REVUE DE PRESSE DU MARDI 3 JANVIER 2012

3 jan 2012

REVUE DE PRESSE DU MARDI 3 JANVIER 2012








Restauration de l'autorité de l'Etat, lutte contre l'insécurité, ... : La
communauté internationale réaffirme son appui à ADO




 




Le
Mandat -

Le
président Alassane Ouattara et le peuple ivoirien peuvent toujours compter sur
le soutien de la communauté internationale pour ce qui est de la réforme du
secteur sécuritaire, de la restauration de l'autorité de l'Etat, de la justice
impartiale et de la réconciliation des opportunités économiques et sociales pour
les plus démunis. Cette assurance vient de Bert Koenders, le représentant
spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte d'Ivoire. C'était à
l'occasion de son message à la Côte d'Ivoire. En effet, dans cette adresse, le
représentant de Ban Ki Moon, a tenu à traduire au peuple de Côte d'Ivoire la
solidarité de l'Organisation des nations unies dont il est le porte-parole en
terre ivoirienne. « L'Onuci continuera de fournir tout son appui et d'être à vos
côtés », a-t-il promis. Aussi en a-t-il profité, dans son message, pour louer le
courage des Ivoiriens. « Grâce à vos efforts, votre pays, la Côte d'Ivoire,
s'est remis sur la voie de la démocratie, de la réconciliation et de la paix. La
communauté internationale a été à vos côtés et nous sommes tous témoins du
retour progressif de la paix en Côte d'Ivoire et de son nouveau rôle dans le
concert des nations », a souligné Bert Koenders. Cependant, le premier
responsable de l'Onuci a prévenu que « les deux prochaines années seront
critiques car les autres défis à surmonter sont immenses, notamment sur le plan
de la sécurité humaine, de la protection des civils, de la réconciliation
nationale et du développement ». Toutefois, il a rassuré de sa disponibilité à
mettre en œuvre les résolutions du Conseil de sécurité.




 




 




Après
son message à la nation : Ouattara attendu sur ses actes




 




L'inter -
Le
message à la Nation d`Alassane Ouattara du samedi 31 décembre dernier aura eu le
mérite de redonner espoir à ses compatriotes, de leur faire reprendre confiance
en un avenir meilleur. C`est du moins l`un des objectifs que visait visiblement
ce discours parsemé de formules et phrases distillées avec pour finalité de
susciter la foi en ce nouveau régime. Tout au long de ce discours, le successeur
de Laurent Gbagbo s`est employé à gonfler le moral de ses compatriotes avec pour
but de les amener à placer leur confiance en lui, en la capacité de son
gouvernement à changer positivement leur vie. « Je peux vous assurer...»,
répète-t-il. Et de se fendre de phrases à l`effet d`incantations magiques visant
à susciter l`espoir : « Notre pays étonnera le monde par son dynamisme », « Une
nouvelle ère de prospérité va s`ouvrir » ou en encore « Soyez les acteurs du
renouveau, car l`avenir nous appartient », « Et vous le verrez, les résultats ne
se feront pas attendre ». Là où son prédécesseur aimait à dire « il faut » faire
ceci ou cela, parlant des actions à mener pour améliorer le quotidien des
Ivoiriens - donnant ainsi le sentiment que c`est aux autres de le faire,
Alassane Ouattara, lui, s`implique dans l`action. En d`autres termes, il indique
clairement que c`est lui et son gouvernement qui impulseront les initiatives
destinées à apporter un mieux-être aux populations. (...)




