REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 22 JUIN 2011

22 juin 2011

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 22 JUIN 2011








Ban-Ki-Moon réélu à
la tête de l'ONU




Le
Mandat, Fraternité Matin (Gouvernemental)

-

Ban Ki-moon a été réélu au
poste de Secrétaire général des Nations Unies. Une reconduction que le
consensuel Sud-Coréen doit davantage à ses compétences qu`à son charisme... Il
rempile pour cinq ans. Le Sud-Coréen Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations
Unies, a été réélu, ce mardi, à son poste par l`Assemblée Générale de l`ONU. Il
était le seul prétendant en lice. Le 6 juin, l'annonce de sa candidature avait
déjà été chaleureusement accueillie par les cinq membres permanents du Conseil
de sécurité (France, Chine, Russie, États-Unis et Royaume-Uni) qui l'avaient
assuré de leur soutien. Même si les 192 membres de l'ONU prennent part au vote,
le veto de l'une des cinq puissances aurait compromis la réélection de Ban
Ki-moon.




 




 





Grand-Bassam : l'Onuci organise un séminaire sur l'engagement des leaders
d'opinion pour la cohésion sociale –

Les
Conseils de Kenneth Blackman





Nord-Sud  -

Au
terme de deux jours de réflexion sur le renforcement de la cohésion sociale et
de la réconciliation dans le contexte post-crise électorale, le représentant du
porte-parole de l'ONUCI, Kenneth Blackman, a prodigué des conseils à la société
civile et aux medias : « Soyez des sentinelles et des vecteurs de paix dans
vos communautés, dans vos familles, dans votre environnement immédiat. Soyez
toujours des multiplicateurs de messages de paix, de cohésion  sociale et de
réconciliation dans vos communautés et dans vos rédactions »
.




 




Paix
et cohésion sociale en Côte d'Ivoire : l'Onuci en action- les populations de
Boniérédougou sensibilisées




Le Mandat  
-
L'Opération des Nations unies en Cote d'Ivoire (ONUCI) a organisé, ce lundi 20
juin, une séance de sensibilisation pour un climat post-crise apaisé à
l'intention des chefs traditionnels et communautaires, des jeunes et des femmes
de Boniérédougou, dans le département de Dabakala (environ 550 km au nord
d'Abidjan). Cette activité s'inscrivait dans le cadre des missions de
sensibilisation itinérantes initiées par l'ONUCI en vue de favoriser la paix et
la cohésion sociale et prévenir tout acte de vengeance.




Le chef de la
délégation de l'ONUCI, Kei Tagawa, a félicité les populations de Boniérédougou
pour leur comportement exemplaire durant la crise postélectorale et les invités
à rester sur le chemin de la paix au cours des prochaines échéances
électorales. « Au moment où d'autres villes du pays étaient à feu et à sang,
à Boniérédougou vous avez préféré attendre le dénouement de la crise dans le
calme, l'unité et la fraternité. Cet esprit de paix doit vous caractériser à
l'approche de nouveaux scrutins législatives, municipaux»,
a-t-il dit. M.
Tagawa a réaffirmé le soutien de l'ONUCI à toutes les initiatives allant dans le
sens de la recherche de la paix, de la tolérance et de la réconciliation pour
que la Cote d'Ivoire retrouve son lustre d'antan.




Pour sa part, le
sous-préfet de Boniérédougou, Atto Seka, a rendu hommage à l'ONUCI pour les
efforts inlassables qu'elle ne cesse de mener en faveur de la paix et de la
cohésion sociale depuis plusieurs années. Il a exhorté sa population  à
s'engager résolument sur la voie de la réconciliation. « Je souhaite que ces
moments soient mis à profit pour démontrer votre capacité à cerner, avec hauteur
et pertinence, les quelques difficultés qui pourraient naitre de la diversité de
vos points de vue afin de parvenir a la réconciliation vraie et la cohésion tant
recherchée »
a-t-il insisté.




 




 





Soubré : les leaders communautaires s'engagent




Le
Mandat  
-
Dans le cadre de sa journée d'échanges avec les populations, dénommée ONUCI
Tour, l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a organisé le 18
juin 2011 à Soubré, à 400 km à l'Ouest d'Abidjan, une séance d'information et de
sensibilisation à la paix.






L'objectif principal de cette campagne, à laquelle ont pris part
environ quatre-vingt participants, était d'informer les habitants de la localité
des activités des différentes composantes de l'ONUCI, du rôle de la mission dans
le processus de paix et de les sensibiliser à une meilleure contribution à
l'instauration d'un environnement de paix et de cohésion sociale. Le Chef de la
délégation de l'ONUCI, Simwaba Awesso, Coordonnateur du Bureau électoral
régional, a rappelé que la mission accordait un intérêt particulier au rôle et
aux responsabilités des uns et des autres pour l'instauration d'un
environnement  de paix.


« L'ONUCI ne ménagera aucun effort pour soutenir et accompagner
toute initiative pour un retour effectif et durable de la confiance et de
l'harmonie entre toutes les populations et aider le pays à sortir de cette
crise »
,
a-t-il ajouté. Le Préfet du Département de Soubré, Florent Léopold Anon, s'est
pour sa part,


félicité de la tenue de cette séance à Soubré. Exprimant la reconnaissance de
l'administration envers l'ONUCI, il a réitéré la détermination de celle-ci à
l'accompagner dans ses actions de sensibilisation. M. Anon Léopold a ensuite
exhorté les participants à se mettre dans les dispositions de réceptivité du
message de paix et du vivre ensemble. «Il faut pardonner, car c'est le pardon
qui libère. Laissons tomber tout ce qui peut nous gêner dans la construction du
tissu social dégradé»
, a-t-il conclu.




Le
Maire de Soubré, Pierre Kipré, a bien accueilli l'initiative estimant que la
cohésion sociale qui en est le credo est un engagement pieux, un appel à toute
personne vivant sur le sol ivoirien d'avoir un bon cœur et de penser du bien des
autres.




De son
côté, Michel N'Guessan N'Zi, Chef central de la Communauté Akan a déclaré :
«Votre arrivée nous a beaucoup instruits sur les actions des Nations Unies et de
l'ONUCI de façon particulière. Chacun doit pardonner pour qu'on puisse
reconstruire le pays ensemble».
Pour le Pasteur Zadi David, Vice-président
du Comité des pasteurs, le temps de la guerre et de la belligérance est passé.
Il ne reste qu'à faire la paix et à pardonner. «Nous nous inscrivons
pleinement dans le processus de paix et nous engageons à transmettre le message
aux autres»
, a rassuré l'Imam Issa Koné, au nom de la communauté musulmane.
Perpétue Gbaza Zadou, la représentante des femmes, a souligné que la paix et le
pardon s'imposeraient à toutes les communautés. 




 




Les
préoccupations des participants ont porté, entre autres, sur le processus de
certification des élections, les comportements à adopter pour aller à la paix,
l'appui au financement des projets des jeunes, et le rôle d'accompagner que joue
l'ONUCI.




 




 




Côte d`Ivoire: Selon
Amnesty international, des détentions arbitraires de pro-Gbagbo ont lieu sous
les yeux de l`ONU




Source :
ivoirebusiness.net

- L'ONG Amnesty International a jeté une nouvelle fois un pavé dans la mare dans
le dossier des crimes commis en Côte d'Ivoire depuis le début de la crise
post-électorale. En effet, elle a dénoncé mercredi la détention sans aucune
charge de dizaines de partisans du président Laurent Gbagbo, capturé le 11 avril
dernier. Selon elle, certains des pro-Gbagbo ont été "battus" par les forces
d`Alassane Ouattara dans l'hôtel Pergola devant lequel sont pourtant postés des
Casques bleus. "La présence de soldats de l`ONU devant l`hôtel où des
partisans supposés de Laurent Gbagbo sont détenus arbitrairement soulève de
troublantes questions"
, déclare Véronique Aubert, directrice adjointe
d`Amnesty pour l`Afrique, citée dans un communiqué de l`ONG. "C`est loin
d`être un début encourageant pour la présidence d`Alassane Ouatarra"
, ajoute
Mme Aubert. L`organisation de défense des droits de l`homme affirme que "les
autorités ivoiriennes détiennent au moins 50 personnes sans charge, parmi
lesquelles figurent des hommes politiques de haut rang", deux mois après
l`arrestation de Laurent Gbagbo par les forces armées (FRCI) de M. Ouattara à
l`issue d`affrontements sanglants. Au moins "21 personnes" sont retenues à
l`hôtel La Pergola d`Abidjan, la capitale économique, selon l`ONG. Plusieurs
d`entre elles "ont été battues par les FRCI (...) au moment de leur arrestation,
dont l`une assez violement pour avoir perdu connaissance", poursuit le texte.





Le
Ministre Ahoussou à propos des infractions retenues contre Gbagbo :


"on a retenu pour le moment : atteinte à la sureté de l`Etat,
coup d`Etat, crimes de sang, assassinats, viols"
/

"Blé Goudé est la personne la plus facile à attraper "




Le Nouveau Réveil
 -

Citant Saint-Exupéry qui dit
que l'homme se mesure face à l'obstacle, le ministre d'Etat, Me Ahoussou Kouadio
Jeannot, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, compte faire du renouveau de
la Justice ivoirienne, son challenge. Face à la presse, hier, au Golf Hôtel, il
a levé un coin du voile sur les procédures engagées contre des anciens tenants
du pouvoir public aujourd'hui assignés en justice. (...) Le ministre d'Etat a
ainsi montré sa détermination à conduire dans le respect des lois nationales,
toutes les affaires que son ministère a en charge aujourd'hui. Pour ce qui est
de la procédure engagée contre l'ancien président Laurent Gbagbo, Me Ahoussou
Kouadio Jeannot a dit ceci : "(...) L'enquête préliminaire du volet économique
est terminée. Elle est menée par les officiers de police judiciaire. C'est le
dossier préparatoire. (...)
. Poursuivant, il a énuméré les infractions mises à
la charge de Laurent Gbagbo : "On a retenu pour le moment, atteinte à la
sûreté de l'Etat, coup d'Etat, crimes de sang, assassinats, viols. Tous les
crimes qui ont été commis ont été retenus par le procureur, mais le juge
d'instruction peut dire, après avoir écouté les uns et les autres, je ne retiens
que tel..."
a soutenu Me Ahoussou Kouadio. Par ailleurs, le ministre de la
Justice s'est prononcé sur l'enlèvement des expatriés à l'hôtel Novotel. "Tous
ceux qu'on arrête sont des éléments de la Garde républicaine ou des miliciens
qui affirment que des tortures ont eu lieu au palais présidentiel dans le
bâtiment situé entre les bureaux du Premier ministre et la présidence. C'est le
lieu de torture"
, a-t-il révélé. A propos de Charles Blé Goudé, le Garde des
Sceaux a aussi dit ceci : "L'extradition de Charles Blé Goudé se fera. Il
pense se cacher mais on sait où il est. Le monde est trop ouvert. Lui, comment
il a fait pour sortir de la Côte d'Ivoire alors qu'il est sous sanction des
Nations-Unies ? On va interroger les pays, on va poser le problème aux Nations
Unies. C'est la personne la plus facile à attraper, sauf s'il ne téléphone plus
et ne respire plus"
.






 




 






Composition de la nouvelle Armée : Soro échange Marc Simon et Clément Bollet




Le
Mandat  –

La constitution de la
nouvelle Armée est une véritable préoccupation pour les nouvelles autorités.
Dans le but de trouver une solution définitive, le Premier ministre, ministre de
la Défense, Guillaume Soro a accordé une audience à l'Ambassadeur de France en
Côte d'Ivoire, Jean-Marc Simon, et le Général de corps d'Armée Clément Bollet,
directeur de la Coopération de sécurité et défense au ministère des Affaires
Etrangères, hier à la Primature. Pour le général Français, la démobilisation des
troupes excédentaires et la reconstruction d'un véritable outil de sécurité et
de défense dignes du pays sont les points saillants auxquels le gouvernement
doit se pencher dans le plus bref délai. « La difficulté étant que ces
piliers, ces défis doivent être menés simultanément, ensemble, parce qu'ils sont
liés. Ils ont un rapport les uns avec les autres, et ils doivent être menés
immédiatement »,
a-t-il précisé. Sachant que l'outil de sécurité et de
défense demande du temps, Clément Bollet a souhaité que le dossier soit traité
avec beaucoup d'attention. «Nous nous sommes interrogés sur le temps de la
réflexion pour pouvoir convaincre tout le monde, convaincre la population
ivoirienne, les bailleurs de fonds, les partenaires de la Côte d'Ivoire, et
aussi les forces elles-mêmes pour qu'elles soient capables de travailler
ensemble »
, a révélé le Général. Dans la suite de ces propos, il a souhaité
que la volonté puisse animer chaque Ivoirien de vouloir de se tourner vers
l'avant pour construire dans l'unité, une Côte d'Ivoire nouvelle. « Le
Premier Ministre est soucieux de la formation des futures élites de l'Armée
ivoirienne, des forces de sécurités ivoiriennes. Donc, dans ce cadre-là, nous
avons essayé de voir ensemble sur quels projets nous pourrions nous appuyer »
,
a-t-il relaté. Avant de proposer la construction d'école militaire nationale à
vocation régionale. « On se souvient que la Côte d'Ivoire avait des fleurons
en matière de formation militaire. Rappelez-vous de l'Ecole de maintien de la
Paix de Zambakro. Eh bien, peut-être qu'il est temps de reconstruire les écoles
nationales à vocation régionale à partir desquelles la Côte d'Ivoire pourra
rayonner sur l'ensemble du continent et faire valoir tout ce qu'elle est capable
de faire »
, a proposé le directeur de la Coopération de sécurité et défense
au ministère des Affaires Etrangères. (...). Concernant l'insécurité dans le pays
avec plusieurs hommes encore en armes, il a estimé que c'est la même
préoccupation pour toutes les personnes qui vivent en Côte d'Ivoire. « En termes
de sécurité, il n'y pas que les Forces Armées. On parle beaucoup des Forces
Armées parce qu'elles ont beaucoup souffert ces derniers temps. Il y a aussi la
Police, il y a aussi la Gendarmerie, il y a la protection civile, toutes
celles-là sont les acteurs de la sécurité. C'est tout cela qu'il faut articuler
ensemble de façon à avancer et construire un outil de sécurité qui tienne la
route, qui soit bien coordonné, que chaque pilier soit bien coordonné avec
l'autre», a fait savoir Clément Bollet. (...) L'Ambassadeur de France en Côte
d'Ivoire, SEM Jean-Marc Simon qui accompagnait son compatriote s'est félicité de
cette rencontre avec le Premier ministre qui a permis de faire un point sur les
besoins qui peuvent être aujourd'hui ceux de la Côte d'Ivoire en matière de
restructuration, de réforme de son armée. Il a, par ailleurs, réaffirmé que la
France est prête à apporter sa contribution. « L'objet de cette visite était de
voir dans quels moyens, sur quels axes, nous pourrions intervenir», a conclu le
diplomate.




 




Suite à la
bastonnade du sous-préfet d'Amavie : Les populations de Gouméré exigent le
départ des Frci




Le Temps

(Tendance FPI) - Les Forces dites
républicaines ne sont plus les bienvenues à Gouméré, dans le département de
Bondoukou. Deux faits sont à la base de la discorde entre les populations de
ladite localité et les soldats d'Alassane Ouattara. Le premier fait est la
bastonnade du sous-préfet d'Amavie, Gilbert Gueu par des éléments des Frci le
vendredi 10 juin dernier. Les informations font état de ce que entrant d'une
mission, le sous-préfet est arrivé aux environs de 19 heures au barrage de
Gouméré. Ayant constaté l'absence des soldats, il est descendu de son véhicule
pour ouvrir le barrage. Malheur pour lui, il est pris à partie par des éléments
qui le conduisent à leur poste. Sur ordre du chef de poste, il est passé à
tabac. Il doit son salut à son épouse qui a alerté les populations par ses cris.
Avec la mobilisation des populations, le sous-préfet a eu la vie sauve. Les
éléments remettent le couvert le lendemain samedi. Ils bastonnent à mort Kouadio
« menuisier ». Sous prétexte qu'il drague la dulcinée d'un des leurs. Ce qui est
archifaux, selon les informations. Puisque la jeune fille en question est la
fiancée de la victime. Ces deux faits ont mis les populations de Gouméré dans
tous leurs états. Elles exigent, sans condition, le départ des Frci de leur
localité. Et de réclamer le retour des gendarmes et des policiers.




