REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MERCREDI 26 DECEMBRE 2012

26 déc 2012

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MERCREDI 26 DECEMBRE 2012







Droit de l`Homme
: Le gouvernement ivoirien est en "panne de stratégie", pour préserver la
tranquillité publique, selon une Ong du pays




APA-

Le gouvernement ivoirien donne l'impression d'être en panne de stratégie pour
juguler les différentes attaques et par voie de conséquence, préserver la
tranquillité publique, a estimé lundi, le mouvement ivoirien des droits humains
(MIDH).L'Ong se préoccupe dans foulée de la ''résurgence brutale et inattendue''
d'attaques éclatées contre les positions des Forces Républicaines de Côte
d'Ivoire (FRCI), qui perturbent l'ordre public à la veille des fêtes de fin
d'année.'' Le MIDH est très préoccupé par la situation sécuritaire fluctuante et
déconcertante prévalant en Côte d'Ivoire'' a déclaré Me Yacouba Doumbia, le Vice
président de cette ONG dans une déclaration transmise à APA dans la capitale
économique ivoirienne. ''En sus, les autorités ivoiriennes clament, après chaque
attaque, qu'elles ont pris les dispositions les meilleures pour sécuriser
l'ensemble du territoire national'', poursuit le MIDH, selon qui, il y a lieu de
''tirer la sonnette d'alarme''. Craignant d'éventuelles représailles, l'ONG de
défense des droits de l'homme rappelle également qu'une armée nationale doit
s'interdire toute forme de représailles contre les populations. ''Les réactions
si légitimes des forces de défense doivent être menées en respectant
scrupuleusement la dignité humaine. Notre pays a besoin de quiétude et de
tranquillité'', a ajouté Me Doumbia. C'est pourquoi, a-t-il expliqué ''le
Gouvernement doit montrer plus de détermination pour mettre fin à ces attaques
récurrentes qui pourraient compromettre dangereusement les initiatives de
redécollage économique indispensable dans la lutte pour la réduction de la
pauvreté''. Le Vice président du MIDH estime par ailleurs que dans un ''État de
droit, la justice privée est absolument proscrite et la primauté doit être
accordée au droit et non à la tyrannie des armes''.' Toute récrimination
soulevée doit trouver solution dans le cadre de la justice seule habilitée à cet
effet. C'est pourquoi la justice ivoirienne doit faire preuve d'équité et
d'indépendance dans la poursuite des auteurs de violation des droits de l'homme
pendant la crise postélectorale'', a-t-il soutenu. Pour lui, il incombe de
rassurer toutes les composantes de la société civile ivoirienne, et les hommes
politiques, toute obédience confondue doivent condamner avec fermeté ces
attaques et inviter les présumés auteurs à y renoncer. La série des attaques
contre les forces de défense et de sécurité s'étaient estompées avant de
reprendre dans ce mois de décembre, marquant la fin de l'année grégorienne. La
reprise de ces attaques qui ont déjà fait plus d'une vingtaine de morts dans les
rangs des FRCI intervient au moment où la justice ivoirienne a procédé à la mise
en liberté provisoire de certaines personnalités dites pro –Gbagbo.




 




Côte d'Ivoire:
Duncan veut que son pays devienne une vitrine politique, économique, sociale en
2013




Koaci.com
24/12/2012

- Le premier ministre ivoirien souhaite une amélioration des conditions de vie
de ses compatriotes pour l'année 2013. Tel est le vœu qu'il a formulé ce lundi,
à une semaine de la fin d'année à l'endroit du peuple.  "L'année 2013 soit pour
les ivoiriens une année de croissance mais surtout une année de développement
humain, c'est à dire, l'amélioration des conditions de vie au niveau des centres
de santé, des écoles, des marchés, mettre fin au problème de la cherté de la vie
de manière, à ce que les ivoiriens se disent c'est mieux qu'avant," a déclaré
Daniel Kablan Duncan. Le chef du gouvernement ivoirien pense par ailleurs qu'il
est fondamental que la paix revienne en Côte d'Ivoire et que afin que les
problèmes d'insécurité puissent rester derrière les ivoiriens. "Il faut que
l'année 2013 soit l'année de la réconciliation de toutes les filles et fils de
ce pays et qui se sentent tous mobilisés pour aller de l'avant. Parce qu'on ne
peut pas être tiraillés à gauche et à droite . Nous avons un challenge, un défis
important à remporter pas seulement en Côte d'Ivoire mais dans la sous région et
dans le monde," a-t-il ajouté.  Les défis dont Duncan parle sont nombreux en
2013. "Il faut que la Côte d'Ivoire se positionne mieux, vous avez pu voir que
dans certains classements doing business, ou bien de développement humain la
Côte d'Ivoire n'est pas aussi bien placée qu'elle était avant. Si nous sommes 14
ème pays sur le plan du football pourquoi est on 140 ème ailleurs au niveau du
développement économique. Il faut que la Côte d'Ivoire remonte dans les
classements et qu'elle devienne la vitrine à la fois politique économique
sociale et culturelle," prévient Duncan.




