REVUE DE PRESSE DU MARDI 10 JANVIER 2012

10 jan 2012

REVUE DE PRESSE DU MARDI 10 JANVIER 2012







Les
femmes de Diabo s'organisent pour une paix durable




 




Le
Mandat -


L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a organisé lundi 09
janvier 2012 un forum d'échanges avec les femmes de Diabo, à 370 kilomètres au
nord d'Abidjan, pour le renforcement de la cohésion sociale et la consolidation
de la paix.




Le Chargé des
affaires civiles, Kei Tagawa, qui conduisait la délégation de l'ONUCI à ce
forum, a estimé que le désir d'aspirer à une paix durable étant parfois parsemé
d'embuches, il était nécessaire pour y parvenir, d'avoir beaucoup de volonté.
« Cette volonté, les femmes de Diabo se disposent à l'acquérir », a-t-il ajouté.




Flora Touali du
Bureau des Droits de l'Homme, a exhorté les femmes de Diabo à militer pour le
triomphe d'une paix durable et sincère. «  La femme c'est la mère, l'éducatrice
et la conseillère ; il vous revient de jouer votre rôle pour qu'adviennent de
nouveaux comportements et de nouvelles visions pour la paix », a-t-elle dit.




Le sous-préfet de
Diabo, Tuo Kolotioloma, a, de son côté, mis l'accent sur la nécessité d'un
effort commun pour construire la paix.  « L'amour doit être durable dans le
temps », a-t-il souligné, avant d'ajouter : Nous devons avoir toujours à
l'esprit que nous sommes tenus de vivre ensemble. Joignons nos efforts pour que
cette paix tant recherché soit effective ».




Au terme des
échanges, Konan Sandje Marguerite, présidente des associations des femmes de
Diabo, a pris l'engagement de faire des femmes des « amazones de paix ». « Nous
veillerons au grain pour éviter tout entrave pouvant mettre en péril la cohésion
sociale et le vivre ensemble dans notre belle cité. Nous sommes et serons
toujours un exemple de cohésion sociale », a-t-elle déclaré sous les ovations
des autres participantes.




 




 




L'ONUCI rend un
dernier hommage à un commissaire de l'UNPOL




 




Agence ivoirienne
de presse (AIP)-

Le Représentant
spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Bert
Koenders, a rendu lundi, un ultime hommage au commissaire supérieur adjoint Papy
Mutshaila Mutombo de la police onusienne, décédé dans la nuit du 29 au 30
décembre.




Avant le
transfert de sa dépouille dans son pays d'origine, la République démocratique du
Congo (RDC), l'officier de police a reçu des honneurs militaires, en présence de
l'ambassadeur de la RDC en Côte d'Ivoire, Isabelle Iboula Ngangeli.




Une oraison
funèbre a été prononcée en la mémoire de l'Officier Mutombo, décrit par ses
collèges comme un professionnel qui a apporté une contribution remarquable à
l'ONUCI.




Au nom de ses
collègues, le chargé d'information de l'UNPOL, Narcisse Ano, a loué "le
dévouement et l'abnégation" dont a fait preuve le commissaire Mutombo pendant
les évènements postélectoraux qui ont secoué la Côte d'Ivoire.




Il a également
relevé que le commissaire Mutombo s'est positivement illustré par son sens du
service et son engagement à servir les Nations Unies durant l'exécution de son
mandat à l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI).




Par la suite, le
chef de l'ONUCI et la diplomate congolaise ont déposé une gerbe de fleurs sur le
cercueil de l'officier de police qui transféré ce lundi soir dans son pays
d'origine pour inhumation.




 




 




Côte
d`Ivoire/La nouvelle Assemblée nationale entre en fonction le 4 avril




 




Le
Patriote

- Les députés élus le 11 décembre dernier en Côte d'Ivoire pour la législature
2011-2016 prendront officiellement fonction le 4 avril, a annoncé lundi le
président ivoirien Alassane Ouattara. Lors d'une cérémonie de lancement de la
construction d'au moins 2.400 logements sociaux à Abidjan, la question de
l'installation de la prochaine Assemblée générale n'a pas échappé au chef de
l'Etat Alassane Ouattara. Pour lui, les délais prescrits par la loi relativement
à la mise en place du Parlement sont encore respectés. Le Conseil
constitutionnel a jusqu'au mois de mars pour rendre public les conclusions des
requêtes. Au moins 100 requêtes en annulation des résultats du scrutin du 11
décembre ont été déposées au Conseil constitutionnel. "Je ne mettrai jamais la
pression sur le Conseil constitutionnel", a prévenu Alassane Ouattara faisant
savoir que " c'est le 4 avril que la nouvelle Assemblée nationale prendra
fonction telle que prévue par les textes".




