REVUE DE PRESSE DU MARDI 09 JUILLET 2013

9 juil 2013

REVUE DE PRESSE DU MARDI 09 JUILLET 2013


















ONUCI/ Aïchatou Mindaoudou : "Nous continuerons notre collaboration avec la Côte

d'Ivoire"






 





Le

Patriote


– La nouvelle représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies

pour la Côte d'Ivoire, Mme Aïchatou Mindaoudou Souleymane, a réitéré lundi, à sa

sortie d'audience avec le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, sa

disponibilité à collaborer avec le gouvernement ivoirien. "C'est un devoir pour

moi de rencontrer le Premier ministre pour me présenter et lui redire encore

toute ma disponibilité à continuer l'excellente collaboration entre l'ONUCI et

le gouvernement de Côte d'Ivoire", a déclaré Mme Mindaoudou Souleymane qui a

effectivement pris fonction ce lundi matin. Arrivée vendredi dans la capitale

économique, la nouvelle chef a également affirmé que l'ONUCI continuera, sous

son mandat, d'accompagner les efforts de paix du peuple ivoirien et de son

gouvernement. Mme Mindaoudou est titulaire d'un doctorat en droit international

de l'université de Paris, la Sorbonne (France). Elle totalise 20 années

d'expérience combinée au sein des Nations unies et dans le gouvernement de son

pays, le Niger, où elle a occupé la fonction de ministre des Affaires

étrangères. Elle a obtenu sa licence et sa maîtrise en droit international à

l'université Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan.





 





 







Aïchatou Mindaoudou (Onuci), hier, chez le Ministre Charles Diby : « Je

travaillerai à rehausser l'image de l'Onuci en Côte d'Ivoire »




 





Le

Nouveau Réveil


– Arrivée à Abidjan, il y a juste quelques jours, en remplacement de Bert

Koënders, la Représente spéciale du Secrétaire Général de l'Onu en Co
̂te

d'ivoire, la Nigérienne Aïchatou Mindaoudou, a été rec
̧ue,

hier, par le ministre d'État, Charles Koffi Diby, ministre des Affaires

Étrangères. Qui a traduit, au sortir de cette audience, sa joie de voir Mme Ai
̈chatou

Mindaoudou. Indiquant qu'elle lui est un visage familier car, «Elle a fait ses

études supérieures à la faculté de droit de l'Université d'Abidjan». Une

allusion qui a rassuré son ho
̂te

et qui lui a fait dire qu'elle est effectivement chez elle. «Je reconnais e
̂tre

chez moi, en Co
̂te

d'Ivoire. Merci de me recevoir au moment où je prends fonction. Je m'honore de

la qualité de la coopération entre l'Onuci et la Co
̂te

d'Ivoire et je travaillerai à rehausser encore plus cette image», a fait savoir

la remplac
̧ante

de Bert Koenders dans notre pays.




 




 







Visite du chef de l'Etat dans le district des savanes : Meeting de clôture de la

visite d'Etat/ Ouattara au FPI - «Demandez pardon aux victimes et soyez humbles»




 