 




Bangolo : Violente
fusillade entre hommes armés et éléments des Frci




Soir Info

 – Depuis quelques semaines, le département
de Bangolo vit un regain d'insécurité qui se matérialise par des vols, des
attaques de domiciles, des viols et des braquages de véhicules. Le 15 juin 2011,
les passagers d'un camion de transport en commum ont compris ce déplorable état
de fait aux environs de 22h, sur l'axe routier Bangolo-Logoualé. Cette nuit-là,
en effet, rapportent nos sources, le minicar de transport immatriculé 2352 EG 01
file allègrement vers la ville de Logoualé, quand il est subitement stoppé dans
son élan, par la présence sur la voie de branchages. La disposition des
branchages fait tout de suite penser à la signalisation de la présence, un peu
plus loin, d'un véhicule en panne. C'est en tout cas, ce que croit le conducteur
du minicar qui se voit contraint d'observer un ralentissement. Erreur. Les
auteurs de la malveillante tactique, qui ne sont autres que des coupeurs de
route, surgissent de la broussaille. Armes au poing, ils neutralisent tous les
occupants du véhicule. Les scélérats se croient alors à la fête mais des
éléments des Frci, qui tiennent un barrage à 2 km seulement de là et qui
effectuent une patrouille, tombent sur la scène. Ils surprennent les quatre
solides gaillards s'employant à détrousser leurs victimes. A la vue des agents
des forces de l'ordre, les pieds-plats, prenant cette présence en grippe,
ouvrent le feu dans leur direction. La riposte de ces derniers ne se fait pas
attendre. C'est la fusillade. Un échange de tirs infernal qui dure au moins une
bonne dizaine de minutes. (...)




 




Front Populaire
Ivoirien / Koulibaly Mamadou veut effacer les traces de Gbagbo :

« il faut changer le nom du parti ».




Soir
Info  
-

Et revoilà Koulibaly
Mamadou...l'iconoclaste, président par intérim du Front populaire ivoirien (Fpi),
ex-parti au pouvoir (octobre 2000- avril 2011). Il vient de remettre le couvert
de ses sorties fracassantes contre sa propre famille politique. Il travaille à «
désinfecter » le parti des idées que son fondateur lui a imprimées, depuis sa
création en 1988 dans un village du département de Dabou. Après son interview,
Cf Jeune Afrique N° 2630, du 5 juin 2011, qui a pris à rebrousse-poil tous les «
camarades », et qui continue de faire des vagues dans les rangs des militants de
l'ex-parti au pouvoir, Koulibaly Mamadou s'attaque maintenant à ce que le parti
de Laurent Gbagbo a de fondamental. Son identité et sa doctrine. Se confiant à
l'hebdomadaire panafricain où il avait, une semaine plus tôt, dénoncé « les
dérives » de son parti liées, entre autres « au clientélisme, à la corruption et
au népotisme », l'agrégé des sciences économiques revient à la charge, dans un
entre-filet publié cette semaine par le même organe, dans la rubrique «
Confidentiel », J.A N° 2632 du 19 au 25 juin 2011. Sur la question, du reste,
opportune, de la création de son propre parti, Koulibaly Mamadou lance qu'il n'a
pas les moyens nécessaires de le faire. « Je n'ai pas d'argent pour le faire »,
affirme-t-il. (...) « Il faut moderniser nos structures, changer de nom et
repenser notre idéologie »
, soutient Koulibaly Mamadou. Il réclame donc, la
« refondation » totale et une mise à plat sans complaisance des structures du
parti. (...)




 




 




Intoxication
alimentaire : Du riz contaminé fait 35 victimes




L'Expression  -

Une intoxication alimentaire a failli coûter la vie il y a une semaine à 35
personnes dont 6 enfants de moins de 6 ans. Ce 14 juin dans le village de Gninlé
(S/P de Gbonné dans le département de Man) aux environs de 12 h, 10 personnes
après avoir pris leur repas fait de riz dans un restaurant ont eu des douleurs à
la gorge et au ventre accompagnées de vomissement. Trois, dans un état critique,
ont été évacués à l'hôpital de Man. Plus d'une vingtaine de personnes qui, dans
leurs champs, ont consommé de ce riz, ont développé les mêmes symptômes. Ce qui
confirme la thèse d'une intoxication. Des renseignements recueillis auprès de Dr
Bamba Zakaria, médecin du centre de santé de Gbonné, il ressort que le riz
consommé proviendrait de la boutique du village. Sur instruction du sous-préfet
de Gbonné des échantillons de ce riz à problème ont été prélevés pour analyse.
Le reste du stock a été réquisitionné pour nécessité d'enquête.





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