REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 20 FEVRIER 2013

20 fév 2013

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 20 FEVRIER 2013








Koenders certifie les partielles




 





Nord-Sud -

C'est aujourd'hui, sous le coup de 15 heures que Bert Koenders certifie les
résultats des partielles du 3 février dernier. Conformément au mandat de la
mission onusienne en Côte d'Ivoire, son chef, Koenders dira si les élections
législatives partielles se sont déroulées selon les standards internationaux.




 




 





Lutte contre la pauvreté à Grand-Lahou : Le maire offre un marché aux femmes de
SOGEFIHA




 




Le
Jour plus :

Le quartier SOGEFIHA de Grand-Lahou a connu, samedi dernier, une ambiance de
fête à l'occasion de la cérémonie de remise des clés aux femmes. D'un coût
global de plus de 11 millions de francs CFA, la réalisation de ce marché a été
le fruit de la collaboration entre le maire Laga Tano Joseph et l'Opération des
Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI). C'est ainsi que cette cérémonie
d'inauguration a été officiée par le représentant du SG de l'ONU en Côte
d'Ivoire chargé de l'humanitaire, M. Ndolam Ngokwé en personne. On notait à ses
côtés, outre le maire Laga Tano, le Préfet du département, les cadres de la
commune, ainsi qu'une forte délégation des têtes couronnées. En effet, dans le
souci d'éradiquer la pauvreté dans le milieu des femmes, le maire s'est assigné
pour mission de doter celles du quartier SOGEFIHA, d'un marché respectant toutes
les commodités, afin de leur permettre de se prendre en charge. Heureuse de se
voir remettre un outil aussi important comme le marché, les femmes, à travers la
voix de la secrétaire de leur association, Mme Baho, ont exprimé toute leur
reconnaissance aux donateurs que sont l'ONUCI et la mairie de Grand Lahou. Mme
Touvoli et ses camarades ont dit au maire : « Nous vous remercions beaucoup et
nous prions que le Seigneur vous donne la santé et une longue vie. Pour sa part,
M. Laga a exhorté les femmes à se mettre au travail pour se prendre en charge
tout en faisant bon usage de leur marché.




 




 




La
Journée des Nations unies se tient à Issia, ce matin




 





L'Intelligent d'Abidjan –


L'ONUCI organise aujourd'hui, ''la journée des Nations unies'' à Issia.
Plusieurs activités, notamment la formation des Frci, la sensibilisation des
populations à la cohésion sociale, seront au menu de cette rencontre.




 




 





Yamoussoukro : Bientôt, une conférence sur l'impunité et la justice équitable




 




Le
Jour plus / AIP -


L'Expert indépendant sur la situation des droits de l'Homme en Côte d'Ivoire,
Doudou Diène va organiser du 21 au 23 février à Yamoussoukro, une conférence sur
« l'impunité et la justice équitable en Côte d'Ivoire ». 




Selon
une note d'information de l'ONUCI transmise lundi à l'AIP, cette réunion est
organisée en collaboration avec le Gouvernement de la Côte d'Ivoire, la
Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation, la Commission Africaine des
Droits de l'Homme et des Peuples et la Commission Internationale des Juristes.
Elle bénéficiera de l'appui de l'ONUCI et du Haut-commissariat des Nations Unies
aux Droits de l'Homme.




Cette
conférence s'inscrit dans le cadre de la résolution 17/21 du Conseil des droits
de l'Homme des Nations Unies qui assigne à l'Expert indépendant la
responsabilité d'assister le Gouvernement de la Côte d'Ivoire et d'autres
acteurs pertinents dans le suivi de la mise œuvre des recommandations de la
commission internationale d'enquête de 2011.




 




 





Doudou Diène à Yamoussoukro




 





Nord-Sud -

L'expert indépendant de l'Onu sur la situation des droits de l'Homme en Côte
d'Ivoire, Doudou Diène, est attendu demain à Yamoussoukro. Il vient prendre part
à une conférence internationale sur l'impunité, organisée conjointement par la
Com- mission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), la Commission africaine
des droits de l'Homme et des peuples et l'Opération des Nations unies en Côte
d'Ivoire. A cette occasion, Doudou Diène prononcera une conférence sur le thème
: « l'impunité et la justice équitable en Côte d'Ivoire ».




