REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 15 AVRIL 2009

15 avr 2009

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 15 AVRIL 2009





Nouvelle page 1










Primature : Des délégués des Forces Nouvelles demandent à Soro
de démissionner




Fraternité-Matin

 –«  Réunis en conclave au Secrétariat général des Forces nouvelles les 12 et 13
avril 2009, nous Délégués généraux des Forces nouvelles, avons procédé à
l'analyse de la situation sociopolitique du pays. Cette situation se caractérise
par les allégations du Fpi tendant à convaincre les Ivoiriens et la communauté
internationale que les Forces nouvelles seraient réfractaires à l'application de
l'Accord complémentaire IV de l'Accord politique de Ouagadougou (...) Pour des
intérêts égoïstes et partisans, le Fpi veut spolier les Ivoiriens du droit de
choisir librement ses dirigeants. Pour qu'il ne soit pas comptable de cette
manœuvre machiavélique, nous Délégués Fn, demandons au Secrétaire général sa
démission en qualité de Premier ministre ; qu'il revienne à Bouaké pour se
mettre à l'avant-garde de la lutte du peuple ivoirien pour l'amélioration de son
vécu. (...) »




 




Démission de Soro de la Primature :

Ce qu'il faut craindre
. Des diplomates montent au créneau




L'inter  – « Pendant
deux jours, les délégués des Forces nouvelles ont réfléchi. Au bout du conclave
qu'ils ont tenu dimanche et lundi, ils ont pris une décision grave. Si grave
qu'elle risque d'être un coup de poignard dans l'évolution du processus de
sortie de crise en Côte d'Ivoire. Les Forces nouvelles ne veulent plus occuper
leur place à la table du dialogue. Elles ont décidé de regagner leur position
antérieure au dialogue direct de Ouagadougou. C'est le sens, l'unique de la
conclusion de leur conclave demandant au premier ministre Guillaume Soro de
quitter ses charges à la primature et de regagner Bouaké, sa base. [...] Il y a
fort à craindre d'un tel schéma qui ne ramènera la Côte d'Ivoire qu'à la case
départ...Du coup, il y a tout à redouter de la radicalisation des positions
aboutissant à un retour à une situation de belligérance. Laquelle sonnera le
glas du dialogue direct de Ouagadougou, de l'accord qui en a résulté et conduira
à une reprise en main du dossier par la communauté internationale... [...] Les
Forces Nouvelles veulent-elles vraiment la démission de Soro de la primature ?
Chantage ou réalité...En tout cas au niveau diplomatique on semble prendre au
sérieux toute ces menaces. A noter la rencontre que le Représentant spécial du
SG de l'ONU en Côte d'Ivoire, YJ Choi aura ce matin avec le chef du
gouvernement, peu avant l'ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique en Côte
d'Ivoire, Mme Wanda Nesbitt...La diplomatie va-t-elle réussir à désamorcer la
bombe ? Soro est-il lui-même en phase avec ses hommes ? A-t-il réellement le
choix entre quitter la primature et rejoindre son ex-base et rester à son poste
et aller jusqu'au bout de sa  logique de paix ? Les heures qui suivent restent
encore longues et beaucoup d'eau risque de couler encore sous le pont. »




 




Méité Sindou,
porte-parole de Soro : "le Premier ministre est à la tâche. Ce n'est pas la
position du directoire politique ni de l'état-major"




Fraternité-Matin

 –«Le texte dont nous avons reçu copie et intitulé : «Conclave des délégués
généraux des Forces nouvelles» ne porte ni en-tête ni logo de ce mouvement
encore moins signé par la direction de la communication comme c'est le cas
habituellement. Le document ne présente, par conséquent, aucun caractère
officiel, même s'il a été produit à la suite d'une réunion qui s'est déroulée au
siège du mouvement, à Bouaké. Dont l'ouverture a eu lieu en présence des
directeurs de cabinet adjoints du secrétaire général Guillaume Soro: Cissé
Sindou et Mme Affoussy Bamba. Joint, hier, par téléphone, le porte-parole du
Premier ministre, Méité Sindou, s'est voulu rassurant et a appelé la population
ivoirienne à «savoir raison garder» en vue de sortir de la crise. «Le Premier
ministre est à la tâche». A preuve, les activités menées hier. «Il a présidé une
réunion du cabinet restreint, reçu les deux chefs d'état-major des Fds, Philippe
Mangou et des Fafn, Soumaïla Bakayoko et enregistré leurs propositions sur
l'application du 4e accord complémentaire à l'Accord politique de Ouaga traitant
des questions militaires. Il a également eu une séance de travail avec le
président de la Commission électorale indépendante pour l'évaluation du
processus d'identification de la population et de recensement électoral et
analyser le projet de chronogramme électoral», a déclaré Méité Sindou. ».




