En Côte d'Ivoire la
CPI enquête sur les attaques contre l'ONU

Le Nouveau Réveil -La
Cour pénale internationale (CPI) enquête pour déterminer s'il y a des attaques
contre l'ONU en Côte d'Ivoire et engagera le cas échéant des poursuites contre
ses auteurs, a déclaré mardi le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo.
Interrogé par l'AFP pour savoir si la CPI enquêtait sur d'éventuelles attaques
contre l'ONU en Côte d'Ivoire, M. Moreno-Ocampo a répondu: « Oui »

« Les procureurs doivent rassembler assez  d'informations pour
pouvoir les présenter aux juges. Les juges doivent  être sûrs. Mon travail est
de définir si nous devons intervenir ou non. C'est pourquoi je rassemble des
informations sur les crimes », a-t-il dit. Plusieurs Casques bleus ont été
attaqués en Côte d'Ivoire depuis la présidentielle contestée du 28 novembre.
L'ONU a mis ces attaques sur le compte des partisans du président sortant
Laurent Gbagbo, à qui la communauté internationale demande d'abandonner le
pouvoir.

 

Des émissaires de la
CEDEAO chez Obama et Ban Ki-Moon

L'Inter -
Après avoir écrit à l'ONU pour demander la validation de l'option militaire
contre Laurent Gbagbo, la CEDEAO a dépêché des émissaires chez le président
américain, Barack Obama et le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon. Cette
délégation, rapporte l'AFP qui cite le ministre des Affaires étrangères du
Nigéria, Odein Ajumogobia, va s'entretenir cette semaine avec MM Obama et Ban
Ki-moon sur la crise post-électorale ivoirienne. M Odein s'est lui-même envolé
pour les USA, hier mardi 25 janvier 2011, avant de confirmer la rencontre que
les émissaires de la CEDEAO auront avec le secrétaire général des Nations unies
et le président des USA. Selon les médias nigérians, le président
sierra-léonais, Ernest Koroma dirige la délégation qui comprend également le
président de la Commission de la CEDEAO, James Victor Gbeho. La délégation
devrait rencontrer M. Obama, aujourd'hui mercredi et M. Ban, demain jeudi. Le
lundi 24 janvier dernier, M. Ajumogobia avait appelé le Conseil de sécurité de
l`ONU « à autoriser une action militaire en Côte d`Ivoire, comme l'a fait la
CEDEAO, pour obliger Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir ». Il avait indiqué que
la CEDEAO (15 pays africains) « demande un soutien international sans équivoque
par une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies pour autoriser
l'usage de la force ». Au sommet de l'Union africaine qui se tiendra du 28 au 30
janvier prochain, les chefs d'Etat africains plancheront sur le cas ivoirien où
deux personnes se disputent le fauteuil présidentiel depuis la proclamation des
résultats par la CEI et le Conseil constitutionnel.

 

Lancement de l'œuvre "Le rêve africain" - Le président de l'UA invite ADO à
Addis-Abeba

Le
Patriote -Dans
une correspondance officielle, le président de l'Union africaine informe
Alassane Ouattara du lancement d'une œuvre intitulée "Le Rêve Africain : De la
Pauvreté à la Prospérité", dont il est l'auteur. Le Président du Malawi, par
ailleurs, invite le Président de la République de Côte d'Ivoire au lancement de
son œuvre. Pas de doute pour Bingu wa Mutharika, la Côte d'ivoire n'a pas deux
présidents [...]

