REVUE DE PRESSE DU MERCRDI 10 SEPTEMBRE 2008

10 sep 2008

REVUE DE PRESSE DU MERCRDI 10 SEPTEMBRE 2008



Greffiers en colère : les tribunaux paralysés - Un briseur de grève enlevé, trois meneurs interpellés
Fraternité Matin
– « Le débrayage engagé par les greffiers fait planer des risques sur les audiences de la cour d'assises. Ouverts le 2 septembre dernier, les procès de la première session de la cour d'assises d'Abidjan sont bloqués depuis le lundi 8 septembre. Ce qui fait planer de sérieux risques sur le procès de l'affaire des déchets toxiques prévu pour le 29 septembre. Cette situation est consécutive à la grève des greffiers enclenchée depuis le début de la semaine, pour réclamer la signature par le Chef de l'Etat, du décret d'application du statut spécifique de la corporation. Ainsi, en l'absence de ces auxiliaires de justice qui ont mis un terme à toute participation aux audiences judiciaires jusqu'à nouvel ordre, les procès de la cour d'assises ne peuvent se tenir. Selon Me Dacoury Roger, président de l'Union nationale des greffiers de Côte d'Ivoire, le procès de l'affaire des déchets toxiques risque de ne pas se tenir. Pour la simple raison que l'examen préparatoire des dossiers devant aboutir à cette audience ne peut se faire en l'état actuel des choses. Toutefois, le président des greffiers soutient que le mouvement de grève de sa corporation est largement suivi à l'intérieur du pays. »

Présidentielle 2008 - La CEI prépare le terrain
Le Patriote
– « La Commission électorale indépendante (CEI) veut passer à une vitesse supérieure. Elle a pour ce faire, ouvert hier au collège Henri Poincaré des 2 Plateaux, une séance de formation des formateurs aux opérations d'identification de la population et de recensement électoral des agents de la CEI et de l'Office national d'Identification (ONI). Au nombre de 144, ces commissaires locaux devront par la suite, être le relais de la CEI et de l'ONI sur le terrain en ce qui concerne la maitrise des opérations de recensement et d'identification. Quatre modules sont au programme de la formation qui a duré toute la journée d'hier. Il s'agit entres autres du cadre juridique et du rôle des structures impliquées dans le processus d'identification et de recensement électoral et de la planification des séances de multiplication de la formation des agents des centres de collectes et des commissaires locaux. Ouvrant les débats, le président Beugré Mambé a indiqué que la formation était importante pour trois raisons. Il a donc exhorté les participants à plus d'engagement. «Nous avons initié cette formation pour donner à nos responsables locaux le maximum d'éléments d'appréciation pour connaître le processus électoral», a-t-il entamé. Et le premier responsable de la CEI de poursuivre : «notre objectif, en vous formant, est aussi de vous amener à vous ouvrir aux autres structures qui travaillent avec la CEI dans le cadre des élections». Enfin, la formation des formateurs vise selon Beugré Mambé, à donner des instruments qui vont permettre aux formateurs de former à leur tour d'autres agents de la CEI. »