 




« Application de
Ouaga, après deux jours de conclave, les hommes de Soro sur le pied de guerre »

titre L'Intelligent d'Abidjan. Sur le même sujet, Le Quotidien  écrit :

« Appel à la démission de Soro, l'habituelle comédie des FN ».
L'inter  note « Appel a la démission du
premier ministre : un coup politique des FN pour réhabiliter Soro »
Dans un
autre article il note : « Le jeu trouble de Gbagbo et Soro ». Pour  Notre
Heure  « Soro veut mettre la pression sur Gbagbo » Ce quotidien
interroge : « un deal Gbagbo-Soro ? ». Selon Soir Info  « 
la
cacophonie s'installe ».




 






Durcissement de ton dans la crise ivoirienne - Camp
présidentiel - Forces nouvelles / Vers un bras de fer




Le Temps  – « C'est
un week-end pascal marqué du sceau de la confrontation verbale entre les
signataires de l'Accord politique de Ouagadougou. Va-t-on vers la caducité de
l'Apo ? Les yoyos entendus de part et d'autre des deux camps ex-belligérants
portent à le croire. Les Forces nouvelles ont ouvert le bal des sons discordants
en se faisant entendre de façon chronologique. Par les voix du chef d'Etat-Major,
du commandant de la zone de Bouna puis Alain Lobognon chargé de communication de
l'ex-rébellion. Chacun son argument, tous les trois ont relégué le désarmement à
la saint glinglin. Pour la rébellion, si désarmement il doit y avoir, il ne
pourrait survenir qu'après la tenue de l'élection présidentielle. A l'issue de
laquelle le Président élu pourra "ramasser les armes". Du coup, le camp
présidentiel avait donné de la voix. En s'appuyant sur l'article 8 du 4e accord
complémentaire de Ouagadougou [...] Le Congrès national pour la résistance et la
démocratie (Cnrd) qui regroupe plus d'une quinzaine de partis politiques de la
mouvance présidentielle avait dénoncé un " fléchissement " et invité les Forces
nouvelles à " faire leur part d'effort " dans l'application du 4e accord
complémentaire de Ouagadougou. Guillaume Soro Secrétaire général des Fn et
Premier ministre tentera de jouer la pédale douce : "les élections auront lieu
en 2009 quoiqu'il advienne". Pourtant, ce temps, des factions armées se tirent
dessus à Ferkessédougou. Le président du Rdr, Alassane Dramane Ouattara ouvre sa
campagne présidentielle à Abobo. Depuis hier, des "Délégués des Forces
nouvelles" réunis en conclave le dimanche 12 et lundi 13 avril, au Secrétariat
des Fn à Bouaké demandent "au Secrétaire général sa démission en qualité de
Premier ministre". Ces derniers demandent également à Guillaume Soro "qu'il
revienne à Bouaké pour se mettre à l'avant-garde de la lutte". Une chaîne
d'actions parfaitement synchronisées, selon des analystes politiques et qui
trahit une certaine fortuité. Le ministre de l'Intérieur, Désiré Tagro...a envoyé
un signal fort à l'ex-rébellion des Forces nouvelles. " L'Accord de Ouagadougou
est clair. Les élections doivent se dérouler au plus tard deux mois après le
processus Ddr et c'est écrit. S'il n'y a pas de désarmement, il n'y a pas
d'élections. La démobilisation des ex-combattants, le stockage des armes doivent
être achevés au plus tard deux mois avant les élections. C'est ce que dit Ouaga
IV et là, nous sommes exigeants pour que cela soit appliqué". A clairement
indiqué le ministre de l'Intérieur Désiré Tagro. Entre suivre ''ses'' délégués
et sortir du gouvernement ou, les désavouer en se maintenant au poste de Premier
ministre, que va faire Guillaume Soro ? »




