REVUE DE PRESSE DU MARDI 25 JANVIER 2011

25 jan 2011

REVUE DE PRESSE DU MARDI 25 JANVIER 2011







Choi
édifie les rois et chefs traditionnels





L'Expression

 - Le
Représentant spécial du Secrétaire-général des Nations Unies pour la Côte
d'Ivoire, Y J Choi, a échangé lundi avec une délégation du Conseil supérieur des
Chefs traditionnels de côte d'Ivoire, venue s'informer sur la vérité du
processus électoral, de la crise postélectorale et rechercher la vérité sur les
résultats du scrutin présidentiel.




A la
fin de la rencontre au siège de l'ONUCI, Nanan NDepo Didas, chef de la
délégation, s'est dit satisfait de cet entretien, qui a permis de mieux
comprendre les tenants et les aboutissants de la crise postélectorale.




Au
cours de ces échanges, M Choi a expliqué, étape par étape, les trois méthodes
qui lui ont permis d'aboutir à la certification du second tour du scrutin
présidentiel, le 28 novembre 2010. Il a expliqué son rôle de certificateur, tel
que confié par le conseil de sécurité, à la demande des parties ivoiriennes.




Le
Représentant spécial a précisé aux Rois et chefs traditionnels que la
certification avait été faite à la suite du Conseil constitutionnel.
« Contrairement à ce qui se dit, la certification n'est intervenue qu'après la
proclamation du résultat définitif, comme ce fut le cas au premier tour »,
a-t-il ajouté. Il a prôné le dialogue pour la résolution de la crise en
précisant que la volonté du peuple ivoirien devrait tout d'abord être respectée.




Les
Chefs et rois traditionnels, qui représentaient les différentes régions de la
Côte d'Ivoire, se sont enquis de la situation de violence à l'endroit des
populations et de l'organisation onusienne. A toutes ces questions, le Chef de
l'ONUCI a fait connaitre la position de la mission qui est avant tout
d'accompagner les Ivoiriens et de contribuer à les protéger. « Les populations
comprennent notre rôle et beaucoup nous encouragent à le poursuivre », a indiqué
M Choi, qui a rappelé que la protection des populations revenait en premier lieu
aux forces militaires ivoiriennes.




Nanan
N'Dépo Didas a salué l'appui considérable de la communauté régionale et
internationale dont l'ONUCI, qui « n'a jamais fait défaut à la Côte d'Ivoire ».




« Nous
sommes pour la tranquillité dans le pays, nous ne sommes pas là pour juger et
nous allons nous concerter très bientôt, pour trouver une solution à cette
crise », a-t-il conclu, précisant que ces échanges étaient la dernière étape
d'une consultation entreprise auprès des acteurs impliqués dans le processus
électoral et les élections.





 





Choi a
échangé avec les rois et chefs traditionnels hier




L'Intelligent
d'Abidjan-
Les rois et chefs
traditionnels ont décidé de rencontrer les acteurs politiques pour une
résolution de la crise postélectorale. Ils ont eu une rencontre le lundi 24
janvier avec le représentant spécial du secrétaire général de l'Onu Y.J. Choi à
Sebroko




 





Crise
postélectorale/ Nicolas Sarkozy réaffirme : "Le gouvernement du Président
Ouattara est le seul légal et légitime"