 

Crise post-électorale : Le Président malawite s'informe

Le Temps   -
En route pour Addis-Abéba,
le Président de la République du Malawi a rendu visite au Président Gbagbo. Le
Président de la République du Malawi a rendu visite à son homologue ivoirien,
hier en début d'après-midi. Accueilli à l'aéroport Félix Houphouet-Boigny par le
Premier ministre ivoirien Gilbert Aké N'Gbo, le cortège du Président Ngwazi
Bingou Wa Mutharika s'est la suite ébranlé vers le palais présidentiel, au
Plateau où le président malawite s'est entretenu avec Laurent Gbagbo, Président
de la République de Côte d'Ivoire. L'illustre hôte du Président Gbagbo n'a pas
fait de déclaration à sa sortie d'audience. Mais on peut aisément deviner que
l'entretien qui a duré plus d'une heure a porté sur la crise post-électorale en
Côte d'Ivoire. Bien que président en exercice de l'Union africaine, son
protocole a tenu à préciser qu'il n'était pas à Abidjan sous la bannière de
l'organisation panafricaine. Le moins qu'on puisse dire, c'est que le Président
malawite est venu s'informer. Et ce, en prélude au prochain sommet de l'Ua du 29
janvier prochain qui aura certainement à son ordre du jour la crise ivoirienne.
Si au niveau du protocole du Président malawite, on évite le terme de médiation
pour se prémunir de la malédiction liée à ce mot, surtout pour ce qui concerne
la crise ivoirienne, il n'en demeure pas moins que l'hôte venu de l'Afrique de
l'Est a sensiblement la même démarche que ceux qui se sont déjà succédé depuis
le déclenchement de la crise ivoirienne. Puisque juste après son entretien avec
le Président Gbagbo, il est tout seul allé à la rencontre de M. Alassane
Ouattara, au Golf Hôtel. On ne saurait présager de ce que Mutharika, à son tour,
serait, comme ses prédécesseurs Odinga ou Obasanjo, porteur d'un mot d'ordre de
Sarkozy. Il faut tout de même noter que les démarches se ressemblent.

 

 

Rencontre avec le
président de l'UA - Venu en mission d'information - Le président de l'UA reçu
par le chef de l'Etat et Laurent Gbagbo

Le Patriote -
Le président en exercice de l'Union Africaine, le président de la République du
Malawi, Bingu wa Mutharika a voulu se faire une idée nette de la crise
postélectorale en Côte d'Ivoire, avant la rencontre des Chefs d'Etats prévue ce
30 janvier à Addis Abeba. Depuis hier, il a entrepris diverses consultations qui
l'ont conduit notamment à Abidjan. Arrivé dans la mi-journée, le président en
exercice de l'UA s'est rendu au Palais présidentiel où il a religieusement
écouté le président sortant, Laurent Gbagbo. Comme aux précédents visiteurs,
L'ex chef de l'Etat lui a servi la tartine : il est le « vainqueur » de la
présidentielle du 28 novembre dernier mais, s'est dit victime d'un complot
international orchestré par la France aidée par les Etats-Unis. Pour sortir de
l'impasse actuelle, il propose sa solution miracle consistant à « recompter les
voix » et à « auditer le vote » dans les zones centre, nord et ouest du pays.
Comme quoi rien de nouveau sous les tropiques. Cette musique, le président
Malawi l'avait déjà entendue. Mais cela ne gêne pas le mauvais perdant de la
présidentielle de la ressasser. Qu'à cela ne tienne, Laurent Gbagbo a soutenu
devant le patron de l'UA que le blocus autour de l'hôtel du golf est bel et bien
levé. Cependant il ne fallait pas plus pour qu'il se rende compte, de visu de la
forfaiture. Le président en exercice de l'UA, à la tête de sa délégation est
venu rendre les civilités au Président de la République, Alassane Ouattara à
l'hôtel du golf. Que ne fut pas sa surprise de constater que la garde
prétorienne de Laurent Gbagbo tient encore le blocus. Pendant trois heures
d'horloge, les deux chefs d'Etats ont passé en revue la longue crise
postélectorale qui secoue la terre d'Eburnie. Avant son départ, le président
Malawite, a promis « transmettre ses propositions et ses vues à l'Union
africaine, à ses frères chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine,
afin que ensemble, par la concertation, nous puissions trouver un moyen
d'avancer [...]