 




Au delà des mots




Deux choses
essentiellement : l`amélioration significative des conditions de vie des
Ivoiriens et l`instauration d`un Etat de droit. S`agissant du premier objectif,
Ouattara semble y tenir viscéralement. « L`objectif du gouvernement est (...)
d`offrir à chacun d`entre vous les conditions de son épanouissement personnel,
social, économique et moral », assure-t-il. Puis il promet de « créer les
conditions d`emploi pour tous ceux qui ont la volonté et le courage d`avancer ».
Aux paysans, il les assure de « garantir une rémunération à la hauteur de (leur)
travail ». Une profession de foi que les chômeurs, diplômés sans emploi et les
petits paysans attendent de le voir traduire dans les actes. Car, plus que les
promesses- même si elles viennent du cœur, c`est la matérialisation de cette
promesse de bonheur, dans les mois à venir, qui fera taire les sceptiques. Des
signaux forts doivent être donnés le plus tôt à la masse de désœuvrés et sans
emploi qui attend les 200 000 emplois promis par Ouattara chaque année. Par
ailleurs, le chef de l`Etat promet d`instaurer un Etat de droit, qui se
distinguera par « son attachement à la justice, aux valeurs démocratiques et au
respect des droits de l`homme », « par ses institutions fortes et indépendantes,
piliers d`une démocratie moderne ». Des intentions somme toutes nobles qu`on
attend de voir traduites dans les actes. Pour l`heure, cela paraît un vœu pieux
au regard des dérives récurrentes prêtées à des éléments des Forces
républicaines de Côte d`Ivoire (Frci) en dépit de la volonté des dirigeants de
mettre au pas ces indélicats ; au regard surtout de ce qu`il est donné de voir à
la justice où le droit n`est pas toujours dit, comme au bon vieux temps de la
refondation. (...)




 




 





Réactions de la classe politique et de la société civile




 





L'Intelligent d'Abidjan –




 





Alphonse Djédjé Mady (SG du Pdci-Rda) : ''Cette question est l'affaire du
Président de la République''




«Cette
question est l'affaire du Président de la République. Il n'appartient pas aux
citoyens de s'arroger ce droit. On ne désespère pas du travail du Premier
ministre. Seul le Président de la République sait ce qu'il fait avec tel ou tel.
Il faut maintenant arrêter les supputations. C'est vrai qu'il y a eu une
promesse quant au poste de Premier ministre. Mais chacun doit faire confiance au
chef de l'Etat. C'est à lui de juger du moment de tenir sa promesse. C'est lui
qui est à la barre et il sait ce qu'il fait».




 




Bamba
Sindou (président du Raidh, société civile) : '' Ce n'est pas notre problème''




«Ce
n'est pas la personne du Premier ministre en tant que tel qui est importante.
Pour nous, il faut quelqu'un qui travaille pour le respect des droits humains
dans tous ses compartiments. Ce qui est important, c'est l'emploi pour les
jeunes, c'est le fonctionnement de l'université. Le Président a dit qu'il va
construire un Etat de droit, c'est ce qui nous intéresse. Maintenant pour le
reste, c'est une promesse entre des alliés. Ce sont des considérations
politiques. Ce n'est pas notre problème».




 




Dr
Brissi Takaléa (SG de Lider) : ''C'est le travail que nous aurons à apprécier''




«On
n'est pas partie prenante à ce débat. C'était un accord entre le Pdci et le Rdr.
Ce n'est pas à nous de choisir qui est bon ou qui ne l'est pas. D'ailleurs pour
l'instant, on n'émet que des hypothèses dans la mesure où le Président lui-même
ne l'a pas encore confirmé. Par ailleurs, si celui qui vient, qu'il soit Duncan
ou Soro, peu importe. C'est le travail que nous aurons à apprécier. Sinon nous
n'allons pas rentrer dans un débat qui ne nous concerne pas».




 




Woï
Messé (Udpci) : ''Je n'ai pas d'avis sur le sujet''




«Je
n'ai pas d'avis sur le sujet. Il faut s'adresser aux hommes hautement
politiques».




