REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 23 JANVIER 2013

23 jan 2013

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 23 JANVIER 2013








Ndolamb Ngokwey reçu, hier, par le Premier ministre




 





Fraternité Matin –

Le
Premier ministre, Daniel Kablan Duncan a reçu en audience, hier, à la Primature
au Plateau un Groupe de travail sur le foncier, conduit par Ndolamb Ngokwey
représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations unies. A sa
sortie d'audience, celui-ci a indiqué qu'il s'agissait pour le groupe de se
présenter au Premier ministre et partager avec lui quelques préoccupations
relatives au foncier en Côte d'Ivoire. Le diplomate onusien entend surtout
harmoniser la vision des choses avec le gouvernement ivoirien pour un
partenariat plus efficace. « La question du foncier est une priorité
du gouvernement telle que l'a montré la réunion de Yamoussoukro, ou de Bassam,
la réunion ministérielle. Ils se sont penchés sur cette question et ont élaboré
une matrice d'action prioritaire identifiant des initiatives spécifiques qui
devront être menées par rapport à ce dossier qui est trop complexe»,
a-t-il
dit. Et de préciser que la question du foncier est un dossier qui a, à la fois,
des aspects juridiques et légaux, mais aussi des aspects sociaux, de cohésion et
de réconciliation sociale. C'est pourquoi, « face à une telle complexité,
il faut des efforts de tous avec différentes expertises pour trouver des
solutions pouvant faire avancer ce dossier», a-t-il poursuivi. Ndolamd Ngokwey
confie également qu'il s'agira pour le gouvernement de définir sa vision et sa
stratégie, car en tant que système des Nations unies et Ong, leur rôle est de
l'appuyer dans ce sens. « C'est une réunion de haut niveau qui va nous
permettre de faire un suivi avec les différents ministères et directions
techniques
», a ajouté le représentant spécial adjoint.




 




 




Les
populations sensibilisées sur les droits de l'homme et la réconciliation




 




Le
Jour plus -

Les populations de Minignan (Région du Folon) ont été sensibilisées, mercredi,
par l'ONUCI sur les droits de l'homme et la réconciliation nationale lors d'un
atelier, à la salle de réunion de la mairie de la localité, en présence des
autorités préfectorales et des élus de la région. Cet atelier avait pour thème
"Le rôle des autorités locales et leaders d'opinion de la région du Folon pour
la promotion de la culture de la paix, de la réconciliation nationale et de la
cohésion sociale". A cette occasion, le chef de la délégation de l'ONUCI à
Odienné, Djatu Jean Pierre, a engagé les populations de Minignan au respect des
lois. Il a à cet égard fait savoir que "la meilleure voie pour régler les
différends est le recours aux principes du droit, régis par la loi", signifiant
à ce propos que "tous les êtres humains doivent se soumettre à la loi qui est
universelle et égale pour tous". L'émissaire de l'ONUCI a par ailleurs tenu à
expliquer que les violences intercommunautaires ou intracommunautaires figurent
au nombre des violations des droits de l'homme. L'opération des Nations- Unies
en Côte d'Ivoire (ONUCI) appuie le gouvernement ivoirien, depuis la fin de la
crise, à consolider la paix, la cohésion sociale et à allez à la réconciliation
nationale.




 




 





L'ONUCI et la Minul dressent leur bilan de sécurisation




 




Le
Mandat –


L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire et la Mission des Nations unies
au Libéria (MINUL) ont fait la synthèse de leurs dernières activités sur la
sécurité, au cours d'une rencontre, le mardi dernier, à Logouatuo, au Libéria.
Il s'agissait de faire le point des patrouilles et des activités de sécurisation
sur les 561 km de frontière entre les deux pays.




