REVUE DE PRESSE DU MARDI 2 JUIN 2009

2 juin 2009

REVUE DE PRESSE DU MARDI 2 JUIN 2009





Nouvelle page 1








Les casques
bleus offrent des services médicaux aux populations de Korhogo





Korhogo, 31 mai (AIP)-
Le
service médical du bataillon nigérien de l'Opération des Nations Unies en Côte
d'Ivoire (ONUCI) a organisé vendredi à Korhogo, à l'occasion de la 7ème
journée internationale des casques bleus, une séance de consultations
médicales gratuites pour aider les populations locales fortement éprouvées par
la crise ivoirienne.  La séance de consultation qui s'est déroulée en face de la
base régionale de l'ONUCI, avait pour objectif, selon le médecin chef du
bataillon nigérien, Dr Dari Mossi Mahamadou, de renforcer le climat de bonne
entente entre les populations et le bataillon du Niger.  Plus de 135 personnes,
en majorité des femmes et des enfants, ont bénéficié de cette prestation
médicale du bataillon nigérien. Parmi ces patients, a révélé Dr Dari, 60%
souffrent de paludisme, 25% de diarrhée, 10% de rhume et les autres de diverses
pathologies. "Dans l'ensemble, tous les malades ont été satisfaits gratuitement
en médicaments", a-t-il souligné, précisant que les patients ont reçu des
médicaments de première intention recommandés par l'Organisation mondiale de la
santé (OMS). Le médecin militaire a révélé, par ailleurs, que son équipe reçoit
quotidiennement à l'infirmerie locale de l'ONUCI 20 malades en moyenne, en
provenance de diverses localités du département de Korhogo. En outre, a-t-il
ajouté, l'équipe médicale du bataillon nigérien intervient régulièrement aux
centres de santé Saint Camille de Korhogo et Saint Kizito de Dokapele, dans le
département de Korhogo, pour des consultations médicales et divers autres
services médicaux. [...] ».




 




Election en Côte
d'Ivoire / Affi N'guessan (pdt du FPI) : « Il faut éviter une certification
unilatérale »




Soir Info  –

« Le président du FPI, Pascal Affi N'guessan pense qu'il ne devrait pas avoir de
conflit de compétence entre l'Onuci, la Commission électorale indépendante (CEI)
et le Conseil constitutionnel dans le cadre de la certification des prochaines
élections présidentielles en Côte d'Ivoire. Ce point de vue, il l'a laissé
entendre sur la radio onusienne en Côte d'Ivoire (Onuci-Fm), le dimanche 31 mai
2009. Pour le président du FPI, la certification telle qu'annoncée par le
Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU, Young Jin Choi, doit se
faire en accord avec la CEI et le Conseil constitutionnel. « Je pense qu'il faut
éviter de faire une certification unilatérale » a conseillé Affi N'guessan, qui
estime qu'une mésentente entre les institutions susmentionnées serait dangereuse
pour la sortie de crise et pourrait entrainer des dérapages. [...] ».




 






Identification de la population
et recensement électoral: le communiqué de presse de la CEI du lundi 1er juin
2009




CEI - lundi 1
juin – « 
La
Commission Electorale Indépendante informe les ivoiriens et la Communauté
Internationale que la phase de rattrapage de l'opération d'identification de la
population et de recensement électoral, lancée à l'intérieur du pays, se déroule
en partie, normalement dans certaines régions du pays. A certains endroits, la
CEI a dû signaler avec fermeté les pesanteurs exogènes qui risqueraient de
décélérer le processus engagé. Des mesures correctives ont été prises en
relation avec les responsables des structures concernées.  Ces difficultés qui
ont pour nom : les grèves intempestives observées par des équipes d'enrôlement
qui revendiquent le paiement de leurs salaires, le refus de certains
Commissaires Locaux d'accepter leurs indemnités de session et donc par
conséquent de participer aux opérations, ont été résolues pour la CEI et sont en
voie de l'être pour les autres structures. La CEI remercie le corps préfectoral
pour sa contribution active à l'évolution du processus. Concernant l'enrôlement
des ivoiriens de la diaspora, les opérations vont démarrer dans les pays retenus
dans la première quinzaine du mois de Juin. Il est envisagé que certains pays,
comme l'Arabie Saoudite, le Nigeria, le Bénin... qui comptent de fortes présences
de communautés ivoiriennes reçoivent des équipes mobiles. La CEI souligne, en
outre, que les dispositions sont en train d'être prises pour procéder à
l'enrôlement des détenus. Toutes les prisons ivoiriennes seront concernées par
l'opération. Car il est important de signaler que certains prisonniers jugés ont
certes perdus leurs droits civiques mais ceux-ci ont droit à leur Carte
d'Identité Nationale. D'autres sont détenus mais pas encore jugés et jouissent
encore de certains droits qu'il faut respecter. La CEI appelle une fois de plus
les ivoiriens de l'intérieur du pays à se mobiliser pour prendre part à cette
importante opération et exhorte nos compatriotes de l'extérieur à se tenir prêts
avec les documents requis afin qu'une fois lancée, l'opération se poursuive
normalement dans leurs pays de résidence. »




