REVUE DE PRESSE DU MARDI 14 AVRIL 2009

14 avr 2009

REVUE DE PRESSE DU MARDI 14 AVRIL 2009



L'Onuci sollicitée par la CEI pour la reprise de l'identification
Le Nouveau Réveil
– « Le Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU pour la Côte d'Ivoire, YJ Choi, a reçu vendredi 10 avril 2009, le président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), Robert Mambé Beugré, venu solliciter l'appui de la mission onusienne pour la phase complémentaire de l'identification. »

1.500 centre sur les 11.000 seront ouverts à la reprise de l'opération d'identification, selon la CEI
Abidjan, 13 avril
- « A l'issue de séances de travail avec les partenaires impliqués dans le processus électoral, la Commission électorale indépendante (CEI) a décidé d'ouvrir de nouveau 1.500 des 11.000 centres d'enrôlement sur l'étendue du territoire national, avec une priorité accordée aux 202 sites jamais visités par les différentes équipes techniques, selon un communiqué de l'institution parvenu à l'AIP. "Sur ces 1.500 centres de collecte, la priorité sera accordée aux 202 centres qui n'ont pas reçu la visite des équipes techniques. L'opération sera étendue progressivement sur les autres localités", indique le communiqué signé du porte-parole adjoint de la CEI, Bamba Yacouba, précisant que "deux à trois centres seront ouverts en fonction de l'importance de la localité et de la densité de la population". Suspendue le 31 mars dernier, l'opération d'identification de la population et de recensement électoral pourrait reprendre dès la deuxième quinzaine du mois d'avril, rappelle-t-on. C'est pourquoi, la Commission électorale indépendante demande aux populations de se tenir prêtes, munies des documents requis afin de prendre part à cette dernière opération qui va s'achever début mai, pour permettre, selon le président de la CEI, Robert Mambé Beugré, à l'élection présidentielle d'avoir lieu en 2009. Plus de 6.006.000 personnes se sont fait enrôler, selon les statistiques de la CEI au 31 mars 2009, date de la suspension de l'opération. »

Présidentielle/ Soro: "J'attends une date de Mambé, cette semaine"
Fraternité Matin
– « Le Premier ministre Guillaume Kigbafori Soro s'est engagé à organiser les élections d'ici à la fin de l'année 2009. "Je vais demander à la Cei de me proposer une date, cette semaine" Cette semaine, je vais saisir la Cei pour me faire une proposition de date de la présidentielle qui sera fixée par décret ». Le Premier ministre Soro Kigbafori Guillaume a fait cette déclaration au cours de la cérémonie d'inauguration d'une mosquée construite par la famille du défunt ambassadeur Fanny Inza, au profit de la communauté musulmane du quartier Andokoi à Yopougon. Soro Guillaume qui affirmait la semaine dernière à Yamoussoukro que «rien ne sert d'organiser les élections pour relancer la guerre» semble avoir pris la juste mesure des choses tant des acteurs politiques à l'unisson avec la communauté internationale estiment que la tenue de la présidentielle est «possible en cette année 2009». Les progrès notables enregistrés par le processus d'identification des populations et d'enrôlement des électeurs fondent leurs espoirs. Soro Guillaume reste tout comme eux convaincu que cette échéance peut être tenue, mais il ne veut pas mettre la charrue devant les bœufs. Et pour lui, le défi que chaque Ivoirien doit relever, et avec le soutien de la communauté internationale, c'est celui d'organiser et de réussir la tenue du scrutin présidentiel dans un environnement de confiance et apaisé. Il a affirmé sans ambages, comme pour renvoyer l'ascenseur à ses contempteurs : «Je suis le plus à l'aise entre tous les acteurs politiques, parce que je ne suis candidat à aucune élection. L'important, pour moi, c'est de parvenir à organiser des élections démocratiques, transparentes en cette année 2009». Et cela passe par le succès du processus de réconciliation. Un processus bien engagé grâce à l'Accord de paix de Ouagadougou. [...] ».