 




 





Hier, à la Cpi - Les avocats : « Que Gbagbo soit jugé à Abidjan »




 




Le
Démocrate, Le Patriote -


L'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, soupçonné d'avoir fomenté un "plan"
de meurtres et de viols pour s'accrocher au pouvoir, a comparu mardi devant la
CPI, sous le coup de soupçons pour crimes contre l'humanité. "Je voudrais
souligner que cette audience n'est pas un procès, cette chambre ne doit pas
appeler à se prononcer sur la culpabilité ou l'innocence de M. Gbagbo", a
déclaré en français la juge présidant la chambre préliminaire, Silvia Fernandez
de Gurmendi, en ouvrant cette audience de confirmation des charges. Premier
ex-chef d'Etat remis à la CPI, Laurent Gbagbo, 67 ans, est soupçonné d'être
"co-auteur indirect" de quatre chefs de crimes contre l'humanité, à savoir
meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains, commis pendant les
violences postélectorales de 2010-2011. La défense a par ailleurs contesté la
recevabilité de l'affaire devant la Cour, assurant que l'affaire contre M.
Gbagbo devrait être jugée en Côte d'Ivoire, avec celles de son épouse Simone,
également sous le coup d'un mandat d'arrêt de la CPI, et de l'un de ses proches,
Charles Blé Goudé, inculpé récemment de "crimes de guerre" en Côte d'Ivoire. Le
gouvernement ivoirien n'a pas donné de réponse officielle à la demande de la CPI
de lui remettre Simone Gbagbo. A l'ouverture de l'audience à 13h30, Laurent
Gbagbo a salué les journalistes et ses partisans présents dans la galerie du
public. Vêtu d'un costume bleu foncé, d'une chemise et d'une cravate bleu clair,
l'ancien président, assis derrière les avocats de la défense, à gauche de la
salle d'audience, affichait une bonne mine. Cette audience avait été reportée à
deux reprises, notamment afin d'évaluer la santé de l'ancien président et sa
capacité à assister aux audiences. L'horaire a été adapté, et les audiences se
dérouleront uniquement l'après-midi, entrecoupées par des pauses toutes les
heures.




 




 




Cpi
/ Audience de confirmation de charges contre Gbagbo / Fatou Bensouda (Procureure
de la Cpi) enfonce Gbagbo




 





Soir Info -

La
Procureure de la Cour pénale internationale (Cpi), Fatou Bensouda a fait sa
déclaration liminaire, mardi 19 février 2013, à l'ouverture de l'audience de
confirmation de charges contre Laurent Gbagbo. « J'aimerais que tout le monde
comprenne que dans cette affaire, il ne s'agit pas de déterminer qui a gagné ou
perdu les élections. Il n'est en aucune manière ici question de politique. Si
nous sommes présents aujourd'hui, c'est parce que des atrocités ont été commises
à grande échelle contre la population ivoirienne après les élections. Nous
sommes là pour envoyer un message fort à ceux qui prévoient, essaient d'accéder
au pouvoir  ou de s'y maintenir en ayant recours à la violence et à la
brutalité : ils devront dorénavant répondre de leurs actes », a martelé Fatou
Bensouda. L'affaire que nous vous présentons aujourd'hui concerne M. Laurent
Gbagbo, un Président qui a renoncé au processus politique, électoral,
démocratique, préférant recourir à la violence et au crime pour se maintenir au
pouvoir », a précisé la successeur de Moreno Luis-Ocampo. [...]




 




 




Me
Jacobs, défense de L'ancien président : «Pourquoi le dossier est irrecevable»




 





Nord-Sud

- «Au cœur de la recevabilité, il y a le principe de la complémentarité. Ce
principe articule les rapports entre la Cour et les autorités nationales et
accorde une primauté à ces dernières. Par ailleurs, le principe de la
complémentarité doit se comprendre en rapport avec l'obligation de poursuivre
les auteurs de crimes internationaux qui pèsent sur les Etats en droit
international. Cette obligation est d'ailleurs reconnue au préambule du Statut
de Rome au même titre que celui de a complémentarité. En d'autres termes, la
complémentarité ne peut se comprendre comme un choix accordé aux juridictions
nationales de poursuivre. Mais au contraire comme l'obligation de poursuivre en
premier lieu. C'est à la lumière de cette complémentarité que le texte juridique
de complémentarité doit être compris. A cet égard, la défense rappelle qu'au
titre de l'article 17 du statut, une affaire est irrecevable si et je cite «
elle fait l'objet d'une enquête ou de poursuites de la part d'un Etat ayant
compétence ; à moins que cet Etat n'ait pas la volonté ou soit dans l'incapacité
de mener véritablement à bien l'enquête ou les poursuites. Il y a donc deux
étapes dans le texte de complémentarité. Premièrement, y a-t-il enquête ou
poursuite au niveau national. Et, deuxièmement, l'Etat est-il incapable ou n'a
pas la volonté ? Ayant déposé sa requête en irrecevabilité, la défense invite à
s'y référer pour les détails de l'argumentation et souhaite juste ici insister
sur quelques points essentiels.




