REVUE DE PRESSE DU MARDI 5 JANVIER 2010

5 jan 2010

REVUE DE PRESSE DU MARDI 5 JANVIER 2010







Décès d'un
militaire togolais de l'Onuci




AIP : Agboville –

« Un militaire togolais de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire
(ONUCI),  le caporal Ametepe Agbenyo est décédé des suites d'une maladie,
dimanche, à la Polyclinique Sainte Anne- Marie d'Abidjan (PISAM) d'Abidjan, où
il avait été hospitalisé la veille, indique un communiqué de presse de l'Onuci
transmis, lundi, à l'AIP. Le caporal Ametepe Agbenyo était arrivé en Côte
d'Ivoire le 24 novembre 2009. Il était âgé de quarante quatre ans. C'est le
43ème militaire de l'ONUCI décédé depuis le déploiement de la Mission en avril
2004. Un adjudant de police jordanien, Batayneh Iyad Mohammad, âgé de 33 ans,
membre de l'Unité de police de l'Onuci, en mission en Côte d'Ivoire depuis le 
10 septembre 2009 s'est également éteint, mardi. Sa disparition porte à huit (8)
le nombre de policiers de l'Onuci décédés depuis le déploiement de la mission en
avril 2004. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de sa
mort, indique ledit communiqué. »




 




Contentieux
électoral  Yua Koffi : « L'amnistie est une solution administrative pour avoir
une carte d'identité sécurisée »




Fraternité Matin  
« [...]

A la suite de votre tournée dans des CEI locales d'Abidjan, le 23
décembre 2009, la CNSI votre structure, a proposé une amnistie pour régler les
nombreux cas de doublons qui ont été rejetés par le système  lors des
croisements des données .Qu'est ce qui peut justifier cette demande
 ?




 




Je voudrais  d'abord
dire qu'avant même que je n'effectue cette tournée sur le terrain, la CNSI
s'était déjà  penchée sur le problème. Et au cour d'une session, nous avons
estimé que beaucoup de gens se trouvent dans cette situation, c'est-à-dire de
l'usage d'un extrait de naissance appartenant à quelqu'un d'autre. Et puisque
nous sommes dans un processus de sortie de crise, il faudrait le résoudre en
cette période. Comment ? La CNSI a estimé qu'il fallait prendre des mesures
courageuses, au niveau politique, pour pouvoir aider ces pétitionnaires à se
faire enrôler. Cela veut dire concrètement puisque nous sommes au plan civil,
l'amnistie, c'est au plan pénal que chacun ait une chance au moins d'avoir une
carte d'identité sécurisée. Nous avons donc suggéré puisque nous avons saisi le
gouvernement d'une correspondance, de prendre une mesure allant dans ce sens.
C'est pour cela que je parle d'une sorte d'amnistie » au profit de celui  qui a
utilisé l'acte de naissance d'un parent qui a eu la chance d'entrer à la
Fonction publique, fait une carrière administrative jusqu'à ce jour... Si la
personne propriétaire de l'acte de naissance s'est fait enrôler, nous trouvons
dans notre fichier, deux personnes qui utilisent un seul extrait d'acte de
naissance. Au niveau de la CEI le problème a été réglé immédiatement, c'est le
rejet. Mais nous sommes un organe d'identification, il faut absolument que
chacun d'eux ait une carte nationale d'identité. Sinon que faut-il faire de la
personne qui a emprunté l'extrait d'acte de naissance et qui ne pourra pas
bénéficier de la CNI ? Voila pourquoi nous avons proposé qu'en cette période-ci,
le gouvernement prenne une décision pour dire que tous  ceux qui se trouvent
dans tel cas, pourront, dans la, mesure de la décision que nous avons prise,
trouver solution a leur problème de telle manière. Si nous continuons à prendre
cet exemple, c'est parce qu'il concerne même toute la progéniture de la personne
qui a emprunté l'extrait d'acte de naissance. Puisque c'est avec cet acte de
naissance que tous ses enfants ont été déclarés à l'état civil. C'est à dire la
nécessité qu'il y a traité ce problème avec beaucoup de délicatesse et tous les
aspects humains, sociaux. En définitive, la personne va retrouver l'usage normal
de son existence juridique. [...] ».




