REVUE DE PRESSE DU MARDI 29 MAI 2012

29 mai 2012

REVUE DE PRESSE DU MARDI 29 MAI 2012







Titres




 





L'affaire des 500.000 FCFA par ex-combattant refait surface

-
L'inter
(indépendant) – 29 mai 2012




 





Détention illégale d'armes, absences sans autorisation... Koffi Koffi en guerre
contre l'indiscipline de certains militaires -

Fraternité Matin (proche du
Gouvernement) – 29 mai 2012




 




Des dozos s'engagent
désormais dans des actions civilo-civiques et de paix au profit des populations

- Agence Ivoirienne de presse  Zuénoula




 




Le
comité central espère « la relaxe pure et simple » de Laurent Gbagbo

- Fraternité Matin (proche du Gouvernement) – 29 mai 2012




 





Amadou Soumahoro, secrétaire général du Rdr crache ses vérités au Fpi : « Le Fpi
est une vipère dont nous avons définitivement coupé la queue » -

Le Nouveau Réveil
(tendance PDCI) – 29 mai 2012




 




Déchets toxiques/Des
victimes initient les opérations "Kodjo rouge" et "Casserole" -

L'Inter (indépendant) - 29 mai 2012




 




Traoré Moussa, nouveau
président de l'UNJCI
- Agence
Ivoirienne de presse




 





Finance /Sommet de la Banque africaine de développement : Le retour de
l'institution à Abidjan une priorité pour la délégation ivoirienne -

L'intelligent
d'Abidjan

(indépendant) 29 mai 2012




 




Résolution de la crise
malienne / Cheick Modibo Diarra après une rencontre avec Alassane Ouattara :
''La Force sera le dernier recours'' -

L'intelligent d'Abidjan (indépendant) 29 mai 2012




 




 




 




 




L'affaire
des 500.000 FCFA par ex-combattant refait surface




 




L'inter (indépendant) – 29 mai 2012




 




On en avait
plus entendu parler depuis la fin de la crise postélectorale. Et même quelques
mois avant la tenue des élections présidentielles d'octobre 2010, la question du
désarmement, la démobilisation et la réinsertion (DDR) des ex- combattants avait
été sus- pendue. Dans une récente interview accordée au journal Fraternité Matin
avant son départ, Bouréima Badini, représentant spécial du facilitateur du
dialogue direct inter- ivoirien, Blaise Compaoré, avait reconnu que le
désarmement n'était pas totalement achevé avant les élections, conformément à ce
que prescrivait l'accord politique de Ouagadougou. Ce processus avait notamment
buté contre l'affaire des 500.000 FCFA qui devraient être versés à chaque
ex-combattant pour solde de tout compte. L'affaire refait surface, car le jeudi
24 mai dernier, face aux ex-combattants démobilisés à la Compagnie territoriale
de Korhogo (CTK) le ministre auprès du président de la République, chargé de la
Défense, Paul Koffi Koffi, a annoncé que chaque ex-combattant démobilisé sur
l'ensemble du territoire national, bénéficierait de cinq cent mille (500.000)
fcfa pour solde de tout compte. [...]  Tout compte fait la question des 500.000
FCFA qui avait suscité un certain engouement au désarmement chez les ex-
combattants, est à nouveau de rigueur. Cet argent qu'on promet aux anciens
combat- tants démobilisés va-t-il permettre un désarmement et une réinsertion
efficaces ? L'histoire nous le dira.




 




 




Détention
illégale d'armes, absences sans autorisation... Koffi Koffi en guerre contre
l'indiscipline de certains militaires




 




Fraternité
Matin (proche du Gouvernement) – 29 mai 2012




 




Les militaires
non respectueux des instructions n'ont qu'à bien se tenir. Le ministre délégué
auprès du Président de la République, chargé de la Défense, leur donnent un mois
pour se conformer aux instructions relatives à l'occupation illicite des sites
publics ou privés, à l'usage      de véhicules et des plaques d'immatriculation
militaires fantaisistes, au port d'armes, à l'absence de leurs unités et à leurs
déplacements à l'étranger. Las de sensibiliser, M. Paul Koffi Koffi va sévir.
Dans cinq communiqués publiés dans nos pages de ce jour, deux ci-contre, il
invite tous les militaires concernés « à prendre toutes les dispositions
nécessaires » pour se conformer à la réglementation en vigueur au plus tard le
30 juin 2012. Faute de quoi, pour ce qui est de l'occupation des sites publics
ou privés, entre autres, une « expulsion de force desdits lieux sera opérée. Des
poursuites  judiciaires et des sanctions disciplinaires seront, le cas échéant,
engagées contre les récalcitrants. Quant aux véhicules portant des
immatriculations et des cou- leurs militaires irrégulières, ils seront mis en
fourrière et leurs titulaires s'exposeront à des sanctions.