 




 





Dialogue politique / Fologo:

''L'opposition que vous avez là veut avancer''




 





Fraternité Matin, Le Patriote, L'Expression, Le Mandat, Nord-Sud, L'Intelligent
d'Abidjan, Le Nouveau Réveil –

« Nous sommes en
plein travaux. Le cadre permanent de dialogue fonctionne (...). L'opposition que
vous avez là dialogue avec le gouvernement et veut avancer le plus rapidement
possible''
.
C'est ce qu'a indiqué le président du Rassemblement pour la paix, le progrès et
le partage (Rpp), Laurent Dona Fologo. C'était à la sortie de la rencontre entre
le Premier ministre, ministre de l'Economie et des Finances, Daniel Kablan
Duncan et les partis de l'opposition membres du Cadre permanent de dialogue.
Cette rencontre, la deuxième du genre dans la même semaine, consacre
effectivement les négociations entre le pouvoir et l'opposition. C'est en avril
2012 que cette structure d'échange entre le gouvernement et plusieurs formations
politiques de l'opposition a été créée. Les réunions se succèdent pour trouver
des solutions aux différents problèmes qui pourraient entraver la bonne marche
de la nation ivoirienne. A la rencontre du lundi 21 janvier 2013, le président
du Rpp a déclaré que ''nous allons bientôt aboutir à des décisions qui
permettront une décrispation de la vie politique en Côte d'Ivoire''. Les
rencontres du Cpd qui se tiennent présentement visent à trouver une solution
pour la participation des partis de l'opposition aux élections municipales et
régionales qui devraient avoir lieu le 24 février prochain. En visite en
Allemagne, le Président de la République, Alassane Ouattara, les 15 et 17
janvier, avait annoncé un ''report de quelques semaines''. L'opposition
demande une recomposition de la Commission électorale indépendante, le
financement des partis politiques et une bonne sécurisation de celles-ci. Quatre
commissions sont à la tâche. La première commission du Cpd planche sur le statut
et le financement de l'opposition, la deuxième, sur le règlement intérieur, la
troisième sur les questions juridiques et sécuritaires et la quatrième sur les
questions électorales [...]




 




 





Décrispation politique : Le FPI poursuit ses échanges avec le gouvernement




 





L'Inter -

Le Front populaire ivoirien (FPI), ex-parti au pouvoir a rencontré le ministre
d'Etat, ministre du Plan et du Développement, Albert Mabri Toikeusse, par
ailleurs porte-parole du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et
la paix (RHDP). Au cabinet du ministre au Plateau où la rencontre a eu lieu hier
mardi 22 janvier 2013, la délégation du FPI, conduite par son président
intérimaire, Miaka Ouréto Sylvain a discuté des thèmes choisis par le
gouvernement et son équipe qui doivent aboutir à leur participation aux
élections locales à venir. Il s'agissait en fait pour le leader du FPI de
présenter l'équipe qui doit ouvrir les réflexions avec le gouvernement sur des
thèmes choisis de commun accord. Quatre commissions ont même été mises sur pied
sur plancher sur ces thèmes. Il s'agit de la commission sécurité, démocratique,
Etat de droit et réconciliation. Le président du FPI, qui dirige ces commissions
a relevé l'ambiance positive qui entoure les rencontres. «Il était important
que la partie gouvernementale et le FPI mettent ensemble leur esprit pour que le
travail démarre. C'est ce travail que nous venons de faire sous la direction du
ministre d'Etat et demain à 15h nous nous retrouvons au ministère de l'Intérieur
pour finaliser tout ça afin que les choses commencent véritablement
», a
soutenu Miaka Ouréto.




 




 





Réconciliation en Côte d'Ivoire : Voici la vraie pomme de discorde entre le Fpi
et le pouvoir Ouattara




 