 




Contentieux électoral
Plainte contre 72 présumes Burkinabé : le tribunal déboute Nanan Koffi Adingra

[...]




Nanan Koffi Adingra
Chef du village de Kokomian : « Comme ils me font des palabres, on va les bannir
du village...»




Fraternité Matin
 -

[...]

Chef, pourquoi soutenez-vous qu'ils sont Burkinabé ?




Mon fils, dites moi,
vous qui êtes journalistes, et qui avez fait de grandes études, connaissez vous
des Dogossè, comme faisant partie des 60 ethnies de la Côte d'Ivoire ? Je suis
indigné de constater que les mêmes Dogossè qui ont été accueillis à Tienkoikro,
Presso, Bossogniamiankro, Dogossèkro, des villages du département reconnaissent
tous Burkinabé, et curieusement, c'est ceux de Kokomian qui veulent être de
Kong. Je suis désolé, il n'y a pas d'ethnie Dogossè en Côte d'Ivoire. Leur
propre consul est venu ici à Kokomian, le 18 novembre dernier, dans le cadre de
cette affaire, pour le leur rappeler. Je ne sais pas où ils ont trouvé des
extraits de naissance. Bien que dix d'entre eux soient sur la liste de 2000, ils
sont tous des fraudeurs. Et dire, que j'ai accueilli, hébergé et mis des terres
à la disposition de mes frères burkinabé Dogossè. (...)




 




Le juge a décidé.
Vous lui avez dit que vous allez vous arranger avec eux au village. Chef que
voulez vous dire ?




Mais on va
s'arranger ! Comme ils ne respectent pas me traitent de menteur, le village a
rédigé une pétition que voici (ndlr, le chef nous présente la pétition signée de
lui, des principaux notables, avec la caution des secrétaires de section PDCI et
FPI de Kokomian), que nous allons adresser officiellement aux différentes
autorités du Zanzan. Ensuite, nous allons récupérer nos terres et les bannir du
village, parce que nous ne pouvons plus vivre avec des gens que nous avons
accueillis, et qui nous menacent sous prétextent que nous dénonçons leur
nationalité burkinabé. [...] ».




 




Le tribunal de
Dimbokro en difficulté dans le traitement du contentieux électoral




AIP-
« La
section du tribunal de première instance de Dimbokro n'a pas les éléments
nécessaires notamment, une copie de liste provisoire, la date d'enrôlement pour
bien traiter les dossiers en vue de l'inscription sur la liste électorale, a
constaté, jeudi, l'AIP au cours d'une audience. Les deux hommes, dont l'un
paraît plus âgé,  répondent du même nom Diby Koffi; l'un résidant à Taabo, et
l'autre dans une localité de Dimbokro. De déclarations contradictoires en
déclarations contradictoires, à l'audience, le juge et le procureur ont indiqué
qu'ils ne disposent pas des « moyens nécessaires » pour savoir à qui appartient
réellement l'Acte de naissance. De sources proches des mis en cause, il s'agit
de deux frères dont le plus jeune, vivant à Taabo aurait pris l'Acte de
naissance de son frère aîné depuis belle lurette. Mais, devant le tribunal, les
deux frères s'approprient le document administratif. Le tribunal a demandé à
chacun des accusés de produire son reçu d'enrôlement ainsi qu'une copie de
l'Acte qui a servi à l'enrôlement avant de reporter le délibéré au 8 janvier. En
une semaine, le tribunal a connu de quatre contentieux portant sur 25 dossiers
traités dont 15 ont été jugés recevables avec avis favorable. Plus de 300 autres
dossiers seraient attendus par le tribunal. »




 




Côte d'Ivoire -
Sortie de crise : respect de la période électorale



La CEI rejoint le Premier ministre Guillaume Soro




Fn-ci.com  –
« La
Commission Electorale Indépendante (CEI) a souhaité, dans son communiqué de
presse hebdomadaire du dimanche 03 janvier 2010, à l'instar du Premier ministre
Guillaume Soro, que les élections en Côte d'Ivoire se tiennent en 2010.

