REVUE DE PRESSE DU MARDI 16 SEPTEMBRE 2008

16 sep 2008

REVUE DE PRESSE DU MARDI 16 SEPTEMBRE 2008



L'identification a démarré, hier, en présence du Chef de l'État : 45 jours pour boucler l`opération
Fraternité Matin
– « Le Chef de l'Etat a présidé, hier, à Yamoussoukro, la cérémonie de lancement des opérations.
C'est la Fondation Félix Houphouet-Boigny pour la recherche de la paix, à Yamoussoukro, qui a abrité la cérémonie officielle de lancement des opérations d'identification et de recensement électoral des populations. Le Président de la République a donné en personne le coup d'envoi de ce vaste chantier qui doit conduire à l'organisation de l'élection présidentielle le 30 novembre. C'était en présence du président de la Commission électorale indépendante (Cei), du représentant du Premier ministre, de certains membres du gouvernement, du Représentant spécial du Secrétaire général de l'Onu, des autorités politiques et administratives, des chefs traditionnelles et dignitaires religieux et une forte population de la région des Lacs. Ainsi que des responsables des structures impliquées dans le processus. Une révélation de taille : «M. Choi est de tous les Représentants spéciaux qui ont été envoyés ici, le meilleur», a affirmé le Président, pour avoir compris très vite «que la crise était surfaite à l'extérieur». «Je vous félicite et vous respecte, mais je ne suis pas étonné car c'est un intellectuel», a dit Gbagbo qui a confessé qu'il avait des doutes en raison de ses origines lointaines. Avec lui, Mambé, l'Oni, la Cnsi, Sagem, l'Ins. Se basant sur les projections qui lui ont été communiquées par Robert Beugré Mambé, président de la Cei, le Chef de l'Etat Laurent Gbagbo a indiqué que l'enrôlement sur la liste électorale devrait concerner environ neuf (9) millions d'Ivoiriens. Si ces estimations se confirment, a-t-il ajouté, cela équivaudrait à la délivrance dans un délai record, de pièces d'identité à autant d'Ivoiriens. Dès lors, il n'y a plus à craindre pour la tenue de l'élection présidentielle à la date indiquée, en dépit des discours proférés par «les mauvaises langues». Aussi, le Président s'est-il réjoui de ce lancement. «Aujourd'hui, notre cœur est en liesse», a-t-il dit. «Nous aurons les listes dans 45 jours». Avant de rappeler à la mémoire collective l'engagement pris par le peuple ivoirien dans son propre intérêt et non dans celui de la communauté internationale. «Cette crise, dans sa partie guerre, est terminée depuis longtemps. Maintenant, nous nous sommes donné un challenge. En nous donnant ce challenge, nous avons été soutenus par tous nos amis à travers le monde. Nous marquerons officiellement la fin de la crise le jour où nous aurons fait les élections. Nous en avons besoin, chers amis. Il faut avoir des élections pour avoir des dirigeants...Les temps anciens sont passés, les temps nouveaux s'ouvrent». L'envoyé spécial de Ban Ki-moon en Côte d'Ivoire a salué le lancement de l'identification et du recensement électoral parce qu'il le considère comme «le point culminant des avancées enregistrées dans le processus de sortie de crise» en dépit de quelque «retard». Aussi, considère-t-il, «le processus a franchi le point de non retour» grâce à l'engagement du peuple, des politiques, et des signataires de l'Accord politique de Ouagadougou. A ces raisons, s'ajoutent, selon Y. J. Choi, le soutien sans faille de la communauté internationale qui a mis à la disposition du pays plus de 100 milliards de Fcfa. «Avec un tel engagement, il est hors de question de reculer», a-t-il lancé. Surtout que «c'est l'occasion, a-t-il dit, de résoudre une fois pour toutes la question épineuse de l'identification».