 




Soro ne doit pas
se laisser isoler




Le Temps  –
« Dans un article livré le jeudi 9 avril 2009 et intitulé " Rébellion des Forces
nouvelles, les gros ennuis de Soro ", nous tirions l'attention du Premier
ministre sur les entourloupettes qui se manigancent dans son dos dans son propre
camp. Nous dévoilions un projet funeste de tentative d'isolement de l'actuel
Secrétaire général des Forces nouvelles par certains de ses commandants de zones
manipulés par des hommes de l'ombre. Nous annoncions également la formation d'un
nouveau mouvement en lieu et place de la rébellion que nous connaissons
actuellement, si la stratégie de l'isolement ne réussissait pas. La vitesse avec
laquelle les évènements se déroulent est en train de donner raison à Le Temps.
Nous pensons que l'affrontement à Ferké, la sortie du président du Rdr, Alassane
Dramane Ouattara et le conclave des délégués des Forces nouvelles ont un lien.
Le tout résulte de la même option qui veut que le " vrai " père de la rébellion
resté longtemps dans l'ombre passe à l'offensive et déroule son plan B. Et pour
cause, alors même que la date de l'élection présidentielle n'est pas encore
rendue public par la Commission électorale indépendante (Cei), voici ce que dit
le président du Rdr : " comme nous savons que nous sommes à six (6) mois des
élections, je commence à Abobo, ma première manifestation de campagne. A partir
de maintenant, nous sommes en campagne. Nous voulons les élections cette année,
au mois d'octobre ". Cela s'appelle en politique : anticiper l'action pour ne
pas se découvrir. Alassane Dramane Ouattara prêche donc le faux pour avoir le
vrai. Sachant très bien que le camp présidentiel ne voudra jamais aller aux
élections dans les conditions actuelles de non désarmement, le président du Rdr
a pris soin d'actionner ses " petits " du nord. A Ferké, il crée une situation
d'insécurité. A Bouaké, il suscite une réunion des Délégués des Forces
nouvelles. Le tout étant d'arriver à ralentir la machine électorale et dans le
même temps, d'envoyer des signaux à Guillaume Soro que lui Ouattara reste et
demeure le " vrai père de la rébellion " (...) »




 






Pas de désarmement, pas
d`élections, selon Tagro - Les dessous de la fermeté du ministre de l`Intérieur






Le Temps

 –
« L'Accord de Ouaga est clair. Les élections doivent se dérouler au plus tard
deux mois après le processus de Ddr. Et c'est écrit. S'il n'y a pas de
désarmement, il n'y a pas d'élections. La démobilisation des ex-combattants et
le stockage des armes doivent être achevés au plus tard deux mois avant les
élections. C'est ce que dit Ouaga IV. Et là, nous sommes exigeants pour que cela
soit appliqué ". Celui qui parle est un sachant. L'un des architectes de
l'Accord de Ouaga et de ses dérivés. Désiré Tagro Asségnini, puisque c'est de
lui qu'il s'agit, le moins qu'on puisse dire, a cassé la baraque. Au moment où
la fièvre électorale monte dans le thermomètre politique. Comme s'ils se sont
passé le mot, les acteurs clés de la scène politique nationale disent en chœur
vouloir les élections hic nunc. En octobre, au plus tard. Un tel vœu n'est pas
en soi un problème. Puisque les Ivoiriens, en dehors de ceux qui tirent profit
de la crise, souhaitent l'organisation rapide des élections. Ceci pourra, à
terme, si les clauses du sésame ouagalais sont appliquées dans l'esprit et la
lettre, mettre fin au règne des Com-zones. Dont l'affairisme constitue
aujourd'hui, la plaie du processus de sortie de crise. Tellement les
louvoiements et autres volte-face s'entremêlent et s'entrechoquent. Mais là où
le bât blesse, c'est le mutisme des partisans des élections sur l'épineuse
question du désarmement qui laisse perplexe. Là-dessus, c'est motus et bouche
cousue. Et c'est cet oubli bavard, qui, sûrement, irrite le ministre de
l'Intérieur. De par sa position -patron des Renseignements généraux-, ce qu'il
voit en étant assis, n'est pas su de beaucoup d'Ivoiriens, même debout. Il sait,
par exemple, que tous ceux qui appellent les élections de leurs vœux ne sont pas
tous animés de la bonne foi. Parce que si tel était le cas, ils orienteraient
leur énergie d'abord vers le désarmement, gage d'élections dans un environnement
apaisé. Par exemple, si Alassane Ouattara dont l'influence sur l'ex-rébellion
relève du secret de polichinelle, veut des élections en octobre, il
pourrait...descendre dans la savane du Nord et parler aux guerriers de la lumière.
L'une des causes qui ont sous-tendu la guerre, était l'éligibilité de Ouattara.
Et ça, ils l'ont dit publiquement. Ça veut quelque part dire que le bénéficiaire
de la lutte armée est écouté de la piétaille(...) »