« La
CEI souhaite vivement que l'année 2010 soit l'année de la tenue des élections
générales. Elle y travaille. Et c'est pourquoi, elle continue d'interpeller
toutes les autres institutions, partenaires et opérateurs techniques impliqués
dans ce processus afin que chaque partie y mette du sien et fasse en sorte que
la période électorale indiquée lors de la dernière réunion du Cadre Permanent de
Concertation soit scrupuleusement respectée » a indiqué le Porte parole adjoint
de la CEI, M. Bamba Yacouba. Pour M. Bamba, la période électorale indiquée à
Ouagadougou peut être tenue dans la mesure où la gestion du contentieux
d'inscription sur la liste électorale provisoire qui ''se déroule de façon
satisfaisante sur l'ensemble du territoire national et à l'étranger dans un
esprit de fraternité, de compassion'' va déboucher très prochainement sur la
publication de la liste définitive.




« Après les listes
définitives, il ne restera plus qu'à fabriquer les cartes d'électeur et
d'identité, les distribuer et ouvrir la période légale de la campagne électorale
pour la présidentielle » a précisé M. Bamba Yacouba. Qui a ajouté que le
matériel électoral, notamment des urnes transparentes, des isoloirs, de l'encre
indélébile, du matériel informatique et roulant est déjà disponible. [...] ».




 






Pourquoi Gbagbo n`ira pas aux
élections en mars : Ce que le chef de l`Etat prépare pour atteindre octobre 2010




Le Nouveau
Réveil  – « 
Selon
la dernière réunion du Cadre permanent de concertation (Cpc), le premier tour de
la présidentielle ivoirienne devrait se tenir entre la fin février et le début
mars 2010. Mais, tout porte à croire aujourd'hui que le Chef de l'Etat, Laurent
Gbagbo, n'est pas prêt à aller aux élections dans cette période. Et s'il n'est
pas prêt, il pourrait tout mettre en œuvre pour que l'échéance soit repoussée.
[...] Après la Can, les préparatifs du Mondial de juin 2010 en Afrique du Sud.
Dans la dynamique de la victoire, là aussi des moyens seront dégagés et mis à
disposition. A deux petits détails près. D'abord, l'objectif ne sera pas
forcément de remporter le Mondial, mais d'emballer tous les Ivoiriens dans cette
aventure avec l'espoir de voir les Eléphants réussir un exploit. La fièvre du
Mondial qui durera jusqu'en juillet 2010 occupera tant et si bien les Ivoiriens
que nul ne songera sérieusement aux élections. Dès le mois de juillet, le
phénomène du Mondial sera remplacé par la fièvre du cinquantenaire. Une batterie
publicitaire sera déployée au point de noyer toutes les autres activités jusqu'à
mi-août. La célébration de ce cinquantenaire sera l'occasion rêvée du Chef de
l'Etat d'exposer en face de la Nation "patriotique" sa vision de la "Nouvelle
Côte d'Ivoire et de l'Ivoirien Nouveau" dont Affi N'guessan, président du Fpi
s'est déjà fait le chantre depuis le 25 décembre dernier... Le Chef de l'Etat
pourrait alors brandir les trophées gagnés à la Can, la bonne prestation au
Mondial et dans la ferveur annoncer le changement du nom de la Côte d'Ivoire et
le nouvel Hymne national destinés à "effacer l'ère Houphouët-Boigny" comme il
l'a dit lui-même. C'est seulement s'il obtient satisfaction de toutes ces étapes
et s'il est sûr de maîtriser totalement la machine électorale qu'il pourrait
proposer la date qui l'arrange le mieux pour la présidentielle. On sera alors en
octobre 2010. [...] ».




