REVUE DE PRESSE DU MARDI 24 JANVIER 2012

24 jan 2012

REVUE DE PRESSE DU MARDI 24 JANVIER 2012



L'Onuci offre des matches de la CAN2012

L'Inter - La Coupe d'Afrique des Nations (CAN 2012) de football se déroule conjointement au Gabon et en Guinée Équatoriale, du 21 janvier au 12 février. Lors des matches des deux premières journées, l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a offert des projections publiques de matches aux populations de Bangolo, Botro, Odienné, Ouangolodougou, Issia, San Pedro et Yamoussoukro.

Perturbation du meeting du FPI : Communiqué du ministère d'Etat, ministère de l'Intérieur

L'intelligent d'Abidjan - Le Front Populaire Ivoirien (FPI) a informé le ministre d'État, ministre de l'Intérieur de la tenue d'un meeting, le samedi 21 janvier à l'espace FICGAYO de Yopougon. A ce sujet, le ministre d'État a reçu à son cabinet, le jeudi 19 janvier 2012, M. N'guessan Amani Michel, secrétaire général adjoint, chargé de la sécurité au FPI qui conduisait une délégation de ce parti, le maire de la commune de Yopougon et un opérateur privé auquel, le maire avait cédé l'espace FICGAYO pour une manifestation en rapport avec le démarrage de la Coupe d'Afrique des Nations. A la demande du ministre d'Etat, l'opérateur privé a accepté de se retirer en faveur du Front Populaire Ivoirien. Par ailleurs, les dispositions sécuritaires ont été prises pour encadrer et sécuriser la manifestation ; 550 policiers et 450 gendarmes ont été déployés pour la circonstance. Toutes ces mesures traduisent la volonté du gouvernement de permettre aux partis et groupements politiques d'exercer librement leurs activités. Cependant, la manifestation n'a pu aller à son terme en raison de l'hostilité de groupe de jeunes irrités par les propos véhéments tenus par les responsables du Front Populaire Ivoirien. C'est le lieu de rappeler que notre pays traverse une phase sensible du processus de réconciliation qui commande que les uns et les autres adoptent des comportements et tiennent des discours allant dans le sens de l'apaisement. Le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, déplore et condamne ces incidents. La Côte d'Ivoire est un Etat de droit, nul n'a le droit de se faire justice. En tout état de cause, une enquête est ouverte pour situer toutes les responsabilités.

Violences contre le meeting du Fpi, Les Etats-Unis condamnent énergiquement

Notre Voie -Les États-Unis condamnent énergiquement la violence survenue au cours du rassemblement du Fpi à Yopougon le samedi dernier et présentent ses condoléances aux victimes. La liberté de réunion et d'expression sont des droits démocratiques fondamentaux que le Gouvernement de Côte d'Ivoire se doit de protéger. C'est également un devoir pour les citoyens de respecter les droits d'autrui et de participer au processus politique de manière non-violente.
La violence est un obstacle inacceptable au progrès en cours en Côte d'Ivoire. Les États-Unis demandent au Gouvernement de Côte d'Ivoire d'ouvrir une enquête complète et impartiale et de prendre les mesures nécessaires pour éviter que pareils incidents ne se répètent plus.

Violences au meeting du Fpi : Qui sont ces jeunes qui mettent Ouattara en difficulté ?

