REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 14 SEPTEMBRE 2011

14 sep 2011

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 14 SEPTEMBRE 2011







A quelques mois des
législatives : L'Oni va distribuer plus de 730.000 Cni




 




Nord-Sud
-


L'Office national d'identification (Oni) reprend, aujourd'hui, la distribution
des cartes nationales d'identité (Cni). L'opération qui avait été interrompue
avec la présidentielle, redémarre à quelques mois des législatives pour le grand
bonheur des populations. Selon les services de l'Oni, ce sont exactement 738.
665 pétitionnaires, dont 79. 709 pour la seule ville d'Abidjan, qui pourront
entrer en possession du précieux sésame. Sont concernés les pétitionnaires ayant
participé à l'opération d'identification des populations et de recensement
électoral. Et, les personnes présentes sur la liste électorale définitive et qui
n'ont pu retirer leurs Cni. A Abidjan, ils doivent se rendre dans les mairies
des communes de leurs lieux d'enrôlement. Et, dans les sous-préfectures de leurs
lieux d'enrôlement pour ceux qui sont à l'intérieur du pays. La pièce à fournir
est le récépissé de l'enrôlement ou la photocopie de la pièce justificative. En
cas de perte du récépissé, le requérant doit se munir de la pièce ayant servi
pour l'enrôlement. Selon l'Oni, il est possible de retirer la Cni d'une personne
empêchée. Le tiers demandeur devra alors se présenter avec le récépissé
d'identification délivré lors de l'enrôlement du titulaire de la Cni ou la
photocopie de son acte de naissance. Ou encore de son jugement supplétif ou
toute autre pièce avec photo permettant de l'identifier. Sans oublier le
certificat médical pour personne malade ou un ordre de mission ou toute autre
attestation de voyage pour personne absente. Ces documents sont les mêmes à
fournir pour le retrait de la pièce d'une personne décédée. Seulement, il faudra
remplacer le dernier document par un certificat de décès. Les pétitionnaires ont
jusqu'au 27 septembre prochain pour retirer leur Cni. Au terme de la précédente
opération de distribution, 4. 987. 055 Cni ont été distribuées.




 




Législatives /
Intégration de la candidature des Forces Nouvelles au Rhdp Djédjé Mady
(Président du Directoire) : "Cela fera l'objet d'échange entre les membres"




 




Le Démocrate -
Après la décision des Forces nouvelles, à l'issue de leur conclave des 10 et 11
septembre dernier à Bouaké, d'intégrer leur candidature au sein du Rhdp pour les
prochaines législatives sans se muer en parti politique, le Président du
directoire du mouvement des Houphouétistes, Alphonse Djédjé Mady a réagi hier
sur Onuci-Fm. Il s'est d'abord félicité de la tenue dudit conclave et des
décisions qui en découlent. « Nous avons travaillé avec les Forces nouvelles
depuis le G7 jusqu'à aujourd'hui », a-t-il dit avant d'ajouter que c'est dans
l'ordre normal des choses que la branche militaire des ex-rebelles ivoiriens
soit dissoute parce qu'ayant intégré les Forces républicaines de Côte d'Ivoire
(Frci) et que la branche politique se rapproche du Rhdp. En ce qui concerne la
conduite à tenir par le Rhdp devant recevoir la candidature des Fn, le Président
du Directoire a été clair. Pour lui, le Rhdp arrêtera les candidatures après
concertation. « Nous verrons avec les Fn comment les candidatures vont être
intégrées. Cela fera l'objet d'échanges entre les formations membres du Rhdp »,
a expliqué le Secrétaire général du Pdci. Pour le n°2 du Pdci, même si les
concertations n'ont pas encore eu lieu, ils sont tous d'accord qu'il faut aller
aux élections par consensus après concertation.




 




Ouattara sur Tf1




Nord Sud -
Le
président Alassane Ouattara était, hier, sur le plateau de Tf1. Dans l'entretien
qu'il a accordé à la chaîne de télévision française, M. Ouattara a réitéré son
vœu de voir son prédécesseur, Laurent Gbagbo, jugé par la Cpi, pour les crimes
de sang commis pendant ses dix ans de pouvoir et durant la crise
post-électorale. S'agissant de la polémique sur le financement de la campagne de
Jacques Chirac par M. Gbagbo, Alassane Ouattara a déclaré que ce serait dommage
si l'information était avérée.