 




Côte d'Ivoire:
Anaky de retour à la primature et Badini salue les libérations des prisonniers
politiques




Koaci.com
24/12/2012

- L'ancien représentant du facilitateur de la crise ivoirienne, Bouréima Badini
a annoncé ce lundi au sortir d'un entretien avec le premier ministre que la
liberté provisoire accordée aux proches de Laurent Gbagbo lui fait "chaud au
cœur", exhortant au passage les autorités ivoiriennes à œuvrer dans ce sens pour
une réconciliation des ivoiriens.  "Je crois que le président de la république
et tout son gouvernement ont pris à bras le corps, ce volet . Je crois que nous
allons nous en sortir. Je suis satisfait de la manière dont cela se déroule,
nous souhaitons que le tout puissant accompagne la côte d'Ivoire pour la
réconciliation des cœurs. Ce n\'est pas facile et je suis convaincu que petit à
petit en se parlant, en dialoguant, en lâchant du lest de temps en temps, je
crois qu\'on peut arriver à cette compréhension pour que ce pays retrouve la
paix," a expliqué l'ancien représentant du facilitateur.  En visite privée en
Côte d'Ivoire, Bouréima Badini a également précisant que sa visite chez le
premier s'inscrit dans le cadre des relations qu'il entretien avec Daniel Kablan
Duncan.  " J'ai rencontré le premier ministre nous avons convenu d'avoir cette
rencontre pour que je lui présente aussi toutes mes félicitations pour la
confiance placée en lui par le président de la république. Je connais le premier
ministre Kablan Duncan à mon arrivée en Côte d'Ivoire pour la mise en œuvre de
l'accord politique de Ouaga, j'étais aller le voir en tant que personnalité pour
lui demander des conseils. Il m'a donné tous les conseils nécessaires. Il n'a
pas arrêté non seulement dans le cadre du RHDP mais en tant que personne
ressource donc il était de bon aloi que je viennes le voir pour le féliciter,
demander au tout puissant de l'accompagner dans l'accomplissement de cette
mission. je sais qu'il arrive à un moment extrêmement difficile pour la Côte
d\'Ivoire, mais il y a beaucoup de perspectives très heureuses, je pense que par
la grâce de Dieu, il pourra accomplir cette mission," a-t-il insisté.




Tout en restant
attaché selon lui à la Côte d'Ivoire, Bouréima Badini, a avoué que le pays
retrouve progressivement son rayonnement. "Vous savez quelque part je reste
attaché à ce pays, donc tout ce qui se passe en Côte d'Ivoire m'interpelle donc
c\'est bien d'entendre les premières autorités vous rassurer sur la situation du
pays. j'ai fini ma mission je vois que le pays avance," a terminé le
représentant du facilitateur. Suite à cet entretien, Daniel Kablan Duncan a
également accordé une audience au Mouvement des Forces d\'Avenir (MFA) conduit
par son président Innocent Anaky Kobéna. Le premier ministre et la délégation du
MFA ont débattu des questions d'actualité, notamment la sécurité, la
réconciliation. "Il y a le problème de la réconciliation et du retour définitif
à la paix sociale dans ce pays, le problème de la sécurité, hier encore, je
crois qu'il y a eu des coups de feux quelque part ici en Côte d\'Ivoire," a
déclaré Anaky, précisant au passage que le grand problème de la reprise
économique a été abordé lors des échanges. Le MFA propose par ailleurs sont
soutien au gouvernement Duncan. "Nous sommes un parti, nous avons des idées et
des propositions et ça donne un peu ce qui nous a valu pour venir voir le
premier ministre aujourd'hui'. Tout ce qui peut être fait pour que ce pays
avance," a-t-il martelé.




"Le premier
ministre nous a mis à l'aise, il a dit qu'il était totalement ouvert et ont
pouvait à tout moment l'approcher et faire des propositions et en même faire
passer vers lui et le gouvernement, tout ce qui est ressenti par la population
ivoirienne et que le gouvernement ne sent pas forcement au jour le jour," a
conclu Innocent Anaky Kobena.