Le
Patriote -
La
constance est l'une des qualités qui caractérise les grands hommes. Constance
dans ce qu'ils disent et dans ce qu'ils font. Ils ne se renient pas. Le
président français, Nicolas Sarkozy est sans doute de la trempe de ce genre
d'homme. En tout cas, pour ce qui est de la crise ivoirienne, l'homme ne bouge
pas d'un iota de sa position affichée dès son éclatement de la crise. « Pour la
France, Alassane Ouattara est le Président élu de la Côte d'Ivoire », avait t-il
affirmé début décembre, après la proclamation des résultats de l'élection
présidentielle par la CEI. Hier, au cours d'une conférence de presse animée en
présence des ambassadeurs accrédités à Paris, le numéro un français a encore
réaffirmé la position française. « Le gouvernement du Président reconnu en Côte
d'Ivoire, Alassane Ouattara, est le seul légal et légitime », a-t-il déclaré. Et
M Sarkozy d'insister, « pour la France les choses sont claires : la Côte
d'Ivoire a un seul gouvernement légal et légitime, un seul ». Pour le chef de
l'Etat français, ce gouvernement « que le peuple ivoirien s'est choisi et qui
est reconnu par les Nations Unies et par les organisations africaines, n'est
autre que celui du Président élu Alassane Ouattara».Notons que le nouvel
ambassadeur de la Côte d'Ivoire à Paris, Ally Coulibaly, nommé par Alassane
Ouattara, était présent à cette conférence. Il a été félicité par le président
français.





 






Meeting de soutien au RHDP/ M. Lambert N'guessan (ex-directeur commercial à la
Caistab): ''La certification par M. Choi est loin d'être une ingérence dans les
affaires intérieures de la CI '





L'Intelligent d'Abidjan -
Un
meeting de soutien à Alassane Dramane Ouattara a été organisé le samedi 22
janvier dernier. Organisé par les populations de Bouaké et parrainé par M.
Lambert N'guessan, ex-directeur commercial à la Caistab, ce rassemblement a
enregistré la présence de nombreuses personnalités de la ville notamment Fanny
Ibrahima, maire de la commune, par ailleurs premier responsable du RHDP dans la
vallée du Bandama. Faisant la genèse de la certification de l'élection
présidentielle par l'Onu devant une grande foule rassemblée sur le boulevard des
carnavals de Bouaké, le parrain de la cérémonie a rappelé que, c'est à la suite
de l'accord de Pretoria sous la présidence de Thabo Mbéki, que les parties
ivoiriennes sont convenues en 2005 que, le représentant spécial du secrétaire
général de l'Onu certifie les résultats de l'élection présidentielle. Après
cette explication, l'ex-employé de la Caistab est sorti de ses gonds en
affirmant haut et fort que, la certification faite par M. Choi est loin d'être
une ingérence dans les affaires intérieures de la Côte d'Ivoire. M. Lambert
N'guessan a ajouté qu'en certifiant le résultat de l'élection, le représentant
de Ban Ki Moon n'a fait qu'accomplir la mission que les parties ivoiriennes lui
ont confiées. S'adressant au chef de l'Etat sortant, le parrain a fait savoir
que, si Laurent Gabgbo aime son peuple, qu'il le démontre en quittant le pouvoir
qu'il a perdu. Bien avant lui, Mme Faber née Maïmouna Koné a situé les objectifs
du meeting. Il s'agit, selon elle, d'encourager le Premier ministre Guillaume
Soro dans l'exécution de sa nouvelle mission puis de soutenir le Dr Alassane
Dramane Ouattara, président élu reconnu par la communauté internationale [...]




 





Marcel
Ceccaldi avocat français : ''Nous assignerons Ban Ki Moon et Choi au CPI''




