REVUE DE PRESSE DU MARDI 6 AVRIL 2010

6 avr 2010

REVUE DE PRESSE DU MARDI 6 AVRIL 2010








ONUCI : Hommage à un soldat sénégalais





L'Expression -
L'Opération
des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a rendu samedi un ultime hommage au
gendarme sénégalais, Massamba Diop, décédé le 30 mars 2010 à Abidjan, des suites
d'une courte maladie à l'hôpital du quartier général de la mission où il avait
été évacué le 27 mars. Il était en Côte d'Ivoire depuis le 30 juin 2009. La
cérémonie s'est déroulée en présence de Young Jin Choi.




 




Financement de la
sortie de crise en Côte d'Ivoire: La Communauté internationale veut jeter
l'éponge. Un embargo total envisagé




Soir Info
-Les
tergiversations des acteurs politiques ivoiriens qui n'arrivent pas ou qui
refusent, depuis 2005, d'organiser les élections présidentielles fâchent la
communauté internationale amenée par la France qui jusque-là est considérée
comme la puissance tutélaire de la Côte d'Ivoire. Elle est prête à jeter
l'éponge dans son soutien au processus de paix dont le socle est l'accord
politique de Ouagadougou (Apo) signé le 4 mars 2010 à Ouagadougou, la capitale
du Burkina Faso. La France, la Belgique, la Grande Bretagne, les Etats unis, le
Japon...et même la Chine, de sources diplomatiques, n'auraient plus le cœur à
l'ouvrage en Côte d'Ivoire. La plupart de ces pays qui contribuent au
financement du processus de sortie de crise à travers le ''basket founds''
(Panier de fonds) géré par le Pnud, estiment que les acteurs politiques
ivoiriens, notamment les signataires de l'Apo, n'affichent pas de volonté à
organiser les élections présidentielles. (...)Concrètement, l'Organisation des
nations unies (Onu) qui est la matérialisation de cette communauté
internationale, toujours selon nos sources, veut mettre fin à son apport
financier au processus de sortie de crise en Côte d'Ivoire. Ensuite, elle veut
engager un embargo total sur la Côte d'Ivoire. Embargo qui en plus des armes et
des sanctions ciblées, prendrait en compte, entre autres, l'aide au
développement (financement de projets, prêts financiers...), l'interdiction de
voyage et le gel des avoirs à l'extérieur, élargis aux autorités politiques,
ainsi que la mise en œuvre de poursuites judiciaires contre des personnalités
impliquées dans les crimes de guerre ou massacres des populations. La liste des
moyens coercitifs à prendre, est non exhaustive et elle serait déjà prête. La
France qui a l'initiative des projets de résolution sur la crise ivoirienne,
indiquent nos sources, détient cette ''bombe'' qu'elle est prête à lâcher si les
obstacles, à la conduite du processus de paix en Côte d'Ivoire, ne sont pas
levés d'ici deux mois. (...).




 




Sortie de crise :
Selon SORO, «On n'attend pas que le dernier soldat ait déposé son arme pour
aller voter»




 Fraternité-Matin

-«Le Président Laurent Gbagbo n'a jamais fait du désarmement un préalable à
l'élection». Une allusion claire au point d'achoppement à la tenue de la
présidentielle en Côte d'Ivoire faite par le Premier ministre Guillaume Soro,
par ailleurs Secrétaire général des Forces nouvelles (ex-rébellion), dans un
entretien accordé à l'hebdomadaire Jeune Afrique à paraître ce lundi de Pâques.
Selon le Premier ministre Guillaume Soro, pour tout pays sortant d'un conflit,
«on n'attend pas que le dernier soldat ait déposé son arme pour aller voter...La
récréation est finie (...) ceux qui seraient tentés d'enrayer la marche de
l'Histoire l'apprendront à leurs dépens». Et ce d'autant que, pour le
co-signataire de l'Accord politique de Ouagadougou (4 mars 2007) issu du
"Dialogue direct" et du 4è accord complémentaire (22 décembre 2008) visant à
ramener la paix et à réunifier le pays, «le Président Laurent Gbagbo n'a jamais
fait du désarmement un préalable à l'élection. Sans aucun doute, une réponse à
Charles Blé Goudé, directeur de campagne adjoint du candidat Gbagbo, chargé de
la jeunesse, qui récemment avait lancé que si l'ex-rébellion ne déposait pas les
armes, ce seraient les armes qui les déposeraient. (...).Toujours dans ce même
entretien, le chef du gouvernement ivoirien affirme qu'il a «...du mal à imaginer
que le 7 août prochain, jour de notre fête nationale et du cinquantième
anniversaire de notre indépendance, la Côte d'Ivoire n'aura pas encore dépassé
cette échéance...Dans le cas contraire, la fête risque d'être bien triste».




