REVUE DE PRESSE DU MARDI 17 AOUT 2010

17 aoû 2010

REVUE DE PRESSE DU MARDI 17 AOUT 2010







Le numéro deux de
l'Onuci estime la situation propice aux élections




Le Jour plus  - 
Le
Représentant spécial Adjoint principal du Secrétaire général des Nations Unies
en Côte d'Ivoire, Abou Moussa, s'est félicité lundi à Abidjan, de la fixation de
la date du 31 octobre 2010 pour la tenue du 1er tour  de la
présidentielle. De retour le la 238è Session de la réunion du Conseil de Paix et
de Sécurité de l'Union Africaine tenue récemment à Addis Abeba (Ethiopie) et
dont un volet essentiel a porté sur le processus électoral ivoirien, M. Moussa a
indiqué lors d'une interview, que le choix de cette date par les parties
ivoiriennes dont la Commission Electorale Indépendante (CEI), était un élément
très important. « La situation est aujourd'hui propice pour aller aux
élections », a-t-il estimé. Toutefois, le numéro 2 de l'ONUCI a souhaité que
face au délai très court à tenir, il est urgent de tenir compte de certains
paramètres pour le respect de la date annoncée. Il a évoqué notamment la
production de la liste électorale définitive, la confection et la distribution
des listes et des cartes d'électeurs, le transport des dits documents à
l'intérieur du pays, le recrutement et la formation des agents électoraux ainsi
que l'encasernement et le DDR. [...]M. Moussa a indiqué que l'ONUCI fournirait
l'appui logistique nécessaire pour le transport des différents matériels ainsi
que  les conseils techniques nécessaires. [...] Pour ce qui est de la sécurisation
du processus, M. Moussa a indiqué que les généraux des Forces impartiales
étaient en phase avec les autorités militaires ivoiriennes [...] avant de rappeler
que l'ONUCI restait sensible quant à la violence qui pourraient découler du
contentieux.




 




Respect ou non de la
date de la présidentielle - Tout se décide dans 14 jours




Soir Info  -
Le
premier tour de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire est prévu pour le
dimanche 31 octobre 2010. Moins de trois mois avant cette échéance capitale qui,
selon les observateurs, devrait ouvrir la voie du retour à la paix, les
Ivoiriens sont à la recherche d'une visibilité et d'une lisibilité claires dans
le processus de sortie de crise. Les difficultés au niveau de l'encasernement
des ex-combattants des Forces armées des Forces nouvelles (Fafn), le blocage du
démantèlement des groupes d'autodéfense proches du camp présidentiel, la
question de l'opérationnalité du Centre de commandement intégré (Cci), la
gestion difficile du contentieux judiciaire qui donne à assister à des bras de
fer entre partis politiques, et bien d'autres problèmes d'ordre pécuniaire, sont
les travaux d'hercule, qu'il faut réaliser à tout prix à la fin de ce mois
d'août 2010. Ce qui veut dire qu'il reste quatorze (14) jours à ceux qui ont en
charge l'organisation des élections, de boucler tous les chapitres
susmentionnés. En ce qui concerne particulièrement le désarmement des
ex-combattants, il devra être bouclé au plus tard le 31 août prochain, si l'on
s'en tient aux recommandations du quatrième accord complémentaire à l'Accord
politique de Ouagadougou (Apo). [...] Parallèlement, à l'encasernement, la
disponibilité de la liste électorale définitive est une autre conditionnalité du
respect effectif de la date du 31 octobre 2010. Avec les bruits autour de
l'opération de contentieux judiciaire, il n'est pas certain que la liste
électorale définitive soit faite ''le plus rapidement possible''. Au total, la
fin du mois d'août, se présente comme un tournant décisif pour l'organisation
effective de la présidentielle.




