REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 26 DECEMBRE 2012

26 déc 2012

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 26 DECEMBRE 2012







Sécurisation de
l'ouest. Début des manœuvres militaires ivoiro-libériennes.




Fraternité Matin

En vue de parer à toute attaque venant du Liberia et empêcher les
assaillants de traverser la frontière de part et d'autre, les armées libérienne
et ivoirienne, soutenues par la force Licorne, ont entrepris une manœuvre, du 23
décembre au 3 janvier 2013, pour tester le dispositif militaire mis en place. Le
lancement de cette manœuvre militaire a eu lieu lundi dernier, dans le village
de Frolo, situé sur les rives du fleuve Cavally, en territoire ivoirien. Cette
cérémonie s'est déroulée en présence du Chef d'état-major général des Forces
républicaines de Côte d'Ivoire (Frci), le général de corps d'armée Soumaïla
Bakayoko et de son homologue de l'armée libérienne, ainsi que des officiers de
la force française Licorne. Des patrouilles conjointes ont été faites, à cette
occasion, sur le fleuve Cavally qui est la frontière naturelle entre la Côte
d'Ivoire et le Liberia. Ce mercredi, une patrouille motorisée partira de
Toulépleu pour passer au peigne fin la zone frontalière. Ce dispositif hors
pair, avec des moyens importants en hommes et en matériels, rassurent les
populations, en cette fin d'année où les rumeurs en tous genres circulent dans
la région.




 




 





Sécurisation
: 2000 militaires bouclent l'ouest –

L'Inter 




 




 




Elections
municipales et régionales : le dépôt des candidatures commence aujourd'hui




Le Patriote –

La date fixée pour les élections municipales et régionales
couplées avance allègrement. A travers un communiqué publié hier et signé de son
président, Youssouf Bakayoko, la Commission électorale indépendante (CEI) a
apporté des précisions relativement aux dossiers de candidature à déposer pour
chacune de ces deux élections qui seront couplées. Chaque dossier de candidature
doit comporter, sous peine de rejet, un certain nombre de pièces. Pour
l'élection des Conseillers régionaux, le candidat doit fournir une déclaration
pour la liste de candidature établie en double exemplaire sur un formulaire
spécifique, au cadre du titre en orange avec la lettre ''R'' en caractère
d'imprimerie à chaque coin droit et gauche ; une déclaration individuelle de
candidature établie en double exemplaire sur un formulaire spécifique, à bandeau
orange, revêtue de la signature dûment légalisée du (de la) candidat(e). En ce
qui concerne l'élection des Conseillers municipaux, les postulants doivent
fournir une déclaration pour la liste de candidature établie en double
exemplaire sur un formulaire spécifique, au cadre du titre en vert avec la
lettre ''M'' en caractère d'imprimerie à chaque coin droit et gauche ainsi
qu'une déclaration individuelle de candidature établie en double exemplaire sur
un formulaire spécifique, à bandeau vert, revêtue de la signature dûment
légalisée du (de la) candidat(e). Ces quatre (4) types de formulaires peuvent
être téléchargés à partir du site Internet de la CEl : www.ceici.org ou être
délivrés sans frais au Secrétariat Général de la CEl, sis au Boulevard Latrille,
Abidjan, Cocody, Angré 7è tranche, en face de la station de service « Corlay »,
bâtiment partageant un mur de clôture mitoyenne avec l'Agence Sodeci. Outre ces
formulaires, les candidats à ces deux élections doivent fournir une lettre
d'investiture du (des) parti(s) ou groupement (s) politique(s) parrainant la
candidature, le cas échéant ; un spécimen du symbole, du sigle et de la couleur
choisis pour l'édition du bulletin unique de vote (version numérique sur support
électronique de préférence) ; un reçu du cautionnement de dix mille (10.000)
francs CFA délivré par le Trésor public ; deux photographies noir et blanc
(bonne netteté et bon contraste) pour le candidat tête de liste dont l'une au
format 3,5 cm x 4,5 cm et l'autre au format 13,0 cm x 18,0 cm. Les pièces,
ci-après, devront être ajoutées au dossier : un extrait d'acte de naissance ou
du jugement supplétif en tenant lieu; un certificat de nationalité et pour les
naturalisés(es), une photocopie du décret de naturalisation en sus; un extrait
du casier judiciaire; un certificat de résidence; une attestation de régularité
fiscale; une déclaration sur l'honneur de non renonciation à la nationalité
ivoirienne sur feuille libre; une demande de mise en disponibilité conformément
aux dispositions de l'article 73 du Code électoral. Ces pièces devront être
établies depuis moins de trois (3) mois. Il importe aussi de savoir que seuls
les originaux des pièces exigées seront acceptés. Aucune photocopie ne sera
reçue à l'exception de celle du décret de naturalisation, précise le communiqué
de l'institution chargée de l'organisation des élections. Les dossiers de
candidature auxdits scrutins seront reçus tous les jours, de 09h00 à 17h00 au
Siège de la CEl, sis Bd Latrille, Résidence Angoua, route du Zoo, Abidjan,
Cocody, Il Plateaux. Ce du 26 décembre 2012 au 10 janvier 2013 à l'exception des
dimanches, du lundi 31 décembre 2012 et du mardi 1er janvier 2013.