 




Désarmement, liste
électorale, pillage de l'économie - Blé Goudé crache ses vérités aux F.N




Notre Voie
-Invité
de la Première le dimanche dernier, Charles Blé Goudé n'a pas usé de langue de
bois pour dire ce qu'il pense du processus de sortie de crise. On le savait
remonté contre les auteurs des fraudes sur la liste électorale. Mais on
n'imaginait pas qu'il en avait terriblement gros sur le cœur par rapport à
l'attitude des autorités des Forces nouvelles dans la gestion de la sortie de
crise. En tout cas sur le plateau de la télévision ivoirienne le dimanche
dernier, Charles Blé Goudé, le leader de la jeunesse patriotique n'est jamais
paru aussi ferme et direct. Sur la question du désarmement, il a indiqué qu'il y
a bien des soucis à se faire quand la porte-parole des Forces nouvelles soutient
que ce n'est pas un préalable à l'élection présidentielle. Car, selon lui,
l'accord politique de Ouagadougou affirme stipule bel et bien que cette
opération doit se dérouler deux mois avant les élections. Dès lors, il s'est
demandé s'il s'agit d'un refus des autorités des Forces nouvelles de réaliser le
désarmement ou si elles ne peuvent pas le faire. « Si elles ne peuvent pas le
faire, alors qu'elles le disent pour qu'on cherche celui qui peut », a tranché
Charles Blé Goudé. Car pour lui, si le Chef de l'Etat a nommé Guillaume Soro au
poste de premier ministre, reconnu les grades des militaires ex-rebelles,
recruté les enseignants bénévoles, et fait bien d'autres sacrifices encore,
c'est pour que les Forces nouvelles déposent les armes pour créer les conditions
d'élections libres et équitables. Mais Charles Blé Goudé ne s'est pas arrêté là.
Il a dénoncé le double jeu des Forces nouvelles qui met à mal l'économie
ivoirienne. (...) En plus, Charles Blé Goudé soupçonne Guillaume Soro et ses amis
de vouloir discréditer les acteurs politiques pour se positionner. Il a conclu
qu'il faut que l'on rappelle les Forces nouvelles à leur devoir, à savoir créer
les conditions des élections crédibles et transparentes. Ce qui consiste à
déposer les armes, à ne plus entretenir une économie parallèle et à réaliser la
réunification politique et économique du pays.




 




Rumeur de Coup d'Etat
en Côte d'Ivoire: Les militaires en alerte maximale. Abidjan bouclée




Soir Info -
Depuis
le vendredi 02 avril 2010, une folle rumeur de Coup d'Etat s'est emparée des
institutions ivoiriennes au point que les FDS (Forces de défenses et de
sécurité) ont été placées en alerte maximale. Toute la ceinture (administrative)
de la capitale économique est bouclée par les éléments des FDS (gendarmerie,
police, militaire) avec, en point de mire le Cendre de commandement des
opérations de sécurité  (Cecos). Dans les casernes, les militaires font l'objet
de réquisition. C'est-à-dire qu'ils sont « consignés »... pour dire que l'Etat
prend très au sérieux cette énième rumeur de coup d'Etat. S'agit-il d'un faux
coup d'Etat ou alors sommes-nous en face d'un fait réel. En tout cas, cette
autre rumeur, qui intervient à un moment de blocage du processus de sortie de
crise, consécutif à une crise entre le camp présidentiel et l'opposition
relativement à la liste électorale provisoire, a ceci de particulier qu'il est
attribué, cette fois-ci, à un homme au-dessus de tout soupçon. Il s'agirait,
selon nos sources, d'un ancien Premier ministre de Côte d'Ivoire. C'est lui qui
serait « le commanditaire » souligne notre source. (...)