REVUE DE PRESSE DU MARDI 13 SEPTEMBRE 2011

13 sep 2011

REVUE DE PRESSE DU MARDI 13 SEPTEMBRE 2011









Elections législatives : Les bailleurs de fonds reçoivent le budget et le
chronogramme




 




Nord-Sud -
Les
bailleurs de fonds ont, depuis hier, le budget et le chronogramme des prochaines
législatives. Ils ont été informés au cours d'une réunion avec le Premier
ministre et les structures impliquées dans l'organisation des élections. Selon
l'ambassadeur des Etats Unis, Philip Carter III, qui a salué la rencontre
initiée par Guillaume Soro, les organes présents dans l'organisation des
élections ont précisé quel est le budget pour organiser les élections
législatives. De même que le rôle que les financiers peuvent jouer. «Nous aurons
des réunions pour voir comment nous pouvons aider le gouvernement et la Cei dans
ce travail. Nous avons reçu le chronogramme et le budget», a indiqué Philip
Carter III. Sans donner plus de précision sur le coût des législatives. «Vous
pouvez poser cette question au gouvernement parce que c'est une élection
nationale », a-t-il répondu. «Nous avons une fourchette et nous travaillerons
pour voir ce que nous pouvons faire pour aider de façon très efficace le
gouvernement dans cette tâche très, très importante», a-t-il promis.




 




 




Gagnoa / élections
législatives : Un baron du Fpi annonce sa candidature




 




Nord-Sud -

Alors
que son parti, le Front populaire ivoirien, pose des conditions pour aller aux
législatives, Lucas Guéhi Brissi, secrétaire général de l'Assemblée nationale,
vient d'annoncer sa candidature à la députation. Le secrétaire général de
l'Assemblée nationale, Lucas Guéhi Brissi, vient d'ajouter son nom à la liste
des candidats pour les prochaines élections législatives à Gagnoa. Il a lui-même
fait l'annonce depuis le village de Logobia où il s'est entretenu avec les
populations sur le thème ''démocratie, paix et développement''. Militant du
Front populaire ivoirien (FPI), le secrétaire général dit compter sur les
populations locales pour atteindre son but. «Je mets ma candidature à la
disposition du peuple de Gagnoa. J'ai les ressources intellectuelles pour mener
ce combat où il le faut. Je suis à l'Assemblée nationale et je connais certaines
techniques qui pourront nous aider et aider la Côte d'Ivoire», a-t-il déclaré
pour solliciter le suffrage des populations. Le disant, il s'inscrit dans la
droite ligne des frontistes qui ont fait le choix de participer aux
législatives. Contrairement à ceux d'entre eux qui ont opté pour la politique de
la chaise vide. « Je suis de ceux qui pensent que le Fpi doit participer aux
législatives. Le parti a perdu le pouvoir d'Etat mais pas le pouvoir politique.
Ce pouvoir-là se trouve à l'Assemblée nationale. Faisons en sorte que le parti
ne meurt pas, que le parti ne s'arrête pas à une élection présidentielle»,
a-t-il plaidé à l'endroit des militants réfractaires. [...]




 




Législatives : Soro,
candidat !




 




Nord-Sud -
Par-delà
les cadres du Mouvement, le secrétaire général des Forces nouvelles, Guillaume
Soro, devrait, lui aussi, descendre dans l'arène lors des prochaines joutes
électorales. Le Premier ministre, Guillaume Soro, restera jusqu'au bout avec le
chef de l'Etat, Alassane Ouattara. Au-delà des cadres civils de son mouvement
qu'il a l'ambition de mettre à la disposition du nouveau président de la
République, à l'Assemblée nationale, le secrétaire général des Forces nouvelles
ne compte pas rester passif. Des sources bien introduites au sein de
l'ex-rébellion assurent que le Premier ministre Soro s'alignera pour les
élections législatives à venir. Il devrait briguer un poste de député, dans sa
ville d'origine, c'est-à-dire Ferkessédougou. [...]




 




 




Situation
sociopolitique / Participation des Forces nouvelles aux législatives : Le Rdr et
le Fpi réagissent




 




L'Intelligent
d'Abidjan  -

Au terme de leur conclave à Bouaké, le dimanche 11 septembre
2011, les Forces nouvelles ont décidé de ne pas se constituer en parti
politique. Elles ambitionnent plutôt de conjuguer leurs forces avec leurs alliés
du Rhdp pour conquérir l'Assemblée nationale. Le Rassemblement des républicains
(Rdr) et le Front populaire ivoirien (Fpi) ont jeté un regard sur la question le
lundi 12 septembre 2011 au micro de Onuci-Fm.




Le secrétaire
général par intérim du Rdr, Amadou Soumahoro, s'est félicité de la décision
prise par les Forces nouvelles de prendre part aux prochaines législatives et
ce, en alliance avec les partis politiques regroupés au sein du Rhdp. « Je
voudrais rassurer nos frères les Forces nouvelles. Ils doivent prendre leur part
dans la construction de ce pays. Le Rhdp et le Rdr leur sont ouverts. Le
Rassemblement des Républicains, attend qu'ils partagent notre projet de société
», a-t-il soutenu.[...]




