REVUE DE PRESSE DU MARDI 02 AVRIL 2013

2 avr 2013

REVUE DE PRESSE DU MARDI 02 AVRIL 2013








Après les récentes attaques à l'Ouest, L'Onuci accuse...




 




Le
Démocrate -


L'Onuci (Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire) intensifie ses
patrouilles aériennes dans l'ouest du pays, après l'attaque de deux villages
proches de la frontière libérienne qui ont fait plus de 10 morts, un mois avant
les élections locales. Répondant aux questions de la presse vendredi dernier,
Bert Koenders, représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en Côte
d'Ivoire, a indiqué que ces attaques sont sérieuses. Selon lui, les litiges
fonciers seraient à l'origine des conflits dans le pays. Et l'un des moyens d'y
mettre fin serait de les régler. Le problème, c'est que dans l'Ouest, ces
litiges attisent les tensions entre les communautés et se terminent parfois dans
le sang. Le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en Côte d'Ivoire
souhaite donc que ce dossier soit inscrit au nombre des priorités nationales. «
L'analyse de la situation actuelle reflète la nécessité de prioriser de nouveau
l'Ouest. Et aussi celle de prioriser l'adoption d'une triple stratégie nationale
qui traite dans une approche commune les problèmes fonciers de la sécurité et de
la réconciliation », a-t-il conclu.




 




 





Démission du représentant spécial de l'Onu en Haïti : Forst donne l'exemple à
Koenders




 




Le
Nouveau Courrier -

Cela
fait une dizaine de jours que le représentant spécial du secrétaire général de
l'Onu en Haïti, Michel Forst à jeté l'éponge face à l'indifférence des autorités
du pays qu'il n'a de cesse d'interpeller sur les violations des droits de
l'homme qui sont commises impunément. «Michel Forst est très attaché à la
question du renforcement des institutions, de l'Etat de droit et la lutte contre
l'impunité alors que nous avons un gouvernement qui agit dans l'arbitraire et
encourage l'impunité et la corruption», a fait savoir Pierre Espérance,
responsable du Réseau national pour la défense des droits humains (RNDDH).
Pierre Espérance a également rappelé qu'au cours de ses deux dernières visites
en Haïti en novembre 2012 et mars 2013, Michel Forst avait du mal à s'entretenir
avec les autorités haïtiennes.




En
Côte d'Ivoire, il y a Bert Koenders à qui est assignée la même mission. Mais
face à la résurgence des violations des droits de l'homme, le représentant
spécial du secrétaire général de l'Onu en Côte d'Ivoire (Onuci), a choisi, à
côté des actions ponctuelles, de se claquemurer derrière les déclarations et les
conférences de presse qui n'ont aucun effet sur le gouvernement Ouattara. Sous
le regard des troupes de son organisation, un camp de réfugiés, Nahibly, a été
attaqué et de nombreuses per- sonnes ont été massacrées. Que de monter au
créneau les premiers jours pour dénoncer les actes de barbarie des partisans
d'Alassane Ouattara, bien identifiés comme étant des Dozos appuyés par des
éléments des Frci, il a d'abord choisi de s'engager dans la polémique des
chiffres avant de réclamer une enquête. Des rapports d'Ong internationales ont
également été rendus publics, l'Onuci a été régulièrement saisie des cas
d'enlèvements et de tortures, mais rien n'y fit. Mieux, elle a souvent servi de
bras séculier au régime Ouattara pour tendre un guet-apens à des cadres
pro-Gbagbo qui croupissent aujourd'hui dans les prisons du nord du pays.




Dans
ces récentes déclarations, Bert Koenders ne cesse de dénoncer des exécutions
sommaires et extrajudiciaires, notamment d'un présumé consommateur de drogue,
par les FRCI à Attecoubé et aussi des mauvais traitements infligés à des femmes
dans la sous-préfecture d'Iboguhé (Issia), et à Bangolo sans que les bourreaux
ne soient inquiétés.




Le
représentant de Ban Ki-Moon à Abidjan rapporte aussi des cas de viols dont ont
été victimes des femmes à San Pedro, Bondoukou et Bouaké.