 




 




Le
Front populaire souhaite discuter avec le pouvoir




 





Fraternité Matin –

Le
Front populaire ivoirien par la voix de son secrétaire général, Laurent Akoun,
souhaite, pour l'année 2012, que le gouvernement engage à nouveau des
discussions avec l'opposition. Dans un communiqué dont nous avons reçu copie,
l'ex-parti au pouvoir souhaite également l'annulation des dernières
législatives, le remboursement de la caution des candidats, la désignation d'un
nouveau président de la Commission électorale indépendante pour la
réorganisation de cette institution sur une base consensuelle. Pour le
secrétaire général du Fpi, le gouvernement devrait mettre un terme au
''climat et à l'environnement de terreur qui règne dans les villes, villages et
hameaux de Côte d'Ivoire et qui exacerbent ainsi une insécurité rapprochée
permanente''
. Signalons toutefois que depuis le 29 septembre 2011, le Chef
de l'Etat a ouvert avec son opposition, principalement le Fpi/Cnrd, ''le
dialogue républicain''
. Par la suite, le ministre d'Etat, ministre de
l'Intérieur, Hamed bakayoko, a poursuivi les négociations jusqu'à obtenir la
participation de certains partis membres de la coalition Fpi/Cnrd aux
législatives du 11 décembre 2011. Le Cap Unir pour




la
démocratie et le développement (Cap Udd) de Gervais Coulibaly, ancien
porte-parole de Laurent Gbagbo, l'Union démocratique et citoyenne, de Mel
théodore ont participé à ces élections.




 




 




 




Contentieux sur
les législatives/ Ça grogne déjà avant de dire le Droit : Ce qui est reproché à
Wodié et au Conseil constitutionnel




 




L'intelligent
d'Abidjan

– Le Conseil constitutionnel est sur le feu de la rampe. La méthode employée par
l'équipe du professeur Wodié dans le cas du contentieux électoral crée des
suspicions généralisées. La grogne enfle déjà, avant de dire le droit. Avant de
dire le droit pour parler comme les spécialistes.




UN CANDIDAT
d'origine ivoirienne ayant la double nationalité, avait été retiré de la liste
des candidats par le Conseil constitutionnel au motif qu'il s'est prévalu d'une
autre nationalité. Se basant sur les dispositions de l'article 48 alinéa 1 de la
loi n° 61-415 du 14 décembre 1961 qui stipule : « perd la nationalité
ivoirienne, l'ivoirien majeur qui acquiert volontairement une autre nationalité
étrangère, ou qui déclare reconnaître une telle nationalité » et en dehors d'une
décision du ministère de la justice, le Conseil constitutionnel a ordonné le
retrait de Souhaluo Tioté, au motif qu'il posséderait un passeport français.
''La Loi est dure, mais c'est la Loi'', avait expliqué un membre du Conseil
constitutionnel pour confondre le franco-ivoi- rien. Souhaluo Tioté, sur
dénonciation d'un adversaire n'a donc pas pris part aux élections législatives
et il s'en ex- plique : « Je me nomme Souhaluo Tioté, c'est ce qui est sur mon
extrait d'acte de naissance, né le 10 avril 1967 dans la sous-préfecture de
Kongasso. Et non Tioté Souhaluo comme c'est écrit dans la requête (...) C'est
sur requête d'un certain Bamba Baba que je ne connais pas qui a été mis en écran
par le maire de Kongasso, Bagaté Bolou. C'est le maître d'orchestre de cette
manigance parce que je devenais gênant sur l'échiquier politique, plus
précisément à Kongasso. Pour lui, j'allais gagner et ça, il n'y avait pas de
doute parce que les 12 villages de la sous-préfecture me soutenaient (...) Ce
même Bolou Bagaté qui s'est servi de Bamba Baba, a eu accès à mes dossiers pour
savoir que je suis Français. J'ai la double nationalité. La double nationalité
dans ce pays, n'est pas un crime. Ce débat n'est même plus une cause
d'élimination dans ce pays. C'est ce même problème qui a fait qu'aujourd'hui, la
Côte d'Ivoire a connu ce gouffre. Pour- quoi moi ? Pourquoi suis-je incriminé
pour double nationalité ? Je trouve qu'on ne doit pas faire de ça un débat et on
ne devait pas me retirer de la lis- te définitive des candidats pour autant
(...) «Mon dossier a été validé par la CEI et c'est au Conseil constitutionnel
que ça a causé problème. Et ce, parce que ce fameux Bagaté Bolou a des amis dans
ce rouage, dans le cabinet de Wodié. Ils ont manigancé cette affaire pour me
mettre hors de course», a-t-il dit. Le problème qui se pose aujourd'hui est
qu'il y aurait d'autres candidats ayant la double nationalité et qui ont menti.
Wo- dié va-t-il les traquer et invalider leur élection, la candidature de Tioté
ayant ici fait les frais de l'application de la loi ? Est- ce pour cela que le
président du Conseil constitutionnel avait convoqué des candidats dont la
victoire avait été contestée ? Qu'en est-il de ce candidat d'une région du
Centre (Arrah) qui se- rait venu en Côte d'Ivoire avec un passeport français
dans lequel, il aurait pris un visa ivoirien, et qui a été élu ? Accusé par ses
adversaires d'être élu député parce qu'il possèderait la double nationalité, Ané
Boni Siméon, député élu de la circonscription d'Arrah, se défend. «De toute
façon, ceux qui le disent ignorent tout de la Loi. Si j'étais inéligible, je
n'aurais pas obtenu la carte d'identité et la carte d'électeur. D'où vient le
fait qu'on m'accuse que j'ai la double nationalité, alors que mes dossiers ont
été acceptés par la CEI ? Je ne suis pas concerné par ce qui se raconte, car je
n'ai jamais changé de nationalité. J'ai fourni un document sur l'honneur de
n'avoir jamais changé de nationalité. Ce sont des mauvais perdants qui cherchent
des idées pour se refaire le moral qui me vilipendent parce qu'ils sont animés
par la honte. Je suis bel et bien Ivoirien, je n'ai jamais pris la nationalité
française», explique-t-il. Une source proche du Conseil constitutionnel a
souhaité apporter des clarifications concernant cette affaire qualifiée de deux
poids, deux mesures par certains observateurs de la scène politique ivoirienne.
«Un conseiller n'a aucun pouvoir pour déclarer un candidat inéligible. Le
Conseil constitutionnel n'a pas pour rôle de chercher la nationalité des
candidats, même s'ils jouissent de la double nationalité. Il est toujours saisi
de façon incidente. Les Ivoiriens aiment personnaliser les problèmes. C'est la
CEI qui reçoit les dossiers des candidatures. Si vous avez la double nationalité
et que vous êtes élu député sans que le Conseil constitutionnel ne soit saisi,
il ne lui revient pas de s'autosaisir. Si un candidat estime que celui qui est
élu a la double nationalité, il peut déposer une réclamation auprès du Conseil
constitutionnel, si celui-ci a acquis une nationalité étrangère en étant majeur
(plus de 21 ans). Le rôle du Constitutionnel n'est pas de rentrer dans la vie
privée des gens», a souligné le conseiller.