 




 




Candidats aux
élections municipales et régionales : certains choix posent déjà problème




Le Patriote

– Il y a du souffre dans l'air ! Les élections locales dans
certaines circonscriptions risquent de ne pas être de tout repos. Au moment où
dans chaque région ou commune, les militants du RDR essayent de dégager un
consensus autour d'un candidat, des tractations se font au sommet pour voir dans
quelle mesure certaines personnalités soient des porte-flambeaux du RDR aux
prochaines élections régionales. Mais cette démarche n'est pas du goût des
militants de base des circonscriptions concernées. C'est le cas du Hambol, du
Gontougo et à un dégré moindre du Haut-Sassandra, pour ne citer que ces régions.
Ici les candidatures de certaines personnalités coincent pour diverses raisons.
Dans le Hambol, par exemple, les responsables politiques locaux et les élus
appuyés par les militants de base estiment que la candidature du ministre du
Commerce et de la Promotion des PME, Jean-Louis Billon, pose problème. Pour la
base, le président de la Chambre de Commerce et de l'Industrie n'est pas un
militant du RDR et n'a jamais milité dans ce parti. Par conséquent, il ne peut
être le candidat du RDR à ces élections. Ici, ce n'est pas les compétences de
gestionnaire et de leader du maire de Dabakala qui sont contestées. Mais c'est
le passé militant du concerné qui l'est. Les cadres RDR du Hambol et la base
considèrent que l'histoire du RDR dans cette région a été suffisamment
dramatique pour que ce ne soit pas un des leurs qui soit la tête de liste pour
les régionales. Mieux, pour eux, dans une région où le RDR est
ultra-majoritaire, il serait difficilement acceptable que ce soit un cadre non
militant de leur parti qui soit désigné pour porter les couleurs du parti du Dr
Alassane Ouattara dans la région. Le RDR au premier tour de l'élection
présidentielle, a réalisé un score de 85% des voix pour le Dr Alassane Ouattara,
candidat du RDR. Aux dernières élections législatives, tous les postes de
députés, sauf à Katiola commune, ont été raflés par le RDR. Il inconcevable pour
eux que le ministre Jean Louis Billon, qui ne milite ni au PDCI-RDA ni au RDR,
soit la tête de liste du RDR dans le Hambol aux prochaines régionales. Hier
après une réunion à Dabakala où l'intention de candidature de Jean Louis Billon
pour le compte du RDR a été annoncée, les militants de base de la région ont
convergé vers le siège du RDR à la rue Le Pic pour protester contre cette
décision. Il a fallu tout le tact des élus et cadres de la région pour calmer
les uns et les autres. Dans le Gontougo, c'est la nouvelle portée dans le
Nouveau Réveil N° 3268 qui pose problème. Dans ce numéro du journal proche du
PDCI-RDA, un article relate que le ministre de la Production animale et des
Ressources halieutiques, Kobena Adjoumani, est le candidat du RHDP dans le
Gontougo. Il n'a pas fallu plus pour que les responsables et cadres du RDR de la
région se mettent en transe. Pour eux, il n'y a pas de candidat du RHDP dans le
Gontougo. Et il ne peut pas y à avoir, puisque le RHDP n'a jamais fonctionné
dans les faits dans cette région. Le secrétaire départemental du RDR à
Bondoukou, le Dr Souleymane Touré, dès le lendemain de la publication de cette
information, a fait une déclaration pour protester. Pour lui, le RDR a des
candidats à toutes les élections locales. Il n'a jamais été question d'une
candidature RHDP au moment où un consensus tend à se dégager autour d'un
candidat issu du RDR. La jeunesse militante RDR du Gontougo, dans une
déclaration parvenue à la rédaction du Patriote, s'est également insurgé contre
cette information. Hier au cours d'une conférence de presse, les différents
secrétaires départementaux de la région ont clairement rejeté cette décision à
laquelle, disent-ils, ils n'ont pas été associés. En gros, ils ont fait
comprendre à la presse qu'ils ne sont pas totalement fermés à cette éventualité
de candidature RHDP. Mais ils déplorent la manière. Pour l'heure, selon eux, le
RDR a des candidats valeureux et compétents qui peuvent porter haut les couleurs
de leur parti dans la région. Dans le Haut Sassandra, la question est moins
complexe. Car tous les candidats concernés sont issus du même parti, le RDR.
Mais ce que la base déplore, c'est le fait dans le choix du candidat que l'on ne
veuille pas tenir compte du parcours militant et la représentativité des
candidats. Il faut certes gagner ces élections. Mais il faut le faire avec un
candidat qui a, selon eux, de profondes racines dans les deux départements qui
constituent le Haut-Sassandra pour espérer battre le candidat du PDCI-RDA qui
n'est autre son secrétaire général, le Pr. Alphonse Djédjé Mady, un vieux
briscard du marigot politique ivoirien. La problématique du choix des candidats
du RDR se pose dans toutes les régions. C'est la raison pour laquelle il est
important que dans sa sélection, la haute direction du RDR prenne en compte les
préoccupations de la base et évite de tomber dans la cooptation politique. Au
risque de connaitre la gueule de bois des lendemains des élections.