Le

Patriote


– Le stade municipal de la capitale du District des Savanes a vibré hier. Le

président de la République, Alassane Ouattara y a terminé sa visite d'Etat de 7

jours par un appel à l'humilité lancé au Front populaire ivoirien et à ses

responsables. Pour le premier citoyen ivoirien, l'ancien parti au pouvoir doit

faire preuve de réalisme en embarquant dans le train de la paix et de la

réconciliation nationale qui commence à prendre de la vitesse. «La

réconciliation nationale entre les filles et les fils de la Côte d'Ivoire est

très importante pour moi. Car, réconciliés nous pourrions relever le défi du

développement de la Côte d'Ivoire. Et aucun fils de Côte d'Ivoire ne doit être

exclu de ce vaste mouvement de rassemblement des ivoiriens. C'est depuis

Korhogo, la capitale du district des savanes au milieu de mes parents, je

voudrais une fois de plus lancer un appel et invité nos frères et nos amis du

Front populaire ivoirien à entrer dans le processus de paix. Je leur demande de

prendre le train de la paix. Ce train a pris de la vitesse et il va à vive

allure. Nous ne voulons plus d'exclusion en Côte d'Ivoire. Il faut que le FPI

parti courageux avec le multipartisme qui a eu la force de contesté le parti

unique ait la force, je parle de ces dirigeants, de demander pardon aux

victimes, aux parents de victimes», a recommandé le chef de l'Etat. En effet,

pour le chef de l'Etat, ceci est indispensable, car ce pardon leur permettra,

a-t-il jugé, de faire le deuil. Poursuivant, le locataire du palais présidentiel

s'est dit convaincu que les ivoiriens sont prêts à tourner la page et attendent

ce geste d'humilité de la part du FPI. «Ce geste d'humilité doit permettre

d'aller plus en avant dans la réconciliation et de faire en sorte que la Côte

d'Ivoire sorte du cycle de la violence qui a fait tant de mal à la Côte

d'Ivoire. Donc je demande ce geste fort, la repentance pour le pardon. Les

Ivoiriens en ont besoin», a-t-il estimé. [...].




 




 







Meeting de clôture de la visite d'Etat dans les Savanes : Ouattara veut que le

FPI demande pardon




 





Notre

Voie


– Alassane Ouattara a bouclé, hier, sa visite d'Etat entamée le 2 juillet

dernier dans le district des Savanes, dans le nord ivoirien, en lançant un appel

nuancé au Fpi par rapport à la réconciliation nationale. «Aucun fils ne doit

être exclu de ce vaste mouvement de rassemblement... Je demande au Fpi d'entrer

dans le processus de paix. Le train de la paix qui a déjà pris de la vitesse», a

déclaré, avec ironie, le chef de l'Etat, au stade municipal de Korhogo à

l'occasion de la fin de sa visite d'Etat entreprise depuis le 2 juillet dernier

dans le district des Savanes, dans le nord ivoirien. Comme pour dire qu'avec ou

sans le Fpi, son régime avance dans l'exercice du pouvoir. Alassane Ouattara est

allé plus loin en montrant le chemin que le parti de Laurent Gbagbo doit suivre

pour coller au processus de réconciliation. «Il faut que le Fpi demande pardon

aux parents des victimes. Le pardon grandit ... Je demande au Fpi de faire ce

geste fort : la repentance et le pardon», a-t-il recommandé.  Il a aussi soutenu

que la non-participation du Fpi aux dernières législatives ne constitue aucun

problème. «Le Fpi a décidé de ne pas participer aux législatives. Mais ce qui

est intéressant, c'est que 3 /4 des députés élus sont nouveaux à l'Assemblée.

C'est un renouvellement de la classe politique. Je renforce mon alliance avec

Bédié. C'est profitable à la Côte d'Ivoire pour la réconciliation», s'est-il

réjoui. L'actuel chef de l'Etat n'a pas oublié les acteurs locaux qui ont

contribué à son accession aux affaires, en particulier les ex-rebelles, qui,

pendant toute sa tournée d'une semaine, étaient présents à chacun de ses

meetings. «Vous avez participé aux combats. Certains n'ont pas encore eu quelque

chose. Nous vous trouverons du travail. Soyez patients ! J'ai déjà trouvé des

financements pour vous. Je parle de vos problèmes partout où je vais dans mes

voyages. Notamment en France. Vous êtes ma priorité», a-t-il rassuré. Interrogé

lors de sa conférence de presse bilan sur les enquêtes relatives au massacre des

déplacés de Nahibly à Duékoué, M. Ouattara a laconiquement répondu que le

processus est en cours.