L'Intelligent
d'Abidjan -
La
coordination des communicateurs bénévoles pour le rayonnement de la démocratie a
reçu à sa tribune le lundi 24 janvier 2011, l'avocat français Marcel Ceccaldi.
Il s'est prononcé sur le thème de « La problématique de la certification des
élections présidentielles en Côte d'Ivoire ».«La Côte d'Ivoire n'a pas renoncé à
sa souveraineté bien qu'elle ait ratifié l'Accord politique de Ouagadougou. Et
considérant qu'en son assemblée général de l'Onu, du 13 février 2002 que les
principes consacrés à l'article 2 des Nations Unis notamment le respect de la
souveraineté nationale et la non ingérence dans les affaires intérieures des
Etats doivent être respecté à l'occasion des élections ». Dès lors, pour lui, le
représentant spécial du secrétaire général de l'Onu s'est illustré par une
forfaiture. Car dira-t-il, en tant que fonctionnaire, il a outrepassé ses droits
et devoirs. ''Choi s'est immiscé dans la proclamation des résultats. Nous nous
réservons la possibilité de saisir la cour internationale de justice concernant
les agissements de M Choi et de son mandant Ban Kin Moon''. Il s'agit
soutient-il d'une action en responsabilité des fautes à eux commises selon lui,
dans les faits, ce rôle aurait dû être confié au Haut responsable des sections
au représentant spécial des Nations Unies [...) Elle remonte aux années 2000 et
s'inscrit dans l'agenda de la paix en janvier 1992 par Boutros Boutros Gahli.
Elle intervient soit dans le cadre de celui de l'assistance à un pays soit à la
requête d'un gouvernement dans une situation post-conflit où dans un pays en
conflit ». L'avocat international a fait remarquer que la certification
intervenue au Timor-Est par ailleurs ancienne colonie portugaise ou, il n'y
avait pas d'institutions et qu'il fallait tout reconstruire sur le socle des
normes internationale ne peut être transposable à la Côte d'Ivoire. En raison de
l'existence des institutions notamment le pouvoir exécutif, judicaire
administratif et de la constitution. Aussi, estime-t-il que la vérification est
le meilleur moyen de résoudre la crise avant de souligner que le refus de
recompter est intriguant.




 




Recours à la force
militaire pour déloger Gbagbo : La Cedeao veut une résolution de l'ONU




Le Patriote -
Le
Nigeria demande au Conseil de sécurité de l'ONU d'autoriser l'usage de la force
en Côte d'Ivoire pour chasser Laurent Gbagbo du pouvoir, déclare le ministre des
Affaires étrangères Odein Ajumogobia dans une lettre ouverte publiée par
plusieurs journaux lundi. La Communauté économique des Etats d'Afrique de
l'Ouest (Cédéao) réclame sans équivoque un soutien international via une
résolution spécifique du Conseil de sécurité des Nations unies pour valider
l'usage de la force", mais "en dernier recours", écrit M. Ajumogbia.Selon lui,
la grave crise actuelle "va forcément déboucher sur l'anarchie, et le chaos, ou
pire, une véritable guerre civile". Elle "a été précipitée par le seul Laurent
Gbagbo", le président sortant ivoirien qui refuse de céder sa place à Alassane
Ouattara, ajoute le chef de la diplomatie nigériane. M. Ouattara est reconnu
comme président élu de Côte d'Ivoire par la majeure partie de la communauté
internationale après l'élection de novembre dernier. Le président nigérian
Goodluck Jonathan, actuellement à la tête de la Cédéao, laquelle a déjà menacé
M. Gbagbo de l'usage de la force. Il faut que Gbagbo comprenne qu'il y a une
perspective qu'une force militaire massive lui tomberait dessus et sur ses ".
"C'est seulement à ce moment qu'il prendra sérieusement en considération les
exigences de son départ", ajoute M. Ajumogbia. D'après le ministre nigérian
cependant, "l'utilisation de la force légitime" ne doit pas forcément signifier
une intervention terrestre et pourrait inclure un blocus maritime pour imposer
des sanctions[...)Interrogé à ce sujet par l'AFP, le ministre nigérian a précisé:
"ce que je veux dire c'est que le recours de la force par la Cédéao en Côte
d'Ivoire doit se faire sous l'égide des Nations unies et sans une résolution du
Conseil de sécurité de l'ONU, un recours à la force de la Cédéao ne serait pas
légitime.




 





Lmp
prépare l`assaut final...





Nord Sud

-Après le recrutement de plusieurs miliciens et jeunes patriotes,
le camp de Laurent Gbagbo se prépare activement en attendant l'arrivée de
l'Ecomog. De sources concordantes, les soldats de Lmp s'entraînent avec, dans
leur ligne de mire, des cibles bien particulières. En effet, comme pour tout
entraînement militaire, des mannequins ont été dressés pour les tirs à l'arme.
Certains sont à l'effigie d'Alassane Ouattara. D'autres les lettres D (pour
dioula ), B (pour Baoulé ) et Y (pour Yacouba). De quoi donner une idée claire
de ce que prépare Lmp en laboratoire.