 




Des dozos s'engagent désormais dans des actions
civilo-civiques et de paix au profit des populations




 




Agence Ivoirienne de presse  Zuénoula




 




Des chasseurs traditionnels dozos, au terme d'un
conclave, tenu jeudi, à Zuénoula(centre-ouest du pays, région de la
Marahoué), et scellant leur unité retrouvée, auraient pris
l'engagement, désormais, d'inscrire leurs attitudes et comportements dans les
actions civilo-civiques assurant quiétude et paix sociale aux populations, a
appris l'AIP, ce dimanche.




Selon une source proche de cette confrérie,
ceux-ci auraient surtout pris l'engagement d'inscrire leurs attitudes et
comportements dans des initiatives et actions de développement, notamment la
sensibilisation contre les feux de brousse, l'abattage d'arbres et le
braconnage, et entendent ainsi participer à la dynamique sociale en cours.




Quelque 100 chasseurs traditionnels
dozos, regroupés au sein d'une organisation, baptisée "confrérie des dozos de
Côte d'Ivoire(CODOCI)", auraient achever, depuis jeudi, dans la localité, un
conclave destiné à aplanir les malentendus et autres divergences en leur sein,
les réconcilier, reconstruire la cohésion dans leur milieu, et à les réconcilier
avec les pouvoirs publics.




Leur leader, Moussa Touré y a notamment fait
savoir que leur rencontre avait pour but essentiel de "recadrer la ligne de
conduite sociale du dozo face aux impairs constatés par endroits envers les
populations et les autorités", et réconcilier la confrérie avec l'ensemble des
populations ivoiriennes, notamment celles du département de Zuénoula.




"Vous devez inscrire vos attitudes et
comportements dans le civisme et être des vecteurs de quiétude sociale", a lancé
M. Touré, à l'endroit de ses camarades, indiquant que "tous ceux qui se
rendraient coupables d'actes répréhensibles contre d'éventuelles radiation et
une poursuite devant les tribunaux". "Tous dozos qui se rendront coupables
d'actes répréhensibles seront radiés de la corporation, avant d'être poursuivis
devant les tribunaux compétents", a-t-il prévenu, mettant en garde contre toute
propension de certains de leurs éléments à se comporter en forces de l'ordre
légales ou en justiciers, contraires à leur formation atavique. 




La confrérie des chasseurs dozos, généralement
crainte et qui aurait la réputation de détenir des pouvoirs mystiques ou
surnaturels lui permettant de vaincre de l'adversité et de mettre hors d'état de
nuire tout esprit malfaisant, aurait pris une part active dans la guerre
provoquée par la crise postélectorale.




Elle se serait même illustrée  maladroitement dans
des actions de police. Leur prise de position a souvent engendré des
affrontements entre populations, la plupart du temps, ponctués par des dégâts
collatéraux très importants, et souvent caratérisés par des pertes en vie
humaine, de nombreux blessés ainsi qu'en destruction de biens.




 




 




Le comité
central espère « la relaxe pure et simple » de Laurent Gbagbo




 




Fraternité
Matin (proche du Gouvernement) – 29 mai 2012




 




Des cadres de
l'ancien parti au pouvoir se sont réunis, samedi, au quartier général de
campagne de l'ex-Chef de l'État, Laurent Gbagbo, à Cocody.




Les cadres et militants du
Front populaire ivoirien (Fpi) espèrent ''la relaxe pure et simple '' de
Laurent Gbagbo. C'est ce qui ressort de la rencontre du comité central de ce
parti tenue samedi. C'était au quartier général de campagne de l'ex-Chef d'Etat,
à Cocody. Le communiqué qui a sanctionné cette réunion indique que le comité
central '' observe que la Cpi joue sa crédibilité et son avenir dans la
situation que vit la Côte d'Ivoire depuis la rébellion armée du 19 septembre
2002. Il fait également observer que le Président Laurent Gbagbo, qu'on estime
être un coauteur indirect, est à la Cpi, alors que les vrais coupables désignés
continuent de connaître des promotions sociales et de jouir de leur liberté en
tout en impunité. Aussi le comité central est-il en droit d'attendre de la Cpi
une décision équitable de relaxe pure et simple du Président Laurent Gbagbo''
.
L'ex-Chef de l'Etat doit comparaître, le 18 juin, devant les juges de la Cour
pénale internationale (Cpi), pour son implication dans la crise postélectorale
en Côte d'Ivoire qui a fait 3000 morts. Outre ce sujet, les membres de cette
instance de décision de l'ancien parti au pouvoir, ont fait un tour d'horizon de
la situation sociopolitique nationale et internationale. Ils ont été