Processus de sortie de crise - Soro veut vite organiser les élections
Nord Sud :
– «[...] Le Premier ministre est pressé d'organiser les élections cette année. Soro Guillaume l'a affirmé samedi au cours de l'inauguration de la mosquée Fanny Inza à Yopougon Andokoi. Le locataire de la primature veut finir en beauté le processus de sortie de crise qu'il dirige depuis la signature de l'Accord politique de Ouagadougou. « Mon souhait le plus ardent est de faire des élections démocratiques et transparentes qui consolident la paix dans notre pays et ce en 2009... Et que la Côte d'Ivoire retrouve par la légitimité des institutions, un souffle nouveau pour continuer de marcher vers son progrès. C'est pourquoi je vais saisir la Cei dès la semaine prochaine aux fins de nous proposer un décret pour fixer la date des élections », a-t-il insisté. [...] ».

Ouattara: "Le premier tour en octobre"- Ado exige le premier tour en octobre 2009
Fraternité Matin
– « Le président du Rassemblement des républicains (Rdr), Dr. Alassane Dramane Ouattara, a animé un meeting, samedi dernier, à Abobo Camp commando, au cours de la cérémonie d'inauguration du «Qg» de campagne du candidat de ce parti à l'élection présidentielle à venir. «Je vais vous livrer un secret : nous sommes aujourd'hui à 6 mois du premier tour de l'élection présidentielle. Nous voulons ces élections au mois d'octobre. Comme le disait mon ami (Ndlr, le Président de la République Laurent Gbagbo) : allons-y vite, vite pour libérer le pays car nos compatriotes souffrent encore des effets de la guerre.», a révélé le président du Rdr devant des milliers de militants. En effet, pour justifier ce choix, il a fait remarquer que les arguments selon lesquels plusieurs personnes n'ont pas été prises en compte pendant les opérations d'identification et d'enrôlement ne tiennent plus. «Nous avons entendu dire qu'il n'y aura pas d'élections cette année car le processus d'identification n'est pas achevé. D'autres encore ont parlé de la liste électorale de 2000 qu'il fallait prendre en compte. Cela nous conforte dans notre position. Puisque sur cette liste il y a 5.475.000 votants, et en mars 2009, selon les chiffres de la Commission nationale indépendante, nous avons 6.000.000 de personnes enrôlées, alors qu'est-ce qui nous empêche d'aller aux élections ?», s'est-il interrogé. Avant d'ajouter qu'à partir du moment où la présidentielle est fixée en octobre, il est venu lancer officiellement sa campagne. [...]. »

ADO révèle, samedi, à Abobo - "Nous sommes à six mois des élections"
Nord Sud :
– «Le leader du Rassemblement des républicains, Alassane Dramane Ouattara, était, samedi, l'hôte de ses militants de la commune d'Abobo. Alassane Dramane Ouattra a inauguré, samedi à Abobo, son QG de campagne d'Abidjan-Nord, entièrement offert par le maire Adama Toungara. [...] Le président du Rdr qui a révélé: «J'ai un secret que je vais livrer. Nous sommes, aujourd'hui, à six mois du premier tour de l'élection présidentielle. Nous sommes à six mois jour pour jour du premier tour de l'élection présidentielle. Alors, je voudrais vous demander d'aller partout dans les concessions pour dire que nous voulons maintenant les élections. Et, nous les voulons au plus tard dans six mois». Il y a quelques temps, a-t-il souligné, l'on a entendu dire qu'on ne pouvait pas organiser les élections faute de liste électorale. Et ensuite, poursuit-il, l'on a entendu dire qu'on pouvait néanmoins organiser les élections avec la liste de l'année 2000. Et, d'interroger: «Savez-vous combien d'électeurs il y avait sur cette liste? 5.475.000 personnes. C'est non compté les personnes décédées. Tous les experts disent qu'en fait en 2000, il n'y avait pas plus de 4 millions à 4 millions et demi d'électeurs (...) Disons au maximum 5.475.000 personnes. En fin mars, nous sommes à plus de 6 millions de personnes enrôlées. Alors, allons-y donc aux élections. Oui, allons-y aux élections puisqu'on nous disait que sur la liste de 2000 on avait 5.475.000 personnes. Maintenant qu'on est à 6 millions qu'est ce qui nous empêche d'aller aux élections»? Il en a appelé au chef de l'Etat, Laurent Gbagbo et au chef du gouvernement, Soro Guillaume en les exhortant à conduire au plus vite la Côte d'Ivoire aux élections. [...] ».