 




 




Sécurisation de la
frontière ivoiro-libérienne : Des chefs militaires en réunion au Libéria




Nord-Sud
- La sécurité au Libéria et à la frontière ivoiro-libérienne est depuis hier, au
centre d'une réunion de haut niveau à Monrovia (Libéria). Les acteurs de cette
réunion à huis clos sont des chefs de l'armée et de la police de six pays
d'Afrique de l'Ouest. La rencontre a été décidée par les présidents du Liberia,
de la Côte d`Ivoire, du Burkina Faso, du Ghana, du Nigeria et du Sénégal le 10
septembre à Abuja, au siège de la Communauté économique des Etats de l`Afrique
de l`Ouest (Cedeao). Ils ont alors chargé leurs chefs d`état-major et de la
police de se retrouver à Monrovia « afin d`évaluer les menaces sécuritaires dans
la zone, en particulier en rapport avec le processus électoral au Liberia et
d`en formuler des recommandations appropriées », qui seront soumises ensuite aux
15 pays de la Cedeao. Ce sont des saisies d`im­portantes quantités d`armes et de
munitions au Liberia, dans des régions frontalières de la Côte d`Ivoire qui ont
suscité des craintes pour la stabilité des deux pays. Selon la police
libérienne, ces armes ont été convoyées au Liberia après la crise
post-électorale en Côte d`Ivoire marquée par des violences dans lesquelles des
Libériens sont accusés d`avoir participé comme mercenaires.




 




Après avoir installé
Ouattara par la force : L'Onuci s'éternise et s'invente d'autres missions en
Côte d'Ivoire




 




Le Temps
- Visiblement, l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) n'entend
pas mettre fin de sitôt au contrat juteux qui la lie à la France en Côte
d'Ivoire. Cinq mois après le coup d'Etat qui a permis à Ouattara de s'installer
au pouvoir, cette machine onusienne n'a pas encore fait connaître la date de son
départ. Et bien que le Coréen Choi ait quitté la Côte d'Ivoire après avoir
rempli sa mission de déstabilisation, il semble que l'Onuci, qui n'a plus rien à
faire ici, n'envisage guère de quitter les bords de la Lagune Ebrié. On ne parle
ni de la fin du mandat de cette opération, ni même de diminuer ses effectifs. Au
contraire, l'Onuci s'est confortablement enracinée au Sebroko hôtel et au Golf
hôtel pour profiter des douces joies d'Abidjan. Grassement entretenus à
vagabonder sans but précis après avoir contribué à instaurer la dictature de
Ouattara qui se montre reconnaissant, ces fonctionnaires internationaux et les
soldats qui les accompagnent vagabondent et se prélassent inutilement dans le
pays, au grand dam des Ivoiriens qui ne veulent plus les voir. Et, pour
justifier leur présence en Côte d'Ivoire, ils se sont inventé d'autres missions.
Celles, dit-on de «sécuriser les biens et les personnes» puis de «sécuriser les
frontières nationales» pour évier la déstabilisation de la Côte d'Ivoire. En ce
qui concerne la protection des biens et des personnes on ne comprend pas que
l'Onuci entende se substituer aux forces de police et de gendarmerie alors que
Ouattara a décrété que le pays a retrouvé la normalité. Par ailleurs, où sont
ces forces de sécurité onusiennes en Côte d'Ivoire lorsque les Frci volent,
braquent cambriolent, violentent et assassinent impunément les populations
chaque jour ? Pour ce qui est de la sécurité des frontière ivoiriennes, il nous
emble que cette mission revient aux Fanci qui ont été officiellement
réhabilitées par Ouattara, il y a peu. Quant à la sécurisation des élections
prochaines, elle doit être toujours l'affaire des Forces de défense et de
sécurité ivoiriennes qui, nous a-t-on assurés, sont en train d'être redéployées
définitivement sur toute l'étendue du territoire national. En fait, l'Onuci n'a
plus sa raison d'être en Côte d'Ivoire, [...] A quand la résolution qui mettra fin
à sa mission et qui débarrassera le pays de cette sangsue ? Vivement que les
choses s'accélèrent.




