Ré-enrôlement – La Sagem réclame un nouveau contrat

Fraternité Matin  - /span> Annoncé à
la mi-septembre  2009, la phase de ré-enrôlement connait un blocage. Tout a  été
finalement ramené à 2010 dans l'espoir d'un accord entre les partenaires.(...)
Estimant que c'est une nouvelle operation qui doit se faire parce que les
personnes à ré-enrôler ayant déjà été enrôlées et que leur absence de la base de
données n'est que le fait de la mauvaise manipulation des formulaires et des
machines et des défaillances techniques, des erreurs qui ne sont donc pas
imputables à la société. Dès lors, il devient obligatoire de désigner un nouveau
contrat comportant évidemment de nouveaux engagements financiers. C'est
justement cette sur question que le gouvernement et Sagem ne sont pas encore
tombés d'accord, nous a confié une source.   (...)    La Sagem reste
incontournable parce que les gens détiennent des récepissés, mais ne figurent
pas sur la liste, ils n'ont même pas été enrôlés. Il faut donc les intégrer dans
la base de données ». Et seule Sagem est habilitée à le faire avant de produire
la liste définitive. Même dans l ;e cadre de la solution ad hoc, il n'est pas
possible de faire appel à un autre opérateur a soutenu M. Bamba Yacouba potte
parole adjoint de la CEI. 

Liste électorale/ Coulibaly Malick : 95% des fraudeurs sont
des ressortissants de la CEDEAO

Fraternité Matin  - /span>  Le
directeur national de campagne (Dnc) du Président Laurent Gbagbo, Issa Coulibaly
Malick, a estimé samedi, que 95% des fraudeurs sur la liste électorale
provisoire sont des ressortissants des pays membres de la Communauté économique
des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao). «95% des cas de fraudes viennent des
pays de la Cedeao», a-t-il déclaré à la presse.  Il était interrogé par les
journalistes au terme d'une longue réunion (de 10 h 45 à 15 h 05) avec les
directeurs départementaux de campagne (Ddc) du candidat Laurent Gbagbo et des
chefs de délégation qu'il avait envoyés partout dans le pays, le mois dernier.
Mission qui s'inscrivait dans le cadre de la vérification des listes électorales
provisoires. «Selon certains, la guerre que la Côte d'Ivoire a connue et la
crise qui s'en est suivie, trouvent leur fondement dans la nationalité. Le
processus mis en place vise à faire en sorte que tous les Ivoiriens et seulement
les Ivoiriens, aient leurs cartes nationales d'identité», a-t-il commenté.(...) >>

Désarmement des ex-rebelles : Soro veut passer à l'acte

Le Temps  - /span> La décision des
Forces nouvelles d`entrer en caserne au terme d`un conclave suscité par
Guillaume Soro nous rapproche des élections. Mais cette mesure n`est-elle pas
liée à celle du chef de l`Etat ? Voyons. Le Secrétaire général des Forces
nouvelles et Premier ministre de Côte d`Ivoire, Guillaume Kigbafori Soro,
serait-il enfin disposé à ranger sa troupe en caserne et à l`amener à déposer
les armes pour des élections apaisées ? Le communiqué issu du conclave des Fn à
Odienné où il a passé les fêtes de fin d`année nous permet d`y croire, une fois
de plus : l`encasernement dans quatre villes des éléments Fafn. Sans faire de
commentaire sur les autres points de cette déclaration, on peut rapprocher
l`annonce du chef de l`Etat dans son adresse à la Nation (les élections dans
deux mois) et la disposition de Soro à " secouer " ses amis armés. En fait,
depuis quelques temps, la question du désarmement, qui avait pourtant fait
l`objet de préalables parfois sanglants, a été dévalorisée au point où cela ne
déchaîne plus de passion que les ex-rebelles conservent leurs armes jusqu`à
l`approche de la présidentielle. Est-ce l`effet de l`usure ou de discours
lénifiants d`acteurs plus introduits que le citoyen moyen ? Pour sûr, chacun des
acteurs majeurs de cette crise finissante, prophétise ou à tout le moins,
réclame des élections transparentes et apaisées. Le rôle du Centre de
commandement intégré (Cci), mis sur orbite le 16 avril 2007 à Yamoussoukro, est
de fédérer des éléments des deux forces (Fds et Fafn), de procéder au
désarmement des ex-combattants, d`assurer la sécurité des personnes et des biens
et de sécuriser le processus de sortie de crise dont les élections. Sa vocation,
former la nouvelle armée. C`est pourquoi, les difficultés de déploiement des
8000 soldats mixtes que le Président de la République avait fait affecter au
Cci, fait la préoccupation de structure spécialisée dans la recherche de moyens
matériels et financiers pour l`armée, comme le Conasfor.(...) >>