 






Pascal Affi Nguessan (N°2 du FPI) depuis Paris - "Le Fpi gagnera
les élections au premier tour"




L'intelligent
d'Abidjan  – « 
Revenant
d'une rencontre de l'International socialiste à Bruxelles, le président du FPI,
M. Pascal Affi Nguessan, a fait un détour à Paris. Le jeudi 9 avril dernier, il
était face à la presse au Cape [Centre d'accueil de la presse étrangère] à Paris
à l'invitation de l'UJIF (Union des journalistes ivoiriens de France). En
choisissant de s'adresser à la presse française et étrangère venue massivement
l'écouter, l'objectif du président du FPI, était bien sûr de faire passer le
message de son parti. Le thème « A quand des élections en Côte d'Ivoire ? »
retenu pour la conférence de presse s'y prêtait bien à l'actualité qui défraie
la chronique. M. Pascal Affi Nguessan a articulé sa communication sur les acquis
du processus de paix en cours et les difficultés majeures qui constituent de
vrais facteurs de blocage à la sortie de crise. Le conférencier a évoqué des
difficultés liées à la lenteur du redéploiement de l'administration dans les
zones ex-rebelles, à savoir le transfert de compétence des CNO à l'Etat, la
réunification du pays, l'unification des caisses, le coût onéreux de
l'identification et de l'enrôlement (...) Processus jugés « lourds et coûteux. »
Même s'il constate des avancées réelles, l'ancien Premier ministre reconnaît que
« la Côte d'Ivoire n'est pas totalement sortie de la crise. » Sur la question
militaire, le président du FPI est resté intransigeant. « Si nous voulons que la
crise prenne fin de façon durable, il faut que toutes les conditions soient
réunies pour y aller. Le désarmement est une question essentielle » a-t-il
rappelé. « Si le désarmement n'est pas total, même la campagne peut être
perturbée » prévient-il. Cependant, il a souligné quelques changements notables.
A savoir la libre circulation pour tous dans les zones CNO autrefois interdites
au FPI. Interrogé sur les chances du FPI à la prochaine présidentielle, le
conférencier s'est montré très confiant d'une victoire certaine de son parti. Il
a même exclu l'éventualité d'un deuxième tour. (....) »




 






Sortie de Ouattara à Abobo, événement de Ferké, demande de
retrait de Soro du gouvernement - Coïncidences des faits, ou intention sérieuse
?
  




Le Temps
« Revoilà Alassane Dramane Ouattara, leader du Rassemblement des républicains
(Rdr) dans l'art qui lui sied le mieux et dont il a seul, le secret : les
discours d'anticipation sur les événements à venir en Côte d'Ivoire. Le
président du Rdr a parlé le week-end dernier, à Abobo, à l'occasion de
l'inauguration du Qg de sa campagne présidentielle. Il a fait, selon lui, des
révélations. Qui ne sont, à y analyser, qu'un message fort à l'endroit des
Forces nouvelles (Fn). Comme pour leur dire qu'ils partagent la même vision. En
ce qui concerne cette étape du processus électoral. A savoir que les élections
peuvent se tenir sans forcément avoir fait le désarmement. Habitués désormais à
son discours, les Ivoiriens s'attendaient plus ou moins à ce que cela crée un
précédent. Ils viennent d'être servis. Plus personne n'est dupe sur la
coïncidence des événements. Et cela renvoie à déduire que le président du Rdr et
les délégués (politiques des Fn) sont sur la même longueur d'onde. Le contraire
aurait surpris plus d'un. Sinon, rien n'explique l'argument des Fn à faire
croire que le camp présidentiel manœuvre à l'effet de ne pas aller aux
élections. Alors que le souhait de ce camp (particulièrement), reste et demeure
les élections. Pour lesquelles d'ailleurs, il a dû faire d'énormes sacrifices et
concessions. Avant cet étrange communiqué des délégués Fn, les éléments Fafn de
Ferké ont tenté de renverser leur com-secteur. Pure coïncidence des faits, ou
intention sérieuse de provoquer une réorganisation au sein des Fn, à l'effet
d'isoler ceux des Fn qui sont pour le désarmement avant les élections ? On le
saura sûrement plus tard. Comme en août 1999, où il a fait cette promesse : " je
frapperai ce régime au bon moment et il tombera". La suite, on la connaît.
(....) »