 




À l'écoute : 5 000
timbres offerts à Divo




Fraternité Matin
 – « 
Les
préparatifs pour les séances de rattrapage de l'enrôlement et de
l'identification vont bon train dans le département de Divo. Chaque parti
politique affûte ses armes pour ratisser large. C'est ainsi que depuis quelques
semaines, Tiégbé Ludovic, conseiller du Président de la République, sillonne
villages et hameaux des sous-préfectures de Hiré, Didoko, Ogoudou et Divo en vue
de sensibiliser les populations retardataires à sortir massivement pour se faire
enrôler. Au cours d'un point de presse, il a indiqué avoir distribué près de
5000 timbres répartis comme suit: 3000 dans la sous-préfecture et commune de
Hiré et 2000 dans les trois autres sous-préfectures que sont Divo, Didoko et
Ogoudou. Pour près de deux millions cinq cent mille francs. Le seul souci qui
l'anime, c'est la réélection du candidat Laurent Gbagbo au premier tour le 29
novembre prochain. »




 






La route barrée à Cissé
Bacongo à Bokeda (Oumé)




L'inter  – « 
Le
week-end dernier, le ministre Cissé Ibrahima Bacongo, Directeur de campagne du
RDR dans la zone d'Abidjan-Sud, devait animer deux meetings en pays Gagou. Le
premier dans le chef-lieu de département, à Oumé, et le second à Bokeda,
localité dont serait originaire Mme Odette Sauyet Likikouet, haut cadre du Front
populaire ivoirien. S'il a pu tenir son premier meeting en ville, le ministre
Bacongo n'aura pas l'occasion de haranguer les foules de Bokeda. Les voies
d'accès à ladite localité lui ayant été barrées par une frange de la population
hostile à son arrivée. Selon les propos du ministre à nous rapportés par ses
services, des troncs d'arbre ont été disposés en travers de la route pour lui
barrer le chemin. " A Bokeda, il s'est passé des choses que nous qualifions
d'intolérables. Surtout dans la phase où nous sommes, dans le cadre du processus
de sortie de crise. J'étais en route, lorsque les responsables départementaux de
campagne m'ont appelé pour me dire que les voies d'accès de Bokeda avaient été
coupées. Je leur ai dit que je serai à Bokeda parce que je ne vois pas pourquoi
je ne peux pas avoir accès à ce village. Alors, je suis allé jusqu'à me rendre
compte qu'effectivement la voie d'accès qui mène à Bokeda avait été barrée par
des troncs d'arbre. J'ai constaté et donc, j'ai rebroussé chemin ", a expliqué
le proche collaborateur du président du RDR à ses collaborateurs. Les partisans
locaux de la formation politique de la Rue Lepic, eux, vont plus loin et
accusent les militants du Front populaire ivoirien (FPI) et l'ancien ministre
Odette Sauyet Likikouet, député d'Oumé. Le directeur de campagne du RDR à
Bokeda, qui s'est confié aux collaborateurs du ministre Bacongo, explique les
faits en ces termes. " Le Ministre Bacongo devait avoir un meeting chez nous à
Bokeda. Mais, les militants du Front Populaire Ivoirien (FPI) se sont opposés à
la tenue de la manifestation avec la complicité du chef de village qui, à minuit
(ndlr, jeudi) nous a demandé de reporter la manifestation au prétexte fallacieux
que le village n'est pas d'accord. [...]»




 






Visite du ministre Cissée Bacongo
dans le village d'Odette Sauyet - Cissé Bacongo: "C'est intolérable....je
reviendrai"




Le Patriote 




Cissé Ibrahima
Bacongo, Directeur de campagne de la zone d'Abidjan-Sud, invité, le vendredi 29
mai 2009, par la population de Bokéda, à tenir un meeting dans cette localité,
s'est vu refuser l'accès du village par une frange de la population aux ordres
de Mme Odette Sauyet, ancien ministre et membre influent du FPI. Dans cette
interview, le ministre explique sa mesaventure.




Vous deviez tenir le
vendredi 29 mai 2009, deux meetings à l'intérieur du pays. L'un à Oumé et
l'autre à Bokéda dans le département de Tonla. Vous avez pu tenir le premier,
mais, contre toute attente, le second a été reporté. Que s'est-il passé?




A Bokéda dans le
département d'Oumé, il s'est passé des choses que nous qualifions
d'intolérables. [...]