 

Ellen
Johnson Sirleaf : La crise ivoirienne ne doit pas "menacer la paix" au Liberia

Le Nouveau Réveil -La
présidente libérienne, Ellen Johnson Sirleaf, a promis qu'elle ne laissera pas
"la situation en Côte d'Ivoire menacer la paix" dans son pays, qui accueille
quelque 29.000 refugiés ivoiriens fuyant leur pays ébranlé par les violences
post-électorales."Nous n'allons pas laisser la triste situation en Côte d'Ivoire
menacer notre paix. Nous allons travailler avec nos partenaires régionaux et
internationaux (...) qui sont en train de fournir une assistance humanitaire à
nos frères et sœurs Ivoiriens dans la détresse", a-t-elle déclaré lundi dans un
discours à l'occasion du nouvel an. Parmi ces partenaires, elle a cité "les
Etats-Unis et la Libye, le Programme alimentaire mondial (PAM), le Haut
Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et le Conseil des
réfugiés norvégien". Mme Johnson Sirleaf a estimé que le Liberia reste le pays
le plus vulnérable dans la région, comme en témoigne la présence de près de
29.000 personnes venues se réfugier de la Côte d'Ivoire voisine, selon les
derniers chiffres du HCR en date du 20 janvier. Ces Ivoiriens sont établis dans
23 villages le long de la frontière entre les deux pays, a précisé la
présidente."Ces villages sont submergés aujourd'hui. Nos citoyens ont jusqu'ici
partagé leur riz et autres produits récemment récoltés, mais ils sont maintenant
submergés, et des camps sont en train d'être construits" pour accueillir les
réfugiés ivoiriens, a-t-elle affirmé. Elle a tenu à remercier les Libériens de
ces villages pour l'hospitalité dont ils ont preuve en accueillant à bras
ouverts ces réfugiés "venus se mettre à l'abri d'une éventuelle reprise de la
guerre" dans leur pays[...]C'est désormais la Côte d'Ivoire qui est menacée d'une
guerre civile à la suite de la crise née de l'élection présidentielle du 28
novembre: Alassane Ouattara a été reconnu vainqueur par la Commission électorale
et à l'étranger, mais le président sortant Laurent Gbagbo, proclamé vainqueur
par le Conseil constitutionnel, refuse de lui céder le pouvoir.

 

Sommet
de l'Union panafricaine de la Jeunesse à Dakar - Les jeunes africains unanimes :
"Pas de compromis à l`installation du Président Ouattara"

Le Patriote -Préoccupés
par la situation post électorale en Côte d`Ivoire, les jeunes du continent
africain se sont donné une tribune d`échanges. Réunis à Dakar (Sénégal) à
l`initiative de l`Union panafricaine de la Jeunesse, ils ont passé en revue
l`actualité brûlante en Côte d`Ivoire. Après avoir été instruits sur la
situation ivoirienne grâce à un exposé fort édifiant de Soro Alphonse, les
jeunesses africaines ont pris l`engagement de faire entendre leur voix lors du
prochain sommet de l`Union Africaine à Addis-Abeba (Ethiopie) du 28 au 30
janvier prochain où la question ivoirienne sera au menu. Ainsi, les participants
aux assisses de l`UPJ ont décidé de faire parvenir leurs résolutions à l`UA.
Pour eux, il est important que les Chefs d`Etats et de Gouvernements tiennent
compte de la position de la jeunesse africaine dans le règlement du conflit en
Côte d`Ivoire. Une recommandation importante dans la mesure où cette jeunesse
réaffirme son attachement aux principes de démocratie et aux valeurs de paix et
de stabilité en Côte d`Ivoire, en Afrique et partout dans le monde. A ce niveau,
elle exclut tout compromis ou alternative à l`installation du président élu,
Alassane Ouattara qu`elle reconnaît comme le président légitime et légal de la
Côte d`Ivoire. Respectueuse de la vie humaine, l`UPJ déplore la situation
sécuritaire qui prévaut actuellement en Côte d`Ivoire avec de nombreuses
violations des droits de l`homme, des assassinats, des enlèvements et des
tortures. Pour mettre fin à l`imposture dont est auteur Gbagbo Laurent, la
jeunesse africaine demande instamment à la communauté internationale «d`utiliser
tous les moyens à sa disposition pour l`installation sans délai du Président
élu, SEM Alassane Dramane OUATTARA».