 




Vigilance
sécuritaire maximale pour les fêtes de fin d'année en Côte d'Ivoire




RFI On line
25/12/2012

- En Côte d'Ivoire, la vigilance des forces de sécurité a redoublé d'intensité à
l'occasion de la nuit de Noël. Dimanche 23 décembre, une tentative d'attaque du
camp de gendarmerie d'Agban, en plein cœur d'Abidjan, a été déjouée. Les
insurgés avaient prévu de lancer leur assaut dans la nuit de dimanche à lundi,
deux jours après deux attaques simultanées du camp de gendarmerie de Yopougon et
d'une position militaire du village d'Agbaou, à plus de 100 km au nord
d'Abidjan. Plusieurs policiers, gendarmes et militaires étaient sur le pont en
cette nuit de lundi à mardi. C'est en compagnie des principaux responsables de
la police, de la gendarmerie et de l'armée que le ministre délégué à la Défense,
Paul Koffi Koffi, a sillonné les communes du Plateau, de Treichville et de
Yopougon. Une vingtaine de véhicules au total ont été déployés devant des lieux
de cultes où se déroulaient les messes de Noël. Une tournée comme celle qui a eu
à la même époque l'année dernière. Mais aujourd'hui, les fêtes de fin d'année
arrivent dans un contexte particulier pour les forces de sécurité à Abidjan. «
Ces derniers temps, a affirmé le ministre Paul Koffi Koffi, nos positions ont
été victimes d'agression. Nous passons pour constater que les hommes sont bien
là, à leur poste, et qu'ils sont vigilants ; et aussi les encourager parce que
c'est jour de fête. Ils sont là pour assurer la sécurité des autres alors que
les gens sont en train, naturellement, de s'amuser, de prier. » Le ministre de
la Défense s'est rendu sur certains sites sensibles, qui ont fait l'objet
d'attaques ou de tentatives d'assauts ces derniers mois. Comme la centrale
thermique d'Azito dans la commune de Yopougon et la Maca, la prison centrale
d'Abidjan où des éléments de l'armée déployés pour assurer la sécurité accusent
les gendarmes d'abandonner leurs postes de surveillance le soir. Revenant sur la
tentative avortée, dimanche, d'éléments infiltrés, de lancer un assaut sur le
camp de gendarmerie d'Agban, le plus grand de Côte d'Ivoire, le ministre délégué
à la Défense a dit que cette attaque déjouée n'était pas de nature à perturber
les fêtes de fin d'année.




 




Manœuvres
militaires ivoiro-libériennes pour sécuriser la zone frontalière




AFP 24/12/2012

- Des manœuvres militaires ivoiro-libériennes ont démarré lundi pour sécuriser
la zone frontalière, théâtre d`une série d`attaques de groupes armés durant
l`année écoulée, a-t-on appris de source militaire ivoirienne. Ces manœuvres
vont associer jusqu`au 3 janvier "1.600" militaires ivoiriens et "414" soldats
libériens, a indiqué à l`AFP une source ivoirienne proche de l`opération. Les
militaires doivent effectuer des patrouilles terrestres entre les villes
ivoiriennes de Taï et Toulépleu, distantes d`environ 130 km le long de la
frontière avec le Liberia, ainsi que des patrouilles sur le fleuve Cavally,
frontière naturelle entre les deux pays, a-t-elle précisé. Les patrouilles
doivent permettre de "sécuriser la frontière commune, fouiller et assainir la
zone pour mettre fin aux bandes armées, pour qu`elles n`aient plus un libre
accès à la zone", a expliqué la même source. Le président ivoirien Alassane
Ouattara et son homologue libérienne Ellen Johnson Sirleaf avaient annoncé ces
"manœuvres militaires et sécuritaires communes" à l`issue d`une rencontre à
Abidjan mi-octobre. Depuis la fin de la crise postélectorale ivoirienne de
2010-2011 ayant fait environ 3.000 morts, l`ouest de la Côte d`Ivoire a été le
théâtre d`attaques sanglantes menées souvent par des groupes armés venus de
l`est du Liberia. Le régime Ouattara a accusé des partisans de l`ex-président
ivoirien Laurent Gbagbo, mais le camp Gbagbo a nié toute implication. Une
accalmie a été observée depuis quelques mois sur le front ouest, mais le pouvoir
ivoirien fait face depuis août à une vague d`attaques contre ses forces de
sécurité et des sites sensibles, principalement à Abidjan et dans sa région.
Deux nouvelles attaques, dont une dans la capitale économique, ont fait le 21
décembre au moins un mort et quatre blessés.