 




CEI / Elections
municipales et régionales couplées du 24 février 2013 : voici les documents
exigés aux candidats




L'Intelligent
d'Abidjan –

La Commission Electorale Indépendante(CEI) porte à la
connaissance des partis et groupements politiques, électeurs et potentiels
candidats que la répartition des sièges opérée par les décrets N°S 2012-1153 et
2012-1154 du 19 décembre 2012 portant respectivement composition numérique des
Conseils Régionaux et Bureaux des Conseils Régionaux et fixation du nombre des
Conseillers Municipaux et des Adjoints aux Maires par Communes, publiés selon la
procédure d'urgence au journal officiel de la République de Côte d'Ivoire peut
être consultés sur son site internet au www.ceici.org. En conséquence de ce qui
précède, la CEI les informe que les dossiers de candidature auxdits scrutins
seront reçus:




 




-           Au
Siège de la CEl, sis Bd LATRILLE, Résidence ANGOUA, Route du Zoo, Abidjan,
Cocody, Il Plateaux;




 




-           Tous
les jours du 26 décembre 2012 au 10 janvier 2013 à l'exception des dimanches, et
des lundi 31 décembre 2012 et mardi 1er janvier 2013 ;




-De 09h00 à
17h00.




 




Chaque dossier
de candidature doit comporter, sous peine de rejet, les pièces suivantes :




 




1. Pour
l'élection des Conseillers Régionaux,




 




1) Une
déclaration pour la liste de candidature établie en double exemplaire sur un
formulaire spécifique, au cadre du titre en orange avec la lettre ''R'' en
caractère d'imprimerie à chaque coin droit et gauche ;




 




2) Une
déclaration individuelle de candidature établie en double exemplaire sur un
formulaire spécifique, à bandeau orange, revêtue de la signature dûment
légalisée du (de la) candidat(e) ;




 




2. Pour
l'élection des Conseillers Municipaux,




 




1) Une
déclaration pour la liste de candidature établie en double exemplaire sur un
formulaire spécifique, au cadre du titre en vert avec la lettre ''M'' en
caractère d'imprimerie à chaque coin droit et gauche ;




 




2) Une
déclaration individuelle de candidature établie en double exemplaire sur un
formulaire spécifique, à bandeau vert, revêtue de la signature dûment légalisée
du (de la) candidat(e) ;




 