La
question de la mise en place du Parlement est sous-jacente à celle du
remaniement ministériel avec la nomination d'un nouveau Premier ministre issu du
Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) du président Henri Konan Bédié,
conformément aux accords conclus avec son allié Alassane Ouattara, lors du
second tour de l'élection présidentielle de novembre dernier. Les militants du
parti de M. Bédié, par voie de presse, n'hésitent pas à rappeler à Alassane
Ouattara ses promesses de campagne appelant à la nomination d'un Premier
ministre issu de leurs rangs en remplacement de Guillaume Soro pressenti pour
être président de l'Assemblée nationale. "Ce n'est pas mon problème", a coupé
net Alassane Ouattara pour mettre fin aux spéculations sur la nomination d'un
nouveau Premier ministre.




"Mon
problème, c'est de travailler pour les Ivoiriens", a-t-il souligné tout en
invitant les populations à se mettre au travail.




 




 





Remaniement en Côte d`Ivoire : Guillaume Soro sur la sellette




 




Le
Patriote

-


Selon les informations de Jeune Afrique, la reconduction de
Guillaume Soro comme Premier ministre est plus qu'incertaine. Un membre du PDCI
devrait être nommé à la primature tandis que l'actuel chef de gouvernement
serait poussé vers le perchoir de l'Assemblée nationale.




Alors
que le gouvernement ivoirien reprend du service ce lundi 9 janvier, après une
dizaine de jours de vacances, l'actualité en Côte d'Ivoire est dominée par la
perspective d'un remaniement ministériel. Programmé après les législatives du 11
décembre qui ont vu déferler un raz-de-marée du Rassemblement des Républicains
(RDR, parti présidentiel) avec 127 députés sur 254, le changement de
gouvernement n'est cependant pas prévu avant la visite officielle d'Alassane
Ouattara à Paris, du 26 au 28 janvier.




En
toute hypothèse, le sort du Premier Ministre Guillaume Soro semble scellé, même
si la question de son maintien ou non fait encore l'objet d'intenses
tractations. Une chose est sûre : si la reconduction de l'actuel Premier
ministre était encore tenue pour acquise il y a quelques semaines, la balance
penche désormais du côté de son départ. Avec la fin totale de l'état de guerre,
le président Alassane Ouattara songe désormais à respecter la promesse faite à
ses alliés du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI-RDA) de Henri Konan
Bédié de leur confier le poste de Premier ministre.




«
Guillaume Soro est un garçon brillant, mais l'heure est venue pour le président
de respecter sa parole. Il y a 70% de chances que le prochain Premier ministre
soit un cadre du PDCI », confie à jeuneafrique.com un proche d'Alassane
Ouattara. En outre, dans un souci de cohésion nationale, ce dernier souhaiterait
nommer un non-nordiste pour faire taire ceux qui estiment que les ressortissants
du nord sont nommés aux plus hautes fonctions de l'État.




 




 





Compaoré change son fusil d`épaule




 




Le
Patriote

- Dans les chancelleries occidentales, le scénario d'un probable départ de
Guillaume Soro fait son bonhomme de chemin. La porte de sortie désignée pour
l'ex-patron de la rébellion, qui s'est fait élire député sous la bannière du
parti présidentiel, pourrait être le Parlement. « Le président Blaise Compaoré,
qui militait pour un maintien de Soro, a finalement changé d'avis. Il a demandé
au Premier ministre d'aller à l'Assemblée nationale », croit savoir une source
diplomatique burkinabè.