Fologo craint "des élections faussées au départ si..."
Fraternité Matin –
« Le président du Conseil économique et social, Laurent Dona-Fologo, a manifesté, samedi à Abobo, sa crainte face à la pression de la communauté internationale sur la Côte d'Ivoire. Une pression relative à l'organisation des élections cette année. «J'entends des gens dire : «allez aux élections, allez aux élections». Cela m'inquiète. Peut-être qu'il y a un plan B», a-t-il déclaré. M. Fologo, par ailleurs président du Rpp, parrainait la cérémonie d'investiture du bureau national de la Coordination pour la mouvance présidentielle au stade des 4 Etages d'Abobo. «Mais nous ne nous laisserons pas distraire. Personne n'est plus pressé que le Président (Laurent Gbagbo) d'aller aux élections», a-t-il averti, très applaudi. Il a expliqué que depuis la réunion de Linas Marcoussis, le Chef de l'Etat n'est plus totalement maître du gouvernement où l'on lui a imposé des premiers ministres et des quotas de ministres issus d'autres formations politiques que la sienne. «Nous voulons aller vite aux élections, mais pas avec n'importe quoi», a-t-il ajouté. Pour dire qu'il y a encore des tâches importantes à remplir, tel l'achèvement de l'identification, la réunification du pays, le désarmement, la confection et la distribution des cartes d'identité et d'électeurs, avant l'étape des élections. Il a averti que si les contrôles des listes électorales ne sont pas effectifs et ne se font pas dans la transparence, «les élections seront faussées au départ». [...] ».


Notre Voie reprenant une interview accordée par le secrétaire national du FPI chargé des élections Sokouri Bohui à ONUCI-FM écrit : «Sokouri Bohui à propos de la date des élections :
« levons d'abord les obstacles ».

Fraternité Matin annonce : « Tagro : l'APO prévoit le désarmement avant la présidentielle »

Nord Sud reprend les propos de Kakou Mathias du (PPS) : « Nous n'avons pas confiance aux FDS pour sécuriser les élections».

Ont-ils peur des élections ?
Fn-ci.com – « Les récentes sorties hasardeuses des premiers responsables du Front populaire ivoirien (FPI) et de certains journaux acquis à leur cause ces derniers jours ont fini par convaincre les ivoiriens et la communauté internationale que le retour de la paix fait peur, que la tenue de l'élection présidentielle qui pointe à l'horizon inquiète plus d'un. Dans les agoras et parlements, dans la presse écrite et même sur certaines chaînes de radios étrangères, des ivoiriens et non des moindres se répandent, attaquent les Forces nouvelles et leur premier responsable, le Premier ministre Guillaume Soro, dans l'unique but de déranger, de décourager ce dernier afin de l'empêcher d'atteindre son objectif principal, qui est d'organiser des élections démocratiques et transparentes en Côte d'Ivoire. De Affi N'guessan à William Atteby en passant par les tristement célèbres membres du CNRD, des attaques violentes sont dirigées contre le Premier ministre, témoignant ainsi la crainte et le manque de sérénité qui animent le FPI. Il ne fait plus l'ombre d'aucun doute que le FPI a véritablement peur, très peur d'aller à des élections qui seront organisées avec toute la transparence possible. Car quand on est convaincu qu'on part avec beaucoup de lacunes à un scrutin présidentiel, on met tout en œuvre pour que ce scrutin ne se tienne jamais. Après l'enrôlement de plus de six millions d'ivoiriens, les partis politiques représentatifs sont désormais situés quant à leur véritable force sur le terrain. L'unique solution restante est de mettre tout en œuvre pour tout bloquer, empêcher les élections de se tenir, pour ne pas perdre tous les privilèges acquis durant ces neuf dernières années. Ce ne sont ni Affi N'guessan, encore moins Sokouri Bohi ou William Atteby qui diront le contraire. »

