REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 21 AOÛT 2013
L'Onuci, la Licorne et les Frci se sont
réunis hier.
L'Intelligent d'Abidjan
– La réunion tripartite
bimensuelle entre les chefs de la Force de l'Opération des Nations unies en Côte
d'Ivoire (ONUCI), de la Force Licorne et des Forces Républicaines de Côte
d'Ivoire (FRCI) s'est tenue, le mardi 20 août 2013, au siège de l'institution
onusienne à Sebroko. Les trois forces ont fait le point de la situation
sécuritaire et évoqué les questions de formation des éléments de l'armée
ivoirienne.
Des Jordaniens aux côtés de victimes de
guerre.
Nord-Sud Quotidien
– Les victimes de la crise postélectorale
d'Adjamé Bromakoté ont récemment reçu des vivres d'une valeur de trois millions
de Fcfa de la part du contingent jordanien de l'Opération des Nations unies en
Côte d'Ivoire (Onuci), La cérémonie de remise a été organisée par l'Ong
Nouvelles visions de lutte contre la pauvreté.
Hier à l'Assemblée nationale. Les lois sur
le foncier et la nationalité adoptées en commission. Gnénéma Coulibaly : « Qu'on
évite de mettre à mal l'état civil »
L'Inter
– les députés membres de la commission des
affaires générales et institutionnelles (Cagi) ont voté, à l'unanimité des
membres présents à l'Assemblée nationale hier, mardi 20 août 2013, trois projets
de loi. il s'agit du projet de loi portant dispositions particulières en matière
d'acquisition de la nationalité par déclaration, le projet de loi portant
modification des articles 12, 13, 14 et 16 de la loi n°61-415 du 14 décembre
1961 portant code de la nationalité tel que modifié par les lois n°72-852 du 21
décembre 1972 et 2004-662 du 17 décembre 2004 et les décisions n°2005-03/Pr du
15 juillet 2005 et n°2005-09/Pr du 26 août 2005, et enfin le projet de loi
relatif au délai accordé pour la constatation des droits coutumiers sur les
terres du domaine coutumier et portant modification de l'article 6 de la loi
n°98-750 du 23 décembre 1998 relative au domaine foncier rural tel que modifié
par la loi n°2004-412 du 14 août 2004. Pour ce qui concerne le dernier projet de
loi qui comporte deux articles, les députés de la Cagi ont approuvé les
modifications apportées, tout en maintenant le délai de 10 ans requis par la loi
pour amener les acquéreurs de terre à se mettre à jour vis-à-vis des
dispositions légales dans le pays. Quant aux articles 12 nouveau, 13 nouveau, 14
nouveau et 16 nouveau du code de la nationalité relativement à l'acquisition de
la nationalité ivoirienne par le mariage, il est stipulé désormais que «la femme
de nationalité étrangère qui épouse un Ivoirien acquiert la nationalité
ivoirienne au moment de la célébration du mariage. Les mêmes dispositions
s'appliquent à l'homme de nationalité étrangère qui épouse une Ivoirienne». les
députés ont adopté le fait que : «dans le cas où sa loi lui permet de conserver
sa nationalité, le conjoint de nationalité étrangère a la faculté de déclarer
antérieurement à la célébration du mariage qu'il décline la qualité d'Ivoirien».