Identification et enrôlement des populations : Gbagbo lance l`opération d`identification et de recensement à Yamoussoukro
Le Nouveau Réveil
– « Comme annoncé, le lancement officiel de l'opération d'identification de la population et de recensement électoral a eu lieu, hier lundi 15 septembre, à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix de Yamoussoukro. C'est le Chef de l'Etat qui a donné le top départ de ces opérations qui permettront aux Ivoiriens leur inscription sur les listes électorales et l'obtention de leur carte nationale d'identité. Pour Beugré Mambé Robert, le président de la Commission électorale indépendante (CEI), il s'agit d'une importante opération qui nous ouvre le canal d'accès aux élections. Tant il est aussi vrai que c'est le fruit des efforts conjugués des acteurs politiques ivoiriens, de la population et de la communauté internationale. "En accord avec le Premier ministre, cette opération qui est menée pourra permettre de donner un emploi temporaire à plus de 36 000 jeunes Ivoiriens", dira alors Beugré Mambé. A ces chiffres, poursuivra-t-il, il faut ajouter les postes occupés par les commissaires de la CEI. Donnant les grandes lignes de la méthodologie de travail, le président de la CEI a annoncé la répartition sur toute l'étendue du territoire national et à l'Etranger de 11 000 bureaux de vote. " A terme, les résultats seront transmis dans 70 centres de coordination pour subir un traitement informatique, puis transmis au site central à Abidjan ", dixit le patron de la Commission électorale. Beugré Mambé, tout en demandant la mobilisation de tous les Ivoiriens pour prendre part à ces opérations, a rappelé les documents requis pour l'enrôlement et pour le recensement électoral, à savoir d'une part un extrait de naissance ou un jugement supplétif ou une expédition des audiences foraines, et un certificat de nationalité, et d'autre part un extrait de naissance ou un jugement supplétif ou une expédition des audiences foraines. En effet, les documents produits permettront d'obtenir la carte nationale d'identité et la carte d'électeur. Le Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU Young J. Choi a réitéré l'engagement de la communauté internationale y compris l'ONUCI dans le processus de sortie de crise. "Le gouvernement ivoirien et la communauté internationale, ensemble, vont débourser plus de 100 milliards de F CFA pour l'ensemble des opérations électorales et d'identification", révélera-t-il alors. Quant à Laurent Gbagbo, il n'a eu de cesse de dire sa joie quant au début de l'opération qui marque un virage important dans le paysage socio politique ivoirien. Notons que le Chef de l'Etat et le Premier ministre étaient tous deux annoncés à cette cérémonie de lancement. Si Gbagbo a répondu présent, ce ne fut pas le cas pour Soro Guillaume dont l'absence a été fortement remarquée. Aucune raison officielle n'a été avancée concernant ce "faux bond". Notons que l'opération est prévue du 15 septembre au 30 octobre, soit une durée de 45 jours. »

Choi : "Le processus a franchi le point de non retour" - Beugré Mambé : "Un soleil nouveau pointe à l'horizon"
L'inter
–«A l'image du chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en Côte d'Ivoire est plus que jamais convaincu de l'aboutissement du processus électoral ivoirien dans les semaines à venir. Soulignant l'engagement du peuple ivoirien et de la communauté internationale à la suite des signataires des Accords politiques de Ouagadougou, en cours d'exécution, Choi Youg-Jin a exprimé toute sa foi en la dernière ligne droite abordée par les acteurs du processus de paix ivoirien pour conduire le navire Ivoire à bon port. Le représentant de Ban Ki-Moon ne doute aucunement que la résolution de la crise ivoirienne va connaître son terme d'ici à la fin de l'année avec le démarrage effectif des opérations d'identification et d'enrôlement électoral, depuis, hier. "Je demeure convaincu que le processus électoral a franchi le point de non retour. Le processus est maintenant irréversible. Les élections tant attendues depuis longtemps auront lieu dans quelques mois", a affirmé M. Choi pour qui l'engagement financier de 100 milliards consentis pour ce challenge, ne devrait point faire reculer actuellement. Plus que tous, le président de la Commission électorale indépendante (CEI) est l'homme le plus heureux de la cérémonie qui a eu lieu, hier, à la Fondation de Yamoussoukro. Pour Beugré Mambé, il n'est plus aucun doute, "un soleil nouveau pointe à l'horizon'' avec le lancement des opérations comptant pour le démarrage effectif du processus électoral. Cet acquis, il le met au compte de plusieurs volontés, dont celles des signataires des accords de Ouaga, de l'ensemble des acteurs politiques, du peuple ivoirien, mais surtout des partenaires de la communauté internationale qui apportent un soutien conséquent au déroulement de toutes les opérations. Aussi salue-t-il l'évolution positive du processus, qui aujourd'hui, a-t-il souligné, constitue une source d'emplois temporaires pour plus de 50.000 Ivoiriens dont 12000 commissaires locaux de la CEI et 36000 jeunes recrutés pour l'exécution des opérations d'identification et d'enrôlement. Ces opérations vont se dérouler, selon le président de la CEI, dans 11000 bureaux de recensement répartis sur l'ensemble du territoire et à l'étranger. Les résultats obtenus seront recueillis dans 70 centres de coordination situés généralement dans les capitales départementales avant d'être transmis, au central d'Abidjan pour le traitement national. Le travail final sera la validation et la conservation des résultats obtenus par trois centres spécialisés déjà sélectionnés pour la fiabilisation des listes dont la sortie est prévue pour la fin du mois d'octobre prochain. Toute chose qui justifie l'optimisme de M. Mambé et son équipe félicités par le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo. »

