REVUE DE PRESSE DU MARDI 16 MARS 2010

16 mar 2010

REVUE DE PRESSE DU MARDI 16 MARS 2010







Représentant spécial
du secrétaire général de l`Onu en Côte d`Ivoire : Y.J Choi quitte la Côte
d`Ivoire pour la Somalie




Le Nouveau Réveil -
« Le
coréen YJ Choi, qui représente le Secrétaire général de l'ONU en Côte d'Ivoire,
pourrait définitivement quitter la Côte d'Ivoire dans les tout prochains jours.
Il fera donc son dernier rapport sur la Côte d'Ivoire ce mercredi 17 mars à
l'ONU. Le voyage d'Y J Choi à New York, pour exposer devant le Conseil de
sécurité de l'ONU, le point de la situation sociopolitique et surtout le rapport
sur l'évolution du processus de sortie de crise en Côte d' Ivoire, pourrait être
la toute dernière mission du Coréen au compte et au nom de la Côte d'Ivoirie, en
tant que patron de l'ONUCI. A New York, il fera ce mercredi 17 mars 2010 un
exposé sur les avancées et les blocages du processus de sortie de crise tel que
défini par l'Accord Politique de Ouagadougou et parrainé par l'ONU. C'est à
cette Assemblée aussi que, selon des sources diplomatiques, il sera signifié à Y
J Choi les raisons de son retrait de la Côte d'Ivoire, mais aussi sa nouvelle
destination qui est la Somalie, avec résidence à Kampala. Là-bas aussi, il sera
à sa dernière mission en tant que représentant spécial du secrétaire Général de
l'Onu. Pourquoi donc l'Onu retire Choi de la Côte d'Ivoire ? Selon les mêmes
sources diplomatiques, l'Onu retient, après la dernière crise autour de la Cei,
que Choi n'inspire plus confiance à toutes les parties ivoiriennes. Le fait
qu'il ait laissé dissoudre la Cei et surtout qu'il ait laissé partir Beugré
Mambé à la demande de la seule partie présidentielle a profondément entaché son
impartialité et sa crédibilité. Il ne peut donc plus certifier le processus
électoral comme il se doit, dès lors qu'il laisse une partie faire. Choi
semblait désormais très proche du camp présidentiel. L'opposition ivoirienne qui
n'a pas compris son jeu, a donc souhaité son départ et son remplacement. Et elle
pourrait l'obtenir dès ce mercredi. En tant que représentant du Secrétaire
général de l'Onu en Côte d'Ivoire, Y J Choi aurait dû donner avec fermeté son
avis, selon les textes des accords et selon le dernier communiqué du Conseil de
sécurité de l'Onu. Mais il a laissé faire. »




 




 




Crise ivoirienne
depuis 8 ans ! L`Onu en Côte d`Ivoire, n`est-ce pas le remake rwandais en
gestation ?




Le Nouveau Réveil -
« 
Le
Conseil de sécurité des Nations Unies se réunit cette semaine pour statuer sur
le dossier ivoirien et prendre certainement une énième résolution. Qui sera sans
doute sans effet ni efficace pour la sortie de crise. Mais que va encore dire ou
écrire l'Onu sur cette crise qu'elle n'a pas traduit en résolutions? La Côte
d'Ivoire est en crise depuis 8 ans ! (...) Au regard de l'attitude attentiste de
l'Onu et de l'équilibrisme de sa représentation spéciale dans la crise
ivoirienne, ne sommes-nous pas en train de vivre la reproduction à l'identique
du drame rwandais d'avril 1994 ? Au Rwanda, tous les clignotants étaient au
rouge comme c'est présentement le cas en Côte d'Ivoire. Avec des expressions
tels que "désinfecter la liste électorale" qui rappellent tristement des mots
comme "cafards, rats" utilisés avant le génocide rwandais. Dans la mauvaise foi
de l'interprétation des textes des accords et la fourberie dans leur
application! (...)  A travers ses multiples et inefficaces résolutions sur la Côte
d'Ivoire et l'attitude très prudente et incompréhensible de sa représentation
équilibriste (Onuci) dans ce pays, n'est-ce pas le remake rwandais qui est en
gestation? La Côte d'Ivoire doit-elle, d'abord, basculer dans la guerre civile
totale pour que demain, la France qui a l'initiative de toutes les résolutions
sur la Côte d'Ivoire au Conseil de Sécurité joue sur les mots entre
"faute"(Bernard Kouchner) et "erreurs" (Nicolas Sarkozy) comme c'est
actuellement le cas sur le drame rwandais. Et finalement reconnaître par sa voix
officielle (Nicolas Sarkozy), près de seize ans plus tard, le 25 février 2010
que : "Des erreurs politiques ont été commises ici (Rwanda); elles ont eu des
conséquences absolument dramatiques." [...] »