 




 







Dialogue Républicain Miaka répond à Ouattara: «On veut des actes concrets». Le

Fpi réclame un médiateur africain ou européen




 







L'Inter


– Le Front populaire ivoirien (Fpi) se dit pre
̂t

à accepter la main tendue du pouvoir. Mais pas à n'importe quel prix. C'est du

moins ce qu'a réaffirmé le président par intérim de ce parti, sylvain Miaka

Ouretto, dans une interview accordée à Onuci.fm et qui a été diffusée hier,

lundi 8 juillet. Miaka y soutient, en effet, que son parti est ouvert au

dialogue qu'il estime «inévitable». Mais alors, insiste-t-il, il faut que ces

discussions débouchent sur des avancées réelles. Or, selon lui, «aucun acte

positif n'a été posé» jusque-là par leurs interlocuteurs pour les mettre en

confiance. Pour Miaka Ouretto, des points qui paraissaient acquis depuis les

premières négociations n'ont point connu un début d'exécution. Il en veut

pour preuve la question du financement des partis politiques qui est restée,

selon lui, sans suite jusqu'à ce jour. «Il faut que des actes concrets soient

posés dans ce sens», lance-t-il à l'endroit du gouvernement, faisant remarquer

par ailleurs que, pendant qu'on les invite à des négociations, des actes sont

posés, visant à crisper le climat politique. Le cas de la récente arrestation

du leader de la jeunesse du Fpi, justin Koua. «Nous leur avons demandé de poser

des actes forts pour nous ras- surer», dit-il, avant d'ajouter que son parti

réclame la libération de justin Koua et la désignation d'un médiateur

africain ou européen. Pour le président par intérim du Fpi, vu que ce qui

semblait avoir été acquis dès les premiers pourparlers n'a pas été traduit

en acte, il faut un médiateur qui sera notamment chargé du suivi de ces

négociations. [...].




 




 







Réconciliation, justice. Le président Ouattara: "je souhaite un maximum de

libertés provisoire...". Le chef de l'État pour plusieurs candidatures en 2015




 







L'Inter


– Après le meeting au stade municipal de Korhogo, le Président Alassane

Ouattara a animé une conférence de presse à la résidence présidentielle de

la ville, au quartier résidentiel. Il a passé en revue les réalisations qu'il

a déjà faites depuis son élection et exprimé sa soif de voir le processus

judiciaire aboutir. Le disant, il répondait à la préoccupation d'un

journaliste qui voulait savoir s'il était favorable à d'autres remises en

liberté de prisonniers pro-Gbagbo. «Je souhaite qu'il y ait un maximum de

liberté provisoire», a-t-il déclaré. Mais, a-t-il soutenu, si des gens n'en

bénéficient pas, c'est à cause du processus judiciaire souvent complexe, et

aussi et surtout par la faute de certains détenus qui posent des actes

antidémocratiques. «Ils réduisent leur chance d'e
̂tre

en liberté», a-t-il renchéri. (...)






Parlant de sa candidature, il s'est réjoui du fait qu'il l'ait annoncée

maintenant. Il souhaite qu'il y ait plusieurs candidatures en 2015 pour que la

démocratie soit totale en Côte d'Ivoire. «S'exclure du processus démocratique

veut dire qu'on n'est pas totalement engagé dans la démocratie. Je veux que la

Co
̂te

d'Ivoire devienne une démocratie moderne et modèle», a-t-il soutenu. Pour lui,

contrairement à ce qu'on pourrait penser, il ne mène pas une campagne

électorale avant l'heure. Et il s'est appuyé sur l'exemple des USA où,

constamment, les candidats courtisent les électeurs. A l'en croire, sa

démarche s'inscrit dans une volonté de se rapprocher davantage des populations

pour toucher du doigt leurs préoccupations et voir également les projets

réalisés à leur profit. Le dernier sujet important abordé par le président

de la République est celui de l'homosexualité. Sur ce point, le conférencier

s'est montré très peu bavard, ramenant presque le journaliste à sa copie.

«Nous avons des lois en Côte d'Ivoire, nous avons des traditions. La France fait

ce qui est conforme à sa tradition, les USA aussi. La Côte d'Ivoire a ses

propres traditions», a-t-il coupé court.




 




 







Alassane Ouattara à propos du gouvernement : "On ne change pas une équipe qui

gagne"





 





Le

Patriote


– Juste après son meeting de clôture au stade de Korhogo, le Président de la

République s'est prêté aux questions des journalistes. Durant 45 minutes et sans

faux-fuyant, Alassane Ouattara et les journalistes ont fait un tour d'horizon de

l'actualité politique de l'heure. Nous vous proposons l'intégralité de ces

échanges.