Identification : Les commissaires régionaux et départementaux en colère contre Beugré Mambé
Fraternité Matin
–« Prévu pour démarrer à «8 heures précises», c'est pratiquement à 11heures que «le séminaire de formation des formateurs aux opérations d'identification de la population et du recensement électoral» a débuté hier. (...] En effet, le feu couvait avant l'arrivée de M. Mambé et il fallait d'abord atténuer la tension avant que les travaux ne puissent s'ouvrir officiellement. Les protestataires ne sont autres que les délégués en provenance des différentes régions du pays et qui auront à former, dans les prochains jours, les commissaires des sous-préfectures et des communes. Les 144 délégués régionaux et départementaux de la Cei ont, durant des heures, dénoncé le mauvais accueil et traitement dont ils ont été l'objet depuis leur arrivée lundi, à 11h, à Abidjan. S'ils félicitent l'Onuci qui les a transportés par avion, ils déplorent en revanche le fait qu'ils n'aient été logés qu'à partir de 21 heures... Les délégués de la Cei en voulaient également à la Commission nationale pour avoir radié six des leurs qui auront dénoncé, au cours d'une réunion tenue à Yamoussoukro et sanctionnée par des propositions, le fonctionnement de l'institution. Aussi, ont-ils exigé leur réintégration et leur participation au séminaire. Enfin, les participants ne comprennent pas que la session de formation soit réduite un jour, conduisant à une formation au rabais alors que le retour, par vol Un, est prévu le 12 septembre. Conscient de la tension qui régnait, le président de la Cei, à son arrivée, a été clair et direct : «je vous reçois». Ainsi, le dialogue s'ouvre entre la Cei et manifestants qui sont pour la plupart des fonctionnaires et agents de l'Etat notamment des enseignants...Mambé a salué «le triomphe du dialogue» qui a permis, enfin, l'ouverture du séminaire. Il en a profité pour annoncer une réunion de concertation, au siège, dès la fin du séminaire, à 18h. Mais avant, il a souligné les trois objectifs que vise la rencontre d'Abidjan. A savoir, fournir «le maximum d'éléments d'appréciation aux responsables locaux, leur permettre de s'ouvrir aux autres structures travaillant avec la Cei, leur donner les instruments permettant de former les autres acteurs sur le terrain». Outre la Cei, l'Oni a envoyé 50 formateurs. La vice-présidente, Mme Traoré Fatoumata Diop, a indiqué que 5 instructeurs de la Cei et des représentants de la Cnsi, de l'Ins sont chargés de la formation. Entre autres sujets développés, figurent les généralités sur la Cei, l'identification et le recensement électoral, l'identification de la population et la supervision par la Cnsi ainsi que des cas de simulation. Notons que l'Onuci a transporté 102 participants. »

CEI, INS, SAGEM...à l'épreuve du temps
L'inter
– « Ils veulent boucler l'identification et le recensement électoral en 45 jours, à compter du 15 septembre prochain. C'est en tout cas le pari que veulent relever tous les acteurs engagés dans ces deux opérations. Pressés par le Premier ministre Guillaume Soro, ils multiplient réunion sur réunion pour passer au peigne fin tous les aspects à prendre en compte. Avant-hier, lundi 8 septembre, les responsables de la Commission électorale indépendante (Cei), de l'Institut national de la statistique (Ins), de l'Office national de l'identification (Oni), de Sagem sécurité et de la Commission nationale de supervision de l'identification (Cnsi) se sont à nouveau retrouvés pour faire le point de l'avancement des 38 diligences à accomplir dans le cadre de l'identification et du recensement électoral. Le 20 août dernier, sous la houlette du Premier ministre lui-même, ils avaient déjà convenu de démarrer l'enrôlement le 15 septembre. Selon une source proche du dossier, ce coup d'envoi sera donné officiellement par le Premier ministre dans quatre localités qui restent à déterminer. Mais en attendant, les acteurs impliqués dans l'identification et le recensement ne dorment plus. Ils sont à l'œuvre pour que les 38 tâches à accomplir avant la tenue des élections soient menées à bien avant le 30 novembre. De sources proches des discussions, les différentes parties en sont à près de 75 % de l'exécution de ces tâches et toutes ces actions préalables doivent être achevées le 14 septembre. Le temps joue donc contre la Cei, l'Ins, l'Oni, Sagem et autres structures engagées dans le processus électoral. Ils sont d'autant plus coincés que Guillaume Soro tient à respecter l'échéance du 30 novembre. Du moins, si l'on en croit son porte-parole Méité Sindou. Selon lui, c'est le Premier ministre qui met la pression pour que chaque acteur du processus joue sa partition, sans prétexter de quelques contraintes que ce soit pour traîner les pieds. « Si tout dépendait de lui seul, l'identification aurait démarré depuis le 20 ou 25 août. Pour le Premier ministre, on ne sera jamais assez prêt pour démarrer. Il faut donc lancer la machine, quitte à gérer, chemin faisant, les difficultés qui se présenteront. », confie Méité Sindou. Il faut donc mettre les bouchées doubles pour finaliser d'ici là, la cartographie des centres de collectes d'information, la réhabilitation de tous les cites nécessaires à l'opération d'identification, la formation des agents recenseurs etc. Sans oublier la sécurisation de tout le processus. Vu le rythme auquel le Premier ministre contraint les acteurs à bosser, pourraient-ils tenir le délai de 45 jours pour tout boucler ? Si tout se passe bien, la liste électorale provisoire ne sera disponible que fin octobre ou début novembre. Le temps que les partis politiques fassent des observations là-dessus, il n'est pas sûr que l'on puisse tenir l'échéance du 30 novembre, à laquelle pourtant le Premier ministre semble accroché."