 




La bataille des
soutiens et des ennemis de chaque camp




L'Inter -
Du
dimanche 30 au lundi 31 janvier prochain se tient à Addis-Abeba, à son siège, le
16è sommet ordinaire des chefs d'Etat de l'Union Africaine. Rencontre dont les
travaux  préparatoires vont bon train, depuis hier, dans la capitale
éthiopienne. A l'ordre du jour, les chefs d'Etat africains vont avoir à porter
leur réflexion, pendant les deux jours d'assise, sur le thème  »Valeurs
partagées pour une plus grande unité et intégration » [...] Ainsi, la question
situation en Côte d'Ivoire devrait faire l'objet d'un chapitre des discussions
entre les chefs d'Etat qui vont se réunir dans les jours à venir à Addis-Abeba.
La position de la plus haute institution du continent noir est attendue quant
aux voix et moyens envisagés jusque-là par la Communauté Economique des Etats de
l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) pour trouver une issue à ce conflit ivoirien dont
les effets se ressentent déjà au delà des frontières de ce pays phare dans la
sous-région. L'option diplomatique semblant piétiner, une intervention militaire
reste, pour certains chefs d'Etat, le moyen sûr pour déloger du Palais
d'Abidjan, Laurent Gbagbo, proclamé président par le Conseil Constitutionnel de
Côte d'Ivoire. Et cela, afin d'installer son rival Alassane Ouattara déclaré
victorieux de la présidentielle du 28 novembre dernier par la Commission
électorale indépendante (CEI), avec un soutien infaillible d'une grande partie
de la communauté internationale. A ce jour, cette option militaire peine à faire
l'unanimité au sein du  syndicat » des chefs d'Etat africains. Milieu dans
lequel semble s'allonger la liste des amis de l'actuel locataire du Palais
d'Abidjan, à mesure que passent des jours. [...]





 






Probable partition de la Côte d'Ivoire / Alcide Djédjé : ''Je suis surpris
qu'une telle proposition soit faite''





L'Intelligent d'Abidjan

 - Au cours d'un débat
international diffusé concomitamment le dimanche 23 janvier sur RFI, TV5 et
France 24, Axel Poniatowski, Président de la Commission des Affaires Etrangères
de l'Assemblée nationale française a préconisé la partition de la Côte d'Ivoire
pour sortir de l'impasse actuelle. Ces propos ont fait réagir le ministre des
affaires étrangères dans le gouvernement Aké N'gbo sur Radio France
internationale, le lundi 24 janvier 2011.«Il est très important que M. Gbagbo et
Ouattara s'asseyent ensemble et commencent à discuter. Si toute cohabitation
entre les différentes régions qu'ils représentent est impossible, la partition
est une perspective qu'il ne faut plus écarter ». Ces propos de M. Poniatowski
ont suscité la surprise de M. Alcide Djédjé. « Je suis surpris qu'une telle
proposition soit faite. Je pense qu'il y a beaucoup de situation dans le monde
où des rébellions occupent une partie du territoire, mais on ne parle jamais de
partition. Nous sommes dans une situation où il y a eu une tentative de coup
d'Etat en 2002 qui s'est muée en rébellion et en tant que gouvernement de la
République de Côte d'Ivoire, nous comptons récupérer l'intégrité de notre
territoire. Il ne peut donc pas être question de partition». Celui-ci ne voit
donc pas la proposition du président des affaires étrangères de l'assemblée
nationale française comme une évolution dans la résolution de la crise
postélectorale en Côte d'Ivoire. « Le fait de proposer une partition ne peut pas
être une évolution[...]Pour une fois depuis le début de la crise postélectorale,
les positions entre les deux candidats à l'élection présidentielle du 28
novembre dernier, convergent au sujet de l'intégrité du territoire ivoirien
puisque l'un des partisans de M. Ouattara a également rejeté cette option
d'autant plus que, la Constitution ivoirienne stipule clairement que la Côte
d'Ivoire est une et indivisible.