 




Droit de l`Homme
: Le gouvernement ivoirien est en "panne de stratégie", pour préserver la
tranquillité publique, selon une Ong du pays




Agence de Presse
Africaine 25/12/2012

- Le gouvernement ivoirien donne l'impression d'être en panne de
stratégie pour juguler les différentes attaques et par voie de conséquence,
préserver la tranquillité publique, a estimé lundi, le mouvement ivoirien des
droits humains (MIDH). L'Ong se préoccupe dans foulée de la ''résurgence brutale
et inattendue'' d'attaques éclatées contre les positions des Forces
Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), qui perturbent l'ordre public à la veille
des fêtes de fin d'année. '' Le MIDH est très préoccupé par la situation
sécuritaire fluctuante et déconcertante prévalant en Côte d'Ivoire'' a déclaré
Me Yacouba Doumbia, le Vice président de cette ONG dans une déclaration
transmise à APA dans la capitale économique ivoirienne. ''En sus, les autorités
ivoiriennes clament, après chaque attaque, qu'elles ont pris les dispositions
les meilleures pour sécuriser l'ensemble du territoire national'', poursuit le
MIDH, selon qui, il y a lieu de ''tirer la sonnette d'alarme''. Craignant
d'éventuelles représailles, l'ONG de défense des droits de l'homme rappelle
également qu'une armée nationale doit s'interdire toute forme de représailles
contre les populations.  ''Les réactions si légitimes des forces de défense
doivent être menées en respectant scrupuleusement la dignité humaine. Notre pays
a besoin de quiétude et de tranquillité'', a ajouté Me Doumbia. C'est pourquoi,
a-t-il expliqué ''le Gouvernement doit montrer plus de détermination pour mettre
fin à ces attaques récurrentes qui pourraient compromettre dangereusement les
initiatives de redécollage économique indispensable dans la lutte pour la
réduction de la pauvreté''.




Le Vice
président du MIDH estime par ailleurs que dans un ''État de droit, la justice
privée est absolument proscrite et la primauté doit être accordée au droit et
non à la tyrannie des armes''. '' Toute récrimination soulevée doit trouver
solution dans le cadre de la justice seule habilitée à cet effet. C'est pourquoi
la justice ivoirienne doit faire preuve d'équité et d'indépendance dans la
poursuite des auteurs de violation des droits de l'homme pendant la crise
postélectorale'', a-t-il soutenu.  Pour lui, il incombe de rassurer toutes les
composantes de la société civile ivoirienne, et les hommes politiques, toute
obédience confondue doivent condamner avec fermeté ces attaques et inviter les
présumés auteurs à y renoncer. La série des attaques contre les forces de
défense et de sécurité s'étaient estompées avant de reprendre dans ce mois de
décembre, marquant la fin de l'année grégorienne. La reprise de ces attaques qui
ont déjà fait plus d'une vingtaine de morts dans les rangs des FRCI intervient
au moment où la justice ivoirienne a procédé à la mise en liberté provisoire de
certaines personnalités dites pro Gbagbo.




 




Côte
d'Ivoire-Justice : Plainte contre le général de division Soumaïla Bakayoko, Chef
d`Etat major des Forces républicaines de Côte d`Ivoire




 Agence de Presse Africaine 25/12/2012

- Une plainte a été déposée devant le tribunal de première instance d'Abidjan
contre le général de division, Soumaïla Bakayoko, Chef d'Etat major des Forces
républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), pour ''abus d'autorité, extorsion de
fonds, détention arbitraire et séquestration'', a appris APA lundi de source
judiciaire dans la capitale économique ivoirienne. Selon cette source, la
plainte a été déposée fin novembre dernier par Kadidia Touré, l'avocate de
l'homme d'affaires ivoirien, Ahmed Bouah Touré, écroué depuis le mois de janvier
à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (MACA) pour ''abus de biens
sociaux, escroquerie et détournement de fonds''. ''Le capitaine de gendarmerie,
Roger Konan Brou, commandant en second de la brigade de recherche de la
gendarmerie du Plateau est aussi concerné par cette plainte'', ajoute la même
source, précisant que ''portée devant Cissé Makouéni, la doyenne des juges
d'instruction du tribunal de première instance d'Abidjan, la plainte a été jugée
recevable''. Ahmed Bouah Touré, président directeur général de Sophia
immobilier, a été arrêté le 20 janvier dernier pour une affaire de projet
d'acquisition de terrains nus au profit des Forces de défense et de sécurité
ivoiriennes. Cette opération initiée sous le régime déchu de Laurent Gbagbo a
permis à Sophia immobilier, de collecter 13 milliards de fcfa, qui sont sous
''séquestre'' selon Ahmed Bouah Touré à la banque de financement de
l'agriculture (BFA) et à la banque ouest africaine (BOA). '' L'argent qui est
précompté est sous séquestre. Il est à la Bfa et à la Boa. Je ne garde pas
l'argent des souscripteurs sur moi. Les 13 milliards cotisés sont là. Le comité
de gestion a interdit les résiliations'', s'était défendu M. Touré en précisant
''c'est depuis 2009, j'ai fini''.