Seul
problème, Guillaume Soro est handicapé par son âge pour prendre le perchoir.
Selon l'article 65 de la Constitution ivoirienne, « le président de l'Assemblée
nationale et le Premier vice-président sont soumis aux mêmes conditions
d'éligibilité que le président de la République ». L'article 35 complète
l'explication : « (...) le candidat à l'élection présidentielle doit être âgé de
40 ans au moins et de 75 ans au plus... » Une disposition qui élimine d'office le
Premier ministre, qui n'aura 40 ans que le 8 mai prochain. Mais les députés
pourraient faire traîner les choses en longueur. Le scénario serait alors le
suivant : première séance du Parlement en avril et élection du président en mai.




 




 





Bureau politique du Pdci, Congrès, Primature, Assemblée nationale, Législatives,
Rhdp : Bédié clarifie tout !




 




Le
Nouveau Réveil

– (...) Au détour d'une visite à Daoukro, Le Nouveau Réveil a eu l'honneur de
s'entretenir avec le président de la conférence des présidents du Rhdp sur les
grands sujets d'actualité qui préoccupent les Ivoiriens. Exclusif !




Le
président du Pdci n'est pas sourd aux bruits qui courent à l'intérieur de son
parti, notamment les murmures et les appels à la tenue d'une réunion du Bureau
politique du Pdci-Rda en vue de déterminer les nouvelles orientations à l'aune
des nouveaux défis que le parti est appelé à relever.




Sur
cette préoccupation, le patron du Pdci a déclaré n'y voir aucun inconvénient à
convoquer une réunion du Bureau Politique. Cela relève de la marche normale du
parti. "Il n'y a aucun problème pour convoquer une réunion du Bureau Politique.
Cela se fera en avril ou en mai au plus tard, quand la nouvelle Assemblée
nationale sera installée », rassure-t-il. Sur la question du congrès, M. Bédié
s'est voulu aussi clair que bref, "ce n'est pas maintenant". Le président Bédié
est en revanche très préoccupé par l'avenir du Rhdp, l'instrument politique qui
a permis aux Houphouétistes de parvenir au pouvoir. Il suggère par conséquent
que le Pdci-Rda engage dès à présent la réflexion pour déterminer le type de
rapport que le parti souhaite avoir avec les autres partis dans le sens du
renforcement de cette alliance. (...)





Législatives, Primature...




Un
autre sujet qui a alimenté la chronique politique de ces dernières semaines est
sans conteste la question de la Primature. Qui devrait revenir au Pdci-Rda,
conformément à la promesse électorale faite par le président Alassane Ouattara
lors du second tour de l'élection présidentielle. "Pour la Primature, la
promesse tient toujours, mais tout cela ne peut se faire avant l'installation de
la nouvelle Assemblée nationale", fait observer le président du Pdci-Rda qui ne
cache pas que, contrairement à ce que repand une certaine opinion, il n'existe
aucun nuage dans ses rapports avec le président de la République, Alassane
Ouattara, avec qui "les échanges sont constants". Notamment sur les grandes
questions d'actualité ou d'intérêt national. Bédié et Ouattara se parlent
régulièrement. Ils ne sont donc pas à couteaux tirés comme s'échinent à le faire
croire certains.




La
question des législatives du 11 décembre dernier, c'est avec un peu de chagrin
que le patron du Pdci évoque le sujet. Il reconnaît qu'il n'a pas été compris de
même le chef de l'Etat dans leurs choix initiaux. "Le Pdci devrait avoir 107
députés et le Rdr y compris les Forces nouvelles 111 sièges". Mais une fronde
interne a contraint le président du Pdci à prendre à la dernière minute une
décision qui a fait voler en éclats les listes Rhdp aux législatives. Et
résultat, le Pdci qui était parti pour obtenir 107 sièges se retrouve avec 77
députés.





Quoique déçu, le président Bédié ne désespère pas pour l'avenir du Pdci, encore
moins pour la Côte d'Ivoire. Une Côte d'Ivoire qu'il aimerait voir réconciliée
avec elle-même pour affronter, avec plus de dynamisme, la vraie bataille qui
vaille la peine, celle du développement et de la reconstruction nationale.