L'inter - Le Front populaire ivoirien (FPI) est-il interdit de manifestation publique sur le territoire ivoirien ? (...) En tout cas, ces jeunes, encore sans visage officiel, se sont déjà illustrés plus d'une fois pour mettre fin, par la violence, aux manifestations des partisans de l'ex-président ivoirien déchu le 11 avril 2011. A Koumassi-campement, à Port-Bouët, et à Yopougon le samedi 21 janvier dernier, ces anti-Fpi ont fait parler d'eux. Qui sont-ils ? De qui répondent-ils ? Que recherchent-ils ? Agissent-ils d'eux-mêmes ou sont-ils poussés dans le dos par des caciques du nouveau régime tapis dans l'ombre ? Le mystère reste entier. (...). Faut-il le rappeler de nombreuses exactions contre des populations, imputées à des partisans de l'ancien régime sont encore fraîches dans les esprits. Des victimes restées silencieuses pendant les dix années de règne de la refondation sont décidées à laisser exploser les colères et les ressentiments contenus durant toutes ces années. Pour le cas spécifique de Yopougon, un jeune homme interrogé sur l'attaque du meeting du Fpi le samedi dernier, n'a pas manqué de rappeler l'attaque du siège du Rdr au quartier Wassakara dans la nuit du 02 décembre 2010, faisant des morts. Il justifiait ainsi les violences contre les militants du Fpi le samedi dernier. Pour ce jeune, et bien d'autres encore, « il n'est donc pas question de laisser ceux qui nous ont tué hier, venir parler ici et même nous insulter. Nous ne pouvons pas l'accepter », martèle t-il sous couvert de l'anonymat. Les concepts de démocratie, de liberté d'expression ou d'association ne figurent pas encore dans leur vision. (...) D'autres analystes pensent plutôt que tout cela est planifié et obéit à une stratégie bien huilée et destinée à casser l'opposition. De gros bonnets du régime paieraient ainsi les services de ces jeunes sans nom pour accomplir le boulot. Du côté du Fpi, on n'a pas cherché loin : les agresseurs du samedi sont des supplétifs des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) qui n'ont pas eu leurs tickets d'entrée au sein de la grande muette et qui vont constituer l'effectif de l'armée de réserve créée par Alassane Ouattara. (...) Ni tee-shirts à l'effigie d'un parti politique, ni pancarte de militant. Ils sont en civil et tels des miliciens, ils se fondent dans la masse, et après leur forfait, ils disparaissent dans la nature pour réapparaître à une autre occasion. Dans tous les cas, leurs actes ne rendent pas service au nouveau régime. (...)

Cour pénale Internationale : Les USA enfoncent Gbagbo - « Il doit être jugé »

L'inter – Pour les États-Unis, pas question d`une quelconque libération de l`ancien chef de l`État, Laurent Gbagbo, avant de l`avoir jugé. Barack Obama est, en effet, pour une comparution de l`ex-homme fort d`Abidjan devant la Cour pénale internationale(Cpi). C`est en tout cas ce qu`a clairement soutenu hier sur Rfi le sous-secrétaire d`État américain aux affaires africaines, chargé en particulier de l`Afrique de l`Ouest, William Fitzgerald. Invité à commenter la récente tournée de la Secrétaire d`État américaine, Hillary Clinton, en Afrique, il s`est prononcé notamment sur la situation en Côte d`Ivoire plus de sept mois après les violences postélectorales. Il a été invité plus précisément à commenter le transfèrement de l`ancien chef de l`État, Laurent Gbagbo, à la Haye au Pays-Bas, siège de la Cour pénale internationale(Cpi). A la question de savoir s`il faut le libérer ou le juger, William Fitzgerald s`est voulu sans équivoque : « Il doit être jugé. Il a fait de bonnes choses, mais il a aussi fait des mauvaises choses. Il faut qu`il soit jugé pour qu`il s`explique sur ce qui s`est passé ». Barack Obama tient donc à la comparution de Gbagbo devant la Cpi. Cette déclaration du gouvernement américain n`est guère surprenante, pour qui connaît la position affichée par les États-Unis au plus fort de la crise postélectorale. En effet, déjà vers la fin du mois de décembre 2010, le même William Fitzgerald, interviewé par Rfi, déclarait à propos du contentieux électoral opposant Laurent Gbagbo à Alassane Ouattara : « Le point primordial pour le président, pour nous aux États-Unis, c'est la démocratie. Les Ivoiriens ont voté. Les résultats étaient clairs. M. Ouattara... Président Ouattara a gagné l'élection, et la personne qui a perdu doit quitter le pouvoir ». A l`époque, il se disait convaincu que l`ancien chef de l`Etat avait perdu la présidentielle. « M. Ouattara a gagné avec 54 %, c`est-à-dire que c'est sans confusion aucune que M. Gbagbo a perdu », avait martelé William Fitzgerald. (...)

