REVUE DE PRESSE DU MARDI 27 DECEMBRE 2011

27 déc 2011

REVUE DE PRESSE DU MARDI 27 DECEMBRE 2011








Yopougon / Altercation Onuci-Frci 3 éléments Frci désarmés et arrêtés




 




Le Nouveau Courrier

La traque aux éléments Frci, désormais indésirables, s'est soldée
hier par le désarmement et la mise aux arrêts de trois éléments des Frci à
Yopougon-Sideci. Quand cinq autres ont pris leurs jambes à leurs cous. Ce sont
les soldats de l'Onuci en patrouille dans le secteur qui ont mis le grappin sur
ces «indésirables» toujours en possession d'armes de guerre et faisant des
check-points inopinés. Selon les témoignages recueillis sur les lieux, c'est en
fin d'après midi qu'une patrouille de l'Onuci, composée de deux cargos, arrive à
hauteur du nouveau pont de Sideci et tombe sur un groupe d'éléments Frci armés.
Le convoi onusien fait mine de dépasser ces éléments Frci, avant de s'arrêter
net à leur niveau. Les soldats de l'Onuci veulent s'enquérir des identités
desdits éléments et s'ils sont reconnus dans les fichiers des effectifs
réguliers des Frci. Et comme il fallait s'y attendre, ces individus n'ont pu
justifier leur appartenance aux forces régulières. Tout naturellement, les
soldats onusiens leur demandent poliment de rendre armes et treillis qu'ils
détiennent illégalement. C'est mal connaitre ces Frci qui opposent un refus
catégorique de se voir déposséder de leurs seuls biens. Il s'en suit alors des
échauffourées. A la suite desquelles, les soldats de l'Onuci mettent le grappin
sur 3 éléments Frci qui ont été désarmés et conduits manu militari à l'état-
major. Les cinq autres éléments ont pris la poudre d'escampette grâce à
l'efficacité de leurs jambes en pareilles circonstances, avec bien sûr, armes et
munitions en leur possession. L'ultimatum de 48 heures ayant expiré depuis belle
lurette et les «indésirables» continuent de «hanter» les rues abidjanaises et
les villes de l'intérieur du pays.

Au grand dam des populations.




 




 




Un
affrontement entre Frci et jeunes de la ville fait 4 morts et 13 blessés graves




 





Fraternité Matin -

Une
altercation survenue entre un jeune et un élément des Forces républicaines de
Côte d'Ivoire a dégénéré hier à Sikensi, faisant plusieurs victimes. Le ministre
délégué à la Défense s'est rendu sur les lieux.




La
ville de Sikensi a été le théâtre d'un affrontement entre Frci et jeunes
autochtones, dimanche et lundi derniers. Conséquence : 4 morts dont deux
éléments des Frci et 13 blessés graves par balle et machette dans le camp des
autochtones. Ce conflit tire son origine d'une altercation, dimanche, au sujet
d'une demoiselle dans un maquis entre Guy Martial Bébé et un élément des Frci
qui l'a frappé à la tête avec une bouteille, le plongeant dans un coma profond.
Les jeunes gens du quartier Sikensi a ont manifesté leur mécontentement ce même
jour, aux environs de 21 heures, en dressant un peu par- tout dans la cité des
barrages. Cette situation a empiré avec la marche de protestation qu'ils ont
effectuée en direction de l'état-major des Frci logé à l'hôtel M'Bouaffouè.
Parmi ces nombreux manifestants, de sources policières, 2 ont été tués et 13
blessés par balle et machette. Certains ont reçu des soins dans une clinique de
Sikensi, quand d'autres ont été évacués sur Abidjan. Deux éléments des Frci y
ont aussi trouvé la mort.




Un
affrontement interethnique a failli également éclater entre Abidji et Malinké,
lorsque les jeunes du quartier Dioulabougou ont enlevé la barricade située à
leur carrefour au niveau de la Coopec. Les manifestants ont vu dans cette
attitude de la provocation. De nombreux dégâts matériels ont été enregistrés.
Des boutiques ont notamment été pillées. Les autorités locales, la brigade de
gendarmerie, la police locale et la police onusienne ont mis fin à ces
hostilités. Toutefois, la ville envahie par la fumée noire que dégagent les
pneus brûlés ici et là baigne dans un climat délétère.




 




 




Les
Frci quittent Sikensi




 





Fraternité Matin -


Dépêché sur les lieux du drame, le ministre délégué à la Défense, Paul Koffi
Koffi, a annoncé aux popu- lations de la ville de Sikensi, le départ des Forces
républicaines de cette localité. à Sikensi A, Sikensi B, Dioulabougou et
Katadji, le message était identique: ''Je pars de ce pas avec les Forces
républicaines de Côte d'Ivoire. Ce sont des militaires. Leurs places se trouvent
dans les casernes. Je vous envoie la gendarmerie, la police. Ce sont elles les
forces de sécurité. A partir d'aujourd'hui (ndlr : lundi 26 décembre 2011), vous
ne les verrez plus dans les rues de Sikensi.''
Après les différentes visites
aux communautés, le ministre délégué à la Défense, a traduit en acte ses propos.
Les éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire postés dans cette ville
ont pris le chemin d'Abidjan, après avoir été mis en cause dans le lundi noir de
Sikensi. Pour le ministre, il s'agit de rester collé aux instructions du Chef de
l'état, Alassane Ouattara. Le lundi 19 décembre, après les événements de
Duékoué, il a exigé, le retour en caserne de tous les militaires. Le général
Déto Létho Firmin, chef d'état-major adjoint des Frci présent aux côtés du
ministre délégué à la Défense, a procédé au regroupement des soldats puis à leur
transfert à Abidjan. Au moment où Paul Koffi Koffi mettait le cap sur la
capitale économique, le calme régnait dans la cité. La gendarmerie, la police et
les casques bleus ont été déployés dans toute la commune pour assurer la
sécurité des uns et des autres. Pour cette mission, le ministre délégué à la
Défense, Paul Koffi Koffi, était accompagné du ministre de la Culture et de la
Francophonie, Bandaman Maurice. Les deux membres du gouvernement ont traduit la
compassion de l'état ivoirien. Le ministre délégué à la Défense a annoncé que
les blessés seront pris en charge par l'état. Il a demandé au préfet Yéo Oumar
et au maire Aboh Faustin de recenser les victimes, pour que ceux-ci bénéficient
de l'aide de l'état. Sur le champ, Koffi Koffi Paul a remis au préfet 500 000 F
Cfa aux représentants des trois quartiers de la commune touchés par la ''crise'',
à savoir Sikensi A, Sikensi B et Dioulabougou, et au village de Katadji, dont
l'un des fils est dans un état critique.




 




 




Soro
aux gendarmes : " On ne peut plus accepter les errements des premiers jours

"




 





Fraternité Matin

-
S
ix
mois après la mise en place du gouvernement, les Ivoiriens ont le droit de noter
et de sentir une amélioration notoire dans leur sécurité. On ne peut plus
accepter que les errements des premiers jours se perpétuent". Tel est
l'essentiel du message que le Premier ministre, ministre de la Défense,
Guillaume Soro, a adressé aux gendarmes le 24 décembre dernier. C'est que ce
jour, Guillaume Soro a eu une rencontre avec le commandant supérieur, les
commandants de légions, des écoles et des unités spécialisées de la gendarmerie,
à la Primature. En présence du ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi.
Au terme de la rencontre, le Premier ministre a indiqué qu'il s'agit" de
mettre la hiérarchie militaire face à ses responsabilités, d'une reprise en main
des troupes et des soldats
". Il a annoncé une grande tournée sur l'ensemble
du territoire" pour parler aux troupes" et l'organisation de rencontres
entre" les gendarmes, les militaires et la population pour qu'elle dise ce
qu'elle reproche aux gendarmes et pour que les gendarmes expliquent à la
population leur mission
". Il a souligné sa volonté de faire appliquer les
décisions du Président de la république concernant la sup- pression des
barrages. Guillaume Soro a rassuré les Ivoiriens que des dispositions ont été
prises pour leur permettre de passer les fêtes de fins d'année en toute quiétude.
"Je vous confirme que vous pouvez aller fêter, si vous le voulez, 24 heures sur
24. Il n'y a aucun problème. La gendarmerie a mis en place une opération
appelée" opération araignée". Vous êtes dans la toile d'araignée, rien ne peut
vous arriver",
a-t-il assuré.




 




 





Traque des Frci indélicats - Le chef de sécurité de Wattao et un gendarme pris
en plein braquage




 





Notre Voie  -  (...)


Selon un communiqué de presse dont copie nous est parvenue hier, le chef de la
sécurité de Wattao, Coulibaly Dramane alias colonel Gaz et un sous-officier de
la gendarmerie, ont été surpris en plein braquage. Ils ont été mis aux arrêts en
attendant d'être déférés devant le parquet militaire aujourd'hui.




 




 





Insécurité - 5 obus de mortiers 60 découverts




 





Fraternité Matin

– Les populations de Toumodi sont encore à s'interroger sur cet impressionnant
arsenal de guerre qu'elles ont découvert le samedi 24 décembre, à 300 mètres de
Toumodi, sur la route conduisant au village d'Abli. Il s'agit de 5 obus de
mortiers 60, dont certains disposent de cartouches de lancement. D'où
proviennent ces armes redoutables? Et comment ont-elles pu être déposées en ces
lieux si fréquentés par les populations? Alors même que de sources militaires,
ces obus peuvent exploser à n'importe quel moment sous l'effet de la chaleur ou
d'un choc.




Tout
le monde se perd en conjectures. Informée, la police s'est immédiatement rendue
sur les lieux de la découverte, en compagnie de l'Onuci. Pour parer à toute
éventualité, tout le périmètre a été balisé séance tenante et mis sous
surveillance permanente par la police, afin d'éviter des accidents. Question de
passer toute la zone au peigne fin, en vue de s'assurer que des armes similaires
ne traînent pas dans les environs. Des dispositions ont été prises afin de
dépêcher, dans les plus brefs délais, des spécialistes en armement pour
désamorcer et enlever ces armes dangereuses.




 




 




117
dossiers reçus


par Wodié




 




Nord
Sud

- Ce sont 117 requêtes qu'a reçues le Conseil constitutionnel que préside
Francis Wodié dans le cadre des réclamations après les élections législatives.
Elles pro- viennent de 70 circonscriptions, selon un officiel de l'institution.
Après le dernier communiqué du conseil constitutionnel, nombreux sont les
candidats malheureux et plaignants qui sont passés retirer leurs dossiers, en
vue de les compléter. En effet, l'institution avait souhaité que les plaignants
apportent les preuves de leurs accusations.




 




 





Conseil constitutionnel





L'adversaire d'Amadou Soumahoro retire sa plainte




 




Nord
Sud

– Candidat indépendant malheureux aux législatives, Mamadou Diomandé avait fait
une réclamation au- près du Conseil constitutionnel. Il espérait l'annulation du
scrutin dans la circonscription 202 (Bobi-Biarabana, commune et sous-préfecture,
Séguéla sous-préfecture). Mais, le cadre issu du Rassemblement des républicains
(Rdr) a finalement décidé de retirer sa ''plainte''. « Nous avons décidé de
retirer notre requête », a-t-il annoncé, samedi dernier, lors d'une conférence
de presse, à son cabinet, aux Deux-Plateaux. Cette décision, il l'a prise, selon
lui, après concertation avec les principaux acteurs sociopolitiques de la
circonscription. Pourquoi a-t-il envisagé le retrait de sa plainte ? « C'est une
procédure juridique qui amène à un combat fratricide, c'est-à-dire Rdr contre
Rdr. Puisque nous revendiquons notre appartenance au Rassemblement des
républicains, cela paraît incongrue et anachronique de combattre le parti dont
on se ré- clame. Il était bien que nous soyons habités par un minimum de sagesse
; malgré le fait que nous estimons que nos récriminations sont fondées », a-t-il
soutenu. Pour lui, « le jeu n'en vaut pas la chandelle d'aller ternir l'image du
parti ou même de son premier responsable. Parce que la mission d'un homme
politique, c'est avant tout de privilégier l'intérêt général, l'intérêt
collectif ». C'est donc dans un souci d'apaisement dans le contexte général de
la réconciliation que l'adversaire aux législatives d'Amadou Soumahoro,
secrétaire général par intérim du Rassemblement des républicains, a adressé une
autre requête pour le retrait de la réclamation qu'il avait adressée au Conseil
constitutionnel. Il a informé avoir déjà appelé Amadou Soumahoro pour lui faire
part du retrait de sa plainte et aussi pour le féliciter. Poursuivant, il a
lancé un appel aux cadres du Worodougou, demandant que chacun agisse dans le
sens de la paix et du développement, car-dit-il, « on ne développe pas dans la
déchirure ».




 




 





Commission électorale indépendante (CEI) : le Rhdp veut un débat




 




Nord
Sud

- Le Rassemblement des houphouëtiste pour la démocratie et la paix (Rhdp)
souhaite qu'un dé- bat franc soit ouvert sur la recomposition de la Commission
électorale indépendante (Cei). Maurice Kacou Guikahué indique « qu'en ce qui
concerne la composition de la Cei, il avait été dit que la Cei dans sa
composition devrait aller jusqu'au terme des élections, selon les accords signés
pour la sortie de crise. La politique c'est l'art du compromis et le dialogue
doit être permanent en politique, a-t-il argumenté sur Onuci-Fm. Ce faisant, il
propose que le président de la République ouvre un débat au cas où des
changements devraient être apportés.




 




 





Détenu depuis plusieurs mois, le général Guiai Bi poin entendu aujourd'hui




 




 





Notre Voie

- Détenu à la maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca), le général Guiai
Bi Poin sera entendu aujourd'hui par Mme Cissé Makouéni, doyenne des juges
d'instruction au tribunal d'Abidjan. L'ex-patron de l'école de la gendarmerie
nationale et de l'ex-Cecos avait été arrêté suite à une information qui faisait
état de la découverte de charniers à l'école de gendarmerie. Mais des
investigations ont révélé que l'information est fausse. Et alors qu'on
s'attendait à l'élargissement du général de division, le pouvoir lui a collé un
autre délit.

Celui de crimes économiques.




 




 





Noël à  La Haye des centaines de personnes " font la fête '' avec Gbagbo




 





Fraternité Matin, Notre Voie, le Nouveau Courrier –


Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées le samedi 24 décembre,
devant le centre de détention de la Cour pénale internationale (Cpi) à La Haye,
pour fêter Noël avec l'ancien Président Laurent Gbagbo. «On fête ici Noël
avec le président et même s'il ne peut pas nous voir, nous pensons qu'il nous
entendra»,
a déclaré à l'Afp, Abel Naki, président du Congrès pour la
renaissance ivoirienne (Cri) et panafricaine, l'une des associations de la
diaspora ivoirienne qui avait appelé à la manifestation. L'ancien Chef d'Etat
est écroué à Scheveningen, dans la banlieue de La Haye, parce que soupçonné de
crimes contre l'humanité.




 




 




Le
ministère d'État, ministère du Plan et du Développement, vient de boucler la
conception du document.


La planification de retour, 27 ans après




 





Fraternité Matin -


La Côte d'Ivoire renoue avec la planification de son
développement. Autrement dit, le gouvernement normalise la gestion des actions
publiques en se dotant de boussole économique moderne : le Plan national de
développement (Pnd). Abandonnés depuis 1984, les plans quinquennaux signent leur
retour avec le ministère d'État, ministère du Plan et du Développement. Hier, 27
ans après, le Plan national de développement 2012 – 2015 (délimitation de
période exceptionnelle) a été remis au comité interministériel, représenté par
son vice-président, le ministre d'État, ministre du Plan et du Développement,
Albert Mabri toikeusse. Le président étant le Premier ministre, Guillaume Soro.
A cette cérémonie, la Présidence était représentée par M. Tiécoura Koné et la
Primature par M. Mahamoudou Traoré. Le document fera, à partir de cette date,
l'objet d'observations et de remarques du comité interministériel avant d'être
validé. Pour arriver à la mouture des textes remis hier, les experts ivoiriens
se sont enfermés depuis le 23 décembre à Grand-Bassam. Passant la fête de noël à
plancher sur les dossiers. Ils n'étaient pas seuls. Le premier artisan du Pnd,
le ministre d'État, ministre du Plan et du Développement, Albert Mabri
Toikeusse, a tenu à être aux côtés de ses collaborateurs, au moment où ces
derniers traçaient les grands traits de l'avenir économique, agricole, social,
culturel et environnemental du pays. Selon des informations de première main, le
programme se chiffre autour de 2.500 milliards de Fcfa.




Le
directeur général du plan et de la lutte contre la pauvreté, Lanciné Diaby,
souligne qu'avec le Pnd, la Côte d'Ivoire poursuit l'organisation scientifique
du retour à la paix, à la bonne gouvernance. Le Pnd est un instrument essentiel
du développement. C'est le document cadre qui permet de mieux articuler les
actions gouvernementales. De ce fait, il met en musique toutes les politiques de
croissance économique et de progrès social. C'est pourquoi, pour l'élaboration
du Pnd 2012 – 2015, les experts ont rassemblé le programme présidentiel, le
Document de stratégie de réduction de la pauvreté (Dsrp), le programme
économique et financier et les politiques sectorielles et locales. Ce qui
explique que dans sa mise en œuvre, il sera établi dans chaque département
ministériel, un point focal devant s'assurer que les éléments contenus dans le
Pnd sont opérationnels et compatibles avec les orientations du département. M.
Diaby rassure que le Pnd n'occulte pas l'élaboration de politiques sectorielles.
Mais il y aura un lien fort, car le Pnd aide les structures à mûrir le processus
de planification de leurs actions.