REVUE DE PRESSE DU MARDI 23 NOVEMBRE 2010

23 nov 2010

REVUE DE PRESSE DU MARDI 23 NOVEMBRE 2010







Coup
d'Etat planifié, le nouveau plan de Ouattara – L'ONUCI manœuvre contre Gbagbo




Le
Temps -

Au cours des différentes séries de rencontres qui continuent à se tenir tant à
l'ONUCI qu'à la résidence des Palmes, il est davantage question de la chute du
régime FPI en vue de l'établissement d'un nouvel ordre politique. [....] C'est
pourquoi, au  cas où l'attaque d'avant la tenue du second scrutin échouait,
l'option finale qui jusque là était tenue discrète, reste une réalité
incontournable. Cette option porte sur le transport des urnes par les soldats de
l'ONUCI vers les lieux de dépouillement. [...] A cet effet le Tchadien Amadoum
Touré,  N. 2 de l'ONUCI qui a accepté de traiter une telle opération a été
approché à coup de milliards, là où le représentant du SG de l'ONU a affiché un
refus catégorique. Pour contourner cette énième opération en vue de la faire
échouer, les gouvernants ivoiriens devront s'opposer à ce que seule l'ONUCI
assure le transport des urnes à ce second tout du scrutin dont dépendra la
situation socio- politique de la Côte d'Ivoire.




 




 






Tournoi – l'ONUCI Sida sensibilise autour du football




Fraternité Matin  -

Le
comité loisirs de l'ONUCI en collaboration avec l'ONUSIDA organise depuis  le 13
novembre un tournoi de football intitulé «  tous unis contre le VIH/SIDA » à
l'ex lycée américain, à la Riveria III. Cette compétition qui regroupe six
équipes (Dream team ONUCI, l'Union Africaine et certaines entreprises de la
place) vise à sensibiliser le maximum de personne sur le SIDA.(...)





 






Présidentielle du 28 novembre - L`Armée nationale positionnée dans les zones Cno




Soir Info  –

Le général de corps d`armée Philippe Mangou, Chef d`état-major
des Armées a mis en route hier 22 novembre, environ 1500 éléments pour les zones
centre-nord et Ouest (Cno). A cet effet, une cérémonie de départ de ces soldats
a été organisée à l`état-major des armées sis au camp Galliéni au Plateau. (...)Il
leur a rappelé qu`une fois en zone Forces nouvelles, ils seront sous le
commandement du Centre de commandement intégré (Cci) dans lequel, lui-même, chef
d`état-major avec le général Bakayoko Soumaïla. Le Cema a rappelé à ses hommes
que leur mission est de `` permettre le bon déroulement du scrutin, protéger
toute les populations sans exclusive, permettre à ces populations de voter en
toute liberté le candidat de son choix ``. Il a insisté pour dire que les
éléments des Forces armées nations de Côte d`Ivoire ne doivent en aucun cas,
dans l`accomplissement de leur mission, ni se laisser intimider, ni se laisser
distraire par qui que ce soit. Il les a invités à travailler en toute liberté,
en toute conscience. Par ailleurs, le Général de corps d`armée Philippe Mangou a
donné des consignes fermes à ses éléments afin qu`ils assurent la sécurité de
leurs munitions, des lieux de leur stationnement. (...)




 




Des agents de l'ONI 
assiègent la préfecture d'Agboville




Agence Ivoirienne de
Presse (AIP)

- Une centaine d'agents ayant travaillé pour le compte de l'Office national
d'identification (ONI) dans l'opération de distribution des cartes nationales
d'identité ont assiégé tôt ce lundi les locaux de la préfecture d'Agboville,
pour réclamer leur prime. "Il était question qu'on nous paie vendredi et des
gens sont venus d'Abidjan. Ils n'ont rien eu. Dimanche, le superviseur de la
région de l'Agnéby, le capitaine Otiti nous a rassurés que le paiement allait se
faire aujourd'hui, mais jusqu'à présent rien n'est fait", ont-ils expliqué.
"Nous voulons notre argent car l'ouvrier mérite son salaire", scandaient-ils
dans la cour de la préfecture d'Agboville, où le commissaire de police
d'Agboville, Diby Kokora tentait une médiation pour ramener le calme. Le préfet
de la région de l'Agnéby et du département d'Agboville, Bako Digbeu a eu des
échanges avec des responsables de ces manifestants au terme desquels il a dit
avoir eu un contact téléphonique avec des responsables de l'ONI qui ont affirmé
être en train de tout mettre en œuvre pour payer ces agents le plus tôt
possible.




 




 




 




Eugène Dié Kacou
(président du Cnp) : "Nous passerons aux sanctions du second degré si..."




 Le Nouveau Réveil

 –




Le Nouveau Réveil
 :
Président Eugène Kacou, quelles sont les réelles
attentes du Cnp pour cette période électorale ?




 Eugène Dié Kacou :
A
la rencontre de ce matin (ndlr hier matin) avec les rédacteurs en chef et les
directeurs de publication, le Cnp a d`abord salué le comportement de l`ensemble
de la presse au premier tour de la présidentielle. (...)Ensuite, nous leur avions
demandé d`observer le même comportement d`hier. Le Nouveau Réveil :
Concrètement, qu`est-ce que vous leur demandez ?




 Eugène Dié Kacou :
 

A peine nous abordons le second tour que les choses ont commencé à tourner au
vinaigre. Certains titres de journaux deviennent injurieux. Ils invitent au
tribalisme et soulèvent des problèmes ethniques voire, ils poussent à la
révolte, à la rébellion. Fort de cela, nous avions échangé avec les confrères
sur la conduite à tenir. Sur ce qu`il faut faire pour préserver à la Côte
d`Ivoire d'un dérapage. Eviter de s`opposer entre confrères. Eviter d`être la
caisse de résonnance des hommes politiques surtout quand ils disent des choses
moins vraies. Nous invitons les uns et les autres à plus de professionnalisme.