 




Lancement de la
Commission nationale d'enquêtes / Coulibaly Gnénéma : "Contentez-vous des faits"




Nord Sud -
Les
enquêtes sur les atteintes aux droits de l'Homme et au droit humanitaire après
l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire peuvent enfin commencer. Depuis hier,
la cellule chargée de les conduire a été installée par le ministre des Droits de
l'Homme et des Libertés publiques, Gnénéma Coulibaly, à son cabinet, au Plateau.
Aux commissaires présents, il a donné des consignes claires : « Le gouvernement
accorde un point d'honneur à la mission que vous allez accomplir. J'insiste sur
les recommandations du président de la République qui souhaite que vous agissiez
en toute responsabilité et en toute conscience. Contentez-vous des faits ;
rapportez-nous les faits ! Les commentaires seront à l'ordre du jour sous
d'autres chapitres ». Tout en leur remettant les différents actes qui fondent la
Cne, Coulibaly Gnénéma a indiqué que son rôle s'arrêtait-là, dans la mesure où
la commission devra travailler sans interférences. D'ailleurs, la présidente de
la Cne, la juge Cissé Matto, a rappelé que le principe de tout magistrat est de
travailler en toute indépendance et impartialité. « C'est ce qui caractérise nos
enquêtes », a soutenu le magistrat hors-hiérarchie. Tout en souhaitant que les
questions inhérentes à l'organisation même de la commission soient discutées en
interne, M. Fanny Mory a soulevé le problème de la sécurité des commissaires
« afin que toutes les dispositions soient prises dès maintenant pour la
garantir ». C'est le 20 juillet dernier, en conseil des ministres, que la
décision de créer cette commission a été prise. Quant aux membres, notamment la
présidente, ils ont été nommés par décret pris également en conseil des
ministres le 10 août 2011. Pour leur prise de contact, seuls 13 membres sur 17
étaient présents.




 




Bombardement de la
résidence du Chef de l'Etat : Le président Laurent Gbagbo porte plainte contre
l'armée française




Notre Voie -
Le président Laurent Gbagbo a porté plainte contre l'armée française depuis le 5
juillet dernier auprès du tribunal aux armées de Paris pour assassinat et
tentative d'assassinat. C'est son porte parole Koné Katinan qui a donné
l'information dans un courrier daté du 7 septembre dernier qu'il a adressé au
président français Nicolas Sarkozy. Notre voie a obtenu une copie de ce courrier
qu'il vous propose. [Extraits] [...] « Le Président Laurent GBAGBO vous informe
par ailleurs qu`il a instruit ses avocats à l`effet de demander une enquête
internationale sur les tueries d`Abobo dont vous l`accablez. Il reste convaincu
que cette enquête vous révèlera des surprises




désagréables. Il
espère que l`ONU sera assez courageuse pour accepter d`ouvrir cette enquête. Le
monde entier a besoin de connaître la vérité sur tout ce qui s`est passé en CÔTE
D`IVOIRE. Tout comme le monde aussi a besoin de savoir pourquoi l`on a préféré
une guerre qui a semé tant de désolation, à une simple opération de recomptage
de voix, déjà expérimentée quelques mois auparavant en République d`Haïti. Cette
vérité est essentielle et ne saurait être occultée du simple fait de
l`arrestation et de la détention arbitraire du Président GBAGBO et de ses
principaux collaborateurs. Pour vous en convaincre, je vous prie de faire
analyser le document joint en annexe, dressé par un homme qui s`est attelé à
faire le travail de recomptage des voix proposé par le Président GBAGBO, et que
vous avez rejeté du revers de la main au profit d`une opération militaire. Au
terme de ce travail scientifique, c`est bien le Président Laurent GBAGBO qui a
emporté l`élection présidentielle en COTE D`IVOIRE. L`auteur de ce travail de
recherche a mis deux mois pour le faire seul. C`est dire qu`une commission
aurait mis moins de deux semaines. Vous auriez pu faire l`économie de cette
guerre à tous points de vue inutiles, et affecter ainsi l`argent des
contribuables français à d`autres fins que celle « de protéger» des Africains en
larguant - suprême paradoxe - sur leurs têtes, des bombes.  Dans l`attente que
cette vérité soit enfin sue, je vous prie d`agréer Excellence Monsieur le
Président de la République, l`expression de ma très Haute considération. »