 




 




 




De Tévoedjere,
Stoudman, Alan Doss, Gti...à J Y Choi - Comment l`opposition coule les émissaires
onusiens en Côte d`Ivoire




Le Temps -
« Si tu
n'es pas avec moi, tu es contre moi". Ainsi pense le Rhdp qui n'hésite pas à
flétrir tous les émissaires onusiens qui refusent de souper avec lui. A méditer
! L'adage est connu de tous : "Quand on veut noyer son chien, on l'accuse de
rage". L'opposition ivoirienne en a fait son cheval de bataille. En tout cas,
avant de poser tout acte politique, elle se refère à son vadémécum fétiche.
Lequel lui dicte la conduite à tenir. Ce n'est donc pas un fait de hasard si,
récemment, les femmes du rhdp, se sont rendues au siège de l'Onuci, ex-hôtel
Sebroko, à Attécoubé, pour dégoupiller bile et boyau à la face du représentant
du secrétaire général de l'Onu en Côte d'Ivoire : "Choi si Gbagbo t'a donné
l'argent, il faut nous dire" (Le nouveau Réveil du dimanche 14 mars 2010, p2)
Qu'est-ce qui pouvait tant pousser cette opposition qui se veut responsable et
se réclame de bonne matière donc, bien élevée, de traiter avec une si grande
légèreté, Young Y Choi de corrompu ? La réponse est toute simple : Toutefois que
les adversaires du Président ivoirien, Laurent Gbagbo, se sont trouvés en
difficulté sur le terrain politique national, et qu'ils ont eu recours sans
succès à l'arbitrage de l'Onu ou ses émissaires en Côte d'Ivoire, ils ont par
reflexe pavlovien, adopté la posture des tire-au-flanc. Fainéants. Incapables de
stratégie comme le souligne d'ailleurs un de leurs affidés : "Le problème de
notre opposition est qu'elle n'a aucune stratégie. [...] »




Conclave des Forces nouvelles à Bouaké - Le renouvellement des
Cei locales divise l`ex-rébellion           
                                       Notre Voie

- « Le débat a
d'abord eu lieu, en restreint, au sein de la Commission II du conclave. Et puis,
petit à petit, il s'est transporté en plénière, avant de tomber dans les
oreilles de sourds. La question du renouvellement des Commissions électorales
indépendantes locales ou Cei locales, selon plusieurs sources, a failli emporter
les Forces nouvelles. Tant elle les a divisées pendant tout le temps qu'a duré
leur conclave qui a eu lieu à Bouaké du 6 au 14 mars dernier. Certaines
autorités politiques et militaires des Forces nouvelles, qui défendaient la
thèse selon laquelle tout pétitionnaire qui se retrouve sur la liste électorale
provisoire est automatiquement Ivoirien, se sont battues bec et ongle pour faire
passer leurs idées. Celles de maintenir les Cei locales en l'état. Pour elles,
ces dernières ne sont pas impliquées dans la crise née des 429.000 personnes de
Beugré Mambé. Et, par conséquent, la recomposition des Cei locales a pour
objectif de s'attaquer à quelque chose à laquelle l'Etat n'a rien reproché.
Aussi pensent-elles qu'il s'agit là d'une procédure dilatoire en vue de retarder
les élections. (...)Mais, pour ces autorités militaires et politiques que nos
sources ont baptisées la branche des étrangers des Forces nouvelles, ce
contentieux constitue un risque. Elles estiment qu'il pourrait servir de
blocage. Tout comme elles ont aussi soutenu que les 49.682 personnes croisées
positivement comme étrangères sur le fichier fusion étranger ne sont pas
concernées par le contentieux. Pour les radiations de personnes figurant sur la
liste électorale provisoire, cette branche étrangère souhaite que le
gouvernement trouve un mécanisme d'annulation pour des cas de décision en
radiation ne fournissant pas de preuve. (...)Mais tous les arguments avancés par
«les nationalistes» ont été tous battus en brèche. Et l'aile dure l'a emporté au
cours du conclave. Puisqu'elle a plus ou moins obtenu les faveurs de
l'assemblée. Celle-ci demandant aux Forces nouvelles de soutenir le maintien en
l'état des Cei locales. [...] »




En tournée à Danané -
Coulibaly Malick : "La liste électorale sera auditée"




Notre Voie
-« La
liste électorale sera auditée. L'information a été donnée aux populations de
l'ouest le week-end dernier par Coulibaly Issa Malick, directeur national de
campagne (DNC) du candidat Laurent Gbagbo, successivement au cours de trois
meeting à Zonneu (nouvelle sous/préfecture de Danané d'où est originaire le
colonel major Alphonse Mangly, directeur général de la Douane), à Duékoué avec
les populations de Guitrozon et de Fengolo en présence de l'ex-ministre du
commerce Kahé éric, à Danané- ville au cours d'un meeting célébrant l'arrivée de
plusieurs femmes de l'UDPCI dans la majorité présidentielle. Selon le DNC, la
base de l'audit sera la nationalité ivoirienne. [...] »




 




 




Unicité des caisses :
Le DG des douanes réclame la zone CNO




Fraternité Matin -«
 Le
directeur général des douanes, le colonel-major Alphonse Mangly, a appelé
dimanche 14 mars, le Chef de l'Etat à ordonner la présence effective de son
service dans la zone centre, nord et ouest (Cno). Il a prié le ministre Bleu
Lainé- (présent à la cérémonie) de le lui signifier en Conseil des ministres.
«Dites au Président Laurent Gbagbo que les douanes ivoiriennes souhaitent,
maintenant, être dans toutes les frontières de la Côte d'Ivoire. Qu'elles
puissent recouvrer toutes les recettes de café, cacao, bois et marchandises
générales pour les mettre à la disposition de la Côte d'Ivoire», a lancé
Alphonse Mangly. (...) «Les recettes que nous récoltons actuellement sont celles
de la partie gouvernementale. Et ce sont elles qui soutiennent toute la Côte
d'Ivoire. Pourquoi donc les recettes de l'autre côté doivent-elles demeurer de
l'autre côté (seulement) ? Pendant qu'ils bénéficient des recettes qui sont
prises dans la partie gouvernementale», a interrogé Alphonse Mangly sous les
fortes ovations du nombreux public.[...] »




 




Mabri Toikeusse (pdt
de l`Udpci) aux populations de l`Ouest : "Si Gbagbo bloque encore le processus,
la rue le fera partir définitivement"




Le Nouveau Réveil -
« 
Accueil
chaleureux et enthousiaste à Biankouma et à Mahapleu. Mais, c`est à Danané que
Mabri a décidé d`être plus incisif. S`adressant aux militants de son parti et de
tous ses alliés du Rhdp, il les a félicités pour leur extraordinaire
mobilisation à la faveur des manifestations de protestations contre la
dissolution de la CEI et du gouvernement. "Restez vigilants car, concernant le
contentieux électoral, Gbagbo envoie directement ou indirectement des messages
en vue de bloquer encore le processus. Cette fois, vous devez rester dans les
rues jusqu`à son départ définitif du pouvoir. Oui, nous allons lui démontrer
qu`il est la honte pour notre pays". Poursuivant, il a mis en garde "tous ceux
qui s`agitent" et qui veulent le poursuivre pour offense au chef de l`Etat. "Je
demande aux chefs religieux, aux imams, aux pasteurs et prêtres de prier notre
Seigneur afin que Laurent Gbagbo me convoque. Ce jour-là, ce sera sa fin. Car
nous allons mettre fin à la roublardise, au mensonge... à la boulangerie [...] »