Les opérations lancées hier à Ferké
L'inter
– « L'opération d'identification des populations ivoiriennes pour l'obtention des cartes nationales d'identité et de cartes d'électeurs a démarré ce lundi 15 septembre dans le département de Ferkessédougou, à l'instar de certaines villes du pays. L'opération a été lancée par le Préfet du département de Ferké, M. Dosso Adama, au centre polyvalent de la dite ville, en présence de M. Abou Moussa, représentant le Représentant du Secrétaire Général des Nations Unies en Côte d'Ivoire. Dans son intervention, le Préfet de Ferké a réitéré la disposition et l'engagement du corps préfectoral à soutenir toutes les actions de sortie de crise. « L'opération, qui vient d'être lancée à ce jour et qui constitue pour la nouvelle Côte d'Ivoire un espoir, ne doit pas être veine. Et c'est pourquoi, j'exhorte toutes les populations à adhérer massivement à l'opération d'identification » a indiqué M. Dosso Adama, pour qui l'opération du jour constitue une ''délivrance'' pour la Côte d'Ivoire. Après avoir lancé solennellement l'opération, le Préfet de Ferké a été le premier citoyen ivoirien du département à se faire identifier. »

Grand Bassam : Les premiers récépissés de la carte d'identité et de la carte d'électeur délivrés, hier –
Le Nouveau Réveil
– « En sa qualité de ville pilote choisie par la Commission électorale indépendante (CEI), Grand Bassam a abrité, hier, la cérémonie de lancement des opérations d'identification de la population et du recensement électoral. A l'occasion, le siège local de la CEI au quartier impérial a accueilli du beau monde. Des responsables administratifs aux leaders politiques locaux en passant par les associations et autres mouvements, personne ne voulait se faire conter l'important événement. Le député-maire de la ville, M. Jean Michel Moulod, saluant l'avènement du projet tant attendu par les Ivoiriens depuis des années, a relevé l'intérêt de la présence des chefs de communautés et des responsables d'association. "Maintenant, la balle est dans votre camp pour sensibiliser et informer vos membres afin qu'ils participent nombreux à l'identification", leur a-t-il dit. M Georg Charpentier, représentant de l'ONUCI et du système des Nations Unies, a estimé que "c'est une journée historique et le point culminant des avancées enregistrées dans le processus de sortie de crise". Aussi, M Georg Charpentier a-t-il indiqué qu'il "demeure convaincu que le processus électoral a franchi le point de non retour". Et pour cause, a-t-il expliqué, "le peuple ivoirien est fermement engagé et les leaders politiques, y compris les protagonistes de l'accord politique de Ouagadougou, ont trop investi pour faire marche arrière". Ensuite, a-t-il poursuivi, "le gouvernement ivoirien et la communauté internationale, ensemble, vont débourser 100 milliards de fcfa pour l'ensemble des opérations électorales et l'identification. Avec un tel engagement financier, il est hors de question de reculer". Enfin, a ajouté le représentant du système des Nations Unies, "la communauté internationale, y compris l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) avec son mandat de certification, reste fermement engagée dans le processus". En tout état de cause, M Georg a annoncé que "le processus est irréversible. Les élections tant attendues depuis longtemps auront lieu dans quelques mois". M Dogbou Alain, vice-président de la CEI, a indiqué que "l'opération va durer 45 jours. 36000 jeunes et 12000 commissaires de la CEI seront chargés de mener à bien l'ensemble de l'opération sur toute l'étendue du territoire national pour le compte des 11000 lieux de vote". Il a donné les conseils d'usage à tous pour se faire identifier. Entre autres, il a précisé que l'opération est gratuite et nécessite que le requérant fasse personnellement le déplacement muni d'un extrait d'acte de naissance sans date de validité pour ceux qui étaient inscrits sur la liste électorale de 2000. Le vice-président de la CEI n'a pas manqué de mettre les populations en garde contre les tentatives de fraudes. "Un soleil nouveau pointe à l'horizon, aidons la Côte d'Ivoire à sortir de la crise", a-t-il dit. Avant le lancement de l'opération par M Ezou Marcel, représentant le premier ministre et le préfet Gninia Bernard, une démonstration a permis à des requérants d'entrer en possession de leurs récépissés en vue de l'obtention de la carte d'identité et de la carte d'électeur. »