 




 





Armée ivoirienne/Soumaïla Bakayoko (CEMG) aux FRCI : « On ne peut pas confier la
défense du pays à des indisciplinés »




 





L'Inter

-Le chef d'État-major Général (CEMG) des Forces Républicaines de Côte d'Ivoire
(FRCI), le général de division Soumaïla Bakayoko, a entamé une tournée de
sensibilisation des personnels militaires sur les instructions données par le
président de la République, Alassane Ouattara. A cet effet, il a rencontré hier
lundi 9 janvier 2012, au Camp Galliéni au Plateau, tous les chefs d'unités des
FRCI (armée de terre, air, mer). Trois points essentiels étaient à l'ordre du
jour de cette rencontre de vérité à savoir, l'encasernement des troupes, la
discipline et la cohésion au sein de l'armée nouvelle et la mise sur pied d'une
armée de réserve. « On ne peut pas confier la défense et la sécurité de notre
pays la Côte d'Ivoire à des indisciplinés », a assené le Gal Bakayoko, rappelant
aux militaires leur rôle pour redorer l'image des FRCI et ramener la discipline
au sein de la grande muette. Il a eu un message particulier pour toutes les
catégories de militaires. Aux officiers, il a demandé d'être des modèles et des
guides dans la dignité, l'honneur et la compétence. Les sous-officiers ont été
prié de servir de courroie de transmission dans la chaîne de commandement en
étant fidèles aux chefs et enfin les militaires du rang ont été invités à être
animés d'un esprit de discipline et d'avoir le souci de la formation continue
afin d'éviter d'être à la traine. Sur la question des exactions commises par les
FRCI sur les populations et surtout après les dernières tueries de Vavoua et de
Sikensi en fin d'année 2011, le CEMG a estimé qu'il était urgent de former les
troupes encasernées pour permettre aux militaires du rang d'obtenir les
certificats d'armes n°1 et n°2. Une formation devra aussi être faite à
l'intention des sous-officiers et des officiers pour accroître leurs acquis
opérationnel, sur les plans de la technique et du commandement. « Bientôt, il y
aura une tenue spécifique aux FRCI. A partir de cet instant, nous allons traquer
tous ceux qui la porteront illégalement pour commettre de sales besognes et
ternir notre image. Nous allons établir de nouvelles pièces d'identité des
militaires régulièrement inscrits dans nos rangs et identifier tous nos
véhicules. A partir de cet instant, on procédera au contrôle systématique de
tout militaire », a prévenu le Gal Bakayoko, informant de la mise sur pied d'une
armée de réserve. Elle sera composée de tous les ex-combattants qui n'iront pas
dans l'Armée nouvelle. Ils seront regroupés sur des sites de service civique
d'actions au développement (SCAD) pour des formations qualifiantes en vue de
leur intégration dans le tissu socio-économique.




 




 





Police militaire: le renforcement d'une unité




 





Fraternité Matin


La police militaire (PM) n'est pas une unité nouvelle dans l'histoire de l'armée
ivoirienne. Elle existait et était chargée de veiller sur le comportement des
militaires sur le terrain. Seulement, elle n'était composée que de militaires.
Mais celle que le président de la république, Alassane Ouattara, a décidé de
mettre sur pied le 19 décembre est très différente de l'ancienne, ne serait-ce
que dans la forme. Car, outre les militaires, la nouvelle PM compte des
gendarmes dont des brigadiers, mais aussi des policiers. La police militaire
nouvelle formule est née de la volonté du Chef de l'Etat à la suite des
événements malheureux de Vavoua (du 17 au 18 décembre). Cette nuit-là, au cours
d'une patrouille non autorisée, des éléments des Forces républicaines de Côte
d'Ivoire (Frci) tabassent un jeune à mort. La population se soulève, le
lendemain. Les Frci font quatre autres morts. (...)





Aussitôt dit, aussitôt fait





Ainsi, deux jours plus tard, soit le 21 décembre, à l'état-major général des
Frci sis au plateau, le même ministre investit le chef de la police militaire :
le commandant Koné Zakaria. Le ministre annonce que l'unité entre en action le
même jour. Elle est composée de 300 hommes comprenant aussi bien des gendarmes,
des policiers que des militaires. auxquels s'ajoutent des éléments des Casques
bleus de l'Onuci. Alors qu'il est annoncé que la pm va s'installer à
l'état-major général, c'est plutôt le 1er bataillon du génie d'Adjamé qui
l'accueille en définitive. C'est ici que tous les matins, douze gendarmes dont
deux brigadiers et dix policiers retrouvent les soldats des Frci. Et c'est du
camp génie que sont formés, tous les jours, deux équipes composées, chacune, de
50 éléments dont un lieutenant des Frci (chef d'équipe), un gendarme brigadier,
cinq gendarmes et cinq policiers. Les autres sont des soldats Frci. L'une des
équipes sillonne Abidjan nord (plateau, Adjamé, Attécoubé, Williasmville, abobo
et Yopougon). Tandis que l'autre s'occupe d'Abidjan sud (Treichville, Marcory,
Koumassi, port-Bouet et Vridi).




Le
7 janvier, l'équipe d'Abidjan nord (avec laquelle nous avons tourné) était
conduite par le lieutenant Koua théodore. Tandis que celle d'Abidjan sud était
guidée par le lieutenant Silué Baba.




 





Le Cdt Koné Zakaria appelle à la collaboration




 





Fraternité Matin

– « Aux populations, je demande une franche collaboration dans la lutte contre
l'insécurité qui est le socle de toute stabilité

Le commandant de la police militaire (PM), le commandant Koné Zakaria, a la
nette conviction que la réussite de sa mission qui consiste à extraire les faux
éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) et à ainsi mettre fin
à leurs exactions sur les populations, nécessite que ces dernières y
contribuent. Il appelle alors les habitants d'Abidjan à dénoncer à la police
militaire sise au 1er bataillon du génie, à Adjamé (communément appelé Camp
génie), les personnes armées qu'elles trouveraient suspectes. (...)




 




 





Après près de dix ans d`absence, les forces régulières de sécurité de retour à
Boundiali




 




AIP

- Boundiali - Absentes à Boundiali (nord, région de la Bagoué) depuis le
déclenchement de la crise armée, le 19 septembre 2002, la police et la
gendarmerie nationales y assurent à nouveau la sécurité des personnes et des
biens, a constaté l'AIP, samedi.





Depuis la mi-novembre, ces forces de sécurité sont redéployées dans le
département. Grâce au véhicule de type 4x4 octroyé par le ministère de
l'Intérieur, le commissariat de police peut désormais lutter contre la
criminalité dans le département.





Aussi, les corridors légaux sont-ils maintenant tenus par ces forces régulières
qui exhortent les usagers de la route à respecter le code en la matière.




 




 





Bilan 2011 : Le préfet de Gagnoa à moitié satisfait de l'amélioration du volet
sécuritaire




 




AIP

- Gagnoa - Au cours d'un entretien avec l'Agence ivoirienne de presse (AIP)
relatif au bilan de l'année 2011 dans son département, le préfet de la région du
Gôh et du département de Gagnoa, N'Zi Kanga Rémi s'est réjoui, le 05 janvier, de
l'amélioration du climat général dans sa circonscription administrative, mais a
surtout déploré certains aspects du volet sécuritaire qui y fragilisent encore
la cohésion sociale.




(...)
«
Aujourd'hui, l'on note une nette amélioration », reconnaît l'administrateur
civil. Ces agents de l'ordre commencent à être opérationnels. Le gouvernement
vient d'offrir deux véhicules 4x4 à la préfecture de police et à la brigade de
gendarmerie. Les locaux de la préfecture de police, la compagnie de gendarmerie,
le 1er et le 2ème arrondissement de police, pillés et saccagés pendant la crise,
sont progressivement réhabilités et équipés, hormis le district de police et la
compagnie républicaine de sécurité (CRS).




Mais, selon M.
N'Zi Kanga Rémi, l'un des graves problèmes qui demeurent au niveau de la
sécurité à Gagnoa est lié à l'absence de prison civile, affectant du coup le
fonctionnement normal de l'appareil judiciaire, de sorte que les bandits de
grands chemins continuent de sévir.