Si de tels
évènements ont lieu pendant la phase de pré-campagne présidentielle, êtes-vous
pessimiste pour la suite de la campagne présidentielle?




Non, je ne suis pas
pessimiste! Je considère que c'est une péripétie. J'ai demandé à nos
responsables locaux de reprogrammer ma venue dans ce village. Je reviendrais à
Bokéda pour les apaiser tous...On viendra, tout simplement, ouvrir les yeux des
uns et des autres sur les problèmes réels que chacun de nous vit. Ce sont les
problèmes de santé, de nourriture, de sécurité, d'emploi. Mais aussi, de
pauvreté. Nous viendrons ouvrir les yeux des uns et des autres sur ces
différents problèmes. [...] »..




 






Reprise des tracasseries contre
les burkinabé - L'Ambassade du Burkina dénonce et met en garde
 




Le Patriote  – « Les
autorités de l'Ambassade du Burkina Faso en Côte d'Ivoire ne sont pas du tout
contentes. Elles l'ont fait savoir à travers un communiqué signé de
l'Ambassadeur, S.E. M. Emile Ilboudo. En effet, le diplomate burkinabé reproche
aux Forces de défense et de sécurité de Côte d'Ivoire (FDS-CI) de s'acharner,
surtout ces temps-ci, contre ses compatriotes durant les contrôles routiers. «De
plus en plus, des ressortissants burkinabé se plaignent d'une forme de
tracasserie exercée sur eux par les Forces de défense et de sécurité lors des
contrôles routiers», note d'emblée le communiqué qui souligne que ces
tracasseries s'expriment par le paiement d'argent dont le montant oscille entre
1000 F et 5000 FCFA, au prétexte que ne figure sur les cartes d'identité
consulaires aucune signature du titulaire. Face à cette situation, le premier
responsable de la diplomatie burkinabé en Côte d'Ivoire élève une vive
protestation contre «ces comportements illégaux et non respectueux du principe
de la libre circulation des personnes et des biens dans l'espace CEDEAO».

Toujours dans le cadre des mesures de contestations, l'Ambassade du Burkina Faso
s'insurge dans un second communiqué, dont nous avons également copie, contre la
levée d'une cotisation de 1000 francs CFA au sein de la communauté burkinabé
vivant en Côte d'Ivoire. Une cotisation instituée par des personnes au nom de
l'Ambassade. «Nous portons à la connaissance de tous que l'Ambassade n'a lancé
aucune opération de collecte de cette nature. Par conséquent, elle n'est ni de
près ni de loin associée ou mêlée à cette situation, en aucune manière», insiste
les autorités de la diplomatie burkinabé en Côte d'Ivoire. »




 






Sortie de crise : Le Niéné célèbre
Gbagbo et la décentralisation




Fraternité Matin
 – « 
N'da
Kouamé Jean Noël a été installé le samedi 30 mai, préfet du département de Kouto.
Son autorité s'étendra sur trois anciennes sous-préfectures (Kouto, Kolia, Gbon)
et deux nouvelles (Blességué et Sanhrala), selon le décret n°2008-96 du 05 mars
2008 portant création de nouveaux départements, sous-préfectures et communes.
Les cadres, élus, imams, chefs de canton, ...et les populations venues de ces
différentes localités se sont mobilisés pour vivre cet instant de bonheur
agrémenté d'une part par les artistes Aîcha Koné et son fils Tchaga, Ismaël
Isaac et de nombreuses danses traditionnelles. Et rehaussé, d'autre part, par la
présence de Désiré Tagro, ministre de l'Intérieur. La cour de la mairie avait du
mal à contenir la foule qui a mis les forces de l'ordre à rude épreuve. Pour ces
populations, cette cérémonie revêt plusieurs intérêts. Pour M. Koné Nadio
Thomas, maire de Kouto, cet enthousiasme vient du fait que «la population a
toujours rêvé de voir Kouto être érigé en chef- lieu de département compte-tenu
de sa position géographique de ville carrefour sur le tronçon Boundiali-Tengréla
et Sanhrala-Kasséré pour sortir à Korhogo". 47 villages composent cette nouvelle
entité de développement dont l'économie repose sur l'agriculture de rente (coton
et anacarde), vivrière (riz, maïs, mil, igname et arachide) et l'élevage. Au
niveau du peuplement, le département est composé de Malinké et majoritairement
de Sénoufo. Par cette cérémonie aussi, a soutenu le porte-parole des
populations, le Niéné (nom donné à l'ensemble des villages arrosés par le fleuve
Bagoué) retrouve son unité perdue au profit de l'évolution. Car historiquement,
le Niéné regroupait trois cantons devenus trois sous-préfectures (Kolia, Gbon et
Kouto) et qui aspiraient chacune à être le chef-lieu de département. [...] ».