REVUE DE PRESSE DU MARDI 24 AOUT 2010

24 aoû 2010

REVUE DE PRESSE DU MARDI 24 AOUT 2010







Processus électoral / sécurisation des élections : l'Onuci forme
les gendarmes ivoiriens





L'Intelligent d'Abidjan  -

Une trentaine de
gendarmes ivoiriens participent à une formation en techniques de maintien de
l'ordre en période électorale, organisée par la police onusienne (UNPOL), qui a
débuté lundi, 23 août, au siège de l'Opération des Nations Unies en Côte
d'Ivoire (ONUCI) à Abidjan. Selon le Chef adjoint de la police onusienne, le
Général Sylvestre Kibeceri, cette formation répond à une demande des autorités
de la gendarmerie ivoirienne [...] d'accompagner les parties ivoiriennes dans le
cadre des préparatifs des élections. « Cette formation vise le renforcement des
capacités de nos partenaires de la police et de la gendarmerie ivoirienne », a
expliqué le Général Kibeceri en ouvrant les travaux du séminaire. [...] 




Au nom des ses
pairs, le Capitaine Ange Nouko de la gendarmerie nationale a exprimé la
satisfaction des participants de suivre le séminaire. « Bien que disposant d'une
bonne formation, nous sommes satisfaits car, en venant ici, nous savons que nous
serons encore mieux formés sur les normes internationales de sécurité, fort
utiles en cette période électorale », a-t-il. [...] Cette formation de trois
semaines doit apporter une approche pédagogique aux destinataires, qui seront
formés sur divers modules tels le respect des règles de la déontologie
policière, la protection et la sécurisation des élections, le rôle de la police
et de la gendarmerie dans le cadre du processus électoral, et les violences
faites aux  femmes et aux jeunes filles.




 




Présidentielle du 31
octobre 2010 : Don de 9 milliards à la Côte d'Ivoire -La communauté
internationale tend un piège à Gbagbo




Soir Info  -
La
communauté internationale, impliquée dans le processus électoral en Côte
d'Ivoire a décidé de remplir sa part de contrat, notamment en ce qui concerne sa
contribution financière à apporter à la Côte d'Ivoire afin que la date du 31
Octobre 2010, fixée pour le premier tour de la présidentielle soit respectée. Un
grand pas vient d'être fait dans ce sens avec la mise à la disposition du pays,
de plus de 9 milliards de Fcfa. La balle est maintenant dans le camp de l'Etat
de Côte d'Ivoire, incarné par le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo. Il devra
démontrer sa volonté à aller aux élections en « mettant la main à la caisse » de
l'Etat pour faire face à ses responsabilités. Si une fois de plus cette date
rate, le chef de l'Etat sera le seul à être tenu pour responsable. C'est
pourquoi, des observateurs voient derrière ce don de 9 milliards, un piège que
la communauté internationale tend au chef de l'Etat, visant à lui faire porter
le chapeau de la responsabilité au cas où le 31 octobre venait, une fois de plus
à être ratée. Environ 14 millions d'euros, soit un peu plus de 9 milliards de
Fcfa. ''Voilà la somme que vient de débloquer la communauté internationale pour
le financement du processus électoral'', a déclaré mercredi dernier, le nouveau
Représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations Unies pour la
Côte d'Ivoire, Ndolamb Ngokwey, qui a pris fonction en Côte d'Ivoire le 02 aout
2010. Lors d'un entretien accordé à Onuci Fm, il a indiqué « qu'avec la décision
politique prise concernant la tenue prochaine des élections, il sera possible de
mobiliser davantage de ressources ». [...]




 




Pour le respect du
31 octobre, le Comité d'Evaluation et d'Accompagnement (CEA) de l'Accord
Politique de Ouagadougou (APO), propose : « il faut écarter la Commission
électorale indépendante (CEI)




Nord Sud  –
La
capacité de la Commission électorale indépendante (CEI) à organiser le premier
tour de la présidentielle, le 31 octobre, est sérieusement mise en doute par le
Comité d'Evaluation et d'Accompagnement de l'Accord Politique de Ouagadougou qui
propose un schéma alternatif. [...]Pour prévenir une défaillance prévisible de la
CEI, cette instance où siègent les représentants des deux signataires de l'APO,
les observateurs mandatés par les six autres signataires de l'Accord de Linas
Marcoussis et des représentants de la communauté internationale, envisagent un
schéma alternatif. Il s'agit pour ce Comité de proposer aux signataires de l'APO
et au Facilitateur du dialogue direct inter-ivoirien, Blaise Compaoré, la
négociation d'un nouvel accord (numéro 5) à l'APO. Cet accord viendrait
dessaisir la CEI des opérations électorales sur le terrain. Les tâches
exécutives seront ainsi confiées à une structure ad hoc, composée de 8 à 10
experts. [...]. La CEI se contentera d'un rôle de supervision du processus. [...] 