«
Existence des procédures au niveau national » La défense voudrait rappeler que
le président Gbagbo a été arrêté le 11 avril 2011 par les forces fidèles à la
Alassane Ouattara avec le soutien des forces de l'Onuci et de la France comme le
souligne lui-même, le procureur, au paragraphe 15 de son document contenant les
charges. Il sera détenu pendant près de huit mois à Korhogo, dans le nord du
pays, sans titre et sans mandat jusqu'à son transfert à La Haye le 29 novembre
2011. Pendant période, s'il y a eu une certaine opacité de la part des autorités
ivoiriennes sur les raisons de sa détention, il ne fait aucun doute qu'il
existait bien des poursuites contre le président Laurent Gbagbo. Cela est le
plus clairement attesté par sa mise en examen le 18 août 2011. Rien n'indique
aujourd'hui qu'il a été mis fin à ces poursuites. D'ailleurs, le procureur
lui-même confirme l'existence de ces poursuites en juin 2012, lors de la
procédure de mise en liberté provisoire en affirmant que si la chambre
préliminaire devait prononcer sa mise en liberté provisoire, le président Gbagbo
devrait être renvoyé devant les juridictions ivoiriennes pour être poursuivi.
[...]




 




 




Des
centaines de manifestants à La Haye pour l'audience de Gbagbo




 





Soir Info, L'Inter, Le Mandat, Le Quotidien d'Abidjan -

Des
centaines de personnes ont manifesté mardi (19 février 2013) matin à La Haye,
aux cris de "Libérez notre président!", à l'occasion de l'ouverture de
l'audience de confirmation des charges à l'encontre de l'ancien président
ivoirien Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI), a constaté un
journaliste de l'AFP. "Nous sommes ici parce qu'aujourd'hui le président Gbagbo
doit apparaître à la CPI, alors que c'est un président démocratiquement élu et
que les charges contre lui devraient être attribuées à Alassane Ouattara", a
affirmé à l'AFP [...].       




 




 





L'International Crisis Group révèle le complot




 





Notre Voie -

Les langues se délient au fur et à mesure de l'évolution de l'affaire Laurent
Gbagbo illégalement transféré et détenu à la prison de la Haye selon ses
partisans. « Si Laurent Gbagbo reste à la CPI, là ils (la direction du FPI et
les militants, ndlr) vont être obligés de prendre en compte ce principe de la
réalité »
. Ce sont là les propos révélateurs de Rinaldo Depagne, analyste
principal de l'ONG International Crisis Group pour l'Afrique de l'Ouest, au
cours d'une interview diffusée hier sur les antennes de RFI. Rinaldo Depagne
réagissait ainsi à une question du journaliste Christophe Boisbouvier qui lui
posait la question suivante:«il y aura deux mois de délibéré. Est-ce que
cette attente ne risque pas de bloquer les négociations politiques entre le
gouvernement et le FPI?»
. (...)





Le complot à la face du monde




La
sortie de Rinaldo Depagne veut simplement dire que pour lui, pour qu'il y ait la
paix en Côte d'Ivoire, il faut que le président Laurent Gbagbo reste en prison à
la Haye loin de la Côte d'Ivoire. Autrement dit, il insinue que la communauté
internationale qui a tout mis en œuvre pour que Ouattara soit au pouvoir doit
aussi tout faire pour maintenir Laurent Gbagbo à la Haye pour que l'actuel Chef
de l'Etat puisse gouverner tranquillement. Souvenez-vous de cette phrase    de
Coulibaly Gnénéma, actuel ministre de la justice et ex-ministre des Droits de
l'Homme quand il s'est rendu en 2011 en France puis à la Haye : «le
transfèrement de Laurent Gbagbo à la Haye contribuera à la réconciliation en
Côte d'Ivoire ». N'est-ce pas la même idée qu'a soutenue M. Rinaldo Depagne ?
C'est donc cela, la principale rai- son de la présence à la Haye de
l'ex-président de la Côte d'Ivoire. Pour que le FPI et ses militants oublient
Gbagbo et le laissent tomber. [...]