''amplement informés sur la présence d'une délégation du Fpi au
conclave politique de Grand- Bassam, le 27 avril 2012




 




Amadou
Soumahoro, secrétaire général du Rdr crache ses vérités au Fpi : « Le Fpi est
une vipère dont nous avons définitivement coupé la queue »




 




Le Nouveau
Réveil (tendance PDCI) – 29 mai 2012




 




Je ne suis pas
arrogant, mais je dis simplement la vérité !» Dans une longue tirade, le
secrétaire général par intérim du Rdr, Amadou Soumahoro, a dénoncé haut et fort
les défiances répétées du Fpi, le parti de l'ancien président Laurent Gbagbo.
C'était samedi dernier, à l'inauguration d'une permanence de son parti à
Williamsville. «Nous pensons, au Rdr, qu'il devrait dire au moins merci à notre
président Ouattara d'avoir sauvé Laurent Gbagbo. Nous étions au Golf (hôtel) le
jour où Gbagbo a été arrêté (le 11 avril 2010). Il suffisait qu'Alassane
Ouattara se taise, aujourd'hui, on conjuguerait Gbagbo au passé simple. Le
président Ouattara luttait pour sa survie, pour la survie de ses partisans, pour
la survie de tous ceux qui l'ont suivi au Golf, mais en même temps, il luttait
pour la survie de Laurent Gbagbo et de sa famille. Il a donné des instructions
fermes à l'ancien Premier ministre, pour lui dire : je veux qu'on arrête Gbagbo
vivant, je veux que rien n'arrive, ni à lui-même ni à aucun membre de sa
famille. Est-ce que rappeler à nos frères qu'ils doivent reconnaître cela, c'est
être arrogant ? C'est dire la vérité. Car la fraternité, elle se nourrit de
vérité», a indiqué Amadou Soumahoro, devant plusieurs centaines de militants.
«Nous pensons, a-t-il insisté, que nous avons tous fauté dans ce pays. Et que
nous devons tous, avec humilité, accepter, parce que seul Dieu ne se trompe pas,
que nous nous sommes, à un moment donné, trompés. Le chef de l'Etat, lui-même,
en homme humble, en homme croyant, a lui-même, présenté son pardon à son pays.
Mais diantre ! Comment pouvons-nous comprendre que le régime de ceux sous lequel
la Côte d'Ivoire a connu les plus graves crimes qui dépassent l'imagination,
qu'au lendemain de cette paix relative retrouvée, ces frères ne veuillent pas,
avec humilité dire : oui, chers frères et sœurs Ivoiriens, nous nous sommes
trompés, pardonnez-nous ? Est-ce que rappeler que leurs tueries ne triaient, ni
adversaires ni partenaires, c'est être arrogant ?». Amadou Soumahoro refuse
aussi d'accepter que les ex-dirigeants du Fpi, malgré ce passif de sang, marqué
par plus de 3000 morts lors de la crise post-électorale, se fassent passer
aujourd'hui pour des «agneaux mal-aimés». Surtout que «tous les jours, dans tous
les quartiers, les victimes côtoient leurs bourreaux». «Si hier, Gbagbo avait pu
prendre le Golf, comme nous, nous avons pu prendre sa résidence, ce n'aurait pas
été pour nous mettre en prison (...) Le Fpi est une vipère dont nous avons
définitivement coupé la queue», a-t-il martelé, estimant que le régime défunt
doit aujourd'hui assumer ses horreurs d'hier. Il lui a conseillé de renoncer
surtout à ses menaces de déstabilisation de la République, car «là où le canon a
échoué, ce n'est pas le verbe qui va réussir». Amadou Soumahoro a également eu
un langage de fraternité et de vérité à l'endroit des Ivoiriens, qui doivent
prendre leur mal en patience, parce qu'«il y a seulement un peu moins d'un an,
on ne parlait pas de chômage ou de cherté de la vie, mais de survie. [...]