 

Bceao
Côte d'Ivoire : Le Président Gbagbo réquisitionne les agences

Le Temps
-Le Président de la République, Laurent Gbagbo a pris hier mardi
25 janvier 2011, un décret pour réquisitionner la direction nationale et les
agences de la Bceao (Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest), ainsi
que le personnel de nationalité ivoirienne. Cette décision qui entre en vigueur
à compter de sa prise est de permettre à l'agence nationale ainsi que celles
installées dans les différentes viles de Côte d'Ivoire d'assurer les services
ordinaires avec la Direction générale du trésor et de la comptabilité publique
(Dgtcp) et les autres banques commerciales. En effet, samedi après sa nomination
pour assurer l'intérim du Gouverneur de la banque, Philippe Henri
Dacoury-Tabley, démissionnaire, Jean Baptiste Compaoré, qui récitait là les
décisions des Chefs d'Etat de l'union monétaire, a donné ordre au Directeur
national de la banque à Abidjan, Denis N'Gbé de fermer les portes de
l'institution tant à Abidjan qu'à l'intérieur du pays. Malheureusement, cet
appel n'a pas été suivi par l'ensemble des agents. Qui, se sont rendus
massivement lundi dernier au travail. Malheureusement, hier mardi, l'ex-ministre
de l'économie et des finances, Charles Diby Koffi introduit un courrier pour
demander aux agents de la banque de refuser de traiter les ordres du trésor
publique devant payer les retraités. C'est donc pour parer à toute éventualité
que le Président de la République, Laurent Gbagbo a pris ce décret. Il s'étendra
sur trois mois. Ordre a été également donné au ministre de l'Economie et des
Finances, ainsi qu'à ses collègues de la Défense et des services civiques ainsi
que celui de la sécurité de prendre toutes les dispositions afin d'assurer
chacun à son niveau le bon déroulement de ce décret. Hier, sur le plateau du
journal de 20h, le ministre de l'économie, Désiré Dallo a indiqué que la banque
va s'souffrir dès ce mercredi matin.

 

Alassane Ouattara et l'UEMOA disent NON à Gbagbo

L'Intelligent d'Abidjan -
En réaction au décret de réquisition du personnel de la BCEAO sur toute
l'étendue du territoire ivoirien par Laurent Gbagbo, Alassane Ouattara après
concertation téléphonique avec les autres chefs d'Etat de l'UEMOA ont décidé de
la fermeture de toutes les agences de la BCEAO en Côte d'Ivoire. Et que « toute
sortie d'argent sera considérée comme un braquage et un détournement de deniers
publics » ont-ils fait savoir.

 

Education nationale: Les salaires de fonctionnaires suspendus

Soir Info -Les
salaires de plusieurs enseignants ont été suspendus, ce mois de janvier, par le
Gouvernement Aké N'gbo. C'est ce qui ressort des informations reçues, puis
confirmées par Koné Siaka, le premier secrétaire général adjoint du Syndicat
national des enseignants du second degré de Côte d'Ivoire (Synesci) de Soro
Mamadou. Selon lui, il en était au recensement des cas quand nous l'avons joint,
hier, en début d'après-midi. Plusieurs enseignants ont crié à l'injustice parce
que certains de leurs collègues, à les écouter, n'ont pas donné les
enseignements, mais leur compte bancaire a été approvisionné. Rappelons qu'en
décembre dernier, le Premier ministre, AKé N'gbo, du Président Laurent Gbagbo
(déclaré élu Président de la République après le dernier scrutin par le Conseil
constitutionnel) avait averti que « celui qui ne travaille pas n'a pas droit au
salaire ». Soulignons que les enseignants les plus touchés par la mesure du
Gouvernement Aké N'gbo sont ceux qui respectent le mot d'ordre de désobéissance
civile lancé par le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la
paix (Rhdp) endossé par le Synesci de Soro Mamadou.