Les délégués généraux des Forces nouvelles en conclave à Bouaké
Fn-ci.com
- « Les délégués généraux des 10 zones Forces nouvelles sont en conclave depuis ce matin au Secrétariat général des Forces nouvelles à Bouaké. Ce conclave qui sera sanctionné demain mardi par une déclaration de presse, a démarré dans la matinée du lundi par la cérémonie d'ouverture en présence des Directeurs de cabinet adjoint, M. Cissé Sindou et Maître Affoussy Bamba. « Le cabinet du Secrétaire général des Forces Nouvelles a été convié par les délégués généraux des dix zones des Forces Nouvelles à l'ouverture d'un conclave qu'ils organisent ici à Bouaké » a affirmé, après l'ouverture du conclave le Directeur de cabinet adjoint du Secrétaire général des Forces nouvelles, M. Cissé Sindou, sans donner plus de détails. Après la cérémonie d'ouverture, les responsables du cabinet du Secrétaire général des Forces nouvelles se sont retirés. Les dix Délégués venus des zones CNO se réuniront donc durant quarante huit heures pour parler sûrement de la situation politique actuelle du pays [...]

FERKE: Des tirs nourris dans la ville
Soir Info
– Encore des troubles en zone sous contrôle des Forces nouvelles (FN). Au moment où la Côte d'Ivoire entière célébrait la fête de Pâques, les populations de Ferkessédougou, située dans le nord ivoirien, étaient obligées de se terrer chez elles. Cette ville, d'où est originaire le Premier ministre et Secrétaire général des FN, Soro Guillaume, était, pour ainsi dire, secouée, dimanche, par des troubles opposant deux clans de l'ex-rébellion. Selon des sources concordantes contactées sur place, le commandant de secteur (Com'secteur), Fofana Inza dit Gruman a été arrêté par son adjoint, Tuo Souleymane. Le Com'secteur adjoint reprocherait à son chef, Fofana Inza sa gestion opaque de la ville tombée sous le contrôle des FN depuis septembre 2002. En clair, c'est une crise de leadership qui oppose les deux hommes. Des éléments proches de Tuo Souleymane ont donc encerclé le camp du Com'secteur. Pour se faire entendre, ils ont libéré, pendant plusieurs minutes, des rafales, a-t-on appris. D'autres informations indiquent que, depuis un moment, les rapports n'étaient plus au beau fixe entre les deux hommes forts de Ferké. Et que tout aurait éclaté, vendredi dernier. De fait, ce jour-là, nous a-t-on révélé, des élements pro-Fofana, réclamant leur chef, ont pris en otage la famille de Tuo Souleymane. Ce qui a amené une réaction des partisans de Tuo. Quoi qu'il en soit, le Commandant de la zone 10-Korhogo, Fofié Kouakou Martin, qui a aussi autorité sur la ville de Ferké, s'est saisi de l'affaire. Il y a dépêché son collaborateur du nom de Koné Yaya. Le calme est revenu dans la cité du Tchologo peu après l'incident de dimanche. Les deux hommes ont été conduits, selon nos informations, à Korhogo chez le Com'zone. « Tout est rentré dans l'ordre », a affirmé, dimanche en début de soirée, à l'Agence France presse (AFP), le chef d'état-major des FN, Soumaïla Bakayoko, confirmant la présence des deux chefs locaux à Korhogo. Il a ajouté que MM. Fofana et Tuo ont été convoqués hier lundi matin à Bouaké par l'état-major des FN. Ce genre d'incident se passe souvent dans les zones sous contrôle de l'ex-rébellion. Début février, des affrontements entre ex-rebelles ont fait trois morts à Man (ouest ivoirien). Bien avant, ce sont les villes de Vavoua et Séguéla qui étaient secouées. »