Man : Opérations d'identification et du recensement électoral - Le top départ donné
Le Patriote
– « Man, à l'instar de six autres villes du pays, a été choisi pour accueillir le lancement des opérations d'identification et du recensement électoral hier. Cette cérémonie s'est déroulée en présence de nombreuses personnalités dont M. Acho Oké, représentant le Préfet, Mme Mato Loma Cissé, représentant le Premier ministre, le Général Rachid, représentant M. Choi et M. Anaky Jacob, représentant le Président de la CEI. Dans la loge officielle l'on notait également la présence des élus que sont M. Siki Blon Blaise, Président du Conseil général de Man, les députés Gué Pascal, Wohi Méssé et le Commandant Losseni Fofana. Pour le premier magistrat de la commune, Flindé Albert, lesdites opérations sont très importantes. En ce sens que, selon lui, elles constituent le début de la fin de la dernière phase de sortie de crise devant nous conduire à des élections justes, transparentes et ouvertes. Tout en disant sa joie de voir sa circonscription accueillir le lancement de ces opérations, il a demandé à ses populations de venir se faire enrôler. Car l'enrôlement, a-t-il dit, « est important par rapport à l'acquisition des titres d'identités et par rapport à l'aspect politique ». A sa suite, M. Anaky Jacob, commissaire national CEI et superviseur de la région des montagnes, a expliqué le sens de cette cérémonie de lancement : « un test avant les opérations grandeur nature ». Avant de lancer les appels suivants : « Au gouvernement, tout en saluant les efforts faits, nous leur demandons de tout mettre en œuvre pur lever les derniers obstacles financiers, politiques et militaires pour permettre à la CEI d'organiser les élections dans la sérénité. Aux partis politiques, nous leur demandons de faire la mobilisation comme ils l'ont déjà fait s'agissant des audiences foraines pour garantir le succès de cette opération. Aux structures techniques (CEI, SAGEM, ONI, INS) nous n'avons pas le droit de trahir la confiance placée en nous » a-t-il dit pour finir. Le Gal Rachid a, quant à lui, indiqué que ''Le processus de sortie de crise a désormais atteint un stade de non retour''. Au vu des nombreux efforts consentis pour en arriver là, le représentant de Choi a engagé tous les acteurs à gagner cet autre pari. C'est le Secrétaire général de préfecture, M. Acho Oké qui a clos la série des allocutions. Celui-ci s'est dit heureux que le problème de l'identification qui est un des nombreux germes de la crise trouve enfin une solution durable à travers l'opération d'identification. Pour cette opération test, trois personnes ont été préalablement sélectionnées pour l'enrôlement. Ce sont Mme Dosso Noëlle, figurant déjà sur la liste de 2000, MM. Tia Goueu, nouveau majeur et. Dion Sadia Sylvain, issu des audiences foraines. Pour leur enrôlement, ces personnes sont passées successivement devant un agent d'identification, puis l'agent du recensement électoral. Enfin la dernière personne vue fut l'agent SAGEM. A la fin de l'opération, chacun des personnes enrôlées s'est vu délivrer deux récépissés : un pour l'identification et un pour le recensement électoral. Tout ceci avec pour seul papier, l'acte de naissance des pétitionnaires. Notons que cette opération va coûter à l'Etat et à ses partenaires 100 milliards de Fcfa. »