Nouveau report de la présidentielle en Côte d`Ivoire : 1er tour de la présidentielle février 2009
Le Nouveau réveil
– « moins d`un véritable miracle, les élections présidentielles n`auront pas lieu le 30 novembre prochain. Tout le monde le pense, tout le monde le sait même si les principaux acteurs engagés dans le processus électoral et dans le programme de sortie de crise n`osent encore le dire. Car, ce serait assurément prendre une grande responsabilité et même apparaître comme un oiseau de mauvais augure ou un empêcheur de tourner en rond que d`oser affirmer, aujourd`hui, que les élections ne pourront se tenir le 30 novembre. Secrètement, dans les milieux politiques les plus imprégnés de l`évolution du programme de sortie de crise, il se murmure déjà que ces élections tant attendues auront finalement lieu en Février 2009 ou au pire des cas en Mars. Pas question donc d`aller au-delà du 1er trimestre de l`an prochain sans convoquer les électeurs aux urnes. Pour l`instant, il est trop tôt pour l`annoncer. Ce report pourrait briser les énergies, ralentir encore les pas de certains acteurs qui ne sont pas pressés d`aller aux élections. La Côte d`Ivoire négocie un virage assez sensible, les acteurs jouent leur crédibilité. Le peuple est fatigué, exténué même par ces longues années de crise. Comment lui dire, quels mots choisir pour lui dire que les élections seront encore bottées en touche une nouvelle fois ? Car pour rappel, les élections version accord de Ouaga devraient avoir lieu 10 mois après la formation du gouvernement d`avril 2007. Elles ont été reportées à juin 2008 avant d`être à nouveau renvoyées à novembre 2008. »

Ce complot contre Gbagbo est inacceptable !
Le Nouveau réveil
– « [...]. Aujourd`hui, le premier ministre l`a dit, l`argent pour financer le processus jusqu`aux élections est là ; la CEI, la CNSI , l`ONU, l`INS et la SAGEM se sont engagés à respecter le délai du 30 novembre 2008 pour le volet technique du processus électoral. Les tournées de mobilisation et les grandes rencontres de militants et sympathisants partout, sur le territoire sont au quotidien des activités des partis politiques ; comme pour dire que tout le monde attend les élections. D`où vient donc ce vent contrariant l`élan national de sortie de crise par ces élections. Que diront encore GBAGBO et SORO aux Ivoiriens, et à l`opinion internationale, si l`accord de Ouaga, comme les autres qu`ils ont fustigés en même temps que les premiers ministres qui les conduisaient, ne respectait pas son plus bel engagement qui a nourri l`espoir du peuple fatigué des ``prolongations`` du pouvoir. Le Président GBAGBO a déjà trop souffert d`être Président par défaut d`élections. La Côte d`Ivoire risque gros de ne pas être pris en compte à la table des décisions sur l`effacement de la dette antérieure des pays pauvres les plus endettés tant qu`elle n`aura pas un Président élu avant le mois de décembre. Parce qu`il l`a promis aux Ivoiriens et dans l`intérêt de la santé économique du pays en linéaire dégradation, le Président GBAGBO ne nous laissera pas tomber. Nous aurons les élections en novembre 2008. C`est une question d`honneur et de parole d`honneur. Sinon, les Ivoiriens seront en droit de revendiquer la mort de l`accord de Ouaga, synonyme de l`échec du couple GBAGBO SORO après la foire des symboles de fin de crise. [...] ».