Horreur sous le régime Gbagbo, 27 charniers découverts à Yopougon

Nord Sud - Les excès du pouvoir Gbagbo n'ont pas fini d'être dévoilés. 27 charniers ont été découverts à Yopougon. 27 fosses communes viennent d'être découvertes à Yopougon. Le procureur de la République, près le tribunal d'Abidjan-Plateau, Simplice Koffi Kouadio, procède demain à l'exhumation des corps qui y sont enfouis. Cette opération se déroulera en présence de la division des droits de l'Homme de l'Opération des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire (Onuci), du gouverneur du district d'Abidjan, Beugré Mambé, des autorités de la police et de la gendarmerie, des médecins légistes et des représentants du ministère de l'Environnement. «Nos enquêteurs, qui ont travaillé presque une année, ont découvert 27 charniers contenant des centaines de corps», a confié une source proche du parquet d'Abidjan. Selon elle, toutes les victimes sont des hommes qui ont été tués le 12 avril 2011 par des miliciens pro-Gbagbo et enterrés par les habitants. A en croire nos sources, les faits ont été commis dans les quartiers tels que Doukouré, Yaoséhi, Locodjoro, Abobodoumé. Plusieurs témoins lors de la crise postélectorale avaient informé que des massacres ont été commis dans ces sous-quartiers de ladite commune. Alors que les populations civiles célébraient l'arrestation du «boulanger de Mama», le 11 avril 2011 par les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci). «Des miliciens et les mercenaires en civil armés de kalachnikovs attaquaient les maisons par petits groupes pour s'en prendre aux populations surtout de l'ethnie malinké ou baoulé», avait déclaré le 10 mai dernier, Guillaume Ngéfa, chef de la division des droits de l'Homme de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci). C'était lors de la découverte de 68 corps enfouis dans des fosses communes toujours à Yopougon. Environ 200 pro-Gbagbo sont concernés par les procédures judiciaires de crimes de sang et de crimes économiques engagées par le gouvernement Ouattara. Le refus de Gbagbo de céder le pouvoir après le scrutin du 28 novembre 2010 a plongé le pays dans une guerre qui a fait officiellement plus de 3000 morts.

Avant la visite de Ouattara : Des diplomates français font des confidences

L'inter – Le président de la République, Alassane Ouattara, sera en visite officielle en France du 25 au 27 janvier prochains où il doit rencontrer son homologue et ami personnel, Nicolas Sarkozy. (...) « La France, qui reçoit le président ivoirien Alassane Ouattara avec faste cette semaine, veut voir se concrétiser les promesses d'une démocratisation de l'Afrique au nom de laquelle elle a engagé les armes à Abidjan au risque de nourrir un vieux procès en ingérence », indique l'AFP, qui cite une source diplomatique. (...) La visite d'État du nouveau président ivoirien de mercredi à samedi, assure-t-on à Paris, « montre l'attachement de la France à la démocratie en Afrique ». Un continent où « les progrès de la démocratie sont incontestables », a réaffirmé, le vendredi 20 janvier 2012, Nicolas Sarkozy, dans ses vœux au corps diplomatique. C'est donc au nom de la défense de ces principes démocratiques que la France a engagé ses troupes en Côte d'Ivoire pour faire respecter le verdict des urnes. C'est également au nom de la consolidation de cette démocratie qu'elle se tient aux côtés de ce pays pour l'aider à remonter la pente, après une crise postélectorale particulièrement sanglante. L'intervention de la France dans le dossier ivoirien a été très critiquée par des pays africains, mais, aux yeux des dirigeants français, elle se justifiait pleinement. (...) Quant à Antoine Glaser, spécialiste des relations franco-africaines, il a indiqué à l'AFP que « la crise ivoirienne a fait régresser la France dans sa volonté de sortir de son pré-carré ». Pour lui, « elle est intervenue militairement en Côte d'Ivoire le dos au mur, mais elle est intervenue, créant une situation qui peut être à son avantage pour la défense des intérêts économiques français (...) ». Antoine Glaser pense que la France a besoin des voix des alliés africains à l'ONU, ce qui fait qu'elle a, à cet effet, du mal à sortir « d'une politique d'accompagnement ». (...) Alassane Ouattara, qui tente de reconstruire des relations décomplexées avec Paris, ne s'occupe guère des critiques anti-impérialistes de ses opposants. « Le chien aboie, la caravane passe », avait-il indiqué au cours de l'une de ses interventions. (...)