Œillères
Le Patriote
– « Hommage. Le président Laurent Gbagbo a rendu un hommage appuyé au Représentant spécial du secrétaire général de l'ONU, M. Choi et président de la Commission électorale indépendante, M. Robert Beugré Mambé. Le chef de l'Etat a dit de l'actuel patron de l'ONUCI, de tous les Représentants spéciaux, qu'il est de loin le meilleur. Il l'a félicité pour son sens de l'observation et pour son encadrement dans le processus de sortie de crise. Quant au président de la CEI, le président Laurent Gbagbo s'est dit fier du travail colossal abattu qu'il a abattu depuis qu'il est à la tête de cette institution.
Malade. Le Premier ministre Guillaume Soro qui devait procéder avec le chef de l'Etat au lancement de l'identification, n'a pas pu être à la cérémonie qui se déroulait à la fondation Félix Houphouët-Boigny. Le chef du gouvernement est tombé malade à quelques heures de la cérémonie et a été transporté par voie aérienne d'urgence pour des soins.
Personnalités. En plus du président Laurent Gbagbo, était présente dans la salle sont épouse Mme Simone Gbagbo. La Première Dame est arrivée dimanche, la veille, après le meeting de clôture de sa tournée dans la Vallée du Bandama à Bouaké. Elle était des membres de l'aile dure du régime FPI.
Centres de recensement. Il aura au total cinq personnes dans chaque centre de recensement. Le chef de centre. Deux agents chargés d'enregistrer les pétitionnaires : un de l'Office national de l'identification et un de la CEI. Un agent chargé du recensement électoral qui est membre de l'Institut national des Statistiques et un agent SAGEM chargé de l'enrôlement.
Localités pilotes. Pour la cérémonie de lancement de l'opération d'identification, sept (7) localités ont été choisies pour démarrer. Il s'agit de Yamoussoukro, Gagnoa, Ferkessédougou, Bouna, Man, Grand Bassam et Dabou. Pendant, une semaine, l'enrôlement se fera exclusivement dans les centres de coordination et s'étendra la semaine prochaine dans les lieux d'enrôlement jusqu'à s'étendre sur toute l'étendue du territoire. Documents. Pour se faire enrôler, il faut un acte d'extrait de naissance, un jugement supplétif ou une expédition délivrée lors des audiences foraines. Pour les mineurs, il faut adjoindre à ces documents un certificat de nationalité. Pour les pétitionnaires étrangers hors CEDEAO, il faut en plus un document consulaire indiquant leur nationalité. Déroulement. L'enrôlement se déroule en trois étapes. La première étape est le remplissage des formulaires et la prise de la taille. La deuxième, la vérification pour les adultes du nom sur le listing électoral de 2000. Et la dernière étape est la prise des empreintes et la photo, suivie de la délivrance des récépissés. »