Quand
de pareilles violations se poursuivent au nez et à la barbe de l'Onuci dont il
est le patron et dont les rapports tombent dans des oreilles de sourds, quelle
alternative s'offre à Bert Koenders si tant est que sa mission est de garantir
l'Etat de droit ? Que fait l'Onuci quand elle appelle à la recomposition de la
Commission électorale indépendante afin d'ouvrir le jeu politique à tous les
Ivoiriens et que Ouattara reste sourd à cet appel ? Bert Koenders devrait tirer
les conséquences que de se faire complice d'un régime qui trouve en l'Onuci la
sécurisation de ses cadres.




 




 





Sécurisation de l'Ouest : Hamed Bakayoko annonce un plan d'urgence




 





L'Inter, Fraternité Matin, Le Patriote, Le Mandat, Nord-Sud, L'Expression –

Le
ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, était à Bloléquin le
samedi 30 mars dernier. A la tête d'une forte délégation composée des ministres
Anne Désirée Oulotto, ministre de la famille, de la solidarité et de l'Enfant,
et Babaud Daret, ministre des Eaux et Forêts, Hamed Bakayoko a dit être « venu
toucher du doigt » les problèmes de cette région en proie à des attaques
répétées, et les conditions de vie des soldats qui donnent la riposte aux
assaillants. Après s'être imprégné des «conditions difficiles » de travail des
soldats et entendu les préoccupations des populations exprimées par les élus, le
ministre de l'Intérieur a annoncé un plan d'urgence sur la place publique de
Bloléquin. Il s'agit, selon lui, de mesures vigoureuses destinées à apporter «
des réponses promptes et efficaces » aux menaces de déstabilisation de l'Ouest,
et qui seront prises dès cette semaine. « Dès mardi soir, je vais proposer à la
réunion du Conseil national de sécurité, un plan d'urgence sécuritaire pour
l'Ouest. Nous allons aussi d'ici à 15 jours mettre en place un Commissariat de
Police à Bloléquin. Nous allons également réhabilite tous les postes frontaliers
e les doter de systèmes performants de radio », a-t-il pro mis. En vue d'éviter
de nouvelles attaques, Hamed Bakayoko a exhorté les populations à la vigilance
et à refuser toute manipulation du problème du foncier rural. « Ce problème
n'est pas spécifique à l'Ouest, mais c'est ici qu'il est violent et sanglant »,
a dit le ministre d'Etat. Qui a déploré que des individus tapis dans l'ombre
fassent de la manipulation, de l'intoxication et instrumentalisent ce problème.
Le premier policier ivoirien a fait savoir que l'Etat va mettre de l'ordre, au
lendemain des prochaines élections locales. D'ici-là, il a rappelé qu'un arrêté
préfectoral interdit toute cession du Domaine Foncier Rural. Il a donc invité
les populations au respect de cette réglementation. Revenant aux attaques des 13
et 22 mars derniers, le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité a affirmé
qu'il en connaissait les financiers. « Nous savons qui les a financé et nous
travaillons avec des pays voisins afin de les mettre aux arrêts », a dit le
ministre d'Etat. [...]




 




 




Le
FPI dément toute implication




 





Fraternité Matin, L'Inter –

''Le
Front Populaire Ivoirien, très soucieux du développement et de la paix pour le
peuple ivoirien, ne brûlera
jamais la Côte d'Ivoire.'' C'est ce qui
ressort d'une déclaration du Secrétariat général de l'ancien parti au pouvoir
dont nous avons reçu copie. Le mois de mars a été marqué par le retour des
attaques menées par des personnes lourdement armées. Le 13 mars, le village de
Zilébly a été la cible d'assaillants, venus du Liberia voisin, selon plusieurs
sources. Six personnes, dont deux militaires des Forces républicaines de
Côte d'Ivoire (Frci) ont été tuées. Les 20 et 21 mars, le village de Tuobly
situé à une dizaine de kilomètre de Toulépleu était sous le feu d'individus
armés et en tenue militaire. La riposte des éléments des Frci a permis de
repousser l'attaque et de mettre la main sur trois assaillants. Deux Ivoiriens
et un Libérien, ainsi que la saisie de plusieurs kalachnikovs et des
lance-roquettes. La dernière attaque du mois de mars a eu lieu à Petit Guiglo
non loin de Bloléquin. Quatre villageois ont été tués, de même que quatre
assaillants dont le chef milicien Oulaï Tako, alias le ''Tarzan de l'ouest''.
Pour certains observateurs, la présence de ce milicien qui a servi l'ancien
régime, traduit l'implication de cadres du parti de l'ex-Président Laurent
Gbagbo. Pour le secrétaire général par intérim du Fpi, Richard Kodjo, signataire
de la déclaration, ''c'est une accusation fantaisiste''. Pour lui, le
fond du problème, c'est le foncier rural.




