LE REPRESENTANT SPECIAL ADJOINT REÇOIT DES ORGANISATIONS FEMININES OEUVRANT POUR LA PAIX

24 jan 2011

LE REPRESENTANT SPECIAL ADJOINT REÇOIT DES ORGANISATIONS FEMININES OEUVRANT POUR LA PAIX

Abidjan, le 24 Janvier 2011... Le Représentant spécial adjoint du Secrétaire Général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, M Ndolamb Ngokwey, a reçu, vendredi 21 janvier 2011 à leur demande, une délégation de femmes issues de plusieurs associations féminines œuvrant pour la paix. La rencontre s'est déroulée au siège de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) à Abidjan.

Selon la porte-parole des femmes, Mme Salimata Porquet, la délégation était venue solliciter l'appui de l'ONUCI en ce qui concerne la sécurité des citoyens et la réalisation de projets visant à contribuer à un environnement sécurisé. «Nous souhaiterions développer une série d'actions de sensibilisation sur toute l'étendue du territoire ivoirien en vue de renforcer la cohésion sociale et participer activement aux missions de médiation qui sont initiées », a expliqué Mme Porquet, présidente du Réseau Paix et Sécurité des Femmes de l'Espace CEDEAO,

Félicitant les associations féminines pour leur initiative, M. Ngokwey a saisi cette opportunité pour rappeler l'impartialité politique et militaire observées par l'ONUCI. Il a indiqué que l'envoi imminent des 2000 casques bleus et des hélicoptères contribuera, sans aucun doute, au renforcement de la protection des civils. « Les femmes peuvent jouer un rôle majeur dans la résolution des conflits lorsqu'elles décident de se mettre ensemble, lorsqu'elles sont solidaires et restent unies », a-t-il dit.

Dans une déclaration lue lors de la rencontre, les femmes ont lancé un appel pressant à l'Organisation des Nations-Unies, l'Union Africaine, la CEDEAO, et les parties impliquées dans la crise ivoirienne.

Elles ont demandé, notamment, le respect scrupuleux des Résolutions 1325 et 1820 du Conseil de Sécurité et de la Charte africaine des Droits de l'Homme, par les organisations internationales intervenant dans la crise en Cote d'Ivoire. Elles ont également réclamé l'inclusion de médiatrices de haut niveau dans les délégations envoyées en Cote d'Ivoire, en vue d'une meilleure prise en compte des droits de la femme.

La cessation immédiate et inconditionnelle de toute forme de violence à l'encontre des populations en général, et des femmes et des enfants en particulier, ainsi que la protection des populations civiles figuraient également parmi leurs demandes.

M. Ndolamb a assuré les représentantes des associations féminines que leurs préoccupations seront portées à l'attention du Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Y. J. Choi. « Je ne manquerai pas de transmettre vos doléances à M. Choi », a-t-il dit, ajoutant que « la Directrice exécutive de ONU Femme sera également informée de votre démarche».