Lancement de l'identification et de l'enrôlement électoral
Soro absent à la cérémonie
L'inter
– « Le Premier ministre Guillaume Soro, était attendu, hier, à Yamoussoukro. En effet le chef du gouvernement ivoirien devait prendre part, aux côtés du président de la République, à la cérémonie de lancement des opérations d'identification et d'enrôlement électoral qui a eu lieu à la Fondation Félix Houphouët Boigny pour la recherche de la paix de la capitale politique ivoirienne. Mais, cette cérémonie, qui a enregistré la présence des principaux acteurs impliqués dans le processus électoral ivoirien, a finalement enregistré une grande absence, celle du Premier ministre dépositaire des Accords politiques de Ouagadougou en cours d'exécution. Jusqu'à l'arrivée du chef de l'Etat, pourtant, le Premier ministre était encore attendu, lui, qui, initialement avait préparé son voyage sur un autre point de lancement à Ferké, avant d'être annoncé à Yamoussoukro. Selon des informations recueillies auprès de certains de ses collaborateurs rencontrés sur le parvis de la Fondation de la Paix, le chef du gouvernement ivoirien se serait excusé auprès du chef de l'Etat pour des raisons de santé. Mais, à en croire d'autres sources très concordantes, Guillaume Soro a simplement boudé la cérémonie pour laquelle il s'était préparé avant d'être contraint à surseoir à son programme pour se fondre dans celui du chef de l'Etat. La Primature, il faut le dire, avait soigneusement préparé le voyage du Premier ministre, qui devait intervenir, depuis Ferké où il se rendait avec un groupe de journalistes, pour procéder, comme dans bien d'autres grandes villes du pays sélectionnées, au lancement du processus électoral. C'est en route pour Ferké que l'équipe de journalistes, qui l'accompagnait, a été informée du changement de programme et de destination. Le voyage du Premier ministre, selon leurs interlocuteurs, ayant été interrompu pour s'arrêter à Yamoussoukro, cet état de fait, le chef du gouvernement, à en croire nos confidents, ne l'aurait pas digéré. Au dernier moment, il aurait plutôt mis le cap sur Bouaké, où l'on a aperçu son cortège se diriger, quelques instants avant l'ouverture de la cérémonie présidée par le chef de l'Etat Laurent Gbagbo. [...] ».

Sortie de crise / Désiré Tagro : Gbagbo va rassurer les Fn
Fraternité Matin
– « Le ministre de l'Intérieur, Tagro Désiré, a révélé vendredi dernier, à Diégonéfla (Oumé), les raisons de la visite prochaine du Président de la République SEM. Laurent Gbagbo, à Bouaké. Il a notamment indiqué que le Chef de l'Etat ira bientôt à Bouaké à l'effet de rassurer les ex-combattants des Forces nouvelles. Au sujet de leur avenir, faire taire définitivement les fusils et surtout pour que le processus de sortie de crise ne soit pas compromis. Il l'a affirmé à Diégonéfla, à la faveur de la journée de reconnaissance des ressortissants Gban au député de la localité, Odette Sauyet Likikouet, dont il assurait le parrainage. Tagro a expliqué que ces derniers temps, les ex-combattants des Forces nouvelles avaient paralysé les villes de Bouaké et Séguéla et fait entendre des coups de feu parce qu'ils s'interrogeaient sur leur avenir. Sachant qu'ils vont déposer définitivement les armes. Avec l'organisation de la présidentielle du 30 novembre qui point à l'horizon, présidentielle à laquelle le Président tient. L'élection est la dernière ligne droite du processus de sortie de crise, a-t-il indiqué.... S'agissant de l'établissement d'actes de naissance pour les personnes qui n'en ont pas ou les ont endommagés, dans le cadre de l'opération «inondation», le ministre dira que l'opération va se poursuivre. Car ce sont les extraits de naissance que les agents recenseurs demanderont à ceux qui voudront s'inscrire sur les listes électorales. Par ailleurs, Tagro a mis des moyens à la disposition de la direction départementale de campagne du candidat Laurent Gbagbo...Il a souligné que Mme Saratta Ottro, directeur de cabinet adjoint du Président de la République, présente à la cérémonie, a participé de par sa disponibilité et d'autres actes à la résistance patriotique. Afin que ce pays soit debout. »