 




 





Après les attaques de l'ouest : 11 pro-Gbagbo dont 3 femmes, transférés à la
MaCa




 





L'Inter, Nord-Sud -

Onze personnes dont trois femmes, identifiées comme des partisans de Laurent
Gbagbo, ont arrêtées dans l'ouest ivoirien à la suite des récentes attaques
meurtrières, puis transférées le vendredi 29 mars 2013, à la Maison d'arrêt et
de correction d'Abidjan (Maca), après avoir été placées sous mandat de dépôt.
L'information a été livrée par l'agence de presse '' Alerte Info '' et reprise
hier par le site connectionivoirienne.net. Ces onze prisonniers, dont les trois
femmes Ange Mireille Kamandé, Alida Péhé et Michelle Zoué, ont été arrêtés dans
les localités de Bloléquin, Toulepleu et Duekoué qui ont subi, faut-il le
rappeler, des attaques meurtrières dans le courant du mois de mars. Ces attaques
sont imputées par le gouvernement ivoirien, à des ex-miliciens proches de
l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, qui ont trouvé refuge au Liberia
voisin suite à la crise post-électorale. Un groupe d'individus réunis au sein du
Mouvement ivoirien des Wê pour le retour à l'Ouest (MIWRO), revendique pourtant
ces assauts à travers différentes déclarations. Après quelque moment d'accalmie,
les attaques armées reprendront à l'ouest dans la nuit du 12 au 13 mars 2013,
avec celle du village de Zilébly dans le département de Bloléquin.





S'ensuivra l'attaque contre le poste avancé des Forces républicaines de Côte
d'Ivoire (FRCI) dans le village de Tuobly à Toulepleu, dans la nuit du 20 au 21
mars. Et seulement 24 h plus tard, les assaillants se signaleront dans le
village de Petit-Guiglo. Cette dernière expédition sera la plus meurtrière. Elle
s'est soldée par la mort de quatre villageois ainsi que quatre assaillants dont
le dénommé '' Tarzan ''. Prenant la pleine mesure de la situation, les forces
armées ivoiriennes mettent les bouchées doubles pour débusquer ces hommes en
armes qui viennent attaquer nuitamment.




 




 





Trois squelettes humains découverts à Duékoué




 





Fraternité Matin, Notre Voie, Le Nouveau Courrier –

Trois
squelettes humains ont été découverts le samedi 30 mars dernier non loin de la
décharge municipale de Duékoué, à l'entrée sud de la ville. Un homme de nous
n'avons pu avoir l'identité a découvert trois squelettes couverts par une bâche
verte au pied d'un arbre, alors qu'il cherchait à se soulager. L'homme effrayé
par cette découverte macabre, a alerté la gendarmerie qui s'est rendue sur
place. Les Casques bleus de l'Onuci, informés, se sont également rendus sur les
lieux. Une enquête a été ouverte.