Forces nouvelles : Coups de feu à Ferké
Fraternité Matin
– « Les populations de Ferké ont vécu un après-midi difficile, ce dimanche 12 avril. Elles sont restées terrées dans leurs maisons. La raison : un conflit de leadership latent entre le Commandant de secteur dit Com'secteur, le capitaine Fofana Inza alias Gruman, et son adjoint, le lieutenant Tuo Souleymane. Un conflit qui a fini par diviser les éléments des Forces nouvelles de la ville. Selon les informations recueillies, les hommes du com'secteur adjoint ont finalement décidé de finir avec ce conflit en organisant un putsch contre leur chef. Ainsi, nos sources précisent qu'aux environs de 13 heures, sachant que le com'secteur était encore à son bureau, ceux-ci, puissamment armés, ont pris d'assaut leur état-major situé dans les locaux de la gendarmerie nationale et se sont mis à tirer en l'air. Ils se sont emparés du capitaine Fofana Inza et se sont engouffrés dans une 4 x 4. Direction Korhogo pour mettre leur com'zone, le Commandant Fofié Kouakou, devant le fait accompli.
Mais, informé de la situation, ce dernier a dépêché le com'zone adjoint connu sous le pseudonyme de RAS. Ainsi, en route pour Ferké, celui-ci rencontre les hommes restés fidèles au com'secteur de Ferké.
Après discussion, il réussit à les convaincre de retourner à Ferké où les hommes du com'secteur, organisés et ayant pris d'assaut le domicile de son adjoint, avaient séquestré sa famille. Nos sources précisent qu'aucun membre de la famille n'a subi de violence. Arrivé sur les lieux, RAS, l'envoyé de Fofié Kouakou, a persuadé ses frères d'armes de libérer les civils. Ce qui a été fait. Mais ils demandaient le retour de leur chef. Toujours, selon nos sources, un entretien téléphonique entre le com'zone et son adjoint à Korhogo, d'une part et d'autre part, leurs éléments à Ferké a permis de ramener la paix. Les deux belligérants ont été conduits à Bouaké à la demande du chef d'état- major adjoint, le commandant Wattao. Pour s'expliquer certainement.
A l'origine de ce conflit de leadership : la gestion des hommes. Le départ du capitaine Fofana Inza, le com'secteur en renfort pendant les événements de Séguela a permis à son adjoint de démontrer à ses hommes ses qualités de gestionnaire d'hommes. Selon des sources proches du dossier, «Tuo sait s'occuper de ses hommes» mieux que le chef. Conséquence : le com'secteur adjoint a profité de cette période pour asseoir son autorité et son audience. Ainsi, quand revient Fofana Inza de l'expédition de Séguéla, «le terrain était déjà miné». Une bonne partie des éléments ayant... fait allégeance à l'adjoint qui «savait mieux les gérer», indiquent nos informateurs. «Le courant ne passait donc plus entre le com'secteur et son adjoint», ajoutent-ils. Il fallait donc finalement mettre fin à cette situation de méfiance. D'où ce soulèvement du week-end dernier. On ne dénombre ni blessé ni mort.

Eugène Djué se dit serein face à la sanction de l'ONU
Bouaké (AIP)-
« Le président de l'Union pour la libération totale de la Côte d'Ivoire (UPLTCI), Eugène Kouadio Djué, a fait savoir, samedi, qu'il demeure serein face à la sanction des Nations Unies l'interdisant de voyager en dehors du pays. "Ca fait plaisir de savoir que l'ONU pense à moi chaque jour, parlant de sanction. Je suis reconnaissant, mais je suis serein", a affirmé Eugène Djué dit " le Maréchal Djué", lors d'une cérémonie officielle d'accueil des nouveaux militants du Front populaire ivoirien (FPI) dans le village de Saoundi, département de Bouaké. Le président de l'UPLTCI a expliqué que la décision prise par l'ONU n'enlève en rien à sa joie d'être en Côte d'Ivoire, faisant remarquer par contre que sa plus grosse peine endurée a été de n'avoir pas pu rejoindre son village durant la crise armée. [...] Le Maréchal Djué a, par ailleurs, invité les militants et nouveaux sympathisants du FPI à s'unir pour mener le combat contre les néo-colonisateurs, en vue de libérer totalement la Côte d'Ivoire. »

Nouvelle baisse des prix des produits pétroliers à la pompe dès mardi
Abidjan (AIP)-
« Le ministre des Mines et de l'Energie, Léon Emmanuel Monnet, a annoncé dimanche une nouvelle baisse des prix à la pompe des produits pétroliers et gaziers, ainsi que leur arrimage à l'évolution du cours du baril du pétrole sur le marché international. »