Affrontements Lobi-Koulango à Marahui - Le bilan s'alourdit : 10 morts
Le Patriote
– « Au moins dix personnes ont été tuées dans des affrontements interethniques dans le nord-est de la Côte d`Ivoire, selon un nouveau bilan recueillis mardi auprès de la police locale. "Au jour d`aujourd`hui, nous avons au moins dix morts" à la suite de ces affrontements entre Lobi et Koulango, a déclaré le commissaire divisionnaire Bénoït Kouadio, soulignant que "le calme (était) revenu" dans le village de Marahui (600 km au nord-est d`Abidjan), théâtre des affrontements. Un précédent bilan faisait état de huit morts et de plus d`une vingtaine de blessés. "Deux personnes sont décédées des suites de leurs blessures", a précisé le commissaire, ajoutant que "le terrain est occupé par l`armée et la gendarmerie" pour prévenir d`éventuelles représailles. Vendredi, plusieurs centaines de villageois du groupe ethnique Lobi avaient attaqué à l`aide de vieux fusils et de machettes le village Koulango de Marahui, situé dans le département de Bondoukou, pour venger la mort d`un des leurs. En 1993, des affrontements entre Koulango et Lobi avaient fait 13 morts à Marahui. La Côte d`Ivoire, qui compte une soixantaine d`ethnies, est régulièrement le théâtre de violences interethniques, notamment pour des litiges fonciers. »

Affaire "Bédié cité dans un coup d`Etat" : "Le Matin d`Abidjan" convoqué par les RG de Gbagbo -
Le Nouveau réveil
– «Hier après midi, deux policiers armés de kalach accompagnant un huissier et deux autres civils ont fait une descente musclée dans les locaux de " Le Matin d'Abidjan " juste pour remettre une convocation de l'ANSI (Agence Nationale de la Stratégie et de l'Intelligence) au DP Pierre Le Mauvais (ce qui n'est pas sa vraie identité) et son collaborateur Diomandé Géraldine. Objet : "Bédié cité dans un projet de coup d'Etat". Nos deux confrères sont convoqués en principe pour ce matin à 9H par les RG de Gbagbo. Du jamais vu. Puisque les RG ont toujours eu une mission secrète. L'ANSI s'érige-t-elle en brigade de recherches ou en DST ? Et puis, pourquoi pour une remise de convocation, fait-on intervenir des policiers armés de Kalach ? Pourquoi et pourquoi ?

Honoré Guié (PCA) : "La RTI est trois fois en faillite"
Le Nouveau réveil
– « Comment résister à la rude concurrence due à la très prochaine libéralisation de l'audiovisuel ? Comment éviter la faillite qui menace la RTI ? Le climat de paix et de concorde reviendra-t-il au sein de la maison bleue ? Voilà autant de questions qui perturbent le sommeil des premiers responsables de la Radiodiffusion télévision ivoirienne. Hier, au stade de la Haute fréquence, à l'initiative de ceux-ci, une rencontre d'échanges s'est tenue avec le personnel... Face à toutes ces plaies qui gangrènent l'entreprise, le comité de pilotage a préconisé des solutions dont la modernisation de la gestion, l'apurement des dettes, et la création de nouveaux produits attractifs. Le président du conseil d'administration s'est montré plus alarmiste, indiquant que la RTI " se trouve à un moment décisif de son histoire ". Pour le PCA, la situation que traverse la RTI risque d'être davantage difficile avec la libéralisation de l'audiovisuel. Comme preuve, M. Honoré Guié a brandi le fort taux d'absentéisme qui s'évalue à 66,5% par an. L'ambiance malsaine qui règne entre les travailleurs, créant du coup un esprit de suspicion, de division et de haine. Et puis, il a invité tout le personnel au travail et à la concorde pour sortir de cette situation difficile : "La RTI est trois fois en faillite. Faisons tout pour la sortir de la zone rouge". Il a, à cet effet, pris soin de préciser que des mesures sont en cours pour stabiliser un tant soit peu la maison. Ainsi, la situation des stagiaires et des CPSE sera étudiée. Il faut relever que le discours a suscité des interventions dont celle de M'Boly Joseph, ingénieur médias, président des déplacés de guerre de la RTI. Celui-ci a dénoncé les gros salaires du Directeur général et de ses collaborateurs. "Je n'arrive pas à comprendre que le Directeur général et ses collaborateurs aient des primes qui s'élèvent entre 300.000F CFA et 3 millions. Quels mérites ont-ils ? L'argent détourné pour l'achat de matériels, où est-il ? C'est notre argent. C'est de tout cela que souffre notre entreprise", s'est-il offusqué. »