Soir Info -

Le
régime Alassane Ouattara et le Front populaire ivoirien (Fpi, ex-parti au
pouvoir), trouveront-ils un jour un accord sur le processus de réconciliation
nationale ? Pas sûr. Du moins, pour l'instant. Les deux camps ont non seulement
des visions totalement opposées sur la question, mais ils sont engagés dans un
véritable dialogue de sourds depuis la fin de la crise postélectorale en avril
2011. Une seule et vraie pomme de discorde est à la base des rapports difficiles
entre le pouvoir Ouattara et le parti de l'ex-président ivoirien, Laurent
Gbagbo. Il s'agit de l'option ou de la voie à emprunter pour parvenir à la
réconciliation des Ivoiriens. Alors que le Chef de l'Etat estime que la justice
doit précéder et conduire à la réconciliation, le principal parti de
l'opposition ivoirienne, quant à lui, pense qu'à défaut de traduire devant les
tribunaux, tous les protagonistes de la crise postélectorale, il faut faire
table-rase de tout ce qui s'est passé pour aller à la réconciliation. Le
Président de la République ne manque donc pas d'occasion pour réaffirmer sa
vision. ''La justice d'abord doit faire son travail et ensuite nous verrons ce
qu'il y a lieu de faire mais je n'interviendrai pas dans les questions de
justice. Je crois en la séparation des pouvoirs. Je l'ai dit, je le répète, nous
avons des mécanismes pour que nous puissions aller à la réconciliation mais ceci
demande que nous tenions compte également des victimes et des proches des
victimes qui ont besoin que justice soit rendue'', affirmait-il encore au terme
de sa visite d'Etat dans le District du Zanzan, le 30 novembre 2012. Engagé de
la même façon à défendre la position de sa formation politique, Sylvain Miaka
Oureto, le Président par intérim du Fpi, à la veille de son départ pour la
France, début janvier 2013, précisait : « Si Laurent Gbagbo sort de prison, la
réconciliation va passer comme lettre à la poste. C'est une vérité de La
Palice...On nous oppose chaque fois l'Etat de droit, la justice...On voit tous
que la justice brandie par les tenants du pouvoir a montré ses limites. On voit
aussi que l'Etat de droit a montré ses limites. Car, pour parler d'Etat de
droit, la justice doit être impartiale. On applique strictement les règles de
droit. On ne les applique pas de manière partisane comme on le voit en Côte
d'Ivoire presqu'au quotidien...Il faut recourir à une solution politique. Que le
président Ouattara recoure donc à une solution politique''. Comme on le
constate, les étapes pour aboutir à la réconciliation, sont définies
différemment par le pouvoir Ouattara et le Fpi. Le numéro un ivoirien qui
affirme haut et fort qu'il veut mettre fin à l'impunité, refuse que l'on passe
par perte et profit, les ''crimes graves'' commis lors de la crise
postélectorale. Pour lui, tous ceux qui ont commis des crimes, doivent répondre
de leurs actes devant la justice. Dans le camp de l'ex-président ivoirien, la
libération des prisonniers, le retour des exilés pro-Gbagbo, la recomposition de
la Commission électorale indépendante (Cei)...sont les clés de la réconciliation
en Côte d'Ivoire. Entre ces deux positions tranchées, se situe la Commission
dialogue-vérité-réconciliation (Cdvr) conduite par Charles Konan Banny qui
semble prêcher dans le désert au niveau des hommes politiques. La récente
extradition de l'ex-leader des jeunes Patriotes, Charles Blé Goudé, illustre la
divergence de vue entre le pouvoir et l'opposition significative [...].




 




 





Municipales et régionales - Tout se complique




 




Le
Démocrate -

Depuis
le 10 janvier dernier, jour de clôture des dépôts des candidatures aux élections
couplées des municipales et régionales, la Commission électorale indépendante,
ne s'est plus jamais prononcée sur ce sujet pour situer les candidats qui n'ont
pu déposer leurs dossiers. Cette mesure de rattrapage s'adresse beaucoup plus
aux candidats des partis politiques, qui au regard des chiffres rendus publics
par la Cei, n'ont encore pas de candidats pour ces élections. En effet, à la
date de clôture, la Commission n'avait reçu le moindre dossier pour les
régionales (0 sur 31 régions) et seulement 49 sur les 197 communes. A en croire
des indiscrétions à la Cei, les dossiers enregistrés sont ceux des indépendants.
De son coté, le président Youssouf Bakayoko a expliqué, au sujet des nouvelles
dates, qu'elles sont du ressort du gouvernement. Or à ce jour, ce gouvernement
semble préoccupé par d'autres dossiers, notamment celui de la sécurité
nationale. Pourra-t-il tenir la date du 24 février comme le soutient le
président de la République ? En tout cas, le maintient de cette échéance parait
de plus en plus irréaliste pour les candidats eux-mêmes. Or, un nouveau report,
en 2014 par exemple, comme proposé par le Fpi, pourrait plonger le pays dans un
cycle électoral qui ne sera pas prêt de finir. Entend entendu que 2014 est une
année charnière, puisqu'elle marque le dernier relai de préparation pour la
cruciale présidentielle de 2015. En attendant, les postulants à ces
consultations locales sont dans l'imbroglio le plus total. D'abord, les
documents inhérents au maintien de leur candidature qu'ils ont constitués,
risquent de tomber sous le coup de la péremption. Ensuite financièrement, elles
commencent à ressentir les effets liés à l'entretien de l'électorat. « Plus vite
ont part aux élections, mieux cela vaudra pour nous les indépendants », se
lamentait, il y a quelques jours, un candidat. Visiblement, tout est en train de
se compliquer pour ces derniers.