Lance

Touré (Le Nouveau Réveil) :


Monsieur le président, lors de votre meeting de clôture, en vous adressant aux

membres du gouvernement vous avez dit qu'on ne change pas une équipe qui gagne.

Est-ce que cela voudrait dire qu'il n'y aura pas de remaniement comme l'annonce

la rumeur ?







Alassane Ouattara :


Je vous remercie. C'est évident qu'on ne change pas une équipe qui gagne. Cela

veut dire ce que ça veut dire. Je n'ai pas besoin de faire d'autres ajouts.

L'équipe fait du bon travail. Donc, il n'y a pas nécessité de la changer. (...)




 




 







Insécurité : Ouattara, en guerre contre les coupeurs de route




 





Le

Démocrate


– Le président ivoirien Alassane Ouattara, a rassuré les populations du

département de Dikodougou dans la région du Poro que des solutions seront

trouvées au phénomène des coupeurs de route en vue de mettre fin à leurs

activités, réaffirmant par ailleurs qu'il se penchera sur le problème des

ex-combattants. «Je sais que le phénomène des coupeurs de route continue d'être

un problème pour vous, mais nous avons pris des mesures exceptionnelles et vous

verrez les résultats dans les semaines et les mois à venir. Je voudrais

féliciter d'ailleurs les officiers généraux qui sont avec moi qui font un

excellent travail pour contenir ce phénomène, » a regretté Alassane Ouattara

lors du meeting de Dikodougou dans le cadre de sa visite d'Etat dans le district

des Savanes. En dépit de cette situation d'instabilité dans la région du Poro et

dans tout le district des Savanes, le président ivoirien a indiqué que la Côte

d'Ivoire est en paix car la sécurité est revenue. «Je peux vous dire qu'il y a

un an, il y a dix huit mois, ce n'était pas le cas et cela a été très difficile

pas seulement pour les populations à Abidjan, mais également ici,» s'est-il

justifié. Avouant que les actes de banditisme sur les routes dans le district

des Savanes sont dus aux errements des ex-combattants démobilisés, Ouattara a

promis de leur trouver du travail. «Cela est bien sûr le résultat des armes qui

ont circulé dans notre pays pas seulement dans le Nord mais dans l'ensemble du

pays et demain j'aurai l'occasion de parler du programme de désarmement de

démobilisation et de réinsertion car nous devons trouver du travail pour ces

jeunes gens et leur éviter de s'ériger en bandits et en coupeurs de route pour

se faire un gain facile qui peut donc porter atteinte à leur vie», a déclaré

Ouattara, reconnaissant au passage qu'il doit travailler pour que la sécurité se

renforce. (...)




 




 







Sécurité nationale : Le Ccdo en route pour Bouaké et San Pedro





 





Le

Mandat


– Tout est fin prêt. Des éléments du Ccdo (Centre de coordination des opérations

décisionnelles) seront déployés dans les jours à venir, à l'intérieur du pays.

Selon une source proche de cette Force spéciale, le déploiement des hommes et de

la logistique débutera vers la fin de ce mois de juillet. Sauf changement de

dernière minute. Cette action qui marque, une fois de plus, la volonté manifeste

du gouvernement de traquer le grand banditisme afin de permettre aux populations

de vivre dans la quitude, débutera par Bouaké (centre) et San Pedro (sud-ouest).

Dans le cadre de ce déploiement, nos sources indiquent que chaque ville aura son

Coordonnateur des opérations. Les éléments détachés, en croire nos sources, ont

déjà reçu leur lettre d'affectation. Le déploiement des éléments du Ccdo dans

les villes de l'intérieur a été suscité par les Ambassadeurs lors d'une

rencontre d'échanges sur les questions de sécurité avec le ministre délégué à la

Défense, Paul Koffi Koffi. Ces diplomates avaient salué «l'excellent travail»

abattu par les hommes du Commissaire divisionnaire, Youssouf Kouyaté. Qui en si

peu de temps avaient contribué à réduire de manière drastique le banditisme à

Abidjan, la capitale économique.  Officiellement créé, le 11 mars 2013, le Ccdo

est une Unité d'intervention mixte de 750 éléments composés de policiers, de

gendarmes, et de militaires. Cette force spéciale a pour but de lutter contre

les actes subversifs, le grand banditisme et le racket. L'effectif du Ccdo

pourrait s'accroître dans le cadre de son déploiement à l'intérieur du pays.