Le Nouveau Réveil
 :
Quel sort le Cnp réserve t-il à ceux qui n`obéiront pas à la règle ? Eugène
Dié Kacou :  
Nous sanctionnerons ceux qui rapporteront les propos estimés
injurieux des hommes politiques. (...)En cas de manquement à la règle, nous
passerons cette fois-ci aux sanctions du second degré.




Le Nouveau Réveil
 
De quoi s`agit-il quand vous parlez de sanctions du second degré ?

Je vous disais déjà que j`ai vécu récemment une expérience malheureuse au Rwanda
Eugène Dié Kacou  (...) Quant aux sanctions du second degré, il s`agit de
la fermeture de journaux, de sanctions pécuniaires. Qu`on évite de semer les
germes de ce que nos frères rwandais ont malheureusement vécu. Surtout qu`ils
nous interpellent eux-mêmes.




 




 





L`ultime plan de Gbagbo pour se maintenir au pouvoir : Une tentative de coup
d`Etat attribuée à Bédié et Ouattara le 28 novembre ?




Le Nouveau Réveil  -

(....)  A en croire nos sources, c'est le 27 novembre, la veille du
second tour de la présidentielle que tout devrait commencer. L'armée va faire
sortir les chars et les positionner sur tous les points stratégiques de la
capitale économique et dans certaines villes de l'intérieur du pays. Le prétexte
qui va gouverner cette opération, c'est bien entendu la sécurisation du scrutin
du 28 novembre. Le lendemain dimanche, ces chars vont circuler dans la ville
mais c'est le soir, après la fermeture des bureaux de vote que les choses
sérieuses devraient commencer. Un groupe d'officiers généraux et supérieurs dont
l'identité serait déjà connue, devrait se montrer très attentif par rapport à la
proclamation des résultats. Ainsi, s'il s'avère au vu des premières tendances
que c'est Alassane Ouattara qui a la faveur des suffrages des Ivoiriens, ces
hauts gradés de l'armée devraient, selon nos sources, actionner des unités
opérationnelles déjà conditionnées pour le travail, auxquelles s'ajouteront des
miliciens et des éléments de la Fesci qui vont simuler des attaques à l'arme
automatique dans certains quartiers d'Abidjan. Ces mouvements disparates et
spontanés ne feront pas long feu devant la réaction des FDS. Des insurgés seront
par la suite mis aux arrêts et leurs meneurs feront une déclaration télévisée
tard dans la nuit pour désigner les présidents Bédié et Ouattara comme étant les
commanditaires. Ces deux leaders du Rhdp devraient donc être interpellés pour
tentative de coup d'Etat. Les opérations de décompte des voix devraient être
arrêtées immédiatement et Laurent Gbagbo devrait faire une intervention à la
télévision pour déclarer qu'en vertu de l'article 48 de la Constitution, il met
fin à tout et qu'il demeure au pouvoir jusqu'à nouvel ordre. Non sans dénoncer
la main de l'étranger dans cette tentative de coup d'Etat avortée. C'est un
scénario apparemment bien ficelé avec des acteurs bien connus. Il y aurait même
un plan B au cas où le plan initial échouerait.




 





Scrutin du 28 novembre - La campagne bascule dans la violence - Blon Blaise
agressé à Man, des blessés et des dégâts matériels enregistrés -Des incidents à
Williamsville, Korhogo et Boundiali





L'Inter

 -
Contrairement au scrutin du 31 octobre, le 2ème tour de l'élection
présidentielle en Côte d'Ivoire commence à réveiller les vieux démons. De plus
en plus, la campagne, débutée il y a à peine 3 jours, bascule dans la violence.
En témoignent les nombreux incidents enregistrés çà et là dans les deux journées
de dimanche et de lundi. Le tout dernier en date, qui nous a été signalé, dans
la soirée d'hier, c'est l'agression subie par la Haute Autorité de développement
de la Région des Montagnes, Siki Blon Blaise, président du Conseil général de
Man, dans ladite localité. Des informations, sui nous sont parvenues, le cortège
de M. Blon Blaise, en campagne dans sa région, a fait l'objet d'une attaque de
la part de militants déchainés du Rassemblement des Républicains, après le
passage du candidat du RDR, Alassane Ouattara, qui a animé un meeting dans la
ville.  (...)




 





Williamsville, Korhogo, Boundiali, encore




Dans
la même journée, l'ambiance était toute aussi mouvementée à Abidjan
Williamsville, dans la commune d'Abidjan. Des partisans de Laurent Gbagbo et
ceux de Alassane Ouattara se sont affrontés en fin de journée au moment où la
foule venue assister nombreux au meeting du candidat au pouvoir, avait commencé
à se disperser. Selon les témoignages, ces affrontements ont éclaté entre des
étudiants de la fédération estudiantine de Côte d'Ivoire (FESCI) et des
militants du RHDP à l'issue de la manifestation. L0 aussi, on dénombrera de
nombreux blessés dans les deux camps dispersés très vite par la police
intervenue à coup de gaz lacrymogène.




La
veille, au nord, l'atmosphère n'a pas été aussi appréciable dans le nord,
notamment dans les localités de Korhogo et de Boundiali où l'on a également
enregistré des incidents non moins négligeables. Dans la première
circonscription administrative, l'on a annoncé une agression sur des émissaires
du directeur national de campagne de Laurent Gbagbo, dont le véhicule du chargé
de mission a été cassé. Quand à Boundiali, ce sont des mobylettes offertes à des
membres de LMP pour faire campagne, qui sont arrachés de force à leur
propriétaire. (
...)