Le 2nd problème
préoccupant de sécurité actuel, évoqué par le préfet, est la présence dans les
villes, villages et campements des chasseurs traditionnels du nord, issus de la
confrérie des dozos, arrivés à Gagnoa à la faveur de la crise. Ceux-ci, armés de
fusils calibre 12, s'improvisent en forces de sécurité, commettent
quotidiennement des exactions sur les populations, occasionnant souvent des
conflits intercommunautaires. Selon le préfet, cette confrérie est d'autant plus
incontrôlable à Gagnoa qu'elle s'est scindée en deux entités rivales qui ne se
reconnaissent pas en même chef. (...)




 




 





Cour pénale internationale : Obama et Sarkozy divisés sur le cas Soro




 





L'Inter

- Elle avait prévenu que Laurent Gbagbo ne sera pas le dernier à être transféré
la Haye. La Cour pénale internationale(Cpi) n'entend pas renoncer à épingler
d'autres acteurs de la vie politique, qu'elle estime avoir commis, pendant la
crise post-électorale, des crimes relevant de sa compétence. Dans son viseur,
des gros poissons de l'ex-rébellion, dont la tête est réclamée avec insistance
par des Ong internationales. Selon la dernière édition de La Lettre du
Continent, datant du 5 janvier, ces organisations souhaitent que le secrétaire
général de l'ex-rébellion et Premier ministre Guillaume Soro, soit traduit
devant la Cpi. Une idée que ne partage pas du tout le président français Nicolas
Sarkozy. Pour Paris, le transfèrement de Soro à la Cpi pourrait avoir des «
effets dangereux pour le président Ouattara », rapporte le confrère. La France
redoute que la perspective de la comparution de l'actuel Premier ministre
suscite des grincements de dents susceptibles de mettre à mal le frais régime de
Ouattara. Aussi Sarkozy écarte-t-il toute idée d'engager des poursuites contre
Soro devant la Cpi. En revanche le président américain, lui, serait favorable à
une comparution du Premier ministre Soro, mais en tant que simple témoin. En
visite aux Etats-Unis au mois de décembre dernier, le chef du gouvernement avait
pris part à une conférence des pays membres du Traité de Rome (texte fondateur
de la Cpi). A cette occasion, il a pris langue avec la nouvelle procureure de
cette juridiction, la Guinéenne Fatou Bensouda, avec qui il se serait accordé.
Au total, Paris et Washington sont divisés sur le cas Soro, qui semble avoir
reçu l'assurance de ne pas connaître le même sort que l'ancien chef de l'Etat
Laurent Gbagbo, transféré manu militari à la Haye le 29 novembre 2011. Depuis,
ses fidèles et partisans crient à une justice des vainqueurs et réclament
mordicus que la Cpi rétablisse l'équilibre en mettant aux arrêts certaines
grosses têtes de l'ex-rébellion.




 





Détenus pro-Gbagbo : De nouvelles demandes  de libération provisoire




 





Fraternité Matin

- Les avocats des détenus de la crise postélectorale se retrouvent aujourd'hui
pour envisager de solliciter de nouvelles demandes de mise en liberté provisoire
de leurs clients. « Après la sortie de prison de Franck Anderson Kouassi,
ancien président du Cnca ; Hermann Aboa, journaliste à la Rti et du Dr Blé
Christophe, le médecin personnel de l'ancien Président, Laurent Gbagbo, nous
allons nous retrouver mardi pour introduire de nouvelles demandes de mise en
liberté provisoire qui vont concerner une vingtaine de détenus
...», nous
situait hier, Me Dirabou Ncailloud Albéric Mathurin.




Il
faut faire observer que, par deux fois, les 21 et 28 décembre 2011, la chambre
d'accusation de la Cour d'appel avait jugé irrecevables les requêtes de mise en
liberté provisoire introduites par les conseils de pascal Affi N'Guessan, Simone
Gbagbo, Aké N'Gbo Gilbert Marie et autres personnalités. Pour Me Baï patrice,
elle s'était déclarée incompétente. C'est après ce double refus que le parquet a
ordonné, le vendredi 30 décembre 2011, la libération conditionnelle des trois
personnes citées plutôt. Ce sont, au total, 23 détenus proches de l'ancien
régime qui ont recouvré la liberté.




 




 





Palabres chez ses partisans : Gbagbo perd gros




 





Soir Info

- Un problème de sigle envenime les relations entre partisans de Laurent Gbagbo.
Au finish, le prisonnier de La Haye n'en sort pas avantagé.