 




 





Municipales et régionales : Les populations de Massala menacent de les boycotter




 





Fraternité Matin –

Les
populations du canton de Massala dans la région d'Odienné sont mécontentes du
découpage administratif de mai 2010. Fofana Moussa, porte-parole de la chefferie
et Doumbia Siriki, administrateur des services financiers à la retraite, qui a
parlé au nom des cadres, l'on fait savoir, le samedi 30 mars, au cours d'une
conférence de presse, à la mairie d'Abobo. Ils ont rappelé que naguère, les 11
villages du canton Massala étaient rattachés à la sous-préfecture d'Odienné.
Mais, avec le découpage administratif de mai 2010, ces localités ont été
partagées entre le département de Samatiguila et la sous-préfecture de Samango.
Les habitants de ces villages, au dire des conférenciers, n'ont pas du tout
apprécié cette situation. « Nous souhaitons revenir à la situation
antérieure, à savoir être rattachés à la sous-préfecture d'Odienné. Mais, pas à
Samatiguila, ni Samango. Si les documents électoraux du prochain scrutin du 21
avril portent les noms de Samatiguila ou Samango, sa
chez que les
populations du canton Massala n'iront pas aux urnes en signe de protestation
contre cette injustice
», menacent les conférenciers. En fait, les
populations de Massala justifient leur position par le fait qu'elles considèrent
les habitants de Samatiguila comme leurs hôtes à qui elles auraient offert la
terre pour leur installation.




 




 





Bouaké / Régionales 2013 : Gnamien Konan demande l'annulation de la liste Pdci




 





Abidjan24H -

"
Nous avons introduit un recours pour l'annulation de la nouvelle tête de liste
du Pdci ", a lâché Gnamien Konan candidat Upci-Rdr aux futures élections
régionales dans le Gbêkê. L'ex-patron des douanes, qui a fait cette déclaration
samedi dernier, à Bouaké, au cours de la cérémonie d'investiture, de sa
candidature a dénoncé le chamboulement observé au niveau de la tête de liste de
son adversaire le Pdci-Rda.", Nous contestons la régularité de cette liste qui a
été déposée hors délais "a-t-il dénoncé avant de marquer sa stupéfaction
relativement au changement inattendu d'une nouvelle tête de liste en lieu et
place de celle qui avait été préalablement choisie.




 




 





Elections régionales et municipales / Koua Justin : «Nous allons faire respecter
le mot d'ordre du Parti»




 




Le
Nouveau Courrier -

Le bureau national de la JFPI a entrepris une tournée à travers ses bases. Le
samedi 30 mars 2013, Koua Justin et sa délégation ont échangé avec les bases de
la fédération Abidjan Sud regroupant les communes de Treichville, Marcory,
Koumassi et Port-Bouët. Objectif de cette tournée: remobiliser les bases et
sections des fédérations et surtout faire respecter le mot d'ordre du parti, en
ce qui concerne ces élections locales.




Le
samedi 6 avril prochain marque l'ouverture officielle de la campagne dans le
cadre des élections municipales et régionales du 21 avril prochain. La JFPI a
décidé d'entrer en campagne à partir du 6 avril prochain pour faire respecter
scrupuleusement le mot d'ordre du FPI concernant ces élections. A savoir que les
militants et sympathisants du parti fondé par Laurent Gbagbo ne sont concernés
ni de près ni de loin par ces joutes électorales et devraient s'abstenir de
prendre part au vote. En plus des 33 délégations qui ont déjà sillonné plusieurs
villes de l'intérieur du pays, 33 autres délégations iront à la rencontre des
militants dans tout le pays, à partir du 6 avril prochain. «Nous rentrerons en
campagne en même temps qu'eux pour faire respecter le mot d'ordre du parti», a
déclaré Koua Justin. Selon lui, ces dites élections sont une façon rusée pour
Ouattara de tuer politiquement le président Laurent Gbagbo et donc de tuer la
démocratie. «Le FPI ne contribuera jamais à la mort politique de Laurent Gbagbo.
Participer à cette mascarade électorale, c'est trahir Gbagbo et le peuple de
Côte d'Ivoire. Camarades militants, je vous exhorte à quitter dans ça. Si tu es
militant FPI, tu ne dois pas être dans un staff de campagne ; tu ne dois pas
être sur la liste d'un candidat et tu ne dois pas aller voter pour un quelconque
candidat le 21 avril prochain. C'est le message que je suis venu vous annoncer.
Chacun de vous est chargé de le répercuter aux militants et sympathisants du FPI
partout où besoin sera. Ouattara veut enterrer la démocratie dans notre pays,
les militants du FPI ne doivent pas contribuer à cela», a martelé le Secrétaire
national par intérim de la JFPI. Qui a invité les démocrates Ivoiriens à
considérer le 21 avril prochain comme une journée de deuil national pour les
démocrates et les militants du FPI. «Au soir du 21 avril, chacun fera le bilan
de sa campagne», a fait savoir Koua. [...]