 

Yamoussoukro : Des camions citernes bloqués

Le Patriote -Depuis
vendredi, une quinzaine de camions citernes transportant du carburant en
partance pour le Mali sont bloqués au corridor de la ville. Selon les
conducteurs, l'ordre de stopper leur progression serait venu du CEMA. Au niveau
de l'Office ivoirien des chargeurs (OIC) l'on cherche une solution heureuse à
cette situation. Un zèle inutile de plus

 

Des
défenses se forment à Gagnoa

L'Intelligent d'Abidjan -Tous
les cantons de Gagnoa mettent sur pied des comités d'auto-défense afin de
protéger leurs villages. A l'aide de fusils de chasse et d'armes blanches, ces
jeunes sillonnent leurs zones, veillant pour parer à toutes éventualités.

 

Le
Premier ministre Soro Guillaume à Philippe Mangou : "Malgré toutes tes
méchancetés, je te garderai toujours mon amitié et ma fraternité"

Le Nouveau Réveil
-A mon Cher Philippe Mangou,

Depuis les capitales africaines où je suis en mission, l`on
m`informe qu`il ne se passe de jour sans que je ne sois l`objet de propos
injurieux et outrageants de ta part. Au-delà de l`émotion ressentie, je veux
pouvoir me rappeler avec toi que trois ans durant, nous avons étroitement
travaillé ensemble dans l`intérêt supérieur de notre pays commun, la Côte
d`Ivoire. Je me souviens qu`avec ton Aîné, le Général Soumaïla Bakayoko, nous
avons ensemble convenu d`œuvrer pour la paix et la réunification de la Côte
d`Ivoire.Au cours de nos nombreuses séances de travail, j`ai pu apprécier en
toi, non pas seulement ton intelligence, mais également ta dévotion religieuse.
Ceci du reste, nous a rapprochés. Chrétien comme moi, nous partageons la même
culture de l`Amour du prochain. Malgré tes propos vindicatifs de ces derniers
jours, je veux garder de toi la belle image du Philippe que j`ai connu. Le
Philippe pieux et disponible. La politique ne doit pas être ta tasse de théJe
veux encore m`accrocher à l`idée que tu te trompes de bonne foi en croyant que
le second tour de l`élection présidentielle du 28 novembre 2010 a consacré la
victoire de Laurent. Car notre Dieu est un Dieu de Vérité. En ce qui me
concerne, au nom du même Dieu auquel nous croyons, je sais que Monsieur Alassane
Ouattara a largement gagné le scrutin. Et je suis bien placé pour te le dire. Et
pour cause : mieux que toi, j`ai toutes les données techniques et objectives de
cette élection. Le 28 novembre 2010, je n`ai pas voulu trahir le Dieu de Vérité.
Alors un jour ou l`autre, il nous jugera, je l`espère, avec plus ou moins de
circonstances atténuantes. Mon cher Philippe, malgré tout ce qui peut nous
opposer, en dépit de toutes les méchancetés que tu pourras dire de moi, je veux
que tu saches une seule chose : je te garderai toujours mon Amitié et ma
Fraternité. Car je suis fidèle en Amitié. A présent, je t`invite à servir
l`Amour du Prochain aux Ivoiriens. A les rassurer et à les protéger.

Sincèrement pour la vie.