 




Partition de la Côte
d'Ivoire : Un débat malsain et inapproprié


Le
Patriote -

Veiller à l'intégrité du territoire ivoirien. C'est l'une des prérogatives du
Président de la République, Alassane Ouattara. Depuis peu, Axel Poniatowski,
Député UMP du Val-d'Oise en France a soulevé un débat. Pour lui, « face au
blocage persistant du blocage en Côte d'Ivoire, il faudrait envisager la
consécration de la partition du pays afin Ouattara et Gbagbo, chacun dirige la
partie de son influence.» Cette proposition, au-delà des réprobations qu'elle
provoque ne sera jamais cautionnée par le chef de l'Etat. Pour Alassane Ouattara
qui fait de la préservation de l'intégrité de la nation ivoirienne qu'il a
toujours voulue «une et invisible», cette option n'aura jamais sa caution. Et
l'ambassadeur de Côte d'Ivoire près la République française, Son Excellence Ally
Coulibaly, réagissant, avec véhémence, à cette suggestion du Président de la
Commission des Affaires Etrangères de l'Assemblée nationale française: « C'est
une proposition qui ne saurait prospérer. Laurent Gbagbo a instrumentalisé les
ethnies, les régions, les religions pour pouvoir s'imposer. Mais les Ivoiriens
eux-mêmes veulent vivre ensemble...»De l'avis des analystes, cette recommandation
du député français, loin d'être une solution à la crise poste- électorale,
pourrait s'avérer un problème endémique pour le pays. Car, la Côte d'Ivoire,
depuis la nuit des temps, n'a pas de problème de partition ou d'intégration. Les
soixante et une ethnies qui peuplent ce pays forment une population certes
cosmopolite, mais qui vivent en parfaite intelligence. Les populations sont
unies par des liens sacrés qui sont visibles dans les alliances interethniques
entre des peuples Gouro- Yacouba; Senoufo-Yacouba; Dida- Abbey etc. Avec toutes
ces interpénétrations soldées par des mariages mixtes, les Ivoiriens ne
sauraient s'accommoder à une quelconque partition. Et puis, le Président de la
République, lui-même, fruit de l'intégration, car originaire de Kong (Nord) et
né à Dimbokro (Centre) et qui passait ses vacances scolaires au Sud (Dabou), ne
saurait accorder de l'importance à une telle proposition. Surtout que son
programme de gouvernement baptisé « Vivre ensemble » prend en compte le souci de
tous les Ivoiriens à vivre en harmonie et le développement du pays dans sa
globalité. Alassane Ouattara, pendant sa campagne, n'a-t-il pas été le seul
candidat à avoir parcouru les dix-neuf régions du pays pour toucher du doigt les
problèmes spécifiques de chaque région afin d'apporter « les solutions »
appropriées ?En réalité, la Côte d'Ivoire n'a pas de problème d'intégration qui
puisse conduire à une quelconque partition[...].





 





Le
domicile du préfet de région d'Abengourou saccagé et brûlé en partie






Abengourou, 25 jan (AIP)

– Le domicile du préfet de région, préfet du département d'Abengourou a été
saccagé et brûlé en partie,  lundi, par les partisans du Rassemblement des
houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) après l'avoir molesté et
blessé gravement.





Face à
l'échec de faire libérer un des leurs, Moro Ouattara Evariste, qui aurait été
enlevé par les partisans de la Majorité présidentielle (LMP), les partisans du
RHDP s'en sont pris au préfet Anon Léopold Florent et à sa résidence, l'accusant
d'avoir autorisé la venue d'une milice à Abengourou pour sécuriser l'école.