 




 





Ratification du Statut de Rome - Catherine Ashton félicite la Côte d'Ivoire




 




Le
Nouveau Réveil -

Le 15
février dernier, la Côte d'Ivoire a ratifié le statut de Rome sur la Cour Pénale
Internationale. Par cet acte le pays reconnait la compétence de la Cpi à juger
les personnes auteurs de génocide, crime contre l'humanité et crime de guerre.
Haute juridiction internationale, la Cpi se donne pour mission d'oeuvrer à une
justice équitable et impartiale, chose rare dans beaucoup de pays. Catherine
Ashton, Haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la
politique de sécurité sur la ratification du statut de Rome sur la Cour Pénale
Internationale, a applaudi cette décision : «Je me réjouis de la ratification du
statut de Rome sur la Cour Pénale Internationale par la Cote d'Ivoire, notifiée
ce 15 février, et j'en félicite les autorités ivoiriennes. Par cette décision,
la Côte d'Ivoire confirme son attachement à l'Etat de droit au niveau national
et international». Pour elle, «Avec cette ratification, la Côte d'Ivoire devient
le 122ème Etat membre du statut de Rome et rejoint un nombre croissant d'États
qui estiment qu'il ne peut y avoir d'impunité pour les crimes les plus graves».
a soutenu Catherine Asthon dans une déclaration dont copie nous est parvenue.
Rapelons que l'Union européenne a, depuis longtemps soutenu la ratification du
statut de Rome. Cette ratification s'aligne également sur les engagements pris
entre l'Union européenne et les pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique à
travers l'accord de Cotonou, d'œuvrer ensemble à la ratification du statut de
Rome. En avril 2012, 121 États sur les 193 que reconnaît l'ONU ont ratifié le
Statut de Rome et acceptent l'autorité de la CPI. Trente-deux États
supplémentaires, dont la Russie et les États-Unis d'Amérique, ont signé le
Statut de Rome mais ne l'ont pas ratifié. Certains, dont la Chine et l'Inde,
émettent des critiques au sujet de la Cour et n'ont pas signé le Statut. La Côte
d'Ivoire devient ainsi le 122ème pays à avoir ratifié ledit statut reconnaissant
les compétences de la Cpi.




 




 





Affery : La paix renaît !




 




Le
Nouveau Réveil -

Ça y
est ! La commune d'Affery, qui a fait la une de l'actualité, ces dernières 72h,
renoue avec la paix. "Nous avons retrouvé la paix, grâce au travail d'hercule
effectué, hier, par notre aîné, le ministre Patrick Achi !
", nous a confié
M. Barro Abdoulaye, président des jeunes Malinké. Le président de la Jeunesse
communale, Adon Boni Bertrand, ne dira pas le contraire. "Nous devons cette
accalmie au ministre Patrick Achi. Il a pris de son temps, il est resté avec
nous durant toute l'après-midi, il a parlé à chacun de nous. Il a tenu des
propos qui ont apaisé le cœur des uns et des autres. Il a accepté les propos,
parfois, pas très courtois de certains jeunes. Il a apporté un réconfort
essentiel aux familles éplorées. Aujourd'hui, les esprits se sont calmés. Nous
lui disons merci ! Je vais conduire une délégation, pour aller lui exprimer de
vive voix notre reconnaissance et notre admiration
", nous a confié le
président Adon. Il nous a été donné de voir les boutiques et magasins rouverts.
La vie a donc repris à Affery !




 




 





Réconciliation, sécurité, économie nationale...Quand la mauvaise foi de Ouattara
plombe tout




 




Le
Nouveau Courrier -


L'enchainement des événements sur le plan sociopolitique démontre chaque jour un
peu plus la versatilité du régime Ouattara qui, pour faire plaisir à ses
soutiens qui réclame des actes forts susceptibles de réconcilier les Ivoiriens,
a décidé d'ouvrir un dialogue direct avec le Front populaire ivoirien, principal
parti de l'opposition. Plusieurs jours de travaux auront permis d'arriver à des
points d'accord quand d'autres sont toujours en négociation. Mais il aura fallu
un cas pratique pour que l'on se rende compte que cette prétendue main tendue du
régime Ouattara au Fpi n'était que pur mensonge, hypocrisie. En effet, le ballon
d'essai lancé par la jeunesse du Fpi samedi denier, à travers l'organisation
d'un meeting, a révélé que toutes ces heures de huis clos en quête de solutions
pour apaiser le climat sociopolitique n'auront servi à rien. Tant d'énergie
gaspillée. Quel gâchis ! (...)