Ton Ami et Frère Guillaume SORO

 

Un
groupe de militaires avertit : "Bientôt, les FDS prendront leur responsabilité"

Le
Patriote -Ils
se présentent comme éléments des «Forces de défense et de sécurité volontaires
pour la République », en abrégé FDS-VR. Eux, ce sont des soldats ivoiriens ayant
décidé de se désolidariser du soutien aveugle qu'accorde la hiérarchie militaire
au pouvoir illégal et illégitime de Laurent Gbagbo. Dans un courrier à nous
adressé, hier par leur porte-parole qui se présente sous le nom de capitaine
Dadié, le groupe de soldats fait d'abord un constat plutôt amer. « Depuis le 16
décembre 2010, certains de nos collègues FDS zélés, appuyés par des miliciens et
mercenaires libériens et angolais, ont malheureusement fait 480 tués au sein de
la population ivoirienne », déplore-t-il. Avant d'indiquer qu'au moment où les «
jeunes patriotes » et des éléments zélés des FDS dansaient au stade Champroux,
le dimanche 23 janvier dernier, des cadres proches de Laurent Gbagbo
manœuvraient à mettre leurs familles à l'abri, notamment au Ghana. Dans ce même
courrier, le porte-parole des FDS-VR révèle que, contrairement à tout ce qui été
dit, il y a bel et bien eu des charniers à Biabou, N'Dotré, Anyama et à Issia.
Des exactions et crimes qui, selon le capitaine Dadié, ne laissent pas
indifférents les militaires. « Les FDS, qui ont encore un sens de l'honneur,
prendront très bientôt leur responsabilité. Car, Gbagbo doit maintenant céder le
pouvoir, parce qu'il est grand temps de faire respecter la légitimité et la
légalité constitutionnelle en Côte d'Ivoire. Et celui qui a effectivement été
élu par les Ivoiriens s'appelle Alassane Ouattara », a fait remarquer le
porte-parole des FDS-VR.

 

Ultime stratégie pour
contrôler le pouvoir/Le camp Gbagbo prépare un vrai faux coup d`Etat

Le Nouveau Réveil -Un
coup se prépare. Convaincus que le président Alassane Ouattara fera tomber leur
chef Laurent Gbagbo comme un fruit pourri, des proches du président sortant ont
décidé de passer à la vitesse supérieure. Leur dernière trouvaille n'est autre
que de préparer un vrai faux coup d'Etat. En effet, des membres des services de
renseignements généraux appuyés par des officiers supérieurs des Forces de
défense et de sécurité (Fds), ont entrepris d'approcher des soldats originaires
du nord et du centre aux fins de les convaincre de perpétrer un coup d'Etat
contre Laurent Gbagbo. Ils avancent comme argument, la mise à l'écart d'Alassane
Ouattara, de Soro Guillaume et de Laurent Gbagbo lui-même du jeu politique
ivoirien. Ces personnalités sont à leurs yeux, à la base de tous les malheurs de
la Côte d'Ivoire. Mais en réalité, c'est Kadet Bertin, le conseiller militaire
de Laurent Gbagbo qui se trouve derrière ce complot. Car en fait, il s'agit bien
d'un complot. Les officiers et hommes de troupes, qui accepteraient la
proposition des hommes de Gbagbo, ne tarderont pas à être arrêtés s'ils
passaient à l'action. Ils seront " cueillis " par le Commandant Dogbo Blé et
présentés ensuite comme des envoyés de Bédié et de Ouattara pour tuer Gbagbo. Le
moins qu'on puisse dire, c'est que le laboratoire du camp de la refondation n'a
pas cessé de fonctionner. Et dans ses derniers soubresauts pour contrôler le
pouvoir qui lui a été retiré par les Ivoiriens, il est prêt à tout. La vigilance
doit habiter les éléments des Fds épris de paix, de démocratie et fidèles aux
idéaux républicains

 

Au
jour le jour - Oumé : 100 jeunes recrutés, convoyés à Abidjan

Le patriote -Laurent
Gbagbo ne fait vraiment plus confiance à son armée. Après les mercenaires
libériens et angolais, il sait lancer dans le recrutement de jeunes ivoiriens.
De source sûre, avant-hier une centaine de jeune gagou et gouro recrutés à Oumé
et dans les villages environnant ont emprunté un car pour Abidjan. Ces derniers
devraient suivre une formation militaire accélérée pour, selon eux combattre les
militaires de l'ECOMOG.