 




ENJEUX ET
DESSOUS DE LA SUSPICION

Le Conseil constitutionnel qui a enregistré une centaine de recours en
annulation du scrutin législatif du 11 décembre 2011, n'a pas rendu sa décision
jusqu'à présent. Ce qui en rajoute au doute et à la suspicion, quant à sa
neutralité dans le règlement du contentieux électoral. «Nous sommes au stade du
dé- compte et du classement des réclamations. Ce travail sera terminé d'ici à
mercredi», a révélé un proche collaborateur de Francis Wodié. A l'en croire,
selon la méthodologie qui a été adoptée, le Conseil constitutionnel a informé
les candidats dont la victoire est contestée qu'ils doivent fournir les preuves
contre les recours. Au vu des preuves et après avoir mené sa propre enquête, le
Conseil constitutionnel va trancher. Mais en attendant, le président Wodié est
lourdement soupçonné de pratiquer deux poids, deux mesures dans la conduite du
contentieux sur les législatives. Le président de la Commission électorale
indépendante, l'on s'en souvient, avait longtemps attendu avant de faire
connaître le taux de participation lors des législatives. Francis Wodié va- t-il
rééditer le même « exploit », en évitant de dire le Droit concernant la question
de la double nationalité de certains candidats ? Pourquoi sous le prétexte du
refus du droit d'évocation, laisser prospérer des candidats qui ont menti,
malgré la déclaration sur l'honneur ? Faut- il à la lumière des problèmes qui se
po- sent, revoir des dispositions relatives à la double nationalité ? Ce n'est
pas une banale affaire. A quand donc la proclamation définitive des futurs
députés de la dixième législature ? Tous les regards sont tournés vers le
Conseil constitutionnel. Le remaniement ministériel et la mise en place du
parlement dépendent des décisions du Conseil constitutionnel




 




 




Primature / Après
son élection à l'Assemblée nationale Soro va-t-il être reconduit ?