Deux faits sont parfaitement illustrateurs du malaise au sein de la famille
pro-Gbagbo. D'abord, une déclaration en forme de mise au point de Laurent Akoun,
secrétaire général du Front populaire ivoirien. Ensuite, une réponse de La ligue
des mouvements pour le progrès (Lmp) signée de quatre anciens proches de Laurent
Gbagbo : Mel Eg Théodore, Coulibaly Delinpelna-Gervais, Henriette Lagou et
Krabran Appia. Le Fpi, par le truchement de Laurent Akoun, se désole que Mel Eg
Théodore et ses camarades utilisent comme sigle, l'appellation « Lmp » qui
renvoie insidieusement à La Majorité présidentielle (Lmp). Akoun écrit que le
sigle, sans être une marque déposée, n'est pas nouveau dans le lexique politique
ivoirien.




 





L'ancien député d'Alépé suspecte « une volonté manifeste d'entretenir la
confusion dans l'opinion nationale et internationale » et appelle « démocrates
et militants » à ne pas « se laisser abuser par une pratique qui procède d'une
logique aux antipodes de la vision clairement exprimée » par Laurent Gbagbo. Mel
Eg Théodore et ses alliés ont été piqués au vif par la déclaration du Fpi (6
janvier 2012) de sorte qu'ils ont pris, à leur tour, la plume : « Que cessent
donc cette insupportable arrogance et cette fâcheuse habitude des coups les plus
tordus contre l'unité de la lutte ; ces coups qui nous ont conduit au désastre.
Que l'humilité, qui a tant manqué, gagne sur la jactance facile, qui n'a que
trop nuit à la lutte commune pour la dignité des Ivoiriens ».




 




La
crise n'est pas mineure si on s'en tient au ton de la déclaration de la nouvelle
Lmp.




 





Laurent Gbagbo, en qui les uns et les autres se reconnaissent, en ressort
inévitablement affaibli. Dans sa situation de détenu de la prison de
Scheveningen, il a besoin qu'autour de lui soient unis ses partisans. Une
libération de Laurent Gbagbo- même si elle relève d'une faible probabilité-
passe par l'unité de ses partisans. Unis et mobilisés autour de leur leader, ils
lui donneraient les moyens psychoaffectifs pour tenir le coup de
l'incarcération. Les querelles de sigle ou d'orientation de la « lutte » gênent
forcément un Laurent Gbagbo qui, lors de sa dernière sortie télévisée, se disait
bien traîté.




 




Les
divisions entre « gbagboïstes », au fond, ne sont pas à leur premier acte.
Lorsqu'ils avaient décidé de participer aux législatives du 11 décembre, Mel
Théodore et Coulibaly Gervais se sont retrouvés en délicatesse avec certains
dirigeants « frontistes ». Il était fait à cette catégorie de responsables un
procès en trahison : pourquoi aller à des élections alors que Laurent Gbagbo,
Affi N'guessan et les autres sont dans les liens de la détention et qu'un nombre
incroyable de cadres se trouvent en exil ? Entre défenseurs d'une certaine «
orthodoxie » et partisans d'une « sincère et prometteuse » collaboration avec
les autorités en place, le fossé s'est souvent avéré géant. Laurent Gbagbo est
tout sauf le grand gagnant de ces querelles intestines. On peut imaginer
aisément que nombreux de ses partisans se posent des questions sur la crise chez
les cadres. Lui aussi, peut-être, du fond de sa cellule, est en proie au doute.




 




 





Présidence et secrétariat du Cnrd : Fologo et Boni Claverie veulent faire leur
entrée




 