 




Le président Henri
Konan Bédié sur la radio allemande "Deutsche Welle", hier : "Nous ne voulons pas
envisager l'hypothèse du report du 31 octobre"




Le Nouveau Réveil  -
Le
candidat du Pdci-Rda à l'élection présidentielle en Côte d`Ivoire, Henri Konan
Bédié, a été interviewé par la chaîne nationale allemande Deutsche Welle. Il a,
au cours de cet entretien, réitéré sa volonté de voir l'élection présidentielle
en Côte d'Ivoire, maintes fois reportée, se tenir au mois d`octobre prochain,
date retenue par la Cei et entérinée par un décret du chef de l`Etat. Nous vous
proposons l'intégralité de cette interview.




 




 




DW : Comment
estimez-vous la situation pour la tenue de l`élection en




octobre ?




HKB : Cela fait cinq
ans que nous attendons des élections dans ce pays. Et la situation actuellement,
je sais que nous sommes toujours en discussion pour arrêter la liste électorale.
Des discussions techniques avec des implications politiques également. Mais quoi
qu`il en soit, nous pensons que le 31 octobre, nous irons aux élections dans ce
pays si le pouvoir en place ne multiplie pas encore d`autres blocages. Voilà où
nous en sommes actuellement.




 




DW : Quelles sont
les questions ouvertes qui devront être résolues avant que l'élection puisse se
tenir ?




HKB : Il faut
d`abord arrêter la liste électorale définitive. Et c`est là-dessus qu`il y a
beaucoup de contentieux qui se discutent actuellement. Après, il y a la question
du désarmement mais qui n`en est pas une, en ce sens qu`à l`heure actuelle, on
peut voter en Côte d`Ivoire.




 




DW : En ce qui
concerne le désarmement, quelles sont vos critiques vis-à-vis du président
Gbagbo ?




HKB : Nous estimons
que la paix quasi générale étant revenue en Côte d`Ivoire, on peut passer aux
élections sans autres difficultés ou obstacles artificiels. Ce que nous
reprochons au pouvoir en place, c`est de vouloir couper les cheveux en quatre,
de vouloir un désarmement intégral avant les élections.




 




DW : Croyez-vous que
la date du 31 octobre est réaliste ?




HKB : Nous
l`espérons vivement. Nous avons, à six reprises, reporté les élections. Cette
fois-ci, il faudrait que tout de même nous soyons sérieux pour respecter la date
du 31 octobre.




 




DW : Est-ce que vous
voyez des risques d`éclatement de la violence si l`élection n`a pas lieu avant
le 31 octobre ?




HKB : Nous espérons
vivement que les élections auront le 31 octobre. Nous ne voulons même pas
envisager l`hypothèse d`un report encore. [...]




 




DW : Vous êtes
l`inventeur de l`Ivoirité, une idée d`identification culturelle au début. Est-ce
que cette idée est utilisée abusivement par M. Gbagbo et la classe politique ?




HKB : Je ne suis pas
l'inventeur de l`Ivoirité. En fait, qu`entend-on par Ivoirité ? Il s'agit là
d'un concept touchant l'entité nationale et la culture du pays. Mais ce concept
a été galvaudé, dévoyé, utilisé pour des fins politiques par certaines
personnes. Mais le problème de l'identité nationale se pose dans tous les pays
du monde.




 




DW : Dans un pays
multi ethnique comme le vôtre, cette idée d'ivoirité est importante. Pourquoi ?




HKB : Elle est
importante chez nous comme elle est importante ailleurs en ce sens qu`il faut à
un pays une identité nationale, une identité culturelle. C`est ce que nous
faisons en Côte d`Ivoire. Mais ceci étant, la Côte d`Ivoire est un des pays les
plus ouverts au monde. 26% de la population, c`est des étrangers. Imaginez ce
pourcentage appliqué à votre pays, l`Allemagne, vous verrez un peu ce que cela
donnerait comme attitude, comportement ou réaction de la part des Allemands.




 




DW : La communauté
internationale est engagée ici dans le cadre de la mission des Nations Unies et
aussi au niveau bilatéral. Pensez-vous qu`une telle présence de cette communauté
internationale sera importante pour conduire les élections d`une manière
pacifique, transparente ?