 




L'Intelligent
d'Abidjan -

Un parfum de remaniement ministériel souffle sur le gouvernement.
Les élections législatives qui captivaient tous les regards sont terminées. Une
nouvelle ossature s'est dessinée à l'hémicycle et à forte coloration Rdr,
teintée d'une dose non négligeable des couleurs du Pdci-Rda, le vieux parti avec
77 élus. Les indépendants avec 35 parlementaires, auront leur mot à dire tout
comme les petites formations politiques comme l'Udpci (7 députés), le Mfa (3
députés) et l'Upci (1 député). Ce fait majeur implique forcément une
recomposition du paysage politique comme cela se passe dans les grandes
démocraties.




 




Depuis
l'entre-deux-tours de la présidentielle de 2010, ''un contrat'' non écrit mais
verbal a été passé entre les deux alliés du Rhdp que sont le Pdci et le Rdr. Il
a été promis le poste de Premier ministre au premier (le Pdci) au cas où le
candidat du second (le Rdr) l'emportait. (...) Donnant du fouet à la mayonnaise,
le Premier ministre lui-même est monté au créneau pour plaider en sa faveur même
s'il se refuse à l'admettre comme tel. Le dernier conseil des ministres de
l'année 2011 lui a servi de tribune pour vanter son action. En servant un
discours circonspect. En voici un bout : ''En effet monsieur le président, six
mois, c'est bien peu. (...) sans aucun doute que mes propos feront une fois
l'unanimité de tous les ministres. Quoi qu'il en soit, excellence monsieur le
président de la République, je peux vous dire que chacun et chacune d'entre nous
ici présent, nous sommes heureux et fiers de pouvoir servir la Côte d'Ivoire à
vos côtés''. Une sorte de demande polie à travers laquelle transparaît la
volonté du Premier ministre Soro de rempiler en implorant le soutien des membres
de son équipe. Pour bien d'observateurs, Alassane Ouattara est, sur le sujet, à
l'épreuve de la parole donnée. Va-t-il trahir sa promesse en reconduisant Soro ?
''Dans ce cas, ses alliés lui trouveraient des attitudes de boulanger, celui qui
roule ses partenaires dans la farine. Un gros risque politique quand on sait que
l'influence du Pdci n'est pas à négliger. Et la capacité de nuisance du vieux
parti pourrait jouer bien de tours à l'actuel locataire du palais présidentiel.
Le Rhdp s'en trouverait affaibli'', commente un observateur averti, bien
introduit au Rhdp. (...) Mais en réalité, Guillaume Soro est à la primature depuis
2007 après la signature des accords de Ouaga. ''Faut-il encore continuer avec
lui pour donner l'impression que la Côte d'Ivoire est toujours dans la
belligérance ?'', s'interroge-t-on dans les rangs du Cnrd. La balle est dans le
camp du Président de la République. C'est son pouvoir discrétionnaire.




 




 




Communiqué de la
gendarmerie




 




Fraternité
Matin

- Le Commandant Supérieur de la Gendarmerie nationale porte à la connaissance
des populations que le Groupe d'Escadrons Blindés de la Gendarmerie nationale
(GEB-Gn) procédera à des exer- cices pour la formation de ses hommes.




A cet effet, des
mouvements d'engins blindés et de chars de la Gendarmerie nationale seront
observés dans la période du 03 au




20 janvier 2012 à
Abidjan et à l'intérieur du pays. Ces mouvements ne sont que de simples
exercices d'entraînement et ne devraient susciter aucune inquiétude au niveau
des popula- tions.