 




 





Taï :

Une grenade piégée découverte inquiète les populations





 







Agence Ivoirienne de Presse


– Une grenade piégée découverte dans le village de Nigré, dans le département de

Taï (ouest, région de la Cavally) a créé la peur au sein des populations

locales. En effet, selon le lieutenant Oulaï Kouadio du bataillon de la

sécurisation de l'ouest, cette grenade, de son emplacement, elle pouvait être

enchainée à d'autres plus dangereuses. "C'est pourquoi, je demande à la tutelle

de vite réagir", a-t-il déclaré. Cette grenade a été découverte après celle de

Ponan, il y a deux semaines, qui a été détruite par des experts onusiens.




 




 







Duékoué / Mont PEKO. Les occupants refusent de partir. Des troncs d'arbre pour

empêcher le déguerpissement. La mise en garde du préfet





 







L'inter –




L'opération de recensement des ex-combattants membres de la milice de l'ex-chef

de guerre du mont Péko, Amadé Ouéremi, et des occupants de cette fore
̂t

classée pourrait connai
̂tre

un début mouvementé. En effet, à quelques jours seulement du début de cette

opération, une information anonyme parvenue à M. Sory Sangaré, préfet de la

région du Guémon, et préfet de Duekoué, faisait état de ce que des individus

auraient dressé de gros troncs d'arbre sur la voie mènant dans le mont Péko,

en passant par le campement du célèbre Amadé Ouéremi, pour empe
̂cher

leur déguerpissement. Outre ces troncs d'arbre, des lettres circuleraient au

sein de cette fore
̂t

classée, appelant les occupants à opposer un refus catégorique à toute

opération visant à les faire partir de cette réserve. Plus grave, un individu

a joint le colonel Kouassi Patrice, l'offi- cier en charge du déguerpis- sement,

pour le menacer de mort, s'il s'aventurait dans cette fore
̂t.

une information confirmée par l'officier lui-me
̂me.

C'est fort de toutes ces informations prises très au sérieux, et à la veille

du début de l'opération de déguerpissement prévue ce mardi 09 juillet, que

le préfet de région a convoqué les populations vivant dans le mont Péko et

celles des villages et campements qui sont autour du parc, pour une rencontre de

vérité, hier lundi 08 juillet, dans les locaux de la préfecture de Duékoué.

Le préfet Sory Sangaré n'est pas allé avec le dos de la cuillère, pour dire

à ces populations que, de gré ou de force, elles partiront de cette fore
̂t

afin qu'elle joue le ro
̂le

pour lequel elle a été classée. Il a donc invité les chefs de communautés

gueré, baoulé, mossi présents à cette rencontre, à faire en sorte que cette

opération se déroule dans le calme et connaisse un succès. Aux chefs de la

communauté burkinabé qui est majoritaire dans cette fore
̂t,

il a dit que la réussite de cette opération leur incombe. Il les a surtout

invités à aller sensibi- liser leurs parents à enlever les troncs d'arbre et

à s'inscrire dans le processus qui débuté normalement aujourd'hui, afin qu'il

se déroule de fac
̧on

pacifique. (...) Le colonel-major Kouassi Patrice, coordonnateur chargé de l'opération,

a été moins bavard. Il a toutefois indiqué aux populations venues des

villages de Bangolo, Duekoué et Blenimehouin que le processus démarre ce mardi

09 juillet 2013.




 




 







Presse : Le Cnp frappe encore : « Le Quotidien d'Abidjan » suspendu pour 7

parutions. La Carte de journaliste professionnel du Dp retirée pour 2 mois.