 




 





Des jeunes pro-Gbagbo violent la décision de leur parti




 





L'Inter -

Des jeunes pro-Gbagbo affiliés au FPI et au COJEP et des organisations
politiques qui soutiennent l'ex-président ivoirien détenu à la Cour pénale
internationale (CPI), ont décidé de braver la décision de leur parti. Prenant le
contre-pied de la dernière décision du FPI, qui invite les militants à ne pas
participer aux élections locales, ces jeunes ont promis leurs suffrages au
ministre Cissé Bacongo. C'est M. Kuyo de la fédération du FPI à Koumassi qui a
annoncé les couleurs. Au nom de sa formation politique, il a invité ses
camarades à soutenir la candidature du ministre Cissé Bacongo. Il a été suivi
par M. Gnaoré du COJEP, qui a indiqué que le candidat du RDR incarne l'espoir de
Koumassi. « Nous savons qu'avec Bacongo, nous prenons l'engagement contre la
maladie et la pauvreté. Nous avons pris l'engagement de soutenir Bacongo et le
soir du 21 avril (date des élections, ndlr), il sera élu », a-t-il déclaré.
Quant à Zadi Djédjé, leader des jeunes patriotes pour la paix, il a dénoncé ce
qu'il considère comme ''un embrigadement de la jeunesse''. Pour lui, s'il y a
quelqu'un qui peut aider Koumassi, c'est bien le ministre Bacongo. Bref, les
jeunes pro-Gbagbo présents au meeting ont tous décidé de voter pour le candidat
du RDR. Ils ont été précédés par les leaders du Mouvement des forces d'avenir (MFA),
de l'Union pour la démocratie et la paix en Côte d'Ivoire (UDPCI) et du premier
adjoint au maire de Koumassi, par ailleurs membre du bureau politique du Parti
démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), N'Dri Cyprien. Ces leaders tentaient de
recouvrir ainsi le ministre Bacongo du manteau de candidat du Rassemblement des
Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) à Koumassi afin de lui
conférer une légitimité incontestable. Fort de tous ces soutiens, le candidat a
promis de ramener la victoire au RDR au soir du 21 avril 2013.




 




 





POLITIQUE NATIONALE : Gervais Coulibaly (Cap udd) "que le pouvoir accepte que
nous fassions la politique"




 





L'Inter, Le Nouveau Courrier -

Le
Cap unir pour la démocratie et le développement (Cap-Udd) tisse sa toile. Le
parti de Gervais Coulibaly Delinpelna vient de se doter d'un siège, sis à
Cocody-Sogephia en face des 32 logements. Ce siège a été présenté officiellement
hier lundi 1er avril 2013. L'ancien porte-parole de Laurent Gbagbo a profité de
l'occasion pour interpeller le gouvernement sur la nécessité d'instaurer la
démocratie en Côte d'Ivoire. « Que le pouvoir accepte que nous fassions la
politique. Nous allons critiquer...La bonne gouvernance, il va falloir qu'on en
parle. Je la cherche. Il faut trouver les moyens pour sortir de cette situation.
Arrêtons de regarder nos ventres, mais regardons la Côte d'Ivoire...Je refuse
que la Côte d'Ivoire tombe à nouveau, c'est pourquoi nous allons nous battre
pour que ce pays devienne véritablement démocratique », a indiqué le président
du Cap-Udd, ajoutant que ce lundi de Pâques constitue pour eux un jour de
résurrection. Parlant des élections locales, Gervais Coulibaly a déploré que
toutes les conditions ne soient pas réunies. Toutefois, son parti a décidé d'y
participer. « Nous considérons que ces élections sont un sacrifice. Ensemble,
avec le Fpi, nous allons nous donner les moyens pour créer les conditions de
vraies élections en 2015. Il faut vite sortir de ce processus transitoire pour
créer les conditions de vraies élections. Tournons vite cette page et voyons ce
qui arrive devant »,
a-t-il exhorté. [...]




