REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MERCREDI 23 JANVIER 2013

23 jan 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MERCREDI 23 JANVIER 2013







Un
conflit foncier fait trois blessés au centre du pays




 





(Connectionivoirienne.net / Xinhua – 23/01/2013) –

Un
problème foncier a été à l'origine d'un affrontement communautaire qui a fait
trois blessés dans un village de Yamoussoukro (centre), ont indiqué mardi des
témoins à Xinhua. A en croire ceux-ci, la propriété d'une parcelle de terre a
fait l'objet de disputes entre villageois, et une rencontre destinée à aplanir
les dissensions a plutôt tourné à l'affrontement. Les autorités administratives
locales ont appelé à l'apaisement, et ont pris des mesures sécuritaires pour
canaliser les antagonistes.




La
question foncière est de manière récurrente source de conflits parfois
meurtriers dans le pays. La semaine écoulée, un affrontement communautaire avait
fait au moins trois morts dans une forêt classée de la région de Bloléquin, à
l'ouest du pays.




 




 





Guerre au Mali : Paris vise Aqmi à Tombouctou




 





(LePoint.fr – 23/01/2013) -


L'aviation française a visé un "centre de commandement" d'Al-Qaïda au Maghreb
islamique (Aqmi) à Tombouctou, ville du nord-ouest du Mali, pays vers lequel les
États-Unis ont annoncé qu'ils avaient commencé à transporter troupes et
équipements français. À New York, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a
salué mardi l'intervention "courageuse" de la France au Mali, mais il a aussi
réitéré ses craintes concernant l'impact de l'opération sur les civils et les
droits de l'homme.




Sur le
terrain, la France s'est attaquée directement à Aqmi, le plus important des
trois groupes islamistes armés qui occupent le nord du Mali, en frappant
plusieurs cibles, dont "un centre de commandement des terroristes" près de
Tombouctou, selon des sources concordantes françaises. Le palais que l'ancien
dirigeant libyen Muammar Kadhafi s'était fait construire à Tombouctou, qui
servait de QG aux islamistes, a notamment été détruit par ces frappes aériennes,
selon des habitants et une source de sécurité malienne. Un élu de la région de
Tombouctou, Mohamed Ould Lemine, a confirmé : "Le palais de Kadhafi a été
bombardé par les Français. C'était le quartier général des islamistes. Leurs
provisions en carburant et en armes ont été détruites. L'endroit a même pris
feu." [...]




 




 




La
France pourrait déployer plus de 3.000 hommes au Mali




 





(Reuters – 22/01/2013) -

Le nombre de soldats français déployés sur le sol malien pour l'opération Serval
pourrait atteindre, voire dépasser, les 3.000 hommes, a-t-on appris mardi de
source proche du dossier. "L'ordre de grandeur est juste", a déclaré cette
source à Reuters à la question de savoir si le nombre de militaires français
pourrait atteindre ce chiffre.




Le
journal Le Monde, qui cite plusieurs sources militaires, évoque dans son édition
de mercredi une intention de déployer "largement plus que 3.000 soldats français
au sol". Le ministère de la Défense avait avancé la semaine dernière le chiffre
de 2.500 hommes et a indiqué mardi que 2.200 soldats étaient déjà déployés à ce
jour. "Nous ne confirmons qu'au fur et à mesure du déploiement, aujourd'hui
2.200 hommes sont sur le sol malien", a-t-on déclaré.




Le
nombre de rebelles islamistes est évalué, selon les sources, entre 1.500 et
3.000, disséminés dans un pays immense et semi-désertique de 15 millions
d'habitants. "Les rebelles ne sont pas rassemblés sur un terrain de football. Le
Mali est grand comme deux fois et demi la France. A titre de comparaison, la
Finul (Force intérimaire des Nations unies au Liban-NDLR) était composée de
11.000 hommes sur un territoire grand comme un demi département français",
souligne une source proche du dossier. [...]




 




 





Guerre au Mali : Des combattants qui disparaissent dans la nature




 





(Koaci.com - 22/01/2013) -

Une colonne d'une vingtaine de pickup armés de combattants islamistes et autres
a été aperçue dans la région de Nara à l'ouest du Mali à quelques kilomètres de
la frontière mauritanienne apprend KOACI.COM ce mardi de sources locales.




 




Selon
nos informations, tout indique que les individus étaient en provenance de la
zone du cercle de Niono (370 km nord de Bamako), sous contrôle des armées
maliennes et françaises depuis samedi dernier (voir articles koaci.com). Ils
seraient arrivés par la route menant à Akor, plus à l'est, nous indiquera un de
nos contacts dans la zone.




 




Reste
désormais à savoir si, peut être en chasse ou cherchant à fuir, l'objectif de la
colonne serait de passer la frontière à hauteur d'Abel Bagrou ou autre, de
l'autre côté, en terre mauritanienne. Aucune information ne nous sera parvenue
dans le sens de soldats français aperçus pour l'heure dans la zone frontalière.
A Bamako au delà du constat d'une désorganisation de déploiement des quelques
soldats de la Cedeao arrivées, le phénomène d'islamistes qui disparaissent voire
se réfugie en terre étrangère à mesure qu'avance l'armée française inquiète à
haut niveau.




 




Un
gradé de l'armée malienne, sous couvert d'anonymat, nous indiquera ce mardi
réaction à notre information, que la difficulté de mettre la main sur les
combattants serait une véritable difficulté pour l'armée française qui, toujours
selon nos informations fait cap au nord sur deux axes, l'un en direction de
Tombouctou, l'autre, Kidal. Certaines sources nous informent que des séries de
bombardements français auraient commencé depuis ce mardi matin dans la région de
Tombouctou et sur la ville. Notons pour finir qu'une réunion spéciale sur le
Mali se tiendra au conseil de sécurité de l'Onu ce soir à New York.