 





Le

Nouveau Réveil


Le

quotidien d'informations générales, « le Quotidien d'Abidjan », a été

frappé par une sanction de la part du Conseil national de la presse (Cnp) comme

l'indique un courrier à nous adressé par l'organe de régulation, hier. Il

s'agit des suspensions pour 7 parutions du canard et du journaliste Allan

Alliali, directeur de publication, pour une durée de 2 mois avec retrait

subséquent de sa carte de journaliste professionnel. Dans cette note, il est

reproché au journal, dans son édition du jeudi 4 juillet 2013, d'avoir

affiché à sa une «La dictature ravage tout le pays/ Les prisonniers de

Ouattara issus de 35 ethnies/ Lire la suite à la page 3 », illustrée d'un

extrait de tableau affichant entre autres, « Abbey, nombre 22, Abidji, nombre 6,

Abouré, nombre, 10...». Selon le Cnp, «de telles pratiques manipulatrices et

pernicieuses sont de nature à inciter à la haine tribale et à la révolte des

populations contre celui que vous accusez sans preuve d'en e
̂tre

l'auteur, en l'occurrence le président de la République». Ces dérives,

justifie le courrier, sont qualifiées de délit commis par voie de presse, au

regard de la loi no 2004 643 du 14 décembre 2004 portant régime juridique de

la presse telle que modifiée par l'ordonnance no 2012 292 du 21 mars 2012. Par

ailleurs, en raison de la gravité d'une telle publication, son auteur devrait

personnellement encourir une sanction disciplinaire. Dans le cas d'espèce,

étant donné que l'article n'est pas signé, l'article 21 de la loi stipule que

«Le directeur de publication est civilement responsable du contenu du journal.

Sa responsabilité est engagée pour tout article publié», a soutenu le

courrier




 




 





Allan

Alliali, directeur de Publication : « C'est une décision politique »




 





Le

Nouveau Réveil


– Suite à la décision infligee à son organe de presse et du retrait de sa

carte de journaliste profes sionnelle pour une durée de 2 mois, le directeur de

publication du Quotidien d'Abidjan, Allan Alliali, n'a pas caché son amertume.

Pour lui, cette décision est d'ordre politique, injuste et excessive. «Pour

moi, c'est une décision politique, injuste et excessive. Nous n'avions pas à

l'esprit d'inciter à la haine tribale et à la révolte comme l'indique le

courrier du Cnp. Nous ne parlons pas d'une ethnie mais de 35 ethnies. A ce que

nous sachions, le régime Ouattara ne s'attache pas à une seule ethnie. Au con

traire, le Cnp, le régime Ouattara doivent nous soutenir parce que ce n'est pas

d'une seule ethnie que nous parlons. Le président Ouattara, lui-même, a

demandé que les Ivoiriens critiquent», a expliqué l'incriminé que nous avons

joint au téléphone. Ce dernier ne compte pas s'arre
̂ter

là. Selon lui, il envisage de faire un recours.




 




 







Reprise du procès café-cacao : le procureur annonce la poursuite de hautes

personnalités




 





Le

Nouveau Réveil


– Passé maintenant à la phase importante du réquisitoire de la partie civile, le

procès de la filière café-cacao a repris de plus belle au tribunal de première

instance d'Abidjan, au Plateau. En faisant, à cette occasion, un long rappel des

faits incriminés ainsi que des chefs d'accusation portés contre les prévenus, le

procureur de la République, Oulaye Ferdinand, a fait savoir, hier, que «Ceux qui

n'ont jamais comparu dans le cadre de ce procès seront poursuivis». Se référant,

à cet égard, à l'article 891 de l'acte uniforme de l'Ohada sur le droit des

sociétés commerciales, qui prescrit que «Sont poursuivies pour le délit d'abus

sociaux, les personnes ayant qualité de dirigeant social». Ainsi qu'à l'article

26 du code pénal qui évoque, pour le même délit, la qualité de co-auteur des

faits incriminés, laquelle pourrait pénalement faire poursuivre les personnes

endossant cette qualité et qui n'ont pas encore été à la barre du tribunal. «Les

dirigeants sociaux des structures de la filière café-cacao, tout comme leurs

complices, devaient avoir pleinement conscience de l'objet social assigné à

leurs sociétés par les textes fondateurs de celles-ci», a fait savoir le

procureur. [...].