HKB : Cette présence
est nécessaire jusqu`à ce que nous allions aux élections. Elle est nécessaire
pour consolider la paix au moins six mois après les élections. [...]




 




Sortie de crise -
Michel Amani, ministre de la Défense: "La fin du désarmement à la mi-septembre"





L'Inter -

Hier lundi 16 août 2010 à Bouaké, le ministre Amani N'Guessan Michel de la
Défense, a rencontré le général Soumaila Bakoyoko, chef d'état-major des Forces
armées des Forces nouvelles, pour donner un coup d'accélérateur au règlement des
questions militaires. [...] Notamment celles relatives au désarmement et à
l'encasernement des ex-combattants. « Je commencerai d'abord par vous dire que
le 31 octobre, les Ivoiriens ont décidé d'aller aux élections. Aujourd'hui, au
plan militaire, il est question de prendre toutes les dispositions pour
favoriser la tenue de cette date. Je suis venu donc rencontrer les FAFN pour que
nous puissions créer ensemble ces conditions favorables », a d`entrée souligné
le ministre de la Défense. Michel Amani s`est dit satisfait, parce qu` un
chronogramme précis a été adopté pour l`encasernement des volontaires pour
l'armée nouvelle (Van). « Je crois que le général qui est ici à Bouaké est en
train de travailler à cela. En tout cas, avant le 31 octobre, sinon même je
pourrai vous dire, d'ici la mi-septembre, nous pourrons déjà évoluer vers la fin
du désarmement ; vers la fin de l'encasernement », a laissé entendre le patron
de la défense nationale. [...]  Après lui, le général Soumaila Bakayoko, CEMA des
Fafn a apporté de l'eau au moulin du ministre Michel Amani N'Guessan sur les
mêmes questions. « Le ministre de la Défense vient de dire l'essentiel. Nous
sommes venus voir dans quelle mesure nous allons pousser encore les opérations
d'encasernement et de démobilisation de nos zones. Nous allons voir de façon
simultanée comment mener les actions sur l'ensemble des 4 groupements
d'instruction, de sorte que jusqu'au 31 août, nous soyons prêts à faire
l'encasernement de nos troupes sur l'ensemble de nos groupements d'instruction
». Toutefois, le patron des Fafn a rappelé le manque de moyens financiers qui,
selon lui, est à l'origine des blocages observés depuis le lancement des
opérations. « Non ! Il y a des tâches à exécuter. Ce sont des tâches à faire. La
conception de ces tâches a été faite depuis lors. Donc il s'agit de la phase
d'exécution. Maintenant, avoir les moyens pour accomplir toutes ces tâches,
c'est ce que nous sollicitons. Il faut appeler un chat un chat, a-t-il martelé.
Le disant, Soumaila Bakayoko appelle à mettre en application le mode de
règlement de la question des ex-combattants démobilisés conformément aux
recommandations issues de leur dernier conclave tenu à Bouaké. [...]




 




Soumaïla Bakayoko,
CEMA FN au ministre de la défense - "Nous nous en tenons à nos recommandations"




Le Patriote  -  
[...]
Si l'optimisme existe du côté du ministre de la Défense, il n'en est pas de même
du côté des FAFN. Car, les préoccupations du CEMA des FAFN, justement, se
situent d'abord au niveau de l'encasernement de ses hommes dans les groupements
d'instruction. Ensuite, l'absence de moyens adéquats qui doivent permettre
l'exécution de cette opération. Le premier responsable militaire des FDS-FN
s'est donc focalisé sur la question de voir de façon simultanée, comment mener
ces opérations d'encasernement sur l'ensemble des quatre groupements
d'instruction. De cette façon, selon le général Soumaïla Bakayoko, jusqu'au 31
Août, les FAFN pourront estimer être pratiquement prêtes à faire l'encasernement
de leurs hommes dans leurs groupements d'instruction. Inviter ensuite à se
prononcer sur l'impossibilité de payer la somme de 500.000 FCFA à chaque
démobilisé comme envisager par le ministre de la Défense. A ce niveau, le
général Bakayoko s'est référé aux recommandations du dernier conclave des FN.
Pour lui, il s'agit, pour le gouvernement, de prendre ces recommandations en
compte, voir ce que le gouvernement peut répondre par rapport à elles. « Et
c'est à cela que nous, nous tenons. Nous n'allons pas formuler de nouvelles
recommandations, ou d'autres propositions en dehors de ce que l'ensemble des
Forces Nouvelles sait par rapport au conclave spécial qui a été tenu », a
soutenu le CEMA des FAFN.