Armée : Une autre kalachnikov disparaît de la Garde républicaine
Fraternité Matin
– «Décidément, la poudrière de la Garde républicaine de Yamoussoukro commence à devenir coutumière des cambriolages! Une autre arme de type kalachnikov a disparu. Précisément du magasin d'armes, le saint des saints de l'armée. Mais la hiérarchie du camp s'en est rendue compte lorsque l'agent à qui l'arme est affectée en a eu besoin pour le service. De sources proches des pensionnaires du camp, les soldats avaient utilisé ces armes pour rendre les honneurs militaires au général de division Philippe Mangou, chef d'état-major des armées. A l'occasion d'une visite que celui-ci avait effectuée le 22 août dernier dans ledit camp. Constatant la disparition de la kalachnikov en question, des recherches, poursuivent nos sources, ont été effectuées dans les différentes unités pour savoir si l'arme n'était pas sortie par erreur ou sans notification. Mais peine perdue. Le fusil de guerre a bel et été volé, a-t-on fini par constater, la mort dans l'âme. Cette fois-ci, conforte notre source, cette disparition laisse entrevoir que le voleur serait un militaire. Créant ainsi, une suspicion généralisée dans le camp. Déjà quatre «armes légères, c'est-à-dire sans leurs chargeurs», selon le porte-parolat des Forces de défense et de sécurité avaient, à la mi-août, été volées par effraction dans la poudrière. Les cambrioleurs avaient percé le toit pour descendre à l'intérieur. Avant de se retirer des lieux avec les armes que la presse dans son ensemble avait identifiées à des kalach. Ce dernier vol porte donc à 5 le nombre de ces redoutables armes de guerre officiellement volées en un mois. Ces vols récurrents, reflet du laxisme dans les casernes ivoiriennes, inquiètent plus d'un, même dans les rangs des soldats. Surtout que depuis un certain temps, des rumeurs font état de grogne au sein de la grande muette. »

Tournée de Mme Gbagbo : Pour le désarmement, Mme Gbagbo envoie Béoumi en mission
Fraternité Matin
– « [...] Simone Gbagbo a indiqué qu'il s'agit de faire réussir le désarmement. Une mission qui, selon elle, a déjà été entreprise par le Président Gbagbo, en «parlant» aux Forces nouvelles. «Vous aussi qui êtes ici, si vous en connaissez, parlez-leur, pour qu'ils comprennent que s'ils veulent être des militaires de carrière, qu'ils s'inscrivent là où il faut... Mais qu'ils abandonnent tous les troubles qu'ils ont mis dans le pays», a insisté Simone Gbagbo. Revenant sur la rencontre qu'elle a eue dimanche dernier, au QG des ex-rebelles, Mme Gbagbo a affirmé : «moi-même, je leur ai parlé dimanche dernier trois heures durant. Nous avons parlé avec eux du désarmement». A Béoumi, Simone Ehivet Gbagbo s'est encore déclarée convaincue que «tant que dans notre pays, nous aurons des troupes qui ne sont pas des Forces de défense et de sécurité et qui voudront rester pour faire la sécurité, on aura le désordre». Aussi, répondant aux nombreuses doléances des populations sur la question du développement, la Première dame a indiqué qu'il faudra encore attendre. Le temps de la réussite du désarmement. Un désarmement qui, a-t-elle rappelé, veut dire qu' «on ne doit plus avoir de com'zones dans nos zones». Au ministre Michel Amani N'Guessan, qui a demandé un certain nombre d'infrastructures routières, hospitalières et scolaires, l'épouse du Chef de l'Etat a eu les mots suivants : « tant qu'ils seront là, les gens qu'on peut faire venir pour développer nos régions, nos départements, auront peur de venir...». Parlant des Forces nouvelles et de leur armée qui continuent de contrôler le département. Et la Première dame d'ajouter: «vous dites que votre pont a été dynamité, mais quelle entreprise va accepter de venir à Béoumi pour refaire un pont, tant qu'on est dans cette situation?».[...] ».

