REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MARDI 09 JUILLET 2013

9 juil 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MARDI 09 JUILLET 2013


















Côte d'Ivoire: Ouattara appelle les pro-Gbagbo à demander "pardon"







 






(AFP -


08 juillet 2013)


- Le président ivoirien Alassane Ouattara a appelé lundi le parti

de l'ex-chef de l'Etat Laurent Gbagbo à "demander pardon" et à "prendre le train

de la paix", plus de deux ans après la fin de la crise meurtrière de 2010-2011.

En plein blocage du dialogue avec l'opposition, M. Ouattara a lancé cet appel

aux responsables du Front populaire ivoirien (FPI) lors d'un meeting à Korhogo,

la grande ville du nord du pays, au terme d'une visite d'une semaine dans cette

région, son fief électoral. "Il faut que le FPI, parti courageux qui a eu la

force de contester le parti unique, ait la force - je veux parler de ses

dirigeants - de demander pardon. Que ses dirigeants aient la force de demander

pardon aux victimes et aux parents des victimes. Ceci est indispensable", a-t-il

affirmé dans un discours retransmis sur la télévision publique RTI. "Le pardon

grandit. Les Ivoiriens attendent ce geste d'humilité de la part de certains du

FPI pour tourner la page", a poursuivi M. Ouattara. Il a aussi demandé au FPI

d'"entrer dans le processus de paix". "Je leur demande de prendre le train de la

paix. Le train de la paix a pris de la vitesse et je souhaite que tout le monde

soit à bord. Nous ne voulons plus d'exclusion en Côte d'Ivoire", a-t-il insisté

(...)







 







 







Côte d'Ivoire : Alassane Ouattara refuse de rendre visite à Laurent Gbagbo à la

Haye







 






(Koaci.com - 09
juillet

2013)




- Pendant qu'il appelle le Front populaire à la repentance, le chef de l'Etat

ivoirien a à l'occasion d'une rencontre avec la presse qu'il refuse de

rencontrer ou d'appeler le président de cette formation politique détenu à la

Haye depuis plus d'un an et demi. «Il demeure mon frère, mais on attend la

confirmation des charges, nous attendons ce que la justice internationale dira

ce qu'elle fera et bien évidement la Côte d'Ivoire doit continuer à faire son

travail au niveau national, » a déclaré le président ivoirien en répondant à la

question d'un confrère de la presse locale proche de l'époux de Simone qui

voulait savoir s'il était prêt à le rencontrer.






«Je l'ai dit au chef de canton de Gagnoa que Laurent Gbagbo est mon frère, nous

avons été très proches, nous avons eu des divergences politique, mais cela ne

peut pas expliquer le fait que moi je n'ai pas de relations avec lui, maintenant

il est entre les mains de la justice internationale, je n'ai aucune raison de

vouloir prendre contacte avec lui, » a-t-il ajouté. (...) Alassane Ouattara a

précisé qu'il demeure son frère, mais qu'il attend la confirmation des charges

contre Gbagbo. «Nous attendons ce que la justice internationale dira ce qu'elle

fera et bien évidement la Côte d'Ivoire doit continuer à faire son travail au

niveau national, » a-t-il soutenu. (...)







 







 







Depuis Korhogo, Alassane Ouattara exhorte les ex-combattants à abandonner les

Kalachnikovs






 






(Agence de Presse Africaine -


08

juillet 2013) -




Le Chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a achevé lundi après-midi, sa

visite d'Etat dans le district des Savanes en exhortant à partir de Korhogo (633

km au Nord d'Abidjan) les ex-combattants à abandonner les kalachnikovs. " Oui,

c'est vrai, vous avez participé au combat. Certains n'ont pas encore eu du

travail (...) Nous allons trouver du travail pour tous les ex-combattants y

compris les miliciens", a déclaré M. Ouattara, soulignant que les ex-combattants

figurent au nombre de ses priorités. " Je vous demande de laisser les kalachs à

la maison. Certains d'entre vous sont devenus des coupeurs de route", a-t-il

déploré en invitant les ex-combattants à abandonner cette pratique au risque de

se faire tuer un jour. "Abandonnez les kalachs. Soyez assurés que vous êtes ma

priorité (...)" a poursuivi M. Ouattara en s'adressant aux ex-combattants

présents au stade municipal de Korhogo. Pour lui, cette question est une

priorité par ce qu'il faut la sécurité pour les ivoiriens". La question du

désarmement des ex-combattants a été remise au goût du jour après des attaques

armées et le phénomène des coupeurs de route, deux sujets qui ont pris de

l'ampleur ces derniers mois. (...)