 






Caporalisation de la RTI par le
FPI - Mme Kandia Camara (DCC-MF) : "L'ONU doit sanctionner Brou Amessan"




Le Patriote – « Propagande
et injures. La RTI a remis le couvert. Depuis peu, elle est redevenue la
courroie de transmission des messages haineux contre l'opposition et notamment
contre le RDR. Cette attitude a été vigoureusement dénoncée par Kandia Camara,
directrice centrale de campagne du candidat Alassane Dramane Ouattara, chargée
de la mobilisation féminine. « Il faut que l'ONU et tous ceux qui ont en charge
le processus électoral prennent leur disposition », a-t-elle insisté. Et d'être
plus précise : « Il faut que l'ONU, sanctionne le DG, le PCA et le ministre de
la communication » a-t-elle ajouté. C'était hier à l'occasion de l'investiture
de « Adjnenerai ADO », on va essayer ADO en langue bété, au QG de campagne d'ADO
d'Abobo. « Nous voulons la paix. Qu'ils arrêtent de semer la haine entre les
Ivoiriens », a-t-elle insisté. C'est à ce prix, selon elle, que la paix peut se
consolider. Il n'est pas juste, selon elle que la RTI puisse faire la part belle
à un seul camp. En tant que télévision publique, il faut, a-t-elle insisté, que
la RTI, qui vit de la contribution de tous, arrête de prendre partie. Dans la
même lancée, Mme Touré Aya Virginie s'est insurgé contre l'attitude de Blé
Goudé. « C'est un fils maudit qui n'a pas de respect pour ses aînés. Dites-lui
d'arrêter d'insulter ADO, sinon il nous trouvera sur son chemin », a averti la
première responsable des femmes républicaines. Poursuivant, la présidente du RFR
a indiqué que la campagne devra se faire dans un esprit apaisé avec beaucoup de
courtoisie...« Depuis la création du RDR, l'on nous a fait croire que le RDR était
un parti de Dioula et d'étranger. Nous nous sommes donc mis en marge de ce parti
pour choisir notre frère », fait elle remarquer. [...]».




 








Gbagbo, Bédié, Ouattara - Pourquoi une charte de la paix ne
s'impose pas
 




Notre Voie  – « [...]
Ce que les Ivoiriens et les observateurs attendent, c'est que les valeurs
démocratiques triomphent. Que les uns et les autres les acceptent. Que les
vaincus acceptent, au nom de la démocratie, la victoire du vainqueur. Que la
voie des armes et des coups d'Etat soit totalement abandonnée. C'est le sens
profond de l'Accord de Ouagadougou adoubé par l'ONU et l'UA. Gbagbo, Bédié et
Ouattara sont tous membres du cadre permanent de concertation (CPC), une
structure de contrôle de l'Accord de Ouaga présidé par le facilitateur Blaise
Compaoré. Qu'apporte de nouveau une charte de la paix ? Surtout quand on sait
que les différents partis et mouvements politiques ont signé le 24 avril 2008 à
Abidjan, en présence du SG de l'ONU, Ban Ki-Moon, un code de bonne conduite
qu'ils n'ont jamais respecté. Avant la présidentielle d'octobre 2000, Guéï,
Gbagbo, Ouattara et Fologo (pour le PDCI) avaient signé un document à
Yamoussoukro sous l'égide de feu Gnassingbé Eyadema, pour des élections apaisées
et un gouvernement d'ouverture. Lorsque Gbagbo a remporté la présidentielle,
Ouattara a demandé à Fologo de se joindre à lui pour créer la chienlit. Face au
refus de Fologo, Ouattara a préféré y aller seul. La violence instaurée par le
président du RDR en octobre 2000 a causé des centaines de morts. Robert Guéï, de
son côté, n'a pas accepté sa défaite dans les urnes. Il a brandi le glaive avant
d'abdiquer face au mouvement populaire. Forum de la réconciliation nationale et
gouvernement d'ouverture, Laurent Gbagbo a tout donné dans le respect de
l'engagement pris face à Eyadema. Cela n'a pas empêché Ouattara de lever une
rébellion armée contre le nouveau Pouvoir en septembre 2002. Le jeudi 24 avril
2008, un code de bonne conduite comportant 20 articles fut signé entre les
partis et mouvements politiques sous le parrainage du SG de l'ONU, Ban-Ki Moon.
Dans l'article 1 de ce code de bonne conduite, les différents signataires dont
le PDCI, le FPI et le RDR, se sont engagés à «soutenir la tenue d'élections
démocratiques, libres, ouvertes et transparentes organisées par la Commission
électorale indépendante (CEI). Ils s'engagent à respecter le verdict des urnes.
Ils s'engagent également à n'utiliser que la procédure judiciaire prévue par les
lois pour contester éventuellement les résultats des élections». Comme on le
voit, une nouvelle charte de la paix ne s'impose plus entre Gbagbo, Bédié et
Ouattara. Il suffit seulement de respecter celui qui existe déjà. A savoir le
code de bonne conduite. [...] ».