Gbagbo désapprouve Mamadou Koulibaly

L'Inter  - /span> Le président de
l'Assemblée nationale, Mamadou Koulibaly, et le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo
sont divisés sur des points importants du programme de gouvernement du Front
populaire ivoirien ( Fpi). Les deux têtes fortes du parti au pouvoir ne sont pas
sur la même longueur d'onde s'agissant notamment des réformes institutionnelles
à engager au cas où le Fpi gagnerait les prochaines élections. Pour le
président-candidat Laurent Gbagbo, le nouveau mandat sera l'occasion de
consolider le régime présidentiel adopté par notre pays depuis son indépendance
et réaffirmé dans la Constitution de 2000. La consolidation du régime
présidentiel, estime-t-il, participera du renforcement des acquis démocratiques.
C'est en tout cas ce qu'il a écrit dans son livre-programme intitulé « Côte
d'Ivoire/ Bâtir la paix sur la démocratie et la prospérité », qui a été présenté
au grand public mardi 29 décembre 2009 au Palais de la culture de Treichville. «
La Constitution de la deuxième République, comme celle de la première
République, consacre le régime présidentiel en Côte d'Ivoire. Elle stipule que
le président de la République est le détenteur exclusif du pouvoir exécutif. Et
j'observe que ce régime épouse le vœu profond des Ivoiriens. Nos compatriotes
veulent que celui qu'ils auront solennellement élu au suffrage universel direct
soit seul responsable du mandat dont il est investi », écrit le chef de l'Etat
dans le chapitre intitulé « Pour un pouvoir exécutif plus performant »( pp.
171-172). En clair, au cas où il serait réélu, le président sortant n'entend pas
remettre en cause le régime présidentiel qui concentre le gros des pouvoirs
entre les mains du chef de l'Etat. Pas étonnant pour quelqu'un qui a révélé
récemment que le dernier livre qu'il a lu, avait pour titre « Le pouvoir ne se
partage pas ». En soutenant une telle position, Laurent Gbagbo entre en
collision avec le n° 2 de l'Etat et membre influent du Fpi, Mamadou Koulibaly.
En effet, sur le sujet, le président de l'Assemblée nationale est plutôt pour
une rupture d'avec le régime présidentiel qui, selon lui, est peu compatible
avec les valeurs démocratiques.(...) >>

Election présidentielle : Bédié présente son projet de
société, jeudi à 10 heures

Le Nouveau Réveil  - /span>  Ce jeudi
7 janvier, sous le coup de 10 heures précises, le siège du Pdci-Rda à Cocody
sera le théâtre d'un événement de portée historique et nationale. M. Henri Konan
Bédié, porte-étendard du Pdci-Rda à la très prochaine élection présidentielle,
va dérouler au cours d'une cérémonie solennelle, devant les membres des
instances du Pdci, à savoir le Bureau politique, le Conseil politique, les
Directeurs locaux de campagne, le Grand conseil et les responsables des
structures spécialisées, l'Ufpdci et la Jpdci, le projet de société qui
sous-tend sa candidature à la magistrature suprême. A cette occasion, et comme
il l'a fait de façon fort brillante en 1995, Bédié répondra à la question
pourquoi il est candidat ? (...) >>