L'ONUCI sur les sites de stockage du matériel électoral
Le Patriote - Le Commandant de la Force de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), le Général Abdul Hafiz, a exprimé sa satisfaction pour les mesures prises par les bataillons jordaniens et togolais chargés de la sécurisation des sites de stockage et de production du matériel électoral. Au terme d'une visite de quelques heures sur les sites de Vridi, Plateau et Angré (dans la commune d'Abidjan), le Général Hafiz a souligné les objectifs essentiels de ce déplacement qui, a-t-il indiqué, était de s'assurer du système de sécurité mis en place sur les différents lieux. Le commandant de la force a également pu apprécier les mesures de coordination mises en place entre l'ONUCI et le Centre de commandement des opérations de sécurité (CeCOS). Le Général Hafiz a, une fois encore, rappelé le rôle de l'ONUCI dans le maintien de la paix et de la sécurité en cette phase de l'élection présidentielle, avant d'exhorter les éléments de la mission déployés sur ces sites à s'acquitter avec dévouement des tâches qui leur sont confiées.

Election presidentielle- Anaky veut le renforcement de la securité
Nord Sud - Pour la sécurisation de l'élection présidentielle, Anaky Kobena, le président du Mouvement des Forces d'Avenir (MFA) estime que l'Opération des Nations en Cote d'Ivoire, la Force Licorne et le CCI (Centre de Commandement Intégré) doivent augmenter leurs effectifs. Ceci afin de garantir la sécurité des Ivoiriens pendant et après le scrutin du 31 octobre. « Sinon, je ne vois pas d'autres voies pour mieux sécuriser ces élections. » s'est-t-il inquiété. Il s'adressait ainsi à la diaspora ivoirienne en Italie. (...)

Bamba Yacouba, porte-parole de la CEI : « Les CNI pas disponibles avant jeudi »
Nord Sud - Le premier ministre, Guillaume Soro avait souhaité que la distribution des cartes d'électeur et d'identité débuté aujourd'hui. Mais selon le porte-parole de la Commission Electorale Indépendante (CEI), Bamba Yacouba, elle ne sera pas effective avant jeudi.
Nord Sud : Quelles sont les dispositions qui ont été prises pour le succès de l'opération de distribution des cartes d'électeurs et d'identité qui débute aujourd'hui ?
Bamba Yacouba : Il n'y aura véritablement rien aujourd'hui. Nous commercerons par le conditionnement. (...) Le Temps de finir le conditionnement, nous allons distiller à partir de mercredi. Mais demain, ca ne sera pas possible puisque nous venons à peine de recevoir les colis, et ce n'est que jeudi que nous finirons le conditionnement. (...)

Toulepleu - 300 miliciens séquestrent un conseiller spécial de Gbagbo
Soir Info - La ville de Toulepleu, environ 600 km d`Abidjan, a été brutalement secouée dans la nuit du 03 au 04 octobre 2010 par de violentes manifestations des ex-combattants du Front de libération du grand-ouest (Flgo) et des forces Lima. C'est environ 300 miliciens qui ont manifesté leur mécontentement à l'endroit du pouvoir en place. Gourdins, ceinturons et autres objets en main, ils ont dressé plusieurs barricades dans la ville, fermé la radio locale « la voix du mont Séité », avant d`enlever, le dimanche 3 octobre, aux environs de 23 heures, Alphonse Voho Sahi, conseiller spécial du chef de l`état, chargé de la culture et de la francophonie. Ce dernier et d`autres personnalités du Fpi étaient au QG de leur parti politique, y préparant la rentrée politique de la Direction départementale de campagne (Ddc) de Toulepleu. M. Voho Sahi a été libéré, selon nos sources, le lundi 4 octobre, à 3 heures du matin après avoir versé la rançon de 500.000fcfa à ses ravisseurs de la nuit. Mais que voulaient ces ex-combattants en réalité ? Selon toujours nos sources, les hommes des commandants Diri Diallo Nestor du Flgo et ceux des forces Lima ont affirmé ne pas vouloir être des laissés pour compte après les élections du 31 octobre 2010. C`est pourquoi, ils ont exigé la somme de 200.000.000 francs Cfa au gouvernement actuel soit 500.000 fcfa par ex-combattant, afin qu`ils puissent se prendre en charge. Le règlement de cette note constitue pour les ex-combattants de Toulepleu, la seule et unique condition pour la tenue de l`élection présidentielle dans cette ville frontalière. (...)

