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Observation des élections présidentielles - La Côte d'Ivoire
sollicite l'UA

Le Patriote  – « La
Côte d`Ivoire a demandé à l`Union Africaine (UA) d`envoyer une mission
d`observation pour l`élection présidentielle prévue fin novembre, selon un
communiqué de l`UA. Le Conseil de paix et de sécurité de l`organisation "prend
note de l`invitation faite par les autorités ivoiriennes à l`UA pour qu`elle
apporte son appui au processus électoral, y compris à travers l`envoi d`une
mission d`observation, et demande au président de la Commission de prendre les
dispositions nécessaires à cet effet", indique le communiqué. Le camp du
président Laurent Gbagbo et l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), qui
contrôle le nord du pays, ont signé en mars 2007, à Ouagadougou un accord de
paix, complété fin 2008, qui prévoit la réunification du pays et l`organisation
d`élections libres et transparentes. La date du scrutin présidentiel,
initialement prévu en 2005 mais plusieurs fois reportée, a été récemment fixée
au 29 novembre pour le premier tour. L`organisation continentale "encourage les
Etats membres de l`UA ainsi que la communauté internationale dans son ensemble,
à poursuivre et à intensifier leur soutien à la Côte d`Ivoire en vue de
l`aboutissement heureux du processus de sortie de crise dans ce pays". »

Le groupe SOTHECA perd deux de ses membres dans
un accident

L'inter  –
« En route pour
Abidjan, après avoir pris part à la caravane artistique que l'ONUCI a lancée
dimanche 14 juin dernier à Dimbokro, le convoi qui ramenait le groupe Sothéca a
été victime d'un accident qui a emporté deux des membres de ce groupe.
L'accident survenu à Sikensi, à 75 Km d'Abidjan, a coûté la vie à deux membres
du groupe et fait plusieurs blessés. Ces blessés ont aussitôt été évacués au
Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Yopougon. »

Manifestations des dockers, hier: Des bus cassés et incendiés
. Plusieurs dockers interpellés

L'inter  – « Des
biens publics et privés ont été pris pour cible par des dockers qui ont
violemment manifesté hier lundi 15 juin 2009, tôt le matin, dans la commune de
Treichville. Le bilan de ces actes de vandalisme est lourd. La Société de
Transport Abidjanais (SOTRA), comme d'habitude, en a fait les frais. Trois bus
ont été complètement incendiés ; d'autres bus et une dizaine de véhicules
saccagés. Un véhicule de l'ONUCI a été également la cible de ces manifestants.
Au regard de la gravité des faits, plusieurs personnes ont été interpellées et
remises à la préfecture de police. Les interpellations se sont poursuivies
jusqu'en milieu de journée d'hier, ont confié nos sources. Tout le périmètre du
Port Autonome d'Abidjan (PAA) a été bouclé. Vers 11 heures de la journée d'hier,
des forces de l'ordre étaient en faction peu après la SITAB ; sis à Treichville.
A quelques mètres, du côté des Grands Moulins d'Abidjan, se trouvaient des
éléments du Centre de Commandement des opérations de Sécurité (CeCOS). Ce
dispositif sécuritaire impressionnant mis en place participe de la détermination
de l'autorité portuaire à prévenir d'éventuelles perturbations des activités qui
ont bel et bien repris. Il ressort des témoignages recueillis sur les lieux que
ces violentes manifestations sont l'œuvre d'une poignée de personnes se
réclamant des dockers. Dès 8h30, elles ont barricadé des rues de la commune de
Treichville, notamment, l'avenue 16 rue 12 et les avenues 20 et 21 rue 13. Les
riverains disent avoir assisté impuissants à ces actes de vandalisme quant
d'autres ont révélé que " c'était la débandade. Craignant d'essuyer la furia des
manifestants par des pillages, les commerces ont dû baisser pavillon. ". Les
mouvements qui perturbent les activités portuaires sont attribués au Collectif
National des Dockers et Dockers Transit pour la Défense de leurs Droits (CNDD),
qui a vu le jour le 14 juin 2007. Depuis sa création, ce syndicat est à son
troisième mouvement de grève avec chaque fois des cas de perturbation sur la
place portuaire d'Abidjan. »

Grève des dockers - Simone Gbagbo et Gossio manœuvrent pour le
contrôle total du Port -

Le Patriote – « Gossio
veut se créer une nouvelle source de revenue. C'est la seule explication, selon
les animateurs de ce secteur, de la frénésie qui s'est emparée ces derniers
jours, du Port autonome d'Abidjan. Pour comprendre la crise et les intérêts en
jeu, il faut savoir ce qu'est le Syndicat des Entrepreneurs de Manutention des
ports d'Abidjan et de San Pedro (SEMPA). Il s'agit en fait, d'une sorte
d'intermédiaire entre les dockers et les employeurs directs de ceux-ci Pour
faire simple, ce syndicat recrute les dockers, recouvre leurs paies, le leur
reverse et bien sûr, tout cela moyennant commissions. Les chiffres tournent
autour de 500 millions de F CFA par quinzaine avec une commission de 10 à 15 %.
Faites les comptes ! En à peine quelques mois passés au Port, Marcel Gossio a
compris tout l'intérêt qu'il avait à contrôler le SEMPA ou tout au moins à être
propriétaire d'une structure similaire. Il ya de l'argent à s'en mettre plein
les poches et, il y a des emplois pour courtisans. Or, le SEMPA est en situation
de monopole depuis plusieurs années et semble agir avec maestria quoiqu'il ait
des choses à se reprocher. Selon nos sources, les tentatives du directeur
général de caporaliser le SEMPA sont vaines tout comme celle d'instrumentaliser
quelques syndicats de dockers également. Il faut dire qu'avant le scandale des
déchets toxiques, en septembre 2006, Marcel Gossio agissait seul. A l'occasion
de ce scandale, Simone Gbagbo, épouse du Chef de l'Etat, ne joue pas totalement
dans son camp. Bien au contraire, elle entendait en profiter pour mettre à sa
place, son directeur des Finances et de la Comptabilité, un certain Mambé Aikpa
Pierre. Mais une fois la tempête passée, Marcel Gossio qui a senti le couperet
lui passer très près du cou, comprend tout l'intérêt qu'il avait de se
rapprocher de la Première dame. Alors, Il commence, dans un premier temps, par
offrir le poste d'adjoint au filleul de Simone Gbagbo, le sieur Mambé.

Libéraliser comme
dans la filière Café Cacao

Ensuite, il
l'implique, elle-même, dans la vie du Port du reste sous tutelle directe de la
Présidence de la République. Selon une source proche de cette institution, c'est
désormais avec l'aide de la Première dame que le directeur général du port
entreprend de contrôler le SEMPA. Ne dit-on pas que l'union fait la force? Il
s'agit ici, d'arriver à une sorte de libéralisation – comme dans la filière Café
caco – où chacun pourrait se servir sur le dos du docker. Gossio suscite alors
un nouveau syndicat qui pourrait tenir le même discours que lui. Il s'agit du
Collectif national des dockers et dockers transits pour la défense de leur droit
(Cndd) – c'est un fonctionnement coutumier au FPI – nous sommes en juin 2007.
Dans la foulée, le directeur général du port introduit un projet de modification
du décret N° 99-510 du 4 août 1999 portant statut du docker et libéralisant le
secteur. Sans doute méfiant et trouvant le secteur tout à fait ''saint'', le
Chef de l'Etat n'y accorde pas une oreille attentive. Il fallait donc lui
démontrer tout le contraire. Montrer que rien ne va dans le secteur et qu'il
faut faire quelque chose pour «sauver cette autre mamelle de l'économie
ivoirienne». Cela a pris le temps qu'il faut. Après l'échec d'une première
tentative d'intégrer des ''Jeunes Patriotes'' dans la communauté des dockers,
Marcel Gossio revient à la charge. Cette fois, le succès est relatif. Le Port,
le poumon de l'économie du pays, est en feu. Pour de simples raisons
d'enrichissement personnel. A moins que tout cela ne soit coordonné de très haut
pour financer par la suite, le candidat du FPI à la Présidentielle.

Gbagbo  explique les raisons  de son absence au Gabon

Fraternité Matin
 – « Le
Chef de l'Etat, en introduction à son discours d'hier à Borotou, a excusé
l'absence  du Premier ministre Soro Guillaume à cette étape. Et expliqué les
raisons pour lesquelles il ne s'est pas rendu au Gabon pour prendre part aux
obsèques de son homologue et doyen El Hadj Omar Bongo Ondimba,  décédé le 8 juin
dernier en Espagne. «Je voudrais excuser, a dit Laurent Gbagbo, l'absence du
Premier ministre (...). Il s'en va représenter la Côte d'Ivoire aux obsèques du
Président Bongo au Gabon. Nous ne pouvions pas être ensemble  tous les deux ni à
Borotou, ni à Libreville. Il fallait que l'un d'entre nous soit à Libreville.
J'ai souhaité ne pas suspendre encore cette tournée,  déjà plusieurs fois
reportée,  sinon vous seriez découragés. Vous allez croire que nous ne voulons
pas arriver. C'est pourquoi, j'ai demandé au Premier ministre d'aller à
Libreville et moi, je suis avec vous».