 







 







Présidentielle 2015 : La candidature de Ouattara "rassure" et "apaise", selon

les populations de Korhogo







 






(Agence de Presse Africaine -


08

juillet 2013) -




La candidature annoncée du Président Alassane Ouattara, aux prochaines élections

présidentielles de 2015, "rassure" et "apaise", ont estimé lundi les populations

de Korhogo (633 km au Nord d'Abidjan). "C'est une candidature qui rassure et

apaise au plan national et international", a déclaré le maire de Korhogo, Amadou

Gon Coulibaly lors du meeting de clôture de M. Ouattara dans le district des

Savanes. "Avec vous Monsieur le Président de la République, le doute n'est pas

permis", a ajouté M. Coulibaly, par ailleurs Ministre d'Etat, Secrétaire général

de la présidence ivoirienne. "Korhogo vous promet une contribution forte et

exceptionnelle pour votre réélection", a-t-il ajouté après avoir rendu un

vibrant hommage au Chef de l'Etat pour lui avoir tout donné. (...)






 







 







Côte d'Ivoire : soldats et bulldozers pour reconquérir les forêts






 






(AFP  -




09 juillet 2013)
-

Le gouvernement ivoirien a sorti les gros moyens, soldats et bulldozers, pour

reconquérir la forêt classée de Niégré, dans le sud-ouest du pays, laissant sur

le carreau des milliers de paysans qui l'exploitaient illégalement depuis des

années. Enclavé au cœur de cette forêt tropicale s'étendant sur 10.000 hectares

dans la région de Sassandra (environ 360 km à l'ouest d'Abidjan), le village de

Baléko-Niégré a été complètement rasé lors d'une opération, dite de

"déguerpissement", menée tambour battant courant juin. Maisons en dur, cases en

terre mais aussi école, marché et église ont subi les assauts des bulldozers,

tandis que des militaires armés parfois de lance-roquettes investissaient les

lieux. "Nous avons occupé la forêt classée à la recherche de nourriture",

explique à l'AFP un des paysans qui l'occupaient, Raymond N'Dri Kouadio. Comme

lui, beaucoup s'étaient installés pour cultiver le cacao, dont le pays est le

premier producteur mondial. Désormais, ce planteur, la mine défaite, "ne sait où

partir". (...)






 






 







Des victimes de la crise ivoirienne "interpellent" l'Etat






 






(AFP  -




08 juillet 2013)




- Des victimes de la crise postélectorale de 2010-2011 en Côte d'Ivoire, qui a

fait quelque 3.000 morts, ont organisé lundi à Abidjan un sit-in pour

"interpeller" l'Etat et réclamer une assistance médicale et sociale. A l'appel

du Collectif des victimes en Côte d'Ivoire (CVCI), quelques centaines de

personnes, victimes et parents de victimes, se sont rassemblées au Plateau, le

quartier administratif de la capitale économique, pour revendiquer leur "droit

d'être assistées".






"Il ne peut y avoir de réconciliation sans réparation", a lancé Djénéba, une

femme d'une quarantaine d'années appuyée sur une béquille, l'une des victimes

intervenues à cette occasion. "Nous n'allons pas accepter que nos droits soient

ignorés sans interpeller", a averti le président du collectif, Issiaka Diaby,

rappelant que jusque-là les multiples démarches auprès des "autorités publiques"

n'ont pas eu de résultat.






Le collectif revendique une prise en charge "médicale et sociale immédiate des

blessés" via "un plan d'urgence national" et "une assistance judiciaire aux

victimes et parents de victimes". Il réclame aussi au gouvernement du président

Alassane Ouattara la création d'un "secrétariat d'Etat chargé des victimes pour

la promotion, la protection et la défense du droit des victimes et parents de

victimes". (...)