 





Contentieux électoral à Abengourou - Assoa Adou dénonce 2000 cas de fraude




Notre Voie  -

"Le contentieux électoral a pris fin le dimanche 8 août 2010.
Nous avons recensé 2000 cas de fraude sur la liste électorale provisoire. Les
demandes de radiation concernant ces fraudeurs ont été déposées auprès de la CEI
pour être ensuite acheminées vers le tribunal d'Abengourou". Assoa Adou,
directeur départemental de campagne de Gbagbo à Abengourou, donnait cette
information le mardi 10 août 2010. C'était à l'occasion de la rencontre qu'il a
eue avec M. Diba Bi Bli, chargé des opérations électorales au sein de la
direction départementale de campagne. [...] Il a également souligné le génie des
fraudeurs dont les méthodes sont variées. Parfois, il y a le changement total
d'identité. C'est-à-dire les noms et prénoms des parents changent ainsi que les
lieux de naissance qui changent totalement. Même les parents de ceux-ci sont
parfois des ivoiriens selon Assoa Adou, pour retrouver tous les fraudeurs, une
simple méthode a suffi. "Si un individu est sur le fichier électoral
d'Abengourou et qu'il se dit être né dans un village quelconque, nous tirons les
listes électorales village par village que nous envoyons à travers ces localités
pour vérification. Cela nous a permis de découvrir plein de fraudeurs", a-t-il
précisé. [...]




 





Dénonciations calomnieuses et arrestations arbitraires - La fausse guerre du FPI
contre des Ivoiriens




Le Patriote  -

Une fausse guerre livrée impunément à une partie d'Ivoiriens. En
majorité des gens du Nord, ce sont d'honnêtes citoyens que le FPI veut sacrifier
sur l'autel de ses intérêts politiques. [...] Ce n'est un secret pour personne que
ce vaste complot contre une catégorie d'Ivoiriens a été concocté depuis des
officines secrètes du parti au pouvoir. [...] De Divo à Bassam, d'Abengourou à
Guiglo en passant par Abobo, Yopougon, Port-Bouët, etc. c'est le même refrain.
Des arguments aussi insidieux, farfelus qu'ahurissants tels : « je le vois dans
des cérémonies de mariage et de funérailles des Burkinabés, des Guinéens,
Maliens », ou encore, « il ne ressemble pas à un Ivoirien, etc. ». Par la faute
du FPI, des milliers de citoyens sont bafoués dans leurs droits et livrés au
cynisme de policiers racketteurs. Quand la supercherie a été découverte, le FPI
a aussitôt changé de fusil d'épaule. Il prétend être en possession d'une liste
de citoyens ressortissants de la CEDEAO. [...] Le FPI parle de milliers et de
milliers de fraudeurs qui auraient étrangement réussi à passer aux travers des
mailles des dispositifs mis en place par les différentes structures techniques
en charge de l'enrôlement. Après le contentieux de la liste grise, après les
croisements de la liste électorale avec les fichiers historiques, après les
vérifications informatiques et manuelles, le FPI et ses alliés trouvent encore à
redire sur la liste électorale. [...] « A court terme, le FPI veut provoquer des
troubles comme cela a été aux mois de janvier, février derniers. Et par la même
occasion retarder la tenue de l'élection du 31 octobre 2010. [...]