Le
Mandat

- Après la chute de Laurent Gbagbo le 11 avril 2011 et son transfèrement à la
Cpi, le Congrès national pour la résistance et la démocratie(Cnrd) n'est pas au
bout de ses peines. Le feu couve entre les différents membres. Le président de
Cap-Udd, Gervais Coulibaly, le président de l'Udcy et celui de Mnc Alternative,
en présence d'Henriette Lagou, ont décidé de créer une autre coalition appelée
Lmp. Ce qui n'est pas du goût des responsables du Front populaire ivoirien qui
estiment que le sigle Lmp est une marque déposée appartenant à Laurent Gbagbo.
Jeu de passe passe entre le camp de Gervais Coulibaly et celui de Sylvain Miaka
Oureto qui convainc tout le monde que la division est réelle au sein du Cnrd.
L'autre qui va éclater dans les prochains jours est la conquête de la présidence
du Cnrd. Selon des sources concordantes, le président du Rassemblement pour la
paix, le progrès et le partage(Rppp), Laurent Augustin Dona Fologo, a estimé que
l'écrivain Bernard Binlin-Dadié, avec son âge avancé (94 ans), n'est plus en
mesure d'assurer la présidence du Cnrd. D'où la convocation d'une assemblée
générale pour ce mardi 10 janvier afin de mettre de l'ordre dans « la maison des
Gbagboistes ». Laurent Dona Fologo voulait profiter de cette réunion pour
prendre la présidence du Cnrd et ensuite nommer Daniel Akissi Boni Claverie
comme secrétaire intérimaire, en remplacement d'Alphonse Tousséa Oulai, qui
assure cette fonction depuis l'emprisonnement de Mme Gbagbo à Odienné. Sentant
le coup venir, le président Bernard Binlin-Dadié a produit un communiqué pour
reporter cette rencontre sine die. Déjouant ainsi le « coup d'Etat » de Fologo
et Boni Claverie.




 




 




En
attendant le retour de la BAD en Côte d'Ivoire, Un représentant nommé




 




Le
Patriote

- Les choses se précisent. Le retour de la BAD à son siège d'Abidjan n'est plus
qu'une question de jour. En tout état de cause la désignation de Ali Lamine
Zeine, ancien ministre de l'Economie et des Finances du Niger, comme chef de la
représentation officielle du siège de la BAD en Côte d'Ivoire, en est la
parfaite illustration. Vendredi dernier, au cabinet du ministre d'Etat, ministre
des Affaires Etrangères, Daniel Kablan Duncan, il a matérialisé sa présence en
Côte d'Ivoire par la remise de sa lettre d'accréditation comme chef de la
représentation officielle du siège de la BAD. Même si l'objet de sa mission n'a
pas été divulgué, il est à parier, qu'il travaillera à accélérer le retour de la
BAD en Côte d'Ivoire. Tout comme lui, le nouvel ambassadeur du Niger en Côte
d'Ivoire, Aloua Moussa, qui remplace à ce poste Yacouba Bakane, a remis des
copies figurées de ses lettres de créances au ministre d'Etat, ministre des
Affaires Etrangères. Une autre audience a été accordée à Moustapha Sène.
Anciennement ambassadeur de la République du Sénégal près la République de Côte
d'Ivoire, il était venu faire ses adieux à la Côte d'Ivoire, avant de regagner
son pays.




 




 





Ouattara lance un projet de 2400 logements "sociaux et économiques" à Abidjan




 




AIP
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Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a procédé, lundi à Abidjan, au
lancement de la construction de quelque 2459 logements "sociaux et économiques",
amorçant ainsi l'un des points essentiels de son programme de gouvernement,
"vivre ensemble", qui vise la réalisation, en cinq ans, de quelque 50.000
logements sociaux pour les foyers à faibles revenus.




Ce
projet qui constitue une phase pilote du vaste programme gouvernemental en
matière de logement "est le début de la concrétisation de notre projet de
garantir le droit à un toit pour tous", a déclaré M. Ouattara, lors de cette
cérémonie, tenue sur un site de la zone industrielle de Yopougon
(Abidjan-ouest), devant abriter un quartier d'environ 2100 logements sociaux
dénommé "Cité ADO" ("Cité Alassane Dramane Ouattara"), dont il a posé la
première pierre.




Une
cité analogue, comprenant 320 des logements économiques sera, dans le même
cadre, érigée à la Riviéra dans la commune de Cocody (Abidjan-est).





Selon Alassane Ouattara, les coûts de ces logements, construits à base de
matériaux métalliques, varieront, de cinq millions à 15 millions de francs CFA,
payables sur 20 à 25 ans. "Un jeune couple de trente ans qui vient de commencer
à travailler pourra s'offrir une maison, qu'ils pourront payer pendant 25 ans",
a-t-il illustré. (...)