Un
dialogue direct pour rien





Finalement, il aurait fallu ne pas organiser ce dialogue direct. Car même les
points élémentaires de ces accords dont la mise en application ne nécessite pas
de grands efforts n'ont plus leur raison d'être. Le meeting interdit de la Jfpi
en est d'ailleurs une parfaite illustration du double jeu d'un régime qui n'est
aucunement disposé à tenir parole ; car il usera toujours de subterfuges pour ne
pas respecter ses engagements. Hormis cet aspect, il y a que le gouvernement a
décidé de la tenue des élections couplées municipales et régionales au mois
d'avril prochain. Sans même aviser le Fpi, alors qu'il était convenu de procéder
ainsi. Aussi des pourparlers étaient en cours devant aboutir à la participation
du Fpi à ces élections. Cette décision ne cache-t-elle pas donc des signes
d'agacement du chef de l'Etat ? Et quel sort réserve-t-il aux autres points
encore en négociation ? Notamment la loi d'amnistie proposée par le Fpi. Qui
reste le point le plus important de ces discussions. A dire vrai, il n'y a
vraiment rien à espérer de ce dialogue direct que le régime utilise pour faire
croire qu'il est dis- posé à conduire la Côte d'Ivoire sur la voie d'un retour à
la normale. La veille n'est pas pour demain.




 




 





Manifestation de l'opposition / Comment le Cojep sape la résistance




 




Le
Nouveau Courrier -


Camarade, pour toi et pour la Côte d'Ivoire, le Cojep et son président CBG
(Charles Blé Goudé) ont fait le choix de la réconciliation par un dialogue franc
pouvoir-opposition plurielle. La loi d'amnistie générale ou la justice équitable
ne s'obtiendra pas par la défiance, encore moins par la violence. Camarade,
reste vigilant et à l'écoute de la direction du Cojep. Demain nous
appartient...» Ainsi se libelle un des messages téléphoniques pondus par Joël
Poté que Le Nouveau Courrier a pu intercepter. Aux lendemains du meeting de la
Jeunesse du Front populaire ivoirien tué dans l'œuf par les sécurocrates du
régime Ouattara, le porte-parole du Congrès panafricain pour la justice et
l'égalité des peuples (Cojep), Joël Poté, à la suite de son camarade Blé Sépé,
qui avait déjà appelé leurs partisans à s'abstenir de se mêler au grand
rassemblement démocratique pour la libération du président Laurent Gbagbo, jette
une autre douche froide sur l'ardeur des militants de ce parti qui auraient
voulu participer à ce meeting historique. Pour les premiers responsables du
Cojep, Blé Sépé et Joël Poté très en vue ces dernières semaines, réclamer la
liberté des prisonniers politiques, notamment du président Laurent Gbagbo, et le
retour des exilés, à travers les voies démocratiques tels que les meetings, les
marches... c'est défier les autorités ou user de violence. Comment le Cojep
compte-t-il alors obtenir la liberté pour l'ensemble des Ivoiriens face à un
régime tortionnaire, dans lequel les opposants sont traqués, torturés et jetés
en prison ? Comment compte-t-il régler la question du retour des exilés qui sont
contraints à l'exil alors que la loi fondamentale de leur pays interdit cela ?
Les responsables actuels du Cojep ont-ils passé par pertes et profits la
libération de certains de leurs camarades, en l'occurrence Martial Yavo et
Agenor Youan Bi, qui croupissent à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan
depuis plusieurs mois. Pourtant leurs interlocuteurs (les autorités actuelles)
qu'ils souhaitent être caressés dans le sens du poil ignorent royalement la
situation de ceux-ci. Le Cojep joue à un jeu trouble dans lequel l'on voit
clairement qu'il fait la passe au pouvoir Ouattara dont le seul objectif est de
museler l'opposition, de la tailler à sa mesure afin d'installer une dictature
sans fin.




 




 





Mali: Un deuxième militaire français tué dans un accrochage avec les jihadistes




 




Le
Nouveau Réveil, Le Jour plus, L'Intelligent d'Abidjan -

Dans
le nord du Mali des combats entre les forces françaises et les troupes
djihadistes ont fait ce mardi 19 février une vingtaine de morts parmi les
terroristes Un soldat français a également été tué dans ces affrontements
décrits comme un accrochage sérieux par François Hollande en marge de son
déplacement à Athènes.




 




 





Capitaine Sanogo dans le collimateur de la CPI




 





L'Intelligent d'Abidjan, L'Expression

– La CPI qui enquête sur les crimes commis par les djihadistes dans le
nord-Mali, souhaite aussi s'intéresser aux événements survenus pendant et après
le putsch du 22 mars 2012, notamment les combats meurtriers le 30 avril 2012,
entre Bérets rouges et Bérets verts proches du capitaine Sanogo qui était le
seul maître de Bamako, après la chute du Président ATT.