Visite du Président de la République à l`Ouest / Mabri Toikeusse après une réunion : ''Les choses avancent dans le bon sens''

L'intelligent d'Abidjan - Les choses avancent dans le bon sens. Les travaux de réhabilitation ont démarré et des dispositions nouvelles sont prises pour les accélérer``, a déclaré hier le ministre d`Etat, Albert Mabri Toikeusse à l`issue d`une réunion préparatoire de la visite prochaine du chef de l`Etat dans les régions de l`Ouest. En sa qualité de vice-président du comité d`organisation de ladite visite, Mabri Toikeusse a reçu lundi à la salle de conférence de son cabinet au Plateau, les préfets des régions du Tonkpi et du Guémon. Kouassi Miézan et Amani Michel ont dressé l`état des lieux et fait le point d`avancement des travaux de réhabilitation et de la sensibilisation des populations. En ce qui concerne la date proprement dite, après le rendez-vous manqué d`octobre, Mabri Toikeusse a fait savoir que c`est seulement après s`être rassuré de la bonne exécution des tâches sur le terrain qu`il rencontrera conjointement avec le Premier ministre, le Président Ouattara afin qu`une nouvelle date soit trouvée. Pour l`heure, les différentes commissions techniques sont réactivées et sont à pied d`œuvre pour boucler les choses. Sur ce plan, ``ce ne sont pas les moyens qui feront défaut``, a rassuré Mabri Toikeusse. Qui avait à ses côtés les ministres Koné Bruno, Dagobert Banzio, Diakité Coty, Albert Flindé et le PCA de la poste de Côte d`Ivoire, Denis Kah Zion. C`est que pour la préparation de cette visite, chaque ministre va agir dans son champ de compétence. Ainsi Diakité Coty aura un rôle clé à jouer dans le domaine de la communication, notamment en ce qui concerne les transmissions. Koné Bruno devra, lui, s`assurer que les réseaux téléphoniques sont au point.

Contentieux sur les résultats des législatives de 2011 : pourquoi le conseil constitutionnel tarde

L'inter – (...) La tâche ne semble pas du tout facile, à en croire une source bien introduite au Conseil constitutionnel. Le nombre des cas à traiter, ajouté parfois à leur complexi- té, explique selon notre source, les difficultés rencontrées par le président Wodié et ses collaborateurs, mais aussi le temps qui est mis et qui donne l'impression d'un oubli. «Les conseillers sont au travail. Ils travaillent souvent même les samedi et dimanche. Mais ce qu'il faut savoir, c'est qu'il y a beaucoup trop de requêtes. Jamais le conseil n'a reçu autant de requêtes depuis que la Côte d'Ivore fait des élections (...) ».

Le Gal Bakayoko annonce l'armée de réserve

L'inter - Le chef d'état-major général (CEMG) des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), le général de division Soumaïla Bakayoko, a annoncé vendredi à Korhogo, aux ex-combattants de l'ex-rébellion, la création d'une armée de réserve et d'un ser- vice civique d'action de développement (SCAD). Il a informé les ex-combattants non intégrés dans la nouvelle armée nationale, qu'en tant qu'éléments de l'armée de réserve, ils pourraient être sollicités pour des missions de maintien de la paix dans d'autres pays africains.

Côte d'Ivoire: une descente des militaires dans un village en quête de miliciens pro-Gbagbo

Alerte info - Des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) ont fait lundi une descente à Lopou, localité de la ville de Dabou située à 49 km au nord d'Abidjan à la recherche de miliciens pro-Gbagbo déserteurs du camp de la Brigade anti-émeute (Bae) de Yopougon, une des communes populaires de la capitale économique ivoirienne, selon une source militaire. 120 miliciens d'une milice proche de l'ancien président Laurent Gbagbo qui a rallié le pouvoir, ont déserté depuis quelques jours le camp Bae de Yopougon et se sont dispersés dans quatre villes du pays, dont Dabou, Sikensi (sud) et Adzopé (104 km au nord d'Abidjan). La première tentative pour les mettre aux arrêts à Dabou a été sanctionnée par l'arrestation de villageois non concernés et relâchés après l'intervention du chef du village, selon des sources concordantes. La seconde tentative marquée par une fouille minutieuse n'a abouti à aucune arrestation, selon la même source militaire