 








Création d'un Sénat en Côte d'Ivoire - Gbagbo veut se débarrasser
de Mamadou Koulibaly
 




Le Mandat   – « Le
Fpi donne l'impression d'être serein, mais dans le fond, il vit des crises
internes. C'est le cas de la relation « je t'aime – moi non plus » entre Gbagbo
et son dauphin Mamadou Koulibaly. En effet, pour des raisons diverses, le chef
de l'Etat ne supporte plus la concomitance avec le vice-président de son parti.
Et pour ne pas porter la responsabilité d'un éventuel revirement de situation,
il a émis la volonté de créer un Sénat qui a les mêmes missions que l'Assemblée
Nationale. Son objectif principal est de diminuer l'influence de Mamadou
Koulibaly qui passe pour être un chef charismatique ayant une forte
personnalité. Le sénateur a les mêmes missions et les mêmes avantages que le
député. Aussi, le futur nouveau chef se présentera forcément comme le rival de
Mamadou Koulibaly, et les chefs des deux chambres parlementaires risquent de se
marcher sur les pieds. Une co-existence qui mettra certainement mal à l'aise le
chef du pouvoir législatif. Si l'Assemblée Nationale est un lieu d'expression
démocratique, le Sénat disposera de l'initiative législative qui peut se
traduire par le dépôt de proposition de lois. En matière de contrôle de
gouvernement, le député et le sénateur ont un pouvoir identique. D'autre part,
il faut noter que le Fpi s'engage en cas de victoire, à procéder à des réformes
institutionnelles. Gbagbo veut, dans ce cas, consolider le régime présidentiel
adopté par la Côte-d'Ivoire après les Indépendances. Mamadou Koulibaly a une
autre vision en ce qui concerne les réformes institutionnelles. Pour lui, il
faut un changement du cadre institutionnel. Il préconise que le régime
parlementaire remplace le régime présidentiel, parce que selon lui, le régime
présidentiel « fait des petits rois dans les républiques africaines... On le voit
bien, les deux personnages ont des visions opposées, et chacun est convaincu du
bien fondé de sa position. La question fondamentale qui s'impose actuellement
est bel et bien de savoir si les sénateurs seront élus, ou seront – ils nommés ?
Si la deuxième alternative est la conduite à tenir, l'on ne sera pas étonné de
constater la promotion du copinage sans mérite...»




 




La gendarmerie
abat un coupeur de route à Dimbokro




AIP : Dimbokro :
« Un coupeur de route a été tué par un bataillon de gendarme, le mercredi 30
décembre dans les environs du village de Kouadio-Etienkro, village du
département de Dimbokro, a appris dimanche, l'AIP auprès de la brigade de
gendarmerie. Ce jour-là, un camion de transport en commun, communément appelé «
badjan »  qui fait la ligne Dimbokro-Kouassi Kouassikro en direction de Bocanda,
est braqué dans la matinée en pleine brousse par quatre bandits, explique-t-on.
A  l'occasion des fêtes de fin d'année, une patrouille mixte Etat-major,
escadron et brigade a sillonné quotidiennement cette zone dite à risque.
Celle-ci est interpellée par les villageois à la suite du forfait des gangsters.
Ayant regagnés la brousse après leur sale besogne, la gendarmerie aidée des
villageois décide d'organiser une battue pour les démasquer. Scindés en deux
groupes de part et d'autre de Noffou et de Trianikro, ils prennent en sandwich
les malfaiteurs. Ces derniers, se sentant acculés, ouvrent le feu. Les éléments
de la gendarmerie répliquent. Il s'en suit un échange de coups de feu. Après
accalmie, un membre des malfrats est retrouvé sans vie, indique notre source.
Les trois autres, certainement blessés, au vu des traces de sang sur les
feuilles, ont réussi  à s'enfuir.  De source proche de la gendarmerie, il
s'agirait de peulhs  burkinabé qui troublent la quiétude des paysans depuis de
longues années. »