 




Processus électoral /
Distribution des cartes d'identité - Les commissaires Commission nationale de
supervision de l'identification (Cnsi) menacent de tout bloquer





L'Intelligent d'Abidjan -

 Les commissaires locaux de la Commission
nationale de supervision de l'identification (Cnsi) du district d'Abidjan ne
sont pas du tout content. Il reproche au président de cette institution Yua
Koffi de n'avoir pas payé leurs perdiems depuis 2007. Ils envisagent, face à
cette situation, de manifester leur ras-le-bol à travers un sit-in le mercredi
25 août 2010 devant le siège de la Cnsi à la Riviera.




Le porte-parole du
collectif des commissaires du district d'Abidjan [...] Kessé Michel menace donc de
bloquer le processus électoral notamment la distribution des cartes d'identité
et d'électeurs au cas où les autorités ivoiriennes ne prêtent pas une oreille
attentive à leur revendication étant donné que les commissaires locaux ont en
charge cette opération. « Quand Yua Koffi parle de tension de trésorerie, ce
n'est pas logique. Parce que nous cherchons à le rencontrer afin qu'il nous
explique ce qui ne va pas. Comme il refuse de nous écouter, nous exigeons ce qui
suit : en plus des arriérés, qu'on nous paie nos primes d'installation et qu'on
nous donne toute la logistique (motos...) et le matériel de travail (ordinateur,
matériel de bureau). Nous exigeons enfin un audit de la gestion de la Cnsi
depuis la nomination de Yua Koffi », a-t-il préconisé. [...]




 




Contentieux électoral
: Des militants du RDR protestent contre la radiation de deux personnes à
Abengourou




Agence ivoirienne de
presse (AIP) -

Abengourou, 23 août (AIP) – Des personnes se réclamant militants
du Rassemblement des républicains (RDR, opposition) ont violemment manifesté ce
lundi à Abengourou, pour protester contre la radiation par le tribunal, de deux
personnes de la liste électorale provisoire. Sur dénonciation de militants du
Front populaire ivoirien (FPI), plusieurs personnes considérées comme proches du
RDR, devraient se présenter devant le tribunal pour prouver leur identité
ivoirienne afin d'être maintenues sur la liste électorale provisoire. A l'issue
du procès qui a vu la radiation de deux personnes, en l'occurrence Kouassi John
et Noufé Sié, plusieurs protestataires ont bruyamment manifesté, incendiant des
pneus sur la voie publique.




Ils protestaient
contre le fait que les deux personnes aient été radiées par le juge Kouamé
Philippe, sur la base de témoignages de demandeurs qui n'ont pu fournir de
document attestant de la non Ivoirité des 'accusés', d'ailleurs absents au
procès. Une personne, soupçonnée d'être proche du FPI, a été blessée. La
mobylette d'une autre personne a été incendiée par les manifestants. Le
président local du Rassemblement des jeunes républicains (RJR), Delmas Mohamed
Salice, dont la demande de radiation venait d'être rejetée par le tribunal, a
improvisé un meeting pour apaiser ses partisans. Il a assuré que ses camarades
n'accepteront plus de radiation arbitraire. Le pire a été évité grâce à la
diligence de la police. La 'cité royale de la paix' a retrouvé son calme.




 




Sûreté de l'Etat : Menace de coup d'Etat contre la Côte d'Ivoire
- Ils veulent tuer Gbagbo à deux mois des élections




Le Quotidien  - 

Après les
déclarations du ministre de la Défense et celle de l'ancien Chef d'Etat Major
des FANCI en cavale, la psychose gagne les Ivoiriens. La crainte d'un sale coup
de force se répand de plus en plus. [...]Qui veut tuer le président ivoirien ?
Inutile de chercher la réponse à cette interrogation. Car ceux qui se sont
sentis morveux sont déjà entrain de se moucher. Ils se sont eux-mêmes désignés
en se précipitant d'indexer le parti dont est issu le Chef de l'Etat. [...] Mais
il importe de savoir pourquoi, ils veulent liquider la sortie paisible de la
crise à seulement deux mois de l'élection présidentielle. [...].