 




Pour sa part, le Fpi
par la voix de son secrétaire national à la communication, Augustin Guéhoun,
souligne n'avoir accordé aucune importance aux résolutions qui ont sanctionné le
conclave, notamment celles portant sur la restructuration des Forces nouvelles
et l'unicité des caisses de l'Etat. « C'est un non événement puisque en soi, ça
n'apporte rien de sécurisant, de démocratique et en termes d'amélioration des
conditions de vie des gens », a fait remarquer Augustin Guéhoun. En revanche,
l'ex-parti au pouvoir, dit être « concerné » par les questions relatives aux
élections législatives. « Les conditions que nous avons posées sont encore
d'actualité. Ce sont le désarmement, la liste électorale et la recomposition de
la Cei puisque le contexte a complètement changé», a-t-il relevé.




 




Politique nationale
: Gervais Coulibaly déclare son parti et annonce « Nous nous opposerons de façon
responsable »




 




L'Inter –
Il est
allé donner hier lundi 12 septembre 2011, une existence légale à son parti
politique dénommé Cap Unir pour la Démocratie et le Développement (Cap UDD). En
compagnie de ses plus proches collaborateurs, Gervais Coulibaly, c'est de lui
qu'il s'agit, ancien porte-parole de l'ex-président Laurent Gbagbo, s'est rendu
dans les locaux du ministère de l'Intérieur pour déposer les documents afférents
à son parti politique. [...] Gervais Coulibaly a précisé que son parti s'inscrit
résolument dans le Congrès national de la résistance pour la démocratie (Cnrd),
une coalition de partis et de groupements politiques, d'associations mis sur
pied pour appuyer le combat de Laurent Gbagbo. « Nous sommes inscrit dans le
Cnrd ; ce qui signifie que nous sommes un parti d'opposition, et nous nous
opposerons de la manière la plus responsable possible, soutenant en cela les
idéaux que nous avons défendus au côté de La Majorité Présidentielle (LMP). Et
nous invitons tous ceux qui sont de Lmp et qui nous ont encouragé à créer ce
parti à nous rejoindre afin que nous menions la lutte ».

Pour
l'ancien porte-parole de Laurent Gbagbo, il ne s'agira pas d'une opposition
violente, mais celle qui utilise les outils de la démocratie pour accéder au
pouvoir, en mettant en avant l'intérêt supérieur de la Côte d'Ivoire. Pour la
participation de son parti aux élections législatives à venir, le président du
Cap UDD dit s'en remettre aux décisions du Cnrd. [...]




 




Financement de la
campagne de Chirac par Gbagbo / Regards croisés après la sortie de Robert B :
Lider et le Fpi s'affrontent




 




L'Intelligent
d'Abidjan  -  
Depuis
la sortie dimanche de l'avocat français Robert Bourgi, conseiller officieux de
Sarkozy, la classe politique ivoirienne fait sa lecture des déclarations du «
monsieur Afrique » de Jacques Chirac. A Lider, si on estime que Koulibaly a dit
sa part de vérité et rien de plus, au Fpi, on veut d'abord des éléments
d'appréciation. Toutefois, le secrétaire général Laurent Akoun veut qu'on
distingue la gestion de l'Etat de celle des partis politiques. Regards...




 




Koulibaly
justifie sa sortie




[...] Le président n'a
fait que rappeler les faits, sans donner dans la politique politicienne ».
Mamadou Koulibaly qui ne souhaite épiloguer aucunement sur la question mais qui
estime avoir dit la vérité, n'a plus décroché son téléphone devant les
nombreuses sollicitations dont il était l'objet après son intervention à l'AFP.




 




Akoun relativise
et interpelle le nouveau pouvoir




[...] J'ai aussi
appris les propos de l'avocat français que je connais bien mais cette affaire
concerne le domaine public'', fait observer M. Akoun. Commentant la sortie de
Mamadou Koulibaly, Laurent Akoun se veut circonspect : ''en ce qui concerne
Koulibaly qui était un des nôtres, j'ai pris l'habitude de ne pas répondre à ses
déclarations par respect pour ce qu'il est. Au niveau du Fpi, j'attends pour
voir. Mais sur les déclarations qui sont faites, on ne peut rien y changer. Dans
tous les cas, c'est une question d'éthique qui doit interpeller ceux qui sont au
pouvoir aujourd'hui pour qu'ils comprennent la nécessité de travailler ensemble
au lieu d'exclure d'autres''.




 




Koua Justin a une
autre idée de Koulibaly : ''C'est un comploteur''




''Dans mes voyages
récents en dehors du pays et en flirtant avec certains chefs d'Etat présentés
par certains des nôtres en exil, j'ai compris tout le complot au cœur duquel se
trouve Mamadou Koulibaly. Discréditer Gbagbo fait partie du jeu confié à Mamadou
Koulibaly-Gbagbo ainsi discrédité dans l'opinion, son transfert à la CPI devient
chose aisée et concevable sans difficulté par le peuple'', a confié le nouveau
leader de la jeunesse du Fpi.




 




 




Tournée politique à
Bloléquin : Le Fpi renoue avec les populations, les partisans de Banzio opposent
la violence




 




Notre Voie
- Le Front populaire ivoirien (Fpi, parti créé par Laurent Gbagbo) a renoué, le
week-end dernier, avec les populations du département de Bloléquin (600 kms
d'Abidjan, extrême Ouest). Tout ne s'est pas passé en rose à cause de la
violence et des menaces de mort opposés par les partisans du ministre Banzio
Dagobert du Rhdp. Mme Bléhidé Pierrette, membre du secrétariat général du Fpi
chargée des victimes de guerre, a repris, au nom des cadres de son parti,
contact avec les populations du département de Bloléquin, le week-end dernier, à
la tête d'une délégation de quatre membres. A Zéaglo, chef-lieu de
sous-préfecture, tout s'est bien passé, ce n'est pas le cas à Boléquin-ville
(chef-lieu du département) où les partisans du ministre du Commerce, Banzio
Dagobert, ont violenté la délégation qu'ils accusent d'avoir violé une prétendue
« interdiction du Fpi à Bloléquin ». [...]




 




 





Côte
d`Ivoire: Ouattara appelle à nouveau la CPI à juger Gbagbo




 




Abidjan.net –Le
président ivoirien Alassane Ouattara appelle de nouveau la Cour pénale
internationale (CPI) à juger son prédécesseur, Laurent Gbagbo pour une partie
des crimes qui pourraient lui être reprochés, dans un entretien mardi au
Figaro."Laurent Gbagbo a été inculpé en Côte d`Ivoire pour crimes économiques
avec de nombreux collaborateurs. Le pays a été pillé par son régime", affirme
Alassane Ouattara. "Les audits des entreprises publiques, qui seront rendus
publics en temps opportun, montrent l`étendue des malversations dans le cacao et
le pétrole. Tout cela va cesser", précise-t-il.




Mais le président
ivoirien estime que la CPI doit se saisir d`autres crimes imputés à Laurent
Gbagbo qui a "refusé le verdict des urnes alors que les élections étaient
transparentes et supervisées par les Nations Unies" et qui "a plongé la Côte
d`Ivoire dans une crise sans précédent qui a fait des milliers de morts". "Nous
n`avons pas les moyens de juger de tels crimes. Nous avons demandé à la Cour
pénale internationale de se saisir de ce dossier. Ce processus est en cours. Je
ne veux pas que l`on parle de justice des vainqueurs et que l`on dise que c`est
Alassane Ouattara qui a condamné Laurent Gbagbo", ajoute-t-il. Alassane Ouattara
rappelle, dans cet entretien, ses efforts pour la réconciliation entre les
Ivoiriens, assurant tenir "un langage de rassemblement parce que l`exemple doit
venir d`en haut". [...](Source AFP)




 




 




Nouvelle armée : Des
ex-FAFN menacent / Soupçonné, Tuo Fozié réagit




 




L'Inter  -
Déjà des
mécontentements dans la formation de la nouvelle armée. Des éléments
s'identifiant comme des ex-combattants des ex-Forces armées des Forces nouvelles
(FAFN) menacent de faire du bruit dans les jours à venir. Ils prévoient de tirer
des coups de fusil à travers le Plateau, le siège du pouvoir à Abidjan, et
n'écartent pas des attentats physiques sur certains de leurs supérieurs
hiérarchiques qu'ils soupçonnent de manœuvres tribales visant à les exclure de
l'intégration à la nouvelle armée, après la guerre. Le porte-parole de ces
éléments, qui nous a joint pour nous porter l'information, est formel. «Nous
allons tirer au Plateau. On ne va pas laisser faire. On a pris les armes pour
combattre l'injustice, on n'acceptera pas qu'on nous fasse subir une autre
injustice. Nous n'accepterons pas cette injustice. On a consacré notre vie,
depuis, à la guerre. Quand vous allez entendre qu'on a tué un des chefs, c'est
eux-mêmes qui auront creusé leur tombe...». Ces propos graves tenus par notre
interlocuteur expriment clairement le ras-le-bol des révoltés qui se présentent
comme des combattants faisant partie des 600 policiers et gendarmes formés en
2005 par l'Opération des nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) pour intégrer
directement l'armée nouvelle dès la fin du scrutin présidentiel. Six (06) mois
après le changement effectif du régime, ces soldats frustrés dénoncent une
omission, voire ''un remplacement'' de leurs noms de la liste déposée à
l'Etat-major où les concernés aurait commencé à percevoir des primes. [...] Joint
pour en savoir davantage, c'est tout surpris que le ministre Tuo Fozié a accepté
volontiers d'aborder la question. « Je suis très surpris qu'un seul de ceux qui
ont été formés, qui ont composé, n'ait pas son nom sur la liste. Ce n'est pas
possible. Je suis très surpris. Je leur ai demandé, moi-même, d'aller au
ministère et que s'il y en a qui n'avaient pas leur nom sur la liste, qu'il
fasse blocus et je me porte garant», a-t-il déclaré. [...]