 




 





Sécurité et Défense : Les grandes réformes présentées, hier




 





Soir Info, Fraternité Matin, L'Inter, Le Mandat, Le Patriote, Le Nouveau Réveil
-

La crise postélectorale qu'a traversée la Côte d'Ivoire a été la
base des réflexions menées par le Conseil national de sécurité (Cns) qui a
produit un rapport sur la Réforme du secteur de la sécurité (Rss). Ce rapport a
été présenté, hier mardi 22 janvier 2013, à la Primature, aux chancelleries et
aux partenaires financiers internationaux en Côte d'Ivoire. Il est axé sur 106
point de reformes à exécuter sur 10 ans dans les secteurs de la sécurité
nationale tels que la reconstruction post-crise, la gouvernance économique, le
contrôle démocratique. Alain Richard Donwahi, secrétaire du Cns a expliqué qu'il
s'agit, en réalité, de définir une politique nationale de défense et de sécurité
qui tient compte des réalités actuelles que vit la Côte d'Ivoire. En outre, il
est inscrit dans le Rss, que toutes les unités de police et de la gendarmerie
seront dotées d'un minimum de moyens en armement, mobilité et transmission pour
reconstituer leur capacité opérationnelle minimum. Comme action immédiate, Alain
Donwahi a dit que l'Etat envisage de créer trois bataillons pour l'armée de
terre, deux bataillons-pilote d'infanterie projetables et un bataillon du génie
à dominante travaux. « Nous envisageons de créer un centre d'instruction et
de formation initiale pour les militaires du rang ; réorganiser la structure des
Hauts commandements et introduire l'indispensable cohérence entre eux
»,
a-t-il révélé. Il a fait part d'un Programme présidentiel d'urgence militaire
(Ppum) ainsi que de la redéfinition et la réorganisation de la Communauté du
renseignement en Côte d'Ivoire avec un cadre juridique approprié qui précise le
mandat et les responsabilités de chaque acteur du secteur. Tout cela pourrait
être adopté dans les six (6) prochains mois. Dans un an, et ce dans la même
veine, la police nationale, la gendarmerie et l'armée seront reformées, le
concept d'emploi des forces de défense et de sécurité sera rénové en prenant en
compte les risques, les menaces, les enjeux et les ambitions ; à rétablir et
consolider le lien armée-nation tout en rétablissant la confiance entre les
forces de sécurité et la population. Au cours de la présentation de ce rapport,
le Cns a annoncé l'installation de comités sectoriels en charge d'exécuter les
reformes de la police nationale, de la gendarmerie et de l'armée. [...]




 




 





Réinsertion des ex-combattants / Le Pnud décaisse un milliard de Fcfa




 





