REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MARDI 02 AVRIL 2013

2 avr 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MARDI 02 AVRIL 2013








Côte d'Ivoire / Liberia : réunion de haut niveau sur la situation sécuritaire
dans la zone frontalière




 





(Xinhua – 31 mars 2013) –

Une
réunion de haut niveau impliquant le gouvernement du Liberia, le gouvernement de
Côte d'Ivoire et l'ONU est prévue dans les prochains jours pour plancher sur la
question sécuritaire dans la zone frontalière ivoiro-libérienne, a appris Xinhua
samedi auprès de la mission onusienne. Pour le chef de l'Opération des Nations
Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) Albert Koenders, les attaques répétées dans la
région frontalière ouest de la Côte d'Ivoire constituent une situation
préoccupante. "Des questions liées au foncier, des questions liées aux réfugiés
au Liberia seront au centre des discussions, mais le plus important, c'est
d'avoir de bons services de renseignements, d'avoir les informations à temps,
d'avoir des patrouilles conjointes des deux côtes de la frontière, mais aussi
d'aller jusqu'aux racines des problèmes", a noté M. Koenders. De l'avis de
celui-ci, des efforts quadripartites entre les autorités ivoiriennes, les
autorités libériennes, l'ONUCI et la Mission des Nations Unies au Liberia
(MINUL) ont déjà eu des résultats positifs sur le terrain, et ces efforts
devraient se poursuivre. "Il y a eu certes de nouvelles attaques, mais il y a
certainement eu beaucoup d'attaques empêchées grâce à ce programme intensif de
coopération militaro-civile entre nos missions et beaucoup plus important, entre
les deux gouvernements", a-t-il assuré. Après une période d'accalmie, l'ouest
ivoirien a été de nouveau le théâtre d'attaques d'inconnus armés. Ces attaques
perpétrées dans les régions de Bloléquin et de Toulepleu ont fait au total une
vingtaine de morts et plusieurs blessés, et occasionné des déplacements massifs
de populations.




 




 





Côte-d'Ivoire: la pacification de l'ouest du pays en marche ?




 





(Connectionivoirienne.net

- 02 avril 2013) – Les autorités ivoiriennes s'attèlent à mettre en œuvre
des mesures sécuritaires d'envergure dans l'ouest du pays afin de pacifier cette
région en proie à des violences récurrentes. A la faveur d'une visite durant le
week-end pascal dans le département de Bloléquin qui a subi trois attaques
d'hommes armés en l'espace de 10 jours, le ministre ivoirien de l'Intérieur
Hamed Bakayoko a tenté de rassurer les populations en déclinant les dispositions
prises par le gouvernement pour restaurer la quiétude. M. Bakayoko a annoncé la
mise en place dans l'urgence d'un commissariat de police ainsi que la
réhabilitation dans les prochains jours de tous les postes frontaliers de la
région. « Nous allons présenter au gouvernement un plan sécuritaire pour la
région », a promis le ministre qui a exhorté les préfets des différentes
localités à s'impliquer dans le règlement des problèmes tels que les conflits
fonciers. « Ces problèmes seront abordés lors d'une réunion du conseil national
de sécurité mardi », a révélé Hamed Bakayoko. Face à la reprise des attaques
meurtrières, le responsable de la sécurité intérieure a exhorté les Forces
républicaines de Côte d'ivoire (FRCI) basées dans la zone à redoubler de
vigilance.





LES
AUTORITES LOCALES S'IMPLIQUENT





Précédant le ministre sur le terrain, les autorités préfectorales de l'ouest ont
organisé une tournée dans la zone frontalière pour sensibiliser les populations
et galvaniser les troupes de soldats. « Soyez de bons citoyens, dénoncez aux
forces de l'ordre tous les mouvements suspects », a indiqué aux populations le
préfet de Zouan Hounien, Lacina Fofana, invitant les communautés à se tendre la
main et à cohabiter dans la cohésion. Les préfets de Toulépleu et de Bloléquin
et le sous-préfet de Taï ont également multiplié ces types d'initiatives, dans
la perspective d'une normalisation de leurs circonscriptions administratives.





L'ONU
EN APPUI




L'ONU
ne demeure pas en reste dans les actions de sécurisation de cette région «
sensible » qu'est l'ouest ivoirien. Lors d'une conférence de presse, le
représentant spécial du secrétaire général de l'ONU Albert Koenders de l'ouest
ivoirien a réitéré l'appui de la mission onusienne pour le retour de la paix
dans le pays, notamment à l'ouest où de récentes violences meurtrières se sont
signalées. Dès le début des violences, l'Opération des Nations-Unies en Côte
d'Ivoire (ONUCI) a envoyé des renforts de Casques-bleus, ainsi que deux
hélