REVUE DE PRESSE DU MARDI 25 NOVEMBRE 2008

25 nov 2008

REVUE DE PRESSE DU MARDI 25 NOVEMBRE 2008

Les pro Zackaria attaquent Séguéla: 11 morts - Ils voulaient prendre la poudrière. Et ont libéré certains de leurs camarades
Fraternité Matin –
« Le chef-lieu de la région du Worodougou a vécu une deuxième attaque après celle du 28 juin 2008. Un couvre-feu instauré de 20h à 5h du matin. Les populations de la ville de Séguéla, capitale de la région du Worodougou, se sont réveillées, hier matin, au son des tirs nourris de kalachnikov. Leurs auteurs, sont des assaillants «non identifiés», indiquent des sources proches des Forces armées des Forces nouvelles. Selon le communiqué de l'état-major des Fafn, transmis à notre rédaction hier après-midi, l'attaque a été déclenchée, hier, à 04h 30 mn et a duré jusqu'à 05h30. Elle avait pour objectif de «prendre la poudrière du commandement». Les insurgés ont également «libéré des prisonniers». Les tirs ont créé «la confusion», selon une source civile jointe par téléphone, d'autant plus que certains des agresseurs sont retournés dans la brousse. «Les gens qui ont été pris sont en train d'être interrogés et le ratissage se poursuit», a indiqué le préfet de la région du Worodougou, Fofana Ibrahima, joint par téléphone. Le bilan provisoire mentionné dans le communiqué de l'état-major fait état de deux personnes tuées : un assaillant et un élément des Fafn. Cependant, une source, sur le terrain, donne un bilan plus lourd. Dix assaillants tués...Le commandant de la zone 5 (Séguéla) et chef d'état-major adjoint des Fafn, le commandant Ouattara Issiaka dit Wattao n'a pu être joint par téléphone en dépit de toutes les tentatives. Un de ses proches ayant confié qu'il est très occupé. En réalité, il est en déplacement à Bouaké et ses collaborateurs qui ont résisté à l'agression, préparent son retour. Même si le communiqué de l'état-major des Fafn ne donne ni l'origine de l'attaque ni les auteurs, le lien est très vite établi avec l'ex-com'zone, Koné Zackaria, relevé de ses fonctions le 18 mai pour «désertion». Au regard des actes posés par les insurgés, notamment la libération de prisonniers et la tentative de prise de la poudrière.

COMMUNIQUE DE PRESSE DE L'ETAT – MAJOR DES FAFN
Fn-ci.com –
« Tôt ce matin du lundi 24 novembre 2008, entre 04h 30mn et 05 h 30 mn, des individus armés non identifiés ont tenté de prendre le contrôle de la poudrière du commandement de la zone FAFN de Séguéla et ont par ailleurs libéré des prisonniers. Ces individus ont été repoussés par les éléments FAFN de la zone de Séguéla, mettant ainsi en échec un plan qui visait la récupération d'armes de guerre en vue d'une attaque de plus grande envergure. Le bilan partiel fait état de un(01) mort du côté des éléments des FAFN et de un(01) mort du côté des assaillants. Le ratissage de la ville s'effectue actuellement par des patrouilles et les investigations sont en cours pour établir un bilan complet et savoir les mobiles réels de l'attaque. Néanmoins, le mode d'action de cette attaque laisse penser qu'il s'agirait d'un plan d'attaque généralisé sur les villes de Séguéla, Bouaké et Korhogo. Avec le démarrage effectif de l'enrôlement et de l'identification à Bouaké pour lequel les populations vouent une attention très particulière, l'on peut dire qu'un autre pas concret et positif vient d'être franchi dans l'irréversibilité du processus de paix dans notre pays. L'Etat-major des FAFN tient donc à rassurer les populations que des mesures particulières sont prises pour garantir leur sécurité, leur tranquillité et leur quiétude sur l'ensemble des zones. L'Etat- major des FAFN tient également à mettre en garde tous ceux qui seraient tentés par une telle aventure sans issue. Enfin les FAFN réaffirment leur attachement indéfectible à l'Accord Politique de Ouagadougou et réitèrent leur engagement dans l'application intégrale dudit accord. »

Zackaria met a exécution ses menaces - Ses hommes ont attaqué Séguéla, hier
Le Temps –
« [...] Les hommes de Koné Zackaria n`ont pas attendu longtemps pour entrer en action contre le camp Soro. Ils ont lancé une offensive sur la ville de Séguéla, au Nord de la Côte d`Ivoire. Une ville sur laquelle, le très mythique et mystique chef de guerre, ex-commandant de zone de Séguéla et Vavoua, Koné Zackaria, a régné pendant quatre années...L`insurrection meurtrière y a débuté avec des attaques armées sur la ville, dès le lever du jour d`hier. Selon les informations en provenance de la zone de guerre, l`attaque a commencé à 5h du matin. Les insurgés ont d`abord assailli la prison de Séguéla pour libérer tous les prisonniers. Dans leur progression matinale, ils ont été rejoints par certains éléments des FN démobilisés de Kani. Il s`en est suivi des échanges de tirs entre les révoltés et les éléments FN, restés fidèles au camp " soro ". Le bilan partiel de cette attaque se résume -au moment où nous mettions sous presse-, à douze (12) morts. Deux (2) dans les rangs des hommes du Commandant Wattao, et dix (10) chez les insurgés. Wattao, au moment des faits, se trouverait à Bouaké. D'où, il pilote la riposte. Apeurées par la violence des combats, les populations sont terrées chez elles. La ville est donc paralysée. Même si la situation semble être sous le contrôle du camp "soro". Il y a moins d`une semaine, le quotidien Le Temps publiait, dans son édition n°1670 du jeudi 20 novembre dernier, une déclaration de l`ex-Commandant Koné Zackaria, alias "Djacki" ou le "siguidankélé", des Forces armées des Forces nouvelles (FAFN, ex-rébellion) déchu. Prévenant sur la volonté de l`ex-commandant de zone de Séguéla et Vavoua, de revenir dans son ancienne zone de commandement. A l`effet d`y établir son quartier général et en prendre le contrôle. Il annonçait ainsi, des jours sanglants dans les zones Centre-nord-ouest (CNO). A la tête d`une nouvelle rébellion. Son objectif principal étant de remettre tout l`Accord politique de Ouaga qui a fait de Guillaume Soro, Premier ministre, en cause. Pour ce faire, il fallait d`abord combattre les Forces nouvelles (FN), l`ex-rébellion, dirigée par Guillaume Soro Kigbafori, actuel Premier ministre. Qu`il accuse de " trahison " [...]»

Que dit l'Onuci ? Quel est le rôle de l'Onuci ? ...
Fn-ci.com –
« Ce lundi 24 novembre 2008, des individus armés ont une fois encore semé le trouble à Séguéla. Ils ont attaqué et essayé de prendre le contrôle de la poudrière des Fafn dans cette localité. Ils se sont attaqués à la résidence du commandant de zone, Wattao et ils ont libéré des prisonniers qu'ils voulaient rallier à leur cause. Tout ce spectacle s'est déroulé sous les yeux de l'Opération des nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) qui n'a pas bougé d petit doigt. Ces individus ont été repoussés par nos éléments que nous saluons au passage. Bilan : un (01) mort de chaque côté. Que dit le grand machin de De Gaulle qui, lors de la dernière attaque de ces mêmes individus, les avait protégés en leur permettant d'aller s'abriter dans ses installations ? L'on pense sans risque de se tromper, que l'Onuci a pour seule mission d'observer passivement les ivoiriens s'entretuer, de compter les morts et de pondre des déclarations lapidaires. Car, lorsque les hommes de Guillaume Soro entreprendront de réprimer ces malfrats, l'Onuci à travers ses médias fera des diffamations avant de faire ses déclarations comme on les sait. Pour l'instant ce sont les Fafn qui sont agressées. Que dit l'Onuci ?

Le Facilitateur Blaise Compaoré interpellé
Notre Voie -
"Selon un chef local, il n'y a pas de doute que Fofana Drissa alias Fof DCA a été exfiltré vers le Burkina Faso, aux côtés de Zakaria. Cette action montre clairement que l'ancien chef rebelle de Vavoua à encore des partisans prêts à tout pour lui. Et même que, depuis sa retraite, il peut encore nuire. De plus, s'il a mis la vie de plusieurs personnes en péril pour avoir son lieutenant auprès de lui c'est qu'il prépare un vilain coup. En attendant que les prisonniers faits se mettent à table, il est bon d'interpeller le président Balise Compaoré, facilitateur dans la crise ivoirienne et dont le pays arbitre les hommes (ex-rebelles ivoiriens) qui menacent son action. Au stade actuel du processus de paix en Côte d'Ivoire, il est inadmissible que les ennemis de la paix puissent librement circuler dans quelque pays que ce soit. Il y a déjà IB qui vit tranquillement entre le Benin et le Ghana, deux pays qui se targuent pourtant d'être des amis de la Côte d'Ivoire. Comment pouvez-vous abriter chez vous des individus qui veulent s'attaquer à votre ami et qui ne s'en cachent même pas ? Il est vrai que les hommes forts de Séguéla ont fait preuve d'une grande légèreté, étant donné que, la veille de l'attaque, l'information circulait dans les « grins » et même parmi les jeunes combattants. Pourquoi les dispositions qui s'imposaient n'ont-elles pas été prises ? Mais, au-delà, les Ivoiriens sont en droit de regarder du côté des présidents Blaise Compaoré et John Kufuor. La conduite du processus de paix en Côte d'Ivoire dépend en grande partie de la véracité de leur amitié avec ce pays. »

Zone Cno : Les Fafn bloquent le cortège de Mangly
Fraternité Matin –
« En tournée de trois jours dans le département de Danané d'où il est originaire, le directeur général des Douanes a passé un mauvais quart d'heure au corridor de ladite localité dans la nuit de samedi à dimanche. Cette nuit-là, il est 21 h 05 quand le cortège d'Alphonse Mangly pointe du nez au corridor tenu par des éléments des Forces armées des Forces nouvelles (Fafn). Le Dg des Douanes, par ailleurs directeur départemental de campagne (Ddc) de Laurent Gbagbo à Danané, et sa forte délégation, dans un cortège d'une dizaine de véhicules, viennent de Binleu où ils ont assisté à une fête. Au corridor, la flèche (véhicule qui ouvre le cortège), roulant à vive allure et avec feux de détresse (comme les autres véhicules de la délégation), contre toute attente, se heurte au barrage que les tenants du poste mettent du temps à lever...Le Dg des Douanes n'a pas eu besoin de descendre de son véhicule. «Les éléments qui étaient au poste ont dit qu'ils ne pouvaient pas ouvrir le corridor parce qu'ils n'étaient pas informés de la présence du Dg dans leur secteur», a expliqué, plus tard, le chef de la garde, le capitaine Zohoré, que nous avons interrogé à propos. Le capitaine s'est dit étonné de cette attitude. Car, selon lui, avant que le Dg ne se rende à Danané, comme d'habitude, des messages ont été émis. Les autorités administratives ont été informées. A preuve, a-t-il précisé, le secrétaire général de préfecture, Bayo Ibrahima, et le sous-préfet central, Kouamé Bi Robert, étaient dans la délégation d'Alphonse Mangly. De même, le commandant de l'unité de Mahapleu était à la rencontre de Binleu et a même été impliqué dans le maintien de l'ordre à travers ses éléments. «D'où vient-il que des éléments au corridor de Danané disent qu'ils ne sont pas informés de la présence du Dg dans leur secteur?», interroge le capitaine. Avant de trancher : «Il faut que les gens arrêtent ce genre de comportements", ajoute-t-il. Pour autant, le capitaine n'accorde pas grande importance à l'attitude de «ses frères d'armes» qu'il met du reste sur le compte du «zèle de quelques éléments incontrôlés». Alphonse Mangly, lui, parle également d'incident mineur. »

Attaque / Guiglo, Taï, Blolequin et Toulepleu dans le collimateur des assaillants -8 chefs rebelles libériens en espionnage –
Le Temps –
« Il n'y a pas très longtemps, une dépêche de l'AFP relayée par votre quotidien Le Temps, annonçait une attaque des rebelles libériens à l'Ouest pour, disent-ils, réclamer leur prime de guerre pour avoir participé aux côtés de l'Armée régulière, à la libération de l'Ouest. Effectivement, les informations recoupées et vérifiées au sein des populations locales, nous montrent clairement qu'un coup serait en préparation à l'Ouest du pays par les ex-combattants du Liberia... Selon les populations, l'on assiste à des mouvements suspects des libériens dans les villes de Toulépleu, Taï, Guiglo et Bloléquin. Notamment de certains chefs de guerre bien connus de la région pour avoir combattu à l'Ouest de 2002 à 2003. Ces seigneurs de guerre, pour masquer leur identité, se font passer, selon nos sources, pour des cordonniers, des vendeurs de moto et de postes radio. Ces chefs de guerre au nombre de 8, sillonnent les différents départements du moyen-Cavally avec la complicité d'un certain Idrissa, Seigneur de CIB, gros campement burkinabé situé entre les départements de Guiglo et de Bloléquin... Depuis une semaine, l'homme aurait disparu pour se retrouver à Vavoua. Au dire de nos informateurs, le ministre de la Défense, Michel Amani, aurait interpellé le chef de guerre Idrissa lors de son passage à CIB. Les 8 chefs de guerre dont Bob Marley de nationalité ghanéenne, Nemnin (libérien) et Maréchal, sillonneraient villages et hameaux de la région pour demander aux ressortissants libériens vivant encore dans la zone à rentrer au pays parce que la Côte d'Ivoire serait attaquée très bientôt. Nos sources annoncent même un contingent de 300 éléments qui seraient passés de l'autre côté de la rive du fleuve Cavally pour prendre position vers le village Para. Selon les informations, ces 8 chefs de guerre auraient tenu une réunion à Guiglo précisément à Freetown, sous quartier de Nikla, du camp des réfugiés libériens. Cette attaque serait, selon nos sources, programmée pour le mois de décembre, exactement entre les 22 et les 26. "Depuis que les chefs de guerre libériens sont arrivés dans la région, les femmes libériennes qui tenaient des maquis et autres bistrots dans nos villages sont rentrées au Liberia. Et c'est une d'entre elles qui nous a informés de ce qu'un coup serait en préparation", nous a déclaré un ex-combattant ivoirien originaire du canton Niaho Sud dans le département de Bloléquin. Tous les chefs guerre des cantons Zarabahouon, Gbo, Niaho Nord et Sud, du département de Bloléquin, ont tenu une réunion de guerre dans le canton Niaho sud chez Bahou Zéhégo, à l'effet de mettre en place des stratégies de riposte au cas où ce plan diabolique de la déstabilisation de la Côte d'Ivoire à partir de son voisin de l'Ouest arrivait à prendre forme.[...] »

Dernière heure / Après leur déguerpissement Les miliciens menacent Abidjan
L'inter –
« Les sources militaires sont formelles, les miliciens déguerpis récemment des sites qu'ils entretenaient comme leurs bases militaires respectifs, ne seraient pas du tout contents. Selon nos sources, ces '' soldats '', menacent de mener des actions dans la ville d'Abidjan pour se faire entendre. Ils entendent entreprendre des actions éclatées à travers la capitale économique afin de paralyser la ville. Quand et comment comptent-ils mener ces actions ? C'est motus et bouche cousue. Toutefois, ces miliciens, qui ont prêté mains fortes aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS) au plus fort de la guerre contre l'ex-mouvement rebelle, disent ne pas comprendre qu'après des loyaux services rendus à la nation, ils soient traités de la sorte, alors que les ex-rebelles bénéficient de toute l'attention de la part des autorités. Aussi brandissent-ils le chiffon rouge à la face des autorités afin qu'une oreille attentive soit accordée à leur voix. Il faut rappeler que ce sont environ 2500 miliciens qui ont été délogés de leurs bases de Vridi et d'Abiabou. Ils ont été renvoyés dans leurs familles d'origine, après un transit à l'état-major des armées. Ils attendront, selon des sources militaires, la mise en œuvre des programmes de réinsertion par le Pnrrc ou le Service Civique National, pour leur prise en compte.»

Pourquoi le Gal Mangou mène '' la guerre '' aux miliciens
L'inter –
« ...] A en croire cette source militaire proche de l'état-major, l'action menée contre les milices s'inscrit dans le cadre du DDR (Désarmement, Démobilisation et Réinsertion), qui concerne aussi bien les forces militaires que paramilitaires. Le général patron des Fanci veut ainsi, dans un premier temps, donner un signal fort de son adhésion totale au compromis de Ouagadougou. Secundo, c'est un moyen sûr pour lui de rassurer leurs adversaires d'hier, les Forces nouvelles, qui ont bien souvent conditionné leur désarmement à la disparition des milices. A un troisième niveau, il s'agit pour le Cema des Fanci de rassurer les acteurs de l'opposition. En enrayant toutes les éventuelles forces de résistance, ou soupçonnées de l'être, à l'approche des élections, le général veut ainsi casser tout argument de suspicion sur la crédibilité des élections. Les milices, notons-le, ont toujours constitué une véritable phobie pour l'opposition. Ces éléments proches du pouvoir, entraînés à la pratique de la guerre, ont bien souvent eu à leur actif des cas de violence qui ternissent leur image. Leur présence contribuerait à alimenter les débats et servirait d'argument quant à l'insécurité autour du scrutin électoral. Trois raisons parmi d'autres qui sous- tendent l'action du Cema des Fanci contre les milices. On le sait, ces forces foisonnent dans la zone gouvernementale, principalement à l'ouest du pays où elles constituent un véritable régiment de guerre. On y retrouve le FLGO, l'AP-Wê, l'UPRGO, le MILOCI, la Force LIMA. Dans la capitale économique, elles sont également présentes sous divers acronymes. Notamment le GPP (Groupement des Patriotes pour la Paix), la plus connue, le FAT (Forces Anti- Terroristes), MI-24, FIR (Force d'Intervention Rapide), pour ne citer que ceux- là. Leur démantèlement, dès les premiers instants du désarmement dans la crise ivoirienne, se faisait en douceur. Des équipes du CNDDR (Comité National de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion), l'ancêtre du PNRRC se déplaçaient alors vers ces miliciens du sud pour faire le profilage et les sensibiliser à regagner leurs familles respectives, avant la prise en compte dans un programme de réinsertion. Cette méthode a montré ses limites. Son succès se limitait bien souvent à la cérémonie officielle de démantèlement. Parfois, ces cérémonies, dans divers cas, et pour des raisons inconnues, étaient simplement annulées ou reportées. Et comme l'hydre de Lerne dans la mythologie grecque, les milices repoussaient après leur démantèlement, soit au même endroit, soit à un autre. L'état-major a depuis, entrepris d'employer les grands moyens, pour réussir sa mission. »

Soutien du Cdt Losseni Fofana à 100 ex-combattants réinsérés
Fn-ci.com –
« Après une formation au service civique du GTZ, 100 ex combattants FAFN de la zone de Man ont reçu des kits de réinsertion. Ces derniers ont reçu, ce lundi matin, la visite du Commandant de la zone 10 le Cdt Losseni Fofana venu leur apporter le soutien des Forces Nouvelles. Accompagné de ses plus proches collaborateurs, le Cdt Losseni Fofana a d'abord visité les fermes des ex combattants réinsérés. Dans ces différentes fermes, il a prodigué de sages conseils aux ex-combattants. Tout en marquant la reconnaissance et le soutien des FN aux ex combattants qui ont choisi le domaine du commerce, le Cdt Losseni Fofana leur a promis que leurs marchandises seront exonérées de taxes sur toute l'étendue de la zone 6. Il a par ailleurs demandé aux démobilisés de privilégier le travail afin de pouvoir se prendre en charge. « Prenez au sérieux votre travail, vous y gagnerez beaucoup. Sachez que vous avez toujours le soutien des Forces Nouvelles, qui ne vous ont pas oublié » a-t-il indiqué. Notons que ce sont au total 100 ex-combattants qui ont reçu les kits après une formation au service civique du GTZ. »

Identification et recencement électoral à Bouaké - Qu'en est-il du désarmement ?
Le Temps –
« L'opération d'identification et d'enrôlement dans les zones CNO a été lancée à Bouaké, sans le désarmement des Forces armées des Forces nouvelles. Le mercredi 19 novembre, l'opération d'identification et d'enrôlement dans les zones CNO a été lancée à Bouaké. A cette occasion, le ministre Sidiki Konaté a dit que " cet acte suffit pour apprécier positivement l'APO ". Mais pareille assertion rencontrerait-elle vraiment l'assentiment des Ivoiriens ? Face à la complexité de la question de la nationalité des agresseurs, il est permis de douter. On sait que les rebelles ont pris les armes contre la mère patrie pour lutter, disent- ils, contre la "xénophobie", quel crédit alors peut-on accorder à cette opération alors que le désarmement n'est pas effectivement fait ? Les zones CNO sont encore sous l'autorité des ex-combattants. Les états civils ont été complètement détruits par ces derniers afin de se prévaloir de la nationalité ivoirienne. C'est dans cette atmosphère que va s'opérer l'enrôlement. Cela doit donc interpeller plus d'un. Car il ne faut pas ignorer que des cas de fraude peuvent survenir. Dans cette condition, à qui s'adresser pour résoudre la question, dès lors que ceux qui s'en sont rendus coupables peuvent être détenteurs d'armes ? Il ne serait pas aisé de refuser d'identifier un ex-combattant en arme de peur d'être taxé de xénophobe ou même de se voir agressé. L'identification ne peut se faire efficacement dans un tel climat. Sans le désarmement. Malheureusement, tous se laissent aller au bon vouloir des ex-rebelles qui feignent d'ignorer leur engagement à déposer les armes avant l'enrôlement. En tout cas, c'est de la poudre aux yeux de faire croire que le simple fait de lancer l'opération d'identification à Bouaké, où couvent encore des velléités de soulèvement, est la parfaite appréciation de l'Accord de Ouagadougou. Sinon le seul et unique souci des Ivoiriens, c'est le désarmement définitif de ceux qui ont agressé la Côte d' Ivoire. »

14 000 personnes déjà enrôlées à Bouaké
Fn-ci.com–
« Cinq jours après le lancement officiel de l'opération d'identification dans le département de Bouaké, ce sont au total 14 000 personnes qui ont pu être enrôlées dans les 58 centres de collectes de la ville. L'information a été donnée par le Commissaire de la Commission électorale indépendante (CEI) de la vallée du Bandama M. Bamba Yacouba sur les antennes de TV Notre Patrie au cours du journal télévisé de 20 heures du dimanche 23 novembre. « Après cinq jours, les choses avancent bien. Il y a eu 14 000 enrôlés dans les 58 centres de collectes de la ville de Bouaké » a indiqué M. Bamba Yacouba. Et d'annoncer l'ouverture des 29 autres centres de collectes de la ville pour le mardi. « Dès le mardi 25 novembre, nous allons procéder à l'ouverture de tous les centres de collectes. Ensuite, suivront les villages rattachés à la commune le jeudi et le samedi prochains » a rassuré M. Bamba. Terminant ses propos, l'émissaire de la CEI dans la vallée du Bandama a mis en garde les pétitionnaires et les agents d'enrôlement contre toutes les pratiques interdites, à savoir établir des listes de pétitionnaires ou prendre de l'argent avec ces derniers. L'opération d'identification de la population et de recensement électoral a été lancée officiellement le mardi 18 novembre 2008 dans la vallée du Bandama par le Porte parole des Forces Nouvelles le ministre Sidiki Konaté, représentant le Premier Ministre. »

Identification : "La Cei devrait proroger la date"
Fraternité Matin–
« Le Secrétaire général du PDCI-RDA, Alphonse Djédjé Mady, a présidé une réunion au siège du parti. Hier, la direction du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci) a eu une rencontre avec les délégués départementaux, élargie aux élus locaux, au siège dudit parti à Cocody. Au sortir de cette réunion, le professeur Alphonse Djédjé Mady, secrétaire général du Pdci, s'est prononcé sur une éventuelle prorogation de la date buttoir de l'enrôlement, fixée au 29 novembre dans le district d'Abidjan. '' La Cei devrait proroger la date à condition que la population soit mobilisée aux différents points d'enrôlement. Mais, si la date arrive à échéance et qu'il n'y a personne, il n'y aurait aucune raison de reconduire l'opération à Abidjan'', a-t-il suggéré. Avant de fustiger l'idée selon laquelle, il faudrait fournir la photocopie de l'extrait de naissance lors de l'identification. ''C'est une mesure inutile. Car, la Cei même, n'a pas les moyens d'acheter des photocopieuses comme convenu'', a t-il déploré. Pour l'instant, il s'agit, selon le secrétaire général, de sensibiliser et mobiliser les Ivoiriens à se faire enrôler. En outre, le professeur Alphonse Djédjé Mady a souligné qu'il a été question de faire le point de la dernière réunion du Cadre permanent de concertation (Cpc) à Ouagadougou, en vue de statuer sur la conduite à tenir jusqu'à la fixation d'une nouvelle date de l'élection présidentielle. Pour terminer, le 7 décembre prochain, en commémoration du 15e anniversaire du décès du premier Président de la Côte d'Ivoire, Félix Houphouet-Boigny, Alphonse Djédjé Mady a dit que le Pdci entend lui rendre un hommage mérité. A cet effet, plusieurs cérémonies religieuses seront organisées, du vendredi 5 au dimanche 7 décembre à Yamoussoukro. »

Côte d`Ivoire : Le contingent jordanien de l`ONUCI soulage 500 malades à Grand-Bassam
Abidjan.net -
Quelque 500 malades de la ville de Grand Bassam (35 km au sud d'Abidjan), ont bénéficié, lundi 24 novembre, d'une séance de consultation médicale et de soins offerts gratuitement par l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI). Cette activité a été organisée par le cinquième bataillon jordanien (Jorbatt 5), en collaboration avec les membres jordaniens des Forces de Police Constituées (FPU) de l'ONUCI dans le cadre de l'assistance humanitaires des casques bleus. Les soins ont été prodigués par une équipe médicale composée de trois médecins, deux infirmiers et un pharmacien. La plupart des bénéficiaires étaient des femmes et des enfants. S'adressant à la population qui s'était rassemblée, pour l'occasion, au Centre Carrefour Jeunesse, le chef du bataillon du Jorbatt, le Colonel Hassan Al Quiyal, a indiqué que ce geste humanitaire était dédié aux populations défavorisées de Grand Bassam. Il a réitéré son souhait de voir la Côte d'Ivoire retrouver la paix ajoutant que son contingent était disposé à fournir, dans un proche avenir, une autre séance de consultations gratuites à la population de Grand Bassam. La séance de soins gratuits s'est tenu en prélude à un forum d'échange et de sensibilisation de l'ONUCI prévu le mardi 25 novembre à Grand Bassam, sur le thème : « Les populations de Grand-Bassam s'engagent à consolider la paix en Côte d'Ivoire ».