Man/Réinsertion- Des ex combattants protestent
Le Jour Plus - Des ex combattants démobilisés des Fafn ont manifesté hier matin à Man, 600 km à l'Ouest d'Abidjan pour réclamer leur réinsertion. Les démobilisés ont protesté contre les reports successifs du programme de réinsertion piloté par le PNRRC. 42 individus sur 150 ont été réinsérés par le programme dirigé par Daniel Ouattara. « Pas de réinsertion, pas d'élection » ont –t-ils prévenu. (...)

Alphonse Djédjé Mady (directeur national de campagne de Bédié) prévient depuis le Bas Sassandra: "Si la procédure de proclamation des résultats n`est pas respectée, on va à la guerre"
Le Nouveau Réveil - Au terme de sa longue tournée de 3 semaines dans la région du Bas-Sassandra, le Secrétaire général du Pdci-Rda, le Pr Alphonse Djédjé Mady, par ailleurs, Directeur national de campagne du Président Henri Konan Bédié, s'est prêté aux questions de la presse dans le cadre d'une interview. Il est revenu, au cours de cet échange, sur la confiance et l'assurance qui l'animent au moment où il achève sa mission dans cette partie de la Côte d'Ivoire. Le Pr Alphonse Djédjé Mady prévient qu'il y aura la guerre si éventuellement certaines personnes se permettent de violer la procédure de proclamation des résultats. (...)
Le Nouveau Réveil : Tout au long de votre tournée, vous avez parlé d'aller à des élections apaisées dont les résultats seront acceptés par tous. Si éventuellement, le scénario de 2000 venait à se reproduire où des candidats se sont autoproclamés, que fera le Pdci ?
Alphonse Djédjé Mady : Le Pdci n'acceptera pas de résultats confus. Il y a une procédure qui est prévue pour la proclamation des résultats. Si je tiens compte des dernières conclusions du septième Cpc, j'espère que tous les candidats se conformeront à cette procédure. Personne n'a le droit de déclarer des résultats. Il y a la Commission électorale indépendante qui donne les résultats provisoires et les résultats définitifs seront donnés par le Conseil constitutionnel et certifiés par le représentant du Secrétaire général des Nations-Unies. Il y a des canaux qui sont indiqués pour que les résultats des urnes soient connus. Si on est pour la paix, on devrait observer cette voie prescrite. Si cela n'est pas fait, on va à la guerre. Ceux, qui ne sont pas pour la paix, vont à la guerre et ce sera dommage pour la Côte d'Ivoire. C'est cela que nous ne souhaitons pas. C'est pour cela que nous avons émis un message de paix qui puisse générer la paix.

Alassane Ouattara dans "Jeune Afrique" : "Si Bédié est élu, je pourrais être son 1er ministre..."
Le Nouveau Réveil - Le Docteur Alassane Ouattara, candidat du Rdr à l'élection présidentielle du 31 octobre prochain, a accordé une interview exclusive à l'hebdomadaire panafricain " Jeune Afrique ", en marge de la 7ème réunion du Cadre permanent de concertation (CPC) tenu à Ouagadougou. Dans cet entretien publié par l'hebdomadaire dans sa dernière édition du 3 au 9 octobre 2010, le président du Rdr a fait le tour de l'actualité politique et exprimé son optimisme de voir les Ivoiriens s'aligner enfin devant les bureaux de vote pour désigner leur nouveau président à la date du 31 octobre. Que ce soit sur l'alliance avec le président Bédié dans le cadre du Rhdp, ses relations avec l'actuel locataire du palais présidentiel (Laurent Gbagbo), le 1er ministre Soro Guillaume, son point de vue sur l'actuelle armée ivoirienne, sur l'avenir immédiat de la Côte d'Ivoire, le candidat du Rdr a répondu sans faux fuyant aux questions de Marwane Ben Yahmed. Pour ADO, l'élection présidentielle du 31 octobre aura bien lieu parce que " la plupart des conditions requises sont remplies ", dont la plus difficile, la liste électorale est " désormais définitive et acceptée par tous ". Laquelle liste, de son point de vue, ne pose aucun problème particulier parce que " cette liste est équilibrée et consensuelle " et " elle est de nature à éviter la moindre contestation ". Et la fiabilité de cette liste a amené le candidat du Rdr à s'engager par avance à accepter les résultats de cette élection : " Oui, je m'y engage ".Si au soir du 31 octobre, ADO est élu président, sa première tâche, selon lui, sera d'" exhorter les Ivoiriens à la paix et au rassemblement ", à travers la nomination d'" un gouvernement d'union rassemblant toutes les composantes politiques et la société civile ", y compris le Fpi. Le président Bédié occupera-t-il un poste dans cette nouvelle Côte d'Ivoire ? " Cela ne dépendrait que de lui ", répond ADO. Et si c'est Bédié qui est élu, ADO pourrait être son 1er ministre ? " S'il le souhaite, oui ", répond-il sans hésiter. (...)