Ces quatre (4)
types de formulaires peuvent être téléchargés à partir du site Internet de la
CEl : www.ceici.org ou délivrés sans frais au Secrétariat Général de la CEl, sis
Boulevard LATRILLE, Abidjan, Cocody, Angré 7è tranche, en face de la station de
service « Corlay », bâtiment partageant un mur de clôture mitoyenne avec
l`Agence SODECI ;




 




3. Une lettre
d'investiture du (des) parti(s) ou groupement (s) politique(s) parrainant la
candidature, le cas échéant ;




 




4. Un spécimen
du symbole, du sigle et de la couleur choisis pour l`édition du bulletin unique
de vote (version numérique sur support électronique de préférence) ;




 




5. Un reçu du
cautionnement de dix mille (10.000) francs CFA délivré par le Trésor public ;




 




6. Deux
photographies noir et blanc (bonne netteté et bon contraste) pour le candidat
tête de liste dont l`une au format 3,5 cm x 4,5 cm et l`autre au format 13,0 cm
x 18,0 cm.




Les pièces,
ci-après, devront être établies depuis moins de trois(3) mois :




 




7. Un extrait
d`acte de naissance ou du jugement supplétif en tenant lieu;




 




8. Un certificat
de nationalité et pour les naturalisés(es), une photocopie du décret de
naturalisation en sus;




 




9. Un extrait du
casier judiciaire;




 




10. Un
certificat de résidence;




 




11. Une
attestation de régularité fiscale;




 




12. Une
déclaration sur l`honneur de non renonciation à la nationalité ivoirienne sur
feuille libre;




 




13. Une demande
de mise en disponibilité conformément aux dispositions de l`article 73 du Code
électoral.




 




Abidjan le 25
décembre 2012




Le Président de
la CEI




Youssouf
BAKAYOKO




 




Nota bene :
Seuls les originaux des pièces exigées seront acceptés.




Aucune
photocopie ne sera reçue à l`exception de celle du décret de naturalisation.




 




Sensibilisation
pour la promotion de la paix et la réconciliation : 400 millions de Fcfa de la
Bad à la Cdvr




Le Patriote –

La Cdvr (Commission Dialogue Vérité et Réconciliation) attendait
depuis longtemps un appui pour booster ses activités. C'est désormais chose
faite avec la somme de 400 millions de FCFA qui vient d'être décaissée par la
Bad (Banque africaine de développement). Et cela, à travers la signature de
convention qui a eu lieu lundi dernier, au 20ème étage de l'immeuble Sciam,
entre le ministre auprès du Premier ministre chargé de l'Economie et des
Finances, Nialé Kaba, et le président de la Cdvr, Charles Konan Banny. Nialé
Kaba a rappelé qu'après la crise post-électorale de décembre 2010 à avril 2011,
le gouvernement ivoirien a négocié et obtenu du groupe de la Bad et du Fonds
africain de développement (Fad), un programme d'urgence en appui général au
budget de l'Etat, dont le but est de contribuer à la restauration des services
sociaux et administratifs de base, à la cohésion sociale et à la réconciliation,
fortement entamées par la crise. Il s'agit du Programme d'urgence pour la
restauration des services sociaux et administratifs de base (Purssab), d'un
financement global de 72 milliards de FCFA. Ces 400 millions décaissés par la
Bad rentrent précisément dans le cadre du Purssab-Renforcement des capacités de
l'administration publique (Renfcap). Et à ce titre, il est inscrit une
composante ''Campagnes de sensibilisation pour la promotion de la paix et la
réconciliation''. « Ces 400 millions Fcfa vont permettre la mise en œuvre des
activités de promotion de la paix programmées au projet Purssab-Renfcap. Par ce
mécanisme, les ressources du projet, spécifiquement dédiées au financement des
activités de sensibilisation pour la promotion de la paix et la réconciliation
seront mises à la disposition de la Cdvr qui en assurera l'exécution», a
expliqué Nialé Kaba. Quant à Charles Konan Banny, il s'est réjoui du
décaissement de cette somme qui depuis plus de 16 mois était dans le pipeline. «
Cet argent sera utilisé pour la sensibilisation, la consultation nationale qui
démarre le 26 décembre et la mise en place d'un système d'information », a
souligné Banny. Selon lui, la consultation nationale concernera un échantillon
représentatif de 40 000 personnes. Avant d'assurer que l'argent reçu sera
utilisé avec efficacité pour le financement d'une partie des opérations
nécessaires à la mission de la Cdvr.