 




Déchets toxiques/Des victimes initient les
opérations "Kodjo rouge" et "Casserole"




 




L'Inter (indépendant) - 29 mai 2012




 




Les victimes des déchets toxiques regroupées au
sein du Réseau national pour la défense des droits des victimes des déchets
toxiques de Côte d`Ivoire ( RENAVIDET-CI) ont annoncé des manifestations de rue
dénommées `` Opération Kodjo Rouge `` et `` Opération Casserole``. Le président
du RENAVIDET-CI, Charles Koffi a déclaré au cours d`une conférence de presse
samedi 26 mai au Plateau, que cette opération va se dérouler le mercredi 6 juin
à partir de 9h. Les victimes partiront du palais de Justice à la présidence de
la République en passant par le ministère de l`Intégration Africaine.
Simultanément, un sit-in pacifique sera organisé en ces lieux , exclusivement
par les femmes victimes des déchets toxiques qui se vêtiront de cache sexe de
couleur rouge et celles de sexe masculin feront du bruit avec des casseroles.
``Cette action vise à amener le juge du 1er cabinet d`Instruction à tirer toutes
les conclusions des enquêtes de la Police Economique et de la cellule nationale
du traitement de l`information et blanchiment d`argent afin de mettre sous
mandat les personnes inculpées dans la gestion de cette affaire``, a martelé
Charles Koffi. Les victimes ont confié également qu`elles `` demandent le
respect du principe sacro-saint de la séparation des pouvoirs et celui de
l`égalité de tous les citoyens devant la loi``. Le président du RENAVIDET-CI a
par ailleurs fait le point des rencontres avec les autorités notamment le
ministre délégué à la justice, Mme Matto Loma Cissé, suite à leur manifestation
du mercredi 16 mai 2012. Charles Koffi a rapporté qu`au sortir des échanges, Mme
le ministre `` a dénoté la complexité de la mise en œuvre de la procédure
d`inculpation d`un ministre. Il a révélé que grâce ``aux efforts déployés par le
Premier Ministre, la somme d`un milliard aurait été recouvrée et logée au
Trésor, sur les 4,658 milliards `` détournés``. La somme qui reste à distribuer
aux 6000 victimes des déchets toxiques. Selon lui, un collège ministériel a été
mis sur pied au conseil de ministre pour gérer le processus d'indemnisation en
attendant de recouvrer le reliquat de ces fonds.




 




Traoré Moussa, nouveau président de l'UNJCI




 




Agence Ivoirienne de presse




 




Le directeur de publication du quotidien
"L'Expression", Traoré Moussa dit MT, a été élu dimanche, président du Conseil
exécutif de l'Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire (UNJCI) pour un
mandat de trois ans, à l'occasion du 8ème congrès tenu samedi et dimanche à
l'hôtel Belle Côte de la Riviera-Palmeraie (Cocody-Abidjan).




MT succède à Mam Camara qui a achevé le mandat du
défunt président élu au 7ème congrès, Criwa Zéli Paulin décédé, en février 2010
après avoir passé seulement neuf mois à la tête de l'Union. Traoré Moussa a
obtenu 149 voix, soit 61,82% des suffrages exprimés, face à son concurrent,
Benson Pierre Acka, qui a eu 93 voix, soit 38,7% des suffrages.




Le nouveau président de l'UNJCI a dédié sa
victoire à toute la presse ivoirienne, promettant de maintenir le flambeau de
l'union au niveau laissé par son prédécesseur. "Nous nous efforcerons de
maintenir le flambeau là où Mam l'a maintenu", a-t-il affirmé dans ses premières
déclarations, saluant l'esprit fair-play de son concurrent, Benson Pierre Acka,
journaliste à la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI).




Agé de 42 ans, Moussa Traoré dit MT est entré dans
le métier de journalisme comme correcteur, après une maîtrise ès-lettres,
obtenue à l'université de Cocody(Abidjan). Par la suite, il devient journaliste,
chef de service, secrétaire général de la rédaction, rédacteur en chef, puis
directeur de publication du quotidien "L'Expression".




Nouveau président de l'union nationale des
journalistes de Côte d'Ivoire, il promet, dans le cadre de ses activités
prioritaires à mener, faire appliquer la convention collective, mener des
actions pour la libération des journalistes emprisonnés et le retour de ceux en
exil tout en instituant la solidarité quasi-inexistante au sein de la
corporation.




Quant au conseil d'administration, il est
désormais conduit par Magloire Diop du quotidien "Le Sport", unique candidat au
poste de président. Il succède ainsi à Joseph Anoma, journaliste à
l'hebdomadaire "Mousso d'Afrique" qui n'a pas rempilé pour un autre mandat.