L'Expression, Le Nouveau Réveil -

La
réinsertion et la réintégration socio-économique des ex-combattants devraient
connaître une accélération dans les jours à venir. L'Autorité pour le
désarmement, la démobilisation et la réintégration des ex-combattants (Addr)
vient de recevoir un appui d'un milliard de Fcfa du Programme des Nations unies
pour le développement (Pnud). Le Directeur général du Plan et de Lutte contre la
pauvreté, Diaby Lanciné, le directeur de l'Addr, Fidel Sarassoro, et le di-
recteur pays du Pnud, Luc Grégoire, ont signé l'accord de financement, jeudi, au
bureau du premier cité à l'immeuble Alpha 2000 au Plateau. L'enveloppe, a
rappelé Luc Grégoire, est un reliquat de la contribution du Fonds de
développement ivoiro-belge, qui devra servir au renforcement du processus de
paix à travers la réinsertion sociale et économique des ex-combattants et des
ex-membres des milices. Un geste salué par Fidel Sarassoro et Diaby Laciné. Le
second, au nom du gouvernement et du ministre de tutelle, Albert Mabri
Toikeusse, a rassuré que «le gouvernement ne ménagera aucun effort pour
atteindre les objectifs». Il a recommandé à l'Addr de faire bon usage de cet
appui.




 




 





Deux Plateaux 7è tranche / Des hommes en armes délogés d'une résidence. Des tirs
nourris entrainent une peur panique




 




Le
Nouveau Réveil –

Les habitants des Deux Plateaux 7e tranche à Cocody, ont vécu des instants de
grande frayeur en début de soirée, hier. Des tirs nourris d'armes de guerre
entendus autour de 20H les ont certainement ramenés aux très mauvais souvenirs
de la période de la tragique crise postélectorale que la Côte d'ivoire a connue
et dont elle éprouve beaucoup de difficultés à oublier les stigmates. Les
témoignages recueillis auprès de certains riverains situent les faits non loin
des anciens locaux de l'université de Bouaké. Et les tirs nourris proviendraient
des heurts qui ont opposé des éléments des Frci à des individus lourdement armés
qui occupent illégalement une résidence. Cette résidence, selon des
indiscrétions, appartiendrait à un officier de l'armée qui, anciennement, aurait
occupé le poste d'intendant de l'armée. Du fait de la crise postélectorale, les
occupants de ladite résidence ont certainement trouvé un logis ailleurs
puisqu'il nous a été rapporté que les nouveaux occupants illégaux l'ont occupé
dans le courant du mois de mars 2011. Ces derniers, 5 ou 6 environ au départ,
rapportent des habitants du quartier, se sont signalés au plus fort de la crise
pour, selon eux, sécuriser le quartier. Toute chose qui avait rencontré
l'assentiment des populations qui, quotidiennement, leur procuraient de quoi se
mettre sous la dent. Ayant constaté que la résidence était inoccupée, les
"gardiens indélicats" des lieux, très armés, ont tout simplement forcé le
portail et s'y sont installés sans autre forme de procès. Leur nombre, au fur et
à mesure, s'est amplifié pour atteindre aujourd'hui, 75 éléments. A quel corps
et à quelle unité appartiennent-ils ? Nul ne le sait. Pourtant, chaque soir,
confirment des sources, vers 22H, à bord de deux Pick-Up, ils sortent pour,
selon eux, faire des patrouilles. Ils ne reviennent de leur randonnée que tôt le
matin. C'est certainement ce groupe que des éléments Frci auraient décidé, hier,
de déloger de la résidence qu'ils occupent illégalement. Mais ils ont été
confrontés à une résistance farouche. Les tirs ont été très nourris. Au bout du
compte, une vingtaine d'éléments indélicats auraient été épinglés et des armes
saisies. [...]




 




 





Affrontements entre milices burkinabè : Le bilan des tueries s'alourdit à
Bloléquin




 




Le
Nouveau Courrier -

Quatre jours après les affrontements entre milices burkinabè qui contrôlent la
forêt de Goin Debé, dans le département de Bloléquin, le bilan s'est alourdi.
Les violences attribuées aux hommes du chef de guerre burkinabè Adama Ziga dit
Pinhou contre leurs compatriotes qui occupent une forêt objet de convoitise ont
fait un autre mort. On dénombre désormais cinq morts, de nombreux blessés et
d'importants dégâts matériels, avec des campements incendiés et des biens
totalement détruits. Au lendemain de ce drame qui attire l'attention sur la
tragédie qui se joue dans l'ouest ivoirien, où des hordes de Burkinabè
lourdement armées se battent pour le contrôle total des forêts, les langues se
délient. Ces affrontements sanglants surviennent, selon nos informateurs, après
que les compatriotes de Blaise Compaoré ont réussi à chasser plus de 300
planteurs baoulé et des centaines de Burkinabè de la forêt de Scio, dans le même
département de Bloléquin. Il s'agissait donc pour les hommes d'Adama Ziga
d'agrandir leur «patrimoine» en conquérant, avec des méthodes dignes de l'Age de
la pierre, la forêt de Goin-Débé. [...]