En
effet, M. Moro Ouattara Evariste, membre de la sécurité du RHDP, tentant de
mettre  un barrage à un carrefour pour faire respecter le mot d'ordre de "pays
mort" lancé par les responsables de cette coalition politique, a été molesté et
enlevé  par des jeunes de LMP. Allés rencontrer le préfet de région, à sa
résidence, pour demander la libération de leur camarade, en présence du roi de
l'Indénié, Nanan Boa Kouassi III, les négociations ont échoué. Les jeunes du
RHDP, sous la colère et armés de gourdins, de cailloux et d'armes blanches,
s'attaquent alors à l'autorité préfectorale et à ses biens.





Si
aucune perte en vie humaine n'a été enregistrée, le bilan est toutefois
important avec la blessure du préfet et du commandant de la compagnie de la
gendarmerie, l'incendie de son véhicule de commandement ainsi qu'une partie de
sa résidence.





Le
domicile et la ferme du premier adjoint au maire, Kouamé Amoikon,  proche du
RHDP, ont également saccagés et son véhicule brûlé,  ainsi que celui du ministre
de la Nouvelle technologie de l'information et de la communication, Ettien
Amoikon, par ailleurs Fédéral du Front populaire (FPI) dans la localité. Pour
l'heure le calme est revenu dans la cité de la paix et au total, 11 personnes
ont été blessées, a-t-on noté.





 





Après
Duekoué, Sinfra et Lakota : Les pyromanes de Gbagbo veulent incendier Dabou





Le Patriote -
La
guerre est aux portes de Dabou. Les informations en provenance de la cité du
Leboutou annoncent des lendemains mouvementés dans cette localité située à une
cinquantaine de kilomètres d'Abidjan. En effet, depuis le vendredi 21 janvier
2011 à la suite d'une réunion tenue au siège local du FPI au quartier Agbanou
(Dabou), un conseil de guerre a eu en présence de Paul Wood (Directeur
départemental de campagne de Laurent Gbagbo à Dabou), Serge Agnero et quelques
anciens fescites ressortissants de la région. A ce conclave, il a été décidé de
faire payer aux personnalités politiques et aux leaders de la jeunesse du RHDP,
nommément identifiés, accusés d'être responsables de la prise en otage de la
ville et de faire la part belle aux ressortissants du nord et de la CEDEAO. Une
population allogène qui «s'est appropriée tous les secteurs économiques de la
région» et qui «veut faire de Dabou sa base comme ils ont fait de Bouaké la base
de la rébellion en 2002», selon un tract qu'ils font circuler en ce moment et
dont nous avons eu copie [...] Un plan d'attaque de la ville est au menu pour
déloger tous les allogènes et les chasser de la ville. Pendant l'exécution de la
danse, un commando fera son entrée par le corridor nord (côté côtière) pour
attaquer la cité. Un projet funeste qui bénéficie, selon les informations
reçues, du soutien du Préfet de Dabou et d'un certain lieutenant Bony[...] Tout ce
montage est appuyé par le tract signé par quatre jeunes se réclamant de la
Jeunesse-Unie du Leboutou au vu et au su du Préfet. Un tract aux relents
xénophobes et haineux le contenu en dit long [...] Et Dabou n'est pas loin du
syndrome de Duékoué, Sinfra et Lakota.





 





Cacao
: Les USA soutiennent l`arrêt des exportations




Nord Sud
- Les Etats-Unis ont apporté leur soutien à l'initiative d'Alassane Ouattara.
«Les Etats-Unis soutiennent la proposition d'interdiction sur un mois des
importations de cacao en provenance de Côte d'Ivoire. Laurent Gbagbo doit
recevoir ce message et se retirer», a déclaré le porte-parole du département
américain d'Etat P.J. Crowley.





 




BCEAO Cote d'Ivoire:
Des agences ouvertes malgré la décision de fermeture de l'Uemoa




Le Temps -
La
direction nationale de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest
(Bceao) et les agences de Daloa et San Pedro ont fonctionné hier lundi 24
janvier. Ce, en dépit de la décision injustifiée du Burkinabé, Jean- Baptiste
Compaoré, le Gouverneur intérimaire de cette Institution qui a pris fonction
seulement hier. [...]