 






Réconciliation nationale
.

La Cdvr démarre les consultations, aujourd'hui –

Le Nouveau
Réveil




 




 




Réconciliation
nationale /Boureima Badini : " il y a beaucoup de perspectives heureuses"




Fraternité-Matin

Le Premier ministre, ministre de l'Économie et des Finances,
Daniel Kablan Duncan, arrive à la Primature à un moment où la situation est
encore difficile. «Mais il y a beaucoup de perspectives heureuses et je pense
qu'il pourra accomplir cette mission».  Le constat a été fait par l'ancien
Représentant spécial du facilitateur du dialogue direct inter ivoirien en Côte
d'Ivoire, Bouréima Badini. Le diplomate était interrogé par la presse à sa
sortie d'une rencontre avec le chef du gouvernement, le lundi 24 décembre, à la
Primature, au Plateau. «Il (Kablan Duncan. Ndlr) m'a rassuré sur la situation en
Côte d'Ivoire», a-t-il, toutefois, ajouté. Du reste, a confié Bouréima Badini, «je
crois que le pays avance». Il s'est félicité des grands fondamentaux de
l'économie nationale qui sont, selon lui, en train de se remettre en place. «Il
reste, bien sûr, quelques chapitres sur la réconciliation qui doivent se bâtir.
Mais comme vous le savez, tout récemment, nous avons eu des libérations (de huit
pro-Gbagbo, le 19 décembre Ndlr) qui font chaud au cœur et il a été dit que ça
va continuer dans ce sens-là pour que le peuple ivoirien se réconcilie», a-t-il
déclaré. «Parce que, a-t-il expliqué, on peut avoir un grand programme
économique, mais si la réconciliation n'est pas effective, ça peut poser des
problèmes de compréhension». Selon lui, le Président de la République, Alassane
Ouattara, et le gouvernement, sont à l'œuvre pour réussir la réconciliation. «Ce
n'est pas facile, mais je suis convaincu que petit à petit, en se parlant, en
lâchant du lest, je crois qu'on peut arriver à cette réconciliation des
populations pour que ce pays retrouve la paix», a-t-il indiqué. Le diplomate a
aussi salué l'entrée du Président sénégalais, Macky Sall, dans le processus de
réconciliation en Côte d'Ivoire. Il a révélé que cela ne se fait pas à l'insu de
Ouagadougou. Après Bouréima Badini, le Premier ministre, ministre de l'Économie
et des Finances, a échangé avec une délégation du Mfa conduite par son président,
Innocent Anaky Kobéna. Etaient au centre des débats, selon le chef de ce parti
membre du Rhdp, la réconciliation nationale, le retour définitif de la paix
sociale dans le pays et la sécurité. Anaky Kobéna a déclaré à la presse avoir
fait des propositions au gouvernement afin de trouver une solution durable à
chacune de ces questions.




 