 




 





Insécurité inquiétante : la solution serait-elle l'auto-défense ?




 





L'Expression -

Chaque
jour, la population est brutalisée, ses biens arrachés et emportés. Quelquefois,
dans la même nuit et dans le même quartier, s'opèrent quatre agressions. Ces
attaques sont quelquefois précédées de coupure de courant. Peut-on parler
légitimement de liaison ? Les gens ont peur, et sont stressées ? La
réconciliation peut être entachée. Les quartiers fréquemment attaqués sont
connus de tous. Les forces de sécurité reçoivent chaque jour les plaintes. Mais
rien ne se fait conséquemment pour assurer la quiétude des populations qui ont
besoin d'être protégées. Elles s'inquiètent. Elles se demandent chaque jour
pourquoi on ne les protège pas. Et pourquoi ceux qui sont chargés de les
sécuriser ne le font pas ? Et leurs plaintes ne se passent de commentaires
nourris, tout à fait légitimes. Des vieillards, des handicapés brutalisés. Leurs
biens arrachés et emportés. A Afféry, on a parlé de femme violée. Si cela est
vrai, les choses se compliquent. La situation est sérieuse, très inquiétante. Si
les policiers et les gendarmes n'ont pas de moyens de travail (des armes), les
militaires sont là. Ils en sont équipés. Les populations se tournent vers les
ministres de l'Intérieur et de la Défense pour une action intégrée qui va les
sauver. Si rien n'est fait, désespérées, elles accuseront toujours, et comme
d'habitude, ceux qui sont chargés de les protéger. La solution serait alors que
les populations s'organisent pour s'auto-défendre. Il faut donc intervenir
conséquemment pour que cette option ne se pratique pas pour sauver la
réconciliation et l'harmonie sociale. [...]




 




 





L'arrestation de Blé Goudé livre ses secrets / Le matériel de guerre qu'il
devrait réceptionner au port de Tema




 




Le
Jour plus -

La
Côte d'Ivoire n'est la propriété exclusive d'aucun parti poli tique, encore
moins d'une ethnie. Elle est la mère patrie à tous, créée à la sueur de leurs
fronts par Felix Houphouet-Boigny et ses amis d'ici et d'ailleurs. Nous avons le
devoir de ne jamais ignorer ces vérités. Mais, l'on constate amèrement
aujourd'hui, que par un temps de mondialisation, synonyme de compétition où tous
les continents (sauf l'Afrique dans sa majorité), s'inscrivent dans la course
économique, un groupuscule d'individus mal intentionnés, haineux et gratuitement
revanchards qui prennent leur nombril pour le centre de la terre, s'amusent à
tirer la Côte d'Ivoire vers le bas. Pendant que la majorité du peuple s'efforce
de la sortir de sa léthargie et du sous-développement. Face à une telle
situation d'absurdité, une seule alternative s'impose à moi : tremper ma plume
de vérité dans l'encre de vérité. Mieux, je donne aux mots leur liberté, libre
et forte pour l'avènement d'une Côte d'Ivoire réconciliée, de paix, prospère,
meilleure en tout et partout. Car cette nation a mal jusque-là à ses propres
fils. Le Front populaire Ivoirien (FPI) accepte enfin de s'asseoir à la table
des négociations avec le pouvoir en place. Et le commun des mortels penserait
que la réconciliation est en marche en Côte d'Ivoire. Que nenni ! Le FPI est
dans une logique du jeu de la souris, qui mord et souffle. D'ailleurs, ne
sollicitait-il pas le report des élections municipales et régionales pour 2014 ?
Ce parti qui n'a vraiment plus de politicien mature en son sein, après la chute
de Laurent Gbagbo, ne peut pas affirmer ignorer l'origine de toutes les attaques
jusque-là essuyées par la Côte d'Ivoire. Alors question ! Comment vouloir à la
fois une chose et son contraire ? Eh bien ! Voici pourquoi le FPI veut gagner du
temps. Les attaques contre la Côte d'Ivoire ont commencé dans la localité de Taï
et nul n'ignore la suite. Pis, la surprise réservée au pouvoir en place, en
décembre 2012, par les commanditaires des attaques contre le pays était de
taille. Mais le plus grand coup programmé sur le camp Agban a été récemment un
échec. Si les déstabilisateurs avaient réussi ce coup du siècle, leur premier
objectif serait de s'emparer d'abord de Dabou et ensuite attaquer simultanément
Sikensi et Yamoussoukro. « Derrière tout ce désordre, se trouve Kadet Bertin,
Niamien Messou, Damana Pikass, Blé Goudé et Abéhi caché dans un village
libérien, et bien d'autres barons du FPI », révèle une source internationale. Et
ces frontistes sont constamment en mouvement entre l'Afrique du Sud, la Guinée
Equatoriale, le Mali, la Gambie, le Ghana et le Libéria....




