venus prendre part à cette rencontre. Qui
portera sur la crise au Mali et en Guinée-Bissau. C'est le chef de l'Etat
ivoirien lui-même, accompagné de la Première dame Mme Dominique Ouattara, qui a
donné l'information à sa descente d'avion. «Nous allons faire le point de
l'évolution de la situation au Mali qui, à mon sens se déroule dans les bonnes
conditions malgré les difficultés. Nous parlerons aussi de la Guinée-Bissau. Il
ne faut pas oublier que ce pays traverse un moment difficile. Nous allons
insister pour que la transition en Guinée-Bissau soit enfin reconnue», a déclaré
Alassane Ouattara tout en estimant qu'il urge de donner aux Bissau-guinéens un
peu de souffle. «Les autres questions à l'ordre du jour, vous savez, c'était une
charge, cette présidence de la Cedeao. Je l'ai accepté parce que mes pairs l'ont
souhaité. Donc, nous verrons comment les choses vont se développer», a laissé
entendre le Président en exercice de la Cedeao. Qui a, au passage, exprimé sa
compassion à la famille des soldats tchadiens tombés sur le champ de bataille au
Mali. Et puis, premier chef d'Etat à fouler le sol ivoirien dans le cadre de ce
sommet, le Président burkinabé Blaise Compaoré. Celui-ci a exprimé sa gratitude
à son homologue ivoirien qui a permis la mobilisation de la communauté
internationale autour du Mali. «Je pense que pour l'instant, la situation est
très positive, mais notre détermination reste forte. Nous venons encore pour
faire une évaluation de ce qui se passe sur le terrain et voir ensemble les
dimensions militaires et politiques que nous pouvons explorer pour aider le Mali
à se reconstruire sur le plan de son intégrité», a fait remarquer Blaise
Compaoré. Le Président par intérim du Mali a abondé dans le même sens en saluant
les efforts déployés par le Président ivoirien à la tête de la Cedeao. Plusieurs
autres chefs d'Etat sont attendus à ce sommet qui prend fin demain 28 février
2013.




 




 





Insécurité en Afrique de l'ouest : Le rapport accablant de L'Onu




 




Le
Démocrate -

Le
trafic d'armes et de drogue ainsi que la piraterie maritime accentuent les
menaces sur la sécurité en Afrique de l'Ouest, actuellement en guerre contre les
Djihadistes au Mali, selon un rapport de l'ONU publié lundi dernier. "Le trafic
de cocaïne a accentué l'instabilité en Guinée-Bissau, le trafic d'armes à feu a
nourri la rébellion dans le nord du Mali, la piraterie maritime menace le
commerce dans le golfe de Guinée", alerte ce rapport qui fait le point sur les
menaces régionales pour l'année 2012.




"Tous
ces exemples montrent que la criminalité transnationale organisée a pris des
proportions telles qu'elle constitue désormais une véritable menace pour la
sécurité en Afrique de l'Ouest", poursuit le document. Selon des estimations,
"entre 10 et 20.000 armes" pourraient "avoir fait l'objet d'un trafic" entre les
arsenaux libyens et le Mali l'an dernier, selon la même source. La ville de Gao
(Nord malien) est notamment citée comme une plaque tournante du trafic d'armes
au Sahel.




 




Le
nord du Mali est tombé en 2012 aux mains de rebelles touareg du Mouvement
national de libération de l'Azawad (MNLA) - dont de nombreux éléments étaient
revenus lourdement armés de Libye après la chute du défunt Mouammar Kadhafi pour
lequel ils avaient combattu - et de groupes armés islamistes alliés à Al-Qaïda
au Maghreb islamique (Aqmi). Les Djihadistes ont ensuite évincé de la région le
MNLA, avant d'être eux-mêmes délogés des grandes villes depuis janvier dernier
par les troupes franco-africaines.




 




Pierre
Lapaque, représentant régional de l'Office des Nations unies contre la drogue et
le crime (UNODC), a expliqué devant la presse à Abidjan que le volume du trafic
de cocaïne transitant par l'Afrique de l'Ouest en provenance d'Amérique latine
était passé de 18 tonnes en 2010 à quelque 25 tonnes, d'après des estimations.
[...]