FRCI : Le
général Bakayoko assigné en justice




Soir Info
– Ce
n'est ni pour emploi de supplétifs Dozo, ni pour utilisation d'enfants soldats
dans les rangs des Frci, encore moins pour un quelconque crime de guerre ou
contre l'humanité. Le général  Soumaïla Bakayoko fait l'objet, pourtant,  d'une
procédure judiciaire, notamment, devant les tribunaux ivoiriens.  La plainte a
été déposée, non pas devant un tribunal militaire mais plutôt un tribunal civil.
Car, les faits visés n'ont aucun caractère  militaire, même si Bakayoko est
poursuivi en tant chef d'état major général des Frci, notamment, pour «  abus
d'autorité ».   Chef d`Etat major des Forces républicaines de Côte d`Ivoire
(Frci),  le général quatre étoiles est plutôt assigné en justice par un certain
Touré Hamed Bouah, un sulfureux homme d'affaires ivoirien, qui l'accuse « 
d'abus d'autorité, extorsion de fonds, détention arbitraire et séquestration ».
L'Agence de presse africaine (APA), qui rapporte l'information, dit la tenir de 
«  sources judicaires à Abidjan ».   La plainte  été déposée devant le tribunal
de première instance d'Abidjan, fin novembre dernier, par Me  Kadidia Touré,
l'avocate de  Ahmed Bouah Touré, écroué depuis le mois de janvier à la Maison
d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca) pour ''abus de biens sociaux,
escroquerie et détournement de fonds''. « Le capitaine de gendarmerie, Roger
Konan Brou, commandant en second de la brigade de recherche de la gendarmerie du
Plateau est aussi concerné par cette plainte, ajoute la même source, précisant
que ''portée devant Cissé Makouéni, la doyenne des juges d'instruction du
tribunal de première instance d'Abidjan, la plainte a été jugée recevable''. 
Ahmed Bouah Touré, président directeur général de Sophia immobilier, a été
arrêté le 20 janvier dernier pour une affaire de projet d'acquisition de
terrains nus au profit des Forces de défense et de sécurité ivoiriennes ( Fds).
Cette opération initiée sous le régime déchu de Laurent Gbagbo a permis à Sophia
immobilier, de collecter 13 milliards de fcfa, qui sont sous ''séquestre'' selon
Ahmed Bouah Touré à la banque de financement de l'agriculture (Bfa) et à la
banque ouest africaine (Boa). Mais, le projet n'a jamais connu un début
d'exécution, au point qu'une fronde des souscripteurs avait fait monter al
tension dans les rangs des corps habillés.  Face à la menace de plus en plus
forte,  le 14 janvier 2012,  lors de la visite à la base navale d'Adiaké, le
Chef d'état major général, Soumaïla Bakayoko, avait rassuré ses hommes et mis en
garde  Touré Hamed Bouah.  « Je l'ai mis en demeure de me proposer d'ici jeudi,
une solution définitive à cette situation pour l'acquisition des terrains aux
ayants droit ou la restitution des cotisations perçues ». En reponse, Hamed
Bouah avait indiqué que «  L'argent qui est précompté est sous séquestre. Il est
à la Bfa et à la Boa. Je ne garde pas l'argent des souscripteurs sur moi. Les 13
milliards cotisés sont là. Le comité de gestion a interdit les résiliations »,
s'était défendu M. Touré.  En dépit de ces assurances, les souscripteurs ne sont
jamais rentrés en possession de leur terrain et avaient commencé à ''grogner''
contre Ahmed Bouah Touré qui a passé 17 jours au camp de gendarmerie d'Agban
avant d'être transféré à la Maca.  L'avocate Kadidia Touré a déjà défendu
l'ex-officier de l'armée ivoirienne, Tony Oulaï dans la procédure judiciaire
concernant la disparition en 2004 du journaliste franco-canadien, Guy-André
Kieffer.




 




Menace de
déstabilisation : 13 suspects arrêtés à Yamoussoukro et transférés à la DST




L'Inter

– La journée du lundi 24 décembre 2012 a été marquée à Yamoussoukro par
l'interpellation de 13 individus considérés comme des suspects par la police
nationale. Ce sont des anglophones, précisément des Nigérians, qui ont soutenu
être en transit pour leur pays. Selon les témoignages confirmés par la police,
ces individus, en provenance du Liberia sont arrivés vers midi au niveau de la
gare routière de la ville avec l'un de leurs 3 véhicules en panne. « Il s'agit
d'une voiture de sport noire immatriculée Joe 100. Les 2 autres véhicules
étaient de type Toyota Camry, l'une de couleur rouge-bordeaux et l'autre
jaune-or, immatriculés respectivement PC 20908 et PC 20505 », nous a confié un
témoin de l'interpellation. A la gare, ces anglophones, de très grande taille,
portant des dreadlocks (forme de cheveux, prisée dans le milieu des Rasta ndlr)
et vêtus de Jeans, communiquaient au téléphone en anglais. « Ils cherchaient à
avoir des mécaniciens ou au pire des cas, ils souhaitaient vendre la voiture en
panne », a expliqué une source proche de la police, rapportant les propos de ces
nigérians. Leur allure suspecte à amener des jeunes de la gare à faire appel à
la police. Une patrouille mixte des forces de l'ordre dépêchée sur les lieux, a
bouclé le périmètre avant d'interpeller les 13 individus. Ils ont affirmé être
en route pour leur pays, en passant par le Ghana, pour aller célébrer la fête de
Noël et du nouvel an. Après un interrogatoire dans les locaux de la préfecture
de police, où ils ont passé la nuit derrière les barreaux, deux options se sont
présentées aux forces de l'ordre. A savoir les escorter jusqu'à la frontière
ghanéenne ou les mettre à la disposition de la Direction de la surveillance du
territoire (DST). Finalement, c'est la deuxième option qui semble avoir été
retenue. La hiérarchie de la police, selon nos sources, a demandé que les
suspects soient envoyés à Abidjan. Ce qui aurait été fait hier mardi 25 décembre
2012, jour de la Noël. « La Côte d'Ivoire est un Etat de droit. Rien ne leur est
reproché jusqu'à preuve du contraire. Nous allons procéder à quelques
vérifications et si nécessaire, nous allons les conduire à la frontière », nous
a confié l'un des responsables de la police de la ville. Il faut souligner que
les forces de police, de gendarmerie et de l'armée sont en alerte maximale
depuis les attaques répétées contre leur position. Elles ont mis les bouchées
doubles pour cette période de fin d'année.