 




Prochaines
élections générales, Ouattara manœuvre pour l'exclusion de millions d'électeurs




Notre Voie - « La
semaine écoulée à permis aux ivoiriens et aux observateurs internationaux de la
scène politique ivoirienne de se rendre compte de la position de certains
acteurs politiques nationaux sur le processus électoral. Martin Sokouri Bohui a
déclaré sur Onuci FM qu'il faut d'abord lever les obstacles  à l'organisation du
scrutin. Selon lui, les obstacles c'est la prise en compte des deux millions
d'ivoiriens non encore enrôlés et le désarmement des ex-rebelles.(...)Le leader du
RDR estime qu'avec 6 millions d'électeurs enrôlés, on peut aller aux élections.
C'est un chiffre qu'il trouve suffisant(...) D'aucuns estiment que si Ouattara
milite activement pour la fin de l'identification, malgré le nombre de personnes
non encore enrôlées, c'est parce qu'il est conscient que  son parti est un
mouvement essentiellement urbain et grâce aux populations du Nord qui ont
immigré dans les autres régions du pays, il peut réaliser un bon score  (...) »




 






Dette intérieure : D'ici à la fin du mois 114 milliards payés




Fraternité-Matin
 –
« Les dirigeants des nations de la planète se sont réunis le 2 avril dernier
pour trouver des solutions durables à la récession économique.Pour ce seul mois
d'avril, ce sont 114 milliards de francs Cfa qui seront injectés dans l'économie
nationale sous forme d'apurement des arriérés intérieurs. Et ce, dans l'optique
de donner un puissant souffle à l'activité productive nécessaire à la relance
économique, à la création de richesses et d'emplois. Cette annoncé a été faite
hier par le ministre ivoirien de l'Economie et des Finances, Charles Koffi Diby,
à l'occasion de la signature d'accord du deuxième don de gouvernance économique
et de redressement (Dger II) entre la République de Côte d'Ivoire qu'il
représentait et la Banque mondiale, représentée par son directeur des opérations
pour la Côte d'Ivoire, Madani M. Tall (...) »




 




Deuil : Les
hommages de la Nation à Sarata Ottro demain




Fraternité-Matin
« L'ambassadeur Sarata Ottro Zirignon-Touré, directeur de Cabinet adjoint du
Président de la République, rappelée à Dieu le 8 avril dernier et dont le corps
a été accueilli dans l'émotion samedi 12 avril à 18h56 à l'aéroport par une
foule nombreuse d'Ivoiriens conduits par la Première Dame, sera inhumée le
vendredi 17 avril après la prière de 13 heures. Mais déjà jeudi à 13 heures, les
Ivoiriens se souviendront de ce grand serviteur de l'Etat en lui rendant au nom
de la Nation des hommages mérités, au Palais de la Présidence au Plateau. SEM
Sarata Ottro Zirignon-Touré, ambassadeur près l'Opération des Nations-unies en
Côte d'Ivoire et membre du carré des collaborateurs du Président Laurent Gbagbo,
s'est toujours rangée du côté de la république pour mener la bataille de la
résistance et de toute l'indépendance de la Côte d'Ivoire dès le déclenchement
de la crise armée le 19 septembre 2002. Elle a été, à cet effet, de toutes les
négociations qui ont débouché sur la foultitude d'accords politiques pour la
résolution de la crise. Femme de réseaux, elle a su par ailleurs conduire des
missions hautement politiques au nom du Président de la république pour
contribuer à desserrer l'étau autour de la Côte d'Ivoire(...) »