Aussi l'article 14 nouveau indique-t-il que le
gouvernement peut s'opposer au cours du délai de 6 mois qui suit le mariage, à
l'acquisition de la nationalité ivoirienne. Le projet de loi sur l'acquisition
de la nationalité par déclaration a suscité plus de débats entre les députés. En
effet, dans l'exposé des motifs, le ministre de la Justice, Gnénéma Mamadou
Coulibaly a indiqué que les «nouvelles mesures d'acquisition de la nationalité
simples, accessibles et pragmatiques» proposées par le gouvernement régleraient
de nombreux problèmes d'ordre «identitaire». ce projet de loi dans son
dispositif légal stipule que seul les «personnes nées en Côte d'Ivoire de
parents étrangers et âgées de moins de 21 ans révolus à la date du 20 décembre
1961 ; celles ayant leur résidence habituelle sans interruption en Côte d'Ivoire
antérieurement au 7 août 1960 et leurs enfants nés en Côte d'Ivoire ; et les
personnes nées en Côte d'Ivoire entre le 20 décembre 1961 et le 25 janvier 1973
de parents étrangers et leurs enfants» sont concernées par ces dispositions
particulières. en tout cas pour le ministre Gnénéma Coulibaly qui a défendu les
pro- jets sur la nationalité, il n'est pas question pour «quiconque qui
bénéficie d'une nationalité de demander la nationalité ivoirienne par
déclaration». Rejoignant les députés qui ont émis des réserves quant à cette
loi, l'émissaire du gouvernement a estimé qu'il fallait «éviter de mettre à mal
l'état civil», parce qu'à l'en croire, avec cette loi, «l'extrait de naissance
débouche (désormais) sur plus de droits».
Réaction / Dano Djédjé se défend de vouloir tuer
Guillaume Soro
Fraternité Matin
– Le président de l'Assemblée nationale de
Côte d'Ivoire m'accuse moi, Dano Djédjé, président du Collectif des cadres
Gagnoa, de vouloir le tuer. Cette accusation d'une extrême gravité m'a surpris,
choqué et profondément indigné et a jeté l'émoi au sein de la population et de
tous ceux qui ont lu la déclaration des cadres de Gagnoa. C'est pourquoi, en mon
nom propre et au nom du Collectif des cadres de Gagnoa, je me dois de réagir en
ces termes : Soyez rassuré, Monsieur le président, l'intention que vous me
prêtez n'a jamais, au grand jamais effleuré mon esprit. (...)''. C'est
l'essentiel de la déclaration, de l'ancien ministre de la Réconciliation
nationale, Sébastien Dano Djédjé, secrétaire national chargé de la discipline du
parti et du règlement des conflits et président du collectif des cadres Fpi de
Gagnoa, dont nous avons reçu copie hier. Le 13 août, dans une déclaration, le
collectif des cadres Fpi présidé par Sébastien Dano Djédjé, avait demandé au
président de l'Assemblée nationale de faire l'impasse lors de sa visite dans la
région du Gôh, sur les localités de Mama, Gnaliépa et Kpogrobré : ''Le Collectif
des Cadres du département de Gagnoa en appelle solennellement à Monsieur Soro
Guillaume, Président de l'Assemblée nationale, pour limiter sa visite à la
commune de Gagnoa, au regard de l'objet principal annoncé, en renonçant aux
étapes des villages de Mama, Gnaliépa, et Kpogrobré''. Pour ce collectif, cette
visite était une ''opération de diabolisation, d'humiliation voire de
soumission''. Au cours de son meeting, samedi, le président de l'Assemblée
nationale avait évoqué cette déclaration qui, selon lui, est aux antipodes de la
démocratie.
72H après sa visite / Soro envoie des missions à
Gagnoa
L'Inter – En
quittant le département de Gagnoa, où il a passé 72 h à parler de paix et de
réconciliation, Guillaume Soro, le président de l'Assemblée nationale (PAN)
ivoirienne, a laissé sur place des proches collaborateurs, qu'il a mis en
mission pour poursuivre son œuvre. et c'est le député de Ouragahio-Bayota, Abel
Djohoré Gbakayoro Christian, fils de la région qui est chargé de conduire ces
missions de réconciliation. Il a fait l'annonce le dimanche 18 août dernier, au
cours d'un point-presse dans un hôtel à Gagnoa. Il s'agira pour lui et sa
délégation de parcourir la région, rencontrer les cadres et les populations et
parler de réconciliation et de paix. le conférencier a indiqué à cet effet que
la ''réconciliation sincère, la vraie, la réconciliation sans hypocrisie, sans
calcul'' doit partir de Gagnoa, parce que c'est la région d'un illustre fils de
la Côte d'ivoire, en l'occurrence Laurent Gbagbo, aujourd'hui détenu à la cour
pénale internationale (CPI). Partant du fait que les populations ressentent
encore la douleur, Abel Djohoré a estimé qu'il faut savoir parler, poser les pas
pour se faire comprendre à Gagnoa, afin que les cœurs s'apaisent et que les
bonnes décisions soient prises. «C'est dans un élan collectif que les
populations adhéreront à la réconciliation. Nous avons cette capacité, cette
possibilité, c'est pourquoi, nous disons que la réconciliation doit partir de
Gagnoa. Et le PAN a tellement bien compris qu'il vient de donner un coup
d'accélérateur à la réconciliation à Gagnoa en venant parler de paix, de
cohésion, du vivre ensemble et du pardon mutuel. Il nous a mis en mission, parce
qu'il nous a donné des orientations. Qu'on le veuille ou pas, chaque Ivoirien
est responsable de ce qui est arrivé à la Côte d'Ivoire. A tous les niveaux,
nous sommes responsables, c'est pourquoi, nous devons faire des autocritiques
pour déceler les failles et les reconnaître», a signifié le parlementaire. A
l'endroit du Front populaire ivoirien (FPI), le député Abel Djohoré a préconisé
la voie de la sagesse. «Aujourd'hui, nous sommes à l'ère de la réconciliation,
de la cohésion et du pardon. Nous demandons à nos frères de savoir raison garder
et cela fait partie d'un des pans de la mission que le PAN nous a confiée. Il
m'a dit : ''Abel, fait tout pour rencontrer les cadres de quel que bord que ce
soit. Discutez et allons à la réconciliation''. Nous allons donc rencontrer nos
frères, échanger avec eux. Certainement, ils ont des positions qui peuvent se
comprendre, mais pour l'intérêt de notre région, de nos villages et de toute la
Côte d'Ivoire, nous devons nous parler, nous comprendre et aller dans le sens de
la réconciliation, du développement et de la cohésion sociale. Gagnoa ne doit
pas se tenir en dehors de la République. Ce n'est pas possible, parce que la
région a des potentialités économiques, culturelles, humaines et une entité
incluse dans la Côte d'Ivoire». Pour lui, la visite de Guillaume Soro à Gagnoa
doit être comprise comme une belle opportunité pour la région et les
populations, dans la mesure où, indique t-il, l'état est prêt à travailler pour
toutes les régions du pays. en outre, Abel Djohoré s'est félicité de la
mobilisation de ses parents pendant la visite de Guillaume Soro. « (...) Il faut
parler à nos parents. Il faut leur dire la vérité, leur dire comment les choses
se passent, l'intérêt que nous avons à aller à la paix et ce qu'ils y gagnent.
Ils ont été chassés dans beaucoup de villages. Ils n'ont pas été reçus dans
certains villages parce qu'eux-mêmes se sont discrédités. Donc, nous avons gagné
en crédibilité auprès de nos parents. C'est pourquoi, pour nous, il est
important de faire cette mission et de continuer l'œuvre de réconciliation que
le président de l'Assemblée nationale vient de booster à Gagnoa», a-t-il conclu.
Un conseiller de Soro dénonce les manigances de Boga
Sivori
L'Intelligent d'Abidjan
– ''Je puis vous dire, qu'en tant que chef
de village, je suis parti sur une note de déception. (...) Le président Soro a
donné raison à toutes ces personnes qui ne voulaient pas qu'il se rende à
Gagnoa. C'est pour cela que j'évoque un sentiment de déception''. Cet extrait de
l'interview de Boga Sivori, chef du village de Gnalégribouo dans le département
de Gagnoa n'a pas laissé indifférent Touré Moussa, Conseiller en communication
de Guillaume Soro. Pour ce proche du président de l'Assemblée nationale, ces
propos émanant d'un chef qui a pris part à toutes les étapes de la préparation
de la visite du PAN en faisant pression sur le cabinet Soro pour obtenir ladite
visite, puent la mauvaise foi et le manque de responsabilité. ''Est-il déçu que
le président de l'Assemblée nationale ait aidé à la libération des cadres de
Gagnoa, est-il déçu qu'on ait offert une école à Gnagbodougnoa, des chaises à
Gnaliépa et la réhabilitation du château d'eau de Kpogrobré ?'', s'est interrogé
d'entrée M. Touré au cours du point de presse animé à son cabinet de la Riviera
Golf. ''Cette interview est une opération d'intoxication'', contre-attaque le
conférencier qui révèle quelques secrets de l'avant-visite. ''Boga Sivori nous a
mis la pression pour que le PAN aille à Gagnoa sous prétexte qu'il a tellement
mobilisé qu'une volte-face de Guillaume Soro serait une grande honte. Il dit que
la direction du Fpi et celle du journal Notre Voie l'ont menacé et convoqué.
Mais il a eu tous les moyens pour aller sur le terrain. Il a été conséquemment
doté. De quoi parle-t-il ? On le comprend mais c'est indigne. Il a été à
l'origine de la visite donc il ne peut pas faire cette interview. Le chef
Lambert Gbizié a eu les mêmes menaces mais il est resté digne. C'est indécent de
Boga Sivori qui fait une opération pour se couvrir'', a répliqué ce très proche
collaborateur de Guillaume Soro visiblement remonté et allant même à dire que M.
Boga est pour quelque chose dans l'accusation portée contre Dano Djédjé par le
PAN.
Visite de Guillaume Soro à Gagnoa / Faisant le point,
Zadi Djédjé déclare : ''C'est une visite réussie, personne n'est déçu à Gagnoa''
L'Intelligent d'Abidjan
– Le président de la Coalition des jeunes
patriotes pour la paix et la réconciliation (Cjppr) Zadi Djédjé était face à la
presse hier mardi à Yopougon pour faire le bilan de la tournée du président de
l'Assemblée nationale dans la région du Gôh. Sa coalition dit-il, a pris une
part active à la préparation de ce déplacement de Guillaume Soro. Et de son avis
cette tournée dans les villages du département et à Gagnoa ville fut un franc
succès. Aussi peut-il se réjouir en prenant le contre-pied de ceux qui disent le
contraire : '' Personne n'est déçu de cette visite. Aller dire la vérité ne veut
pas dire que les enfants de Gagnoa ne peuvent pas se réconcilier. Dans cette
crise, chacun a eu sa part de responsabilité''. Le disant, Zadi Djédjé
interpelle en même temps les fils de Gagnoa à faire comme le président de
l'Assemblée nationale qui a reconnu ses responsabilités dans la crise et a
demandé pardon à toute la Côte d'Ivoire et à Gagnoa en particulier. Mieux qu'une
déception, ''Gagnoa a gagné à travers cette visite'', reconnait Zadi Djédjé. Qui
cite les acquis avec les dons d'une école à Gnagbodougnoa, cinq cents chaises à
Gnaliépa, la réparation du château d'eau de Kpogrobré entre autres. Pour tous
ces gestes, la coalition que dirige Zadi Djédjé et les mouvements patriotiques
de Gagnoa viendront spécialement dire merci au PAN qui a aussi validé, selon le
conférencier un plan de projets d'une valeur de 35 millions de nos francs. Mais
en attendant, le conférencier a dénoncé toutes les manœuvres d'intimidation
orchestrées par des cadres Fpi de Gagnoa. ''Gagnoa est fatigué de la politique
et veut retrouver la paix. Il y a encore des personnes qui ne veulent pas qu'on
aille à la réconciliation dans notre pays. Je leur dis que l'heure de l'émotion
est passée. Il faut qu'on se mette autour de ceux qui dirigent le pays pour
aller à la reconstruction et à la cohésion nationales. Je voudrais dire au Fpi
que personne ne peut juger son prochain. L'erreur est humaine mais le pardon est
divin'', a réagi l'ancien compagnon de Charles Blé Goudé qui était assisté, au
cours de cette conférence dans son siège flambant neuf de Yopougon Petit Toit
Rouge, de Guédé Baté son chargé de communication et Olivier Bou se présentant
comme un délégué fédéral Fpi.
Assemblée nationale : après le conclave de
Yamoussoukro. Le Pdci se casse en deux. Un autre groupe parlementaire annoncé.
Soir Info –
Un autre groupe parlementaire du Pdci-Rda pourrait voir le jour à l'Assemblée
nationale. C'est la conséquence des mésententes au sein du groupe parlementaire
du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci). C'est aussi la résultante du
conclave de Yamoussoukro au cours duquel, l'expression démocratique a été
étouffée...A l'assemblée nationale, le parti démocratique de Côte d'Ivoire vient
donc de se briser en deux. De fait, des députés issus du « vieux parti » ont
décidé d'entrer en dissidence en créant un autre groupe parlementaire à
l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire. Ils prévoient d'en faire l'annonce dans
les prochains jours. Certains avec qui nous avons échangé, au téléphone, mardi
20 août 2013, se disent particulièrement outrés de l'attitude de certains
parlementaires du Pdci. Ils affirment ne pas comprendre que des collègues
députés passent tout leur temps à créer des blocages au sein de leur groupe
parlementaire. Ces « honorables » déclarent, en colère, que des députés Pdci ont
été .... démarchés pour semer la mésentente, la discorde, la désunion, la
pagaille en leur sein. Pour nos interlocuteurs, c'est ce qui explique que les
Konan Bédié n'arrivent pas très souvent à afficher une position commune et ferme
face à des questions d'intérêt national. Nos sources accusent leurs collègues de
déserter la salle du Parlement quand l'on doit passer au vote, permettant ainsi,
selon eux, au Rassemblement des républicains (Rdr) de parvenir à sa fin. C'est
ce qui s'est passé, à écouter un député frondeur du Pdci, lundi 19 août 2013,
quand il s'est agi d'adopter en Commission des relations extérieures (Cre), le
projet de loi autorisant le président de la République à ratifier la convention
de 1954 relative au statut des apatrides et celui de la convention de 1961 sur
la réduction des cas d'apatrides. Pendant l'examen de ce projet, il y a eu de
chaudes empoignades entre, d'un côté, les députés du Rdr et de l'autre, ceux du
Pdci, de l'Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d'Ivoire (Udpci)...Après
plus de 9 heures de « palabres », le projet de loi a été finalement adopté en
Commission. En l'absence de députés du Pdci. En attendant le vote en plénière,
le vendredi 23 août 2013, des « élus du peuple » issus du « Vieux parti » ont
décidé de prendre leur responsabilité. Avec le groupe parlementaire qu'ils
envisagent de créer, ils souhaitent avoir des positions communes, convergentes
et parler de la même voix. Comme dans un élan concerté !
Remous au Pdci. KKB : « Les décisions du conclave sont
nulles et de nul effet »
L'Inter
– Le président des jeunes du Pdci, Kouadio Konan
Bertin (KKB) estime que les décisions du récent conclave de Yamoussoukro sont «nulles
et de nul effet». Il a fait cette déclaration à l'occasion de l'audience qu'il a
accordée à l'un de ses Qg à Angré, à une délégation de la coordination du Grand
conseil du Pdci, conduite par son président, le député Claude Emolo. Au sortir
d'un huis clos d'une heure, le président de la Jpdci s'est félicité des échanges
qu'il a eu avec le Grand conseil. Réagissant au vœu des secrétaires de sections,
réuni le week-end dernier à Yamoussoukro, de voir le Pdci présenter un candidat
à la prochaine présidentielle, il s'est dit heureux de constater que la base est
en phase avec lui. Car, a-t-il soutenu, il a été l'un des tout premiers à
réclamer que son parti présente un candidat à la présidentielle de 2015. «Cela
veut tout simplement dire que je ne suis pas un soldat perdu», a-t-il répliqué
au président de son parti, Henri Konan Bédié. Celui-ci avait en effet déclaré
dans une récente interview que «KKB est un soldat perdu», dénonçant ainsi les
agissements du président de la Jpdci, qui hier encore passait pour être l'un de
ses plus farouches défenseurs. Rappelons que le président de la Jpdci est depuis
quelque temps en froid avec le président du Pdci, qu'il souhaite voir prendre
congé de la tête du parti. Depuis, il affirme vouloir être candidat à la
présidence du Pdci au prochain congrès qui se tient en octobre.
Pdci-Rda / Djédjé Mady Parle, aujourd'hui.
Soir Info –
Cette fois sera certainement la bonne. Après le report du jeudi 15 août 2013, la
conférence de presse du Pr Alphonse Djédjé Mady aura lieu, finalement,
aujourd'hui mercredi 21 août 2013. « Prof Alphonse Djédjé Mady, Secrétaire
général du Pdci-Rda organise une conférence de presse le mercredi 21 aoùt 2013
à 11 heures à la Maison du Pdci-Rda à Cocody. Thème : XII ième Congrès du
Pdci-Rda. Vous y êtes cordialement invité ». Ce communiqué reçu de sa cellule
communication se veut laconique. Il ne précise pas exactement ce que le numéro 2
du Pdci va dire à la presse. Mais, de sources informées, le Député de Saïoua
à l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire et président du Conseil régional du
Haut Sassandra va annoncer sa candidature à la présidence du Pdci. Il ne l'avait
pas fait avant le conclave des Secrétaires de section qui s'est tenu, le samedi
17 août 2013, à Yamoussoukro par stratégie politique. Le membre-fondateur du
Mouvement des élèves et étudiants de Côte d'Ivoire (Meeci) a voulu entendre et
voir ce qui allait se dire et se passer à la Fondation Félix Houphouët pour la
recherche de la paix de Yamoussoukro avant toute déclaration de candidature.
Surtout que les « sages » du Pdci étaient aussi entrés en négociation.
Maintenant que tous ces rendez-vous sont passés, l'ex-ministre de la Santé
pourrait afficher, publiquement, ses ambitions. Il pourrait être, après Kouadio
Konan Bertin dit KKB et Henri Konan Bédié alias HKB, la troisième personnalité
du « vieux parti » à dévoiler, officiellement, ses ambitions...présidentielles.
Cette annonce fera suite aux déclarations de soutiens dont le baron du Pdci a
bénéficié.
Le CNP accorde un recours gracieux au journal "Le
Quotidien d'Abidjan »
Agence Ivoirienne
de Presse - Le Conseil national
de la presse (CNP) a décidé d'accorder un recours gracieux au journal "Le
Quotidien d'Abidjan" en annulant par conséquent la décision de suspension de 26
parutions qui le frappait depuis le 6 août. Dans un communiqué publié mardi, le
collège des conseillers du CNP, considérant les engagements pris par les
responsables de cet organe, notamment le directeur de publication, le rédacteur
en chef et le secrétaire général de la rédaction, à œuvrer à l'appropriation et
au respect strict des règles de la profession, "gage d'un départ nouveau vers
l'acquisition de réflexes professionnels dans l'exercice du métier", a décidé,
lors de sa session extraordinaire de lundi, de reconsidérer sa décision du 6
août portant suspension du journal édité par l'entreprise de presse "Aymar
Group". Cette décision prend effet dès la notification qui en sera faite aux
responsables de "Aymar Group", éditeur du quotidien, selon le communiqué signé
du président CNP, Raphaël Lakpé.