Mme Simone Gbagbo sur RFI à propos des accords de paix de Ouaga : "Les 90.000f alloués aux ex combattants doivent être revisités à la baisse"
Le Nouveau Réveil – « Mme Simone Gbagbo, 2ème vice-président du FPI, Présidente du groupe parlementaire du même parti était, hier, sur RFI. Pour elle, les différents points de l`accord de Ouagadougou doivent être revisités. En l`occurrence, les 90.000f alloués aux ex combattants dans le cadre de leur démobilisation. Au cours de votre meeting, vous avez demandé que les accords de Ouaga soient revisités. Que doit-on comprendre ?
Tout a été fixé sur un certain nombre de mesures qui ont été regroupées. Ils doivent être démobilisés. Et pour leur démobilisation, il faut donner à chacun 90.000FCFA pendant trois (03) mois. C`est de cela qu`il s`agit sur cette affaire. Un autre exemple que je peux vous donner suite aux accords de Ouagadougou. Il a été négocié qu`il faut réinsérer les ex combattants qui le souhaitent dans l`armée ivoirienne. L`Etat n`a pas les moyens financiers pour s`en occuper. Il faut revisiter à la baisse. Revisité à la baisse, déjà que ça ne marche pas, ne craignez-vous pas que ça ne marche pas du tout ?
Ecoutez, ça ne marche pas, il faut être réaliste. Il faut être sage et quand j`ai discuté avec eux, ils entendent bien ce langage. Ils le comprennent bien. Et que faut-il faire de ces jeunes ?
Tous ces jeunes, il faut les réinsérer. Il faut les remettre au travail chez eux. On n`a pas besoin pour cela de leur donner des salaires qui vont au-delà du SMIG ivoirien. Cet argent, au lieu de leur donner 90.000f à chacun, remettons-les au travail, remettons-les chez eux, renégocions avec leurs villageois, leurs populations pour qu`ils les acceptent chez eux. Parce que quand leurs villages les auront pris, ils iront travailler. »

Café-cacao / Après l'échec, le FPI ressuscite la Caistab
Le Nouveau Réveil
– « Notre confrère "Le Quotidien", a publié, dans son édition d`hier, la nouvelle réforme qui devra, dans les jours ou semaines à venir, régir le fonctionnement de la filière café-cacao. Ce document qui, annonce le journal, pourrait être signé, sous peu par le chef de l`Etat, Laurent Gbagbo, présente en différents points des similitudes avec la défunte Caisse de stabilisation et de soutien des prix des produits agricoles (Caistab). Pour voiler, quelque peu, le profil bas des ex-pourfendeurs (de cette caisse) revenus aujourd`hui à la réalité après l`échec "retentissant" de la libéralisation du secteur, les penseurs de la nouvelle reforme ont plutôt donné à la superstructure qui pourrait être mise en place, le nom de comité de gestion. On se souvient que la gestion de la filière était, au temps de la Caistab, une affaire d`Etat. Un Etat qui, à travers cette organisation, procédait par le mécanisme de vente à terme. Cela signifiait que le produit était proposé et trouvait acquéreur avant qu`il ne soit (parfois) disponible. Ainsi, de par ce système, les experts de la Caistab entraient en négociations judicieuses pour les producteurs, à qui un prix minimum était garanti, mais également pour le pays qui avait en conséquence, une bonne lisibilité du marché national et international. Pour y parvenir, une supra organisation comme la Caistab présentait un mouvement d`ensemble où tout était mis en œuvre pour ne pas disperser les forces. Aussi, avec ce procédé, quel que soit le cours sur le marché mondial, les producteurs n`avaient-ils aucune crainte parce que leurs produits étaient payés à un prix garanti par la Caisse. Avec la libéralisation, les forces se sont éparpillées et les produits ivoiriens n`ont pu être achetés à un prix garanti. La structure chargée de rendre cette opération possible a opté pour d`autres priorités tel l`achat "infructueux" de l`usine de transformation du cacao de Fulton aux USA. L`expérience de la Caistab s`apparente à celle de Cocoaboard du Ghana. Et on constate que cette forme de gestion et de commercialisation semi privée attire bien de producteurs ivoiriens. Qui n`hésitent pas à aller vendre leur cacao au Ghana pour une meilleure rémunération. »