Pour annoncer sa candidature à la présidentielle: La marée républicaine arrive.../ Ado attaque bientôt le terrain
Le Patriote
- « Le RDR renoue avec les mouvements de masse. La formation politique des républicains montrera, d'ici peu, ce qu'elle sait faire et bien faire et qu'on lui reconnaît : la mobilisation...Pour annoncer sa candidature à la présidentielle: Ado attaque bientôt le terrain Les militants et sympathisants du Rassemblement des Républicains vont très bientôt renouer avec les tournées nationales de leur président. Rentré il y a quelques jours de Paris, le Docteur Alassane Dramane Ouattara, qui a pris une part aux obsèques du regretté Yaya Fofana, se prépare à aller à la rencontre de ses compatriotes. L'unique premier ministre de Félix Houphouët Boigny va expliquer aux Ivoiriens, le sens de sa candidature à la prochaine présidentielle, annoncée pour mettre fin au contentieux national. Pour préparer cette communion entre Ouattara et son peuple, de nombreuses missions ont parcouru le pays dès le lendemain du deuxième congrès ordinaire du RDR en février dernier. A la suite de la secrétaire générale Henriette Dagri Diabaté qui est allé présenter la « solution » Ouattara, à Alépé, Akoupé, Jacqueville, Afféry, Adiaké, Dabou et bien d'autres contrées, Guédé Guina, Gilbert Kafana, Amadou Soumahoro, Kandia Camara, Bandaman Maurice ont quadrillé la Côte d'Ivoire du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest, pour dire officiellement aux Ivoiriens que Ado va briguer la Magistrature Suprême. [...] ».

Direction de campagne de Gbagbo : Affi ou Koulibaly, le FPI hésite
Le Nouveau Réveil – « Si la parole du chef de l'Etat Laurent Gbagbo faisait foi comme le cachet de la poste, plus que deux petits mois pour que la tenue de l'élection présidentielle. Mais contrairement à ce qu'il aurait dû paraître, le FPI se trouve dans un brouillard et un brouhaha monstres qui font sa fiche signalétique politique. A l'état de relique absolue et irréversible, ce groupement de refondateurs étale sur la place publique, du moins aux yeux de ceux qui ont la conscience éveillée, ses limites criantes d'organisation et de gestion potables. C'est donc la débandade totale sur fond de conflits internes. D'une part, il y a entre les "ultra frontistes" conduits par Mamadou Koulibaly et la première dame aux prérogatives excessives et exorbitantes. D'autre part, on dénote les faire-valoir dont le chef de file est Affi N'Guessan, président du FPI. [...] ».

Onu : L'appel du Haut commissaire aux droits de l'homme
Fraternité Matin
– «Dans son premier discours aux états participant au Conseil des droits de l'homme, à Genève, le nouveau Haut Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, la Sud-africaine Navi Pillay, a appelé à faire davantage d'efforts pour prévenir les génocides, qu'elle a décrits comme "l'ultime forme de discrimination". Navi Pillay, qui a été juge pendant huit ans au Tribunal Pénal International pour le Rwanda et pendant cinq ans à la Cour pénale internationale à La Haye, a noté que 2008 était marquée par le 60e anniversaire de la Convention sur le génocide le 9 décembre et le 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme le 10 décembre. Elle a rappelé que la Déclaration universelle et la Convention sur le génocide étaient issues de l'Holocauste. «Mais nous avons encore à apprendre les leçons de l'Holocauste, alors que les génocides continuent», a-t-elle ajouté. Navi Pillay a appelé à mettre davantage l'accent sur la prévention des génocides, ainsi que des cycles de violence, de l'utilisation de la peur et de l'exploitation politique de la différence, ethnique, raciale et religieuse qui conduisent à eux. "Le génocide est l'ultime forme de discrimination, a-t-elle dit. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour l'empêcher. Ce que j'ai appris comme juge au Tribunal pour le Rwanda sur la façon dont un être humain peut faire souffrir un autre me hante toujours.» Le nouveau Haut commissaire aux droits de l'homme, qui a été elle-même victime de discriminations dans l'Afrique du Sud de l'apartheid, a souligné que le développement, la sécurité, la paix et la justice sont compromis "lorsque la discrimination et l'inégalité - à la fois de manières flagrante et subtile - sont autorisées à empoisonner une coexistence harmonieuse». Selon elle, la discrimination fondée sur le sexe demeure l'une des principales inquiétudes. »