 





Attaque des Frci, 13 suspects mis aux arrêts –

Fraternité matin





Sécurisation
du territoire. 13 nigérians interpellés par la police et conduits à Abidjan –

L'Intelligent d'Abidjan  




 




 




Attaque d'Agban
- 41 suspects interpellés : de nouveaux suspects ont été interpellés, après
l'attaque du camp de gendarmerie d'Agban




Nord Sud

– Les ratissages se poursuivent à Agban et dans ses alentours. Ils donnent même
des résultats surprenants si l'on en croit nos sources qui avancent le chiffre
de 41 suspects interpellés depuis dimanche, après l'attaque déjouée par les
gendarmes de cette importante caserne. C'est que les choses sont allées très
vite, au cours de la journée de lundi, veille de la Noël. Les ratissages
réalisés dans le cadre plus global de la sécurisation de la fête de la Nativité,
auraient permis de mettre la main sur près d'une vingtaine de suspects de plus.
Toujours selon nos sources, il y aurait parmi les suspects plusieurs policiers,
gendarmes et même des militaires des ex-Forces de défense et de sécurité. Mieux,
deux officiers, jusque-là considérés comme des cerveaux de l'attaque déjouée,
comptent parmi les suspects arrêtés. Parmi ces officiers, le lieutenant qui
coordonnait l'opération, depuis l'infirmerie de la caserne, où il s'était rendu,
dit-il, pour des soins. En réalité, l'infirmerie lui a servi de cachette pour
mieux servir ses acolytes en informations utiles pour l'attaque. Les fins
limiers de la gendarmerie ne se sont pas limités à lui seul. Tout le personnel
soignant de l'infirmerie qui était de garde ce jour-là a été pris pour être
entendu. Selon nos informations, même le patron du Groupement d'escadron blindé
(Geb), le capitaine Barthélémy Ouattara, a été entendu par la brigade. Le
ratissage et les arrestations devraient se poursuivre, notamment en suivant la
piste du Geb et des éléments de l'ancien commandant de cette unité. En effet,
toujours selon nos sources, la plupart des gendarmes pris sur le coup sont des
éléments suspectés d'avoir gardé le contact avec le chef d'escadron, Jean-Noël
Abéhi, en rupture de ban avec l'armée ivoirienne. Au-delà du lien avec cet
officier qui ne cache pas sa sympathie pour l'ancien président, Laurent Gbagbo,
c'est la facilité avec laquelle les assaillants ont rallié le Geb qui intrigue
les enquêteurs de la brigade. Certains sont même persuadés que Jean-Noël Abéhi
était à la manœuvre dans cette attaque déjouée de justesse. Selon plusieurs
riverains, pour prévenir toute nouvelle attaque d'Agban, les gendarmes ont
entrepris de nettoyer les alentours de la caserne. Les premiers à faire les
frais de ce nettoyage sont les tenanciers de maquis. Ces buvettes qui bordent ce
camp de gendarmerie ont commencé à fermer et sous peu, elles devraient être
rasées. In fine, les hautes herbes qui bordent le camp devraient elles aussi
être nettoyées.




 





Tentative d'attaque d'Agban : 23 assaillants déférés à la MACA

Le
Patriote