 




 




Budget 2012 /
Financement des actions sociales : Ce que coûteront les dépenses pro-pauvres




 




L'intelligent
d'Abidjan

-3 160 milliards de FCFA. Tel est le budget de finances 2012, adopté par le
gouvernement ivoirien. Celui-ci consacre une part importante aux actions
sociales et à l'investissement. Au niveau des actions sociales dites
pro-pauvres, l'on retient une affectation de plus de 980 milliards de FCFA
contre 840 milliards de FCFA l'an dernier. La répartition de ce portefeuille par
secteur d'activités se présente comme suit :




 




-Agriculture et
développement rural : 41.430.786.857 de FCFA ; Ressources halieutiques et
production animale : 4.657.803.781 de FCFA ; Education : 628.602.602.450 de FCFA
; Santé : 138.014.744.384 de FCFA; Eau et assainissement : 39.924.675.661 de
FCFA ; Energie : 17.027.307.770 de FCFA ; Routes et ouvrage d'art :
47.100.127.641 de FCFA ; Affaires sociales : 14.097.260.033 de FCFA ;
Décentralisation (hors éducation, santé et agriculture) : 32.059.026.543 de FCFA
; Reconstruction et réhabilitation : 1.164.320.841 ; Autres domaines de lutte
contre la pauvreté : 15.926.471877. Quant à l'investissement, le montant retenu
est de l'ordre de 640 milliards de FCFA.




 




La masse
salariale toujours en hausse




La problématique
de la maîtrise de la masse salariale demeure. En 2012, les projections en
donnent 918,7 milliards de FCFA, soit 47,1% du budget de finances de l'année.
Pour le secteur de la gestion de la solde représentant 571,8 milliards de FCFA,
la part des fonctionnaires est de 522,5 milliards FCFA. Quand le solde destiné à
la Police, est de 75 milliards de FCFA contre 57,1 milliards en 2011. En ce qui
concerne les militaires, le solde passe de 97,9 milliards de FCFA à 129,1
milliards de FCFA. Les subventions aux EPN et autres organismes sont portées à
68,1 milliards de FCFA contre 57,1 milliards de FCFA en 2011. Les institutions
nationales bénéficient au titre du budget 2012 de la dotation de 39 milliards de
FCFA contre 32,9 l'an dernier. La rémunération du personnel local des ambassades
a été fixée à 15,4 milliards de FCFA. Les dotations au titre des transferts aux
collectivités décentralisées-personnel ont été fixées à 5,9 milliards de FCFA
contre 4,9 milliards de FCFA l'an dernier. En sus, 10,4 milliards de FCFA ont
été retenus pour les cas de divers. Et comme l'on peut le constater, la masse
salariale a été revue à la hausse pour tenir compte de certaines contraintes.




 




 




CPI / Fatou Bensouda
formel : "La Cedeao ne peut plus intervenir dans la situation de Gbagbo"




 




Le Mandat –
La magistrate gambienne Fatou Bensouda est celle qui aura la responsabilité de
conduire le procès de l'ex-président Laurent Gbagbo. Pour le tout nouveau patron
de la Cpi, la Cour de la justice de la Cedeao ne plus intervenir dans la
situation actuelle de Laurent Gbagbo. Bensouda répond ainsi aux avocats de
nouveau locataire de la prison de La Haye qui ont introduit des requêtes devant
la Cour de justice de la Cedeao pour dénoncer l'illégalité des poursuites à
l'encontre de leur client.




 




Vous aurez la
responsabilité de l'accusation dans le futur procès de Laurent Gbagbo. N'est-ce
pas une « patate chaude » que vous transmet le procureur Moreno-Ocampo ?




 




Fatou Bensouda :
En Côte d`Ivoire, on enquête de manière impartiale dans les deux camps. Ne
politisez pas notre travail. Nous avons enquêté sur les violences
postélectorales en Côte d'Ivoire, puis avons soumis les conclusions de cette
enquête à l'appréciation de la Cour. La décision de poursuivre n'incombe pas au
seul Moreno-Ocampo. Le procureur général a d'ailleurs été clair : on enquête de
manière impartiale, dans les deux camps.




 




La CPI
émettra-t-elle des mandats d'arrêt contre des membres des forces pro-Ouattara ?




 




Fatou Bensouda :
Je ne peux encore vous le dire. On procède par étape.




 





Remonterez-vous jusqu'à 2002 dans vos enquêtes ?




 




Fatou Bensouda :
Initialement, nous avions fait une demande d'enquête pour la période
postélectorale. Mais certains juges souhaitent que l'on remonte jusqu'à 2002. Le
bureau du procureur est entrain d'étudier leur demande.




 




Si vous ne le
faites pas, le camp Gbagbo ne risque t-il pas de continuer à parler de justice
des vainqueurs ?




 




Fatou Bensouda :
Il ne faut pas confondre justice des vainqueurs et justice de la responsabilité.
Encore une fois, je vous assure que nous serons impartiaux.




 




Les avocats de
Laurent Gbagbo ont introduit des requêtes devant la Cour de justice de la Cedeao
pour dénoncer l'illégalité des poursuites à l'encontre de leur client. S'ils
obtiennent une décision favorable, qui aura la primauté du droit ?




 




Fatou Bensouda :
C'est la CPI. Les statuts de Rome, signés par les États membres, nous donnent
l'autorisation d'émettre des mandats d'arrêt qui sont mis en œuvre par les
justices nationales. Les juges ivoiriens ont décidé de leur exécution. On ne
peut revenir en arrière et la Cedeao ne peut plus intervenir.




 




(Source : Jeune
Afrique)




 




 




Affaire Guy-André
Kieffer : Nouvelle mission d`un juge français à Abidjan




 




Abidjan.net
(source Afp) -

Le juge français Patrick Ramaël est de retour à Abidjan dans le cadre de son
enquête sur la disparition du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer en
2004 en Côte d`Ivoire, a-t-on appris lundi de source proche du dossier.




 




Arrivé lundi soir à
Abidjan pour un séjour d`une durée non précisée, le magistrat va enquêter sur la
disparition de ce journaliste indépendant, survenue le 16 avril 2004 sur un
parking de la capitale économique alors qu`il enquêtait sur des malversations,
notamment dans la filière cacao, dont le pays est premier producteur mondial.




 




L`enquête menée en
France s`est orientée vers des cercles proches du pouvoir de l`ancien président
ivoirien Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril après une crise postélectorale de
quatre mois, qui a fait quelque 3.000 morts.




 




Le juge Ramaël
poursuivra aussi son enquête sur le rapt de Xavier Ghelber, un avocat parisien
en mission d`audit sur la filière cacao pour le compte de l`Union européenne,
brièvement enlevé par des hommes en armes le 7 novembre 2004 à l`hôtel Ivoire
d`Abidjan, a indiqué à l`AFP la source proche du dossier.




 




Le magistrat
français a déjà effectué de nombreux déplacements à Abidjan, dont le dernier
remonte à novembre 2011. Il avait alors entendu en deux semaines une quinzaine
d`ex-membres de la sécurité de M. Gbagbo dans le cadre de ses enquêtes, en
particulier sur l`affaire Ghelber




 




 




La presse ivoirienne
en deuil : Nady Rayess, le PDG du groupe Olympe (L`Inter, Soir Info, Star
Magazine) à jamais!




 




L'inter-
Emotion et consternation, hier, au siège du groupe Olympe, éditeur des
quotidiens ``L`Inter``, ``Soir Info`` et de l`hebdomadaire ``Star Magazine``. Le
patron de ce groupe de presse privée, le premier par sa taille, sur le
territoire ivoirien s`en est allé. Nady Rayess, ce grand promoteur de la presse
indépendante en Côte d`Ivoire, a été tué, ce lundi 02 janvier 2012 dans un
crash, à bord de son propre avion. L`engin qu`il pilotait, en provenance
d`Assinie à l`Est d`Abidjan, où il a l`habitude de passer quelque temps, s`est
écrasé dans la matinée d`hier à Vitré 1, un village proche de la ville de
Grand-Bassam, à une dizaine de minutes de vol d`oiseau de l`aéroport d`Abidjan.
(...)