 




 





Koumassi : Empêchés de fêter " Paquinou" à la place Inch'Allah / Sekeni Kouassi
(Pco) en colère : « Bacongo a déclenché la guerre contre la communauté Baoulé»




 




Le
Nouveau Réveil –

La
Communauté Baoulé de Koumassi n'est pas contente du candidat du Rdr : le
ministre Cissé Bacongo. Alors pas du tout. Elle se dit victime d'un abus. Parce
n'ayant pu organiser le " village Paquinou" à la place Inch'Allah. Par la faute,
selon elle, du ministre Cissé Bacongo et de ses hommes qui ont occupé cet espace
à en croire le comité d'organisation du " village Paquinou". Au cours d'une
rencontre, le 31 mars à Koumassi, il a dénoncé cet agissement du Rdr. «Le
ministre Cissé Bacongo a déclenché la guerre contre la communauté Baoulé de
Koumassi
», a fait savoir sekeni Kouassi, président du comité d'organisation
(Pco) du " village Paquinou". Selon son staff, c'est le vendredi 29 mars 2013
que les préparatifs devraient commencer avec l'installation des bâches et tout
ce qu'il y a comme logistique offert par la mairie. Mais contre toute attente,
le camion dans lequel se trouvait tout le matériel une fois sur les lieux, a été
à en croire toujours le comité d'organisation, refoulé par les hommes du
candidat Bacongo. Sous prétexte que le Rdr a un meeting le samedi 30 mars à la
même place. Et pourtant, soutient Guy Charles Wayoro (directeur de cabinet du
maire N'dohi), «Depuis le 19 mars 2013, l'autorisation a été accordée aux
Baoulé qui ont souhaité, à travers une demande, organiser une cérémonie à la
place Inch'Allah
» De discussion en discussion, rapporte Guy Charles Wawoyo,
le maire N'dohi Raymond (candidat Pdci) qui n'a pas reçu de demande du Rdr,
après plusieurs interventions des religieux et du professeur Alphonse Djédjé
Mady à la demande du candidat Bacongo a, à son corps défendant, autorisé le
meeting du Rdr à Inch'Allah. Mais il a exigé en retour que la place soit mise à
disposition des Baoulé le dimanche pour leur cérémonie. «Cette condition
malheureusement n'a pas été respectée. Puisque le dimanche jusqu'à 11 heures,
les bâches du Rdr étaient encore à Inch'Allah à la grande désolation de la
communauté Baoulé
», a-t-il dénoncé. [...]




 




 





Organisation des dozo : Des mesures pour mettre de l'ordre




 





Fraternité Matin, Nord-Sud, Le Nouveau Réveil –


Daniel Cheikh Bamba a été on ne peut plus clair : « Le dozo ne doit pas se
substituer aux forces de défense et de sécurité pour ériger des barrages ou se
mêler du règlement des conflits entre agriculteurs et éleveurs
», a-t-il dit.
C'était à l'occasion d'une rencontre organisée, le vendredi 28 mars 2013, au
quartier « Terre rouge »de San Pedro, avec des dozo venus par milliers de
la vaste région du sud-ouest de la Côte d'Ivoire. Le directeur de cabinet du
ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, tout
en saluant l'esprit chevaleresque du « dozoya » et en louant le rôle
combien important des dozo dans la protection des personnes et des biens
dans des « zones à la sécurité fragilisée par les coupeurs de route », a
condamné, sans détour, les dérives de certains d'entre eux. Ces comportements
déviants, si l'on n'y prend garde, risquent fort de jeter l'opprobre sur toute
la confrérie du « dozoya » aux origines multiséculaires. Pour éviter
qu'une si noble institution ne sombre, le Président de la République a instruit
son ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité de procéder à sa
réorganisation totale. C'est ce qui est en chantier, à travers un train de
mesures. [...]