 




 




Finance
/Sommet de la Banque africaine de développement : Le retour de l'institution à
Abidjan une priorité pour la délégation ivoirienne




 




L'intelligent d'Abidjan
(indépendant) 29 mai 2012




 




Le Centre
international des conférences d'Arusha (AICC) (République Unie de Tanzanie)
abrite depuis hier lundi 28 mai 2012, les assemblées annuelles 2012 des Conseils
des gouverneurs du Groupe de la Banque africaine de développement (Banque
africaine de développement et Fonds africain de développement). Au menu de cette
rencontre, la question de la lutte contre les enfants soldats en Afrique; la
problématique de l'emploi des jeunes ; la crise liée à sécheresse et la sécurité
alimentaire en Afrique; la recherche d'une solution à la réforme de la
gouvernance des finances publiques ; la gestion des ressources naturelles et la
durabilité environnementale. Outre ces problèmes clés qui constituent un réel
frein au développement des Etats, les actionnaires de la BAD se pencheront sur
le retour de l'institution sur ses anciennes installations à Abidjan. La
délégation ivoirienne qui prend part aux assises, entend sensibiliser davantage
tous les participants, notamment les gouverneurs du Groupe de la BAD, sur la
nécessité à assurer le retour de la Banque. Un des arguments forts, c'est
l'amélioration de l'indice de sécurité qui a atteint un niveau raisonnable. En
plus de cela, il y a le fait que les autorités ivoiriennes aient réellement
décidé de s'impliquer dans les travaux de réhabilitation du siège de la Banque.
Et surtout de trouver un siège provisoire pendant la réhabilitation de
l'immeuble. Cela fait partie des exigences des responsables de la Banque. Ce qui
est en train d'être fait. Aujourd'hui l'immeuble CCIA a été entièrement cédé.
Les travaux sont en cours.




 




Résolution de la crise malienne / Cheick Modibo
Diarra après une rencontre avec Alassane Ouattara : ''La Force sera le dernier
recours''




 




L'intelligent d'Abidjan (indépendant) 29 mai 2012




 




En séjour sur les bords de la lagune Ebrié le
samedi 26 mai 2012, le Premier ministre du Mali, Cheick Modibo Diarra a été reçu
en audience par le président de la République de Côte d'Ivoire et président en
exercice de la Cedeao, Alassane Ouattara au Palais présidentiel au Plateau. A
l'ordre du jour de la rencontre, la crise malienne avec en prime l'agression du
président par intérim Dioncounda Traoré.




 




Au terme des échanges avec le chef de l'Etat
ivoirien, Cheick Modibo Diarra a indiqué qu'il s'agissait pour lui de venir à
Abidjan, exprimer sa gratitude à Alassane Ouattara pour tous les efforts
déployés par la Cedeao sous sa présidence, en vue d'un dénouement de la crise
malienne. Le Premier ministre du Mali a condamné la récente agression du
président par intérim Dioncounda Traoré. Attaque qui constitue, à l'en croire,
une atteinte à l'institution de la Présidence. Au demeurant, il a rassuré
Alassane Ouattara sur l'état de santé de l'ex-président de l'Assemblée nationale
de son pays. Il s'est engagé à ne ménager aucun effort pour ouvrir une enquête
pour faire la lumière sur cet incident. «La loi est en train de travailler
d'arrache-pied à travers une enquête et les gens auteurs seront retrouvés et
punis en fonction de la loi», a promis Cheick Modibo Diarra. Par ailleurs, la
Cedeao avait décidé de déployer sa Force d'intervention au Mali si les autorités
de ce pays en faisaient la demande.




 




Mais le Mali entend d'abord jouer la carte de la
négociation avant l'usage de l'épée. Son chef du gouvernement l'a relevé à
l'issue de la rencontre avec Alassane Ouattara. «Nous nous sommes convenus que
la Force d'intervention de la Cedeao sera tenue prête pour une intervention
immédiate dès que les autorités maliennes en feront la requête. L'utilisation
d'une force dépend de beaucoup de facteurs. Beaucoup d'options sont en présence.
Nous avons l'option de négocier. Nous avons beaucoup d'options. Donc, la force
c'est le dernier recours. Mais, en même temps le fait de savoir que la force est
disponible est aussi un encouragement pour les gens à s'asseoir autour d'une
table de négociations», a souligné Cheick Modibo Diarra. Auparavant, à son
arrivée à l'aéroport international Félix-Houphouët Boigny d' Abidjan-Port-Bouet,
le chef du gouvernement malien avait été accueilli par son homologue ivoirien
Jeannot Ahoussou Kouadio.