Début
janvier 2013, son excellence Alassane Ouattara téléphone à son homologue
français François Hollande qu'il a réussi à convaincre pour la libération
urgente du Nord-Mali pris en otage par des terroristes arabes, communément
appelés islamistes. Et nul n'ignore ce qui se passe actuellement au Mali : la
France, l'Afrique et le reste du monde sont en train d'aider ce pays à retrouver
sa souveraineté. Par ricochet, c'est l'Afrique entière qui gagne. Mais hélas !
La Côte d'Ivoire est déjà atteinte par le virus du terrorisme. « Les pro-Gbagbo
ayant reçu une formation terroriste au Mali, auprès des groupes Al-Qaïda et
Ançardine ont envahi Abidjan depuis décembre 2012. Cette dernière semaine, une
autre vague est rentrée à Abidjan. Et ce sont ces ''jeunes patriotes'' mêlés de
jeunes maliens manipulés qui ont empêché l'avion de Ouattara d'atterrir à Bamako
au début de la crise malienne », révèle la même source. En effet, les attaques
n'ayant pas donné les résultats escomptés, alors le FPI change son fusil
d'épaule, en préparant une guérilla urbaine cette fois. C'Est que Blé Goudé a
fait un tour au Ghana pour les derniers réglages. Il y séjourne momentanément.
Précisément à Téma, qui possède un important port. Blé, ''la machette'' devait
offrir des moyens matériels aux terroristes ivoiriens positionnés à Abidjan, via
le port de Tema. [...]




 




 




19
millions de Fcfa pour le fils de Firmin Mahé




 





L'Inter, Notre Voie -

Trois militaires français qui avaient été condamnés à de la prison avec sursis
pour le meurtre d'un présumé "coupeur de route" ivoirien, Firmin Mahé, ont été
condamnés mardi à verser solidairement 30.000 euros (19,678 millions de Fcfa) de
dommages et intérêts au fils de la victime. Firmin Mahé avait été étouffé le 13
mai 2005 avec un sac plastique, alors qu'il était transporté dans un véhicule
blindé français.




 




 




La
Côte D'Ivoire enverra 500 hommes au Mali




 





L'Inter, Le Jour plus, Le Mandat, Notre Voie, Nord-Sud, Le Nouveau Réveil -

La Côte d'Ivoire fournira un "bataillon logistique" d'environ 500 hommes à la
Mission internationale de soutien au Mali (Misma) chargée de combattre les
islamistes occupant le Nord malien, a-t-on appris mardi de source
gouvernementale à Abidjan. Selon le ministre ivoirien auprès du président de la
République chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, cité par l'Afp, la Côte
d'Ivoire va fournir un bataillon logistique dont l'effectif se situera autour de
500 hommes. Le ministre a ajouté que l'état-major ivoirien et la Misma examinent
où ces soldats, exclusivement chargés de logistique, pourraient être installés.
Mais une bonne partie du bataillon devrait être basée à Abidjan, qui doit être
un site relais pour le Mali voisin, notamment l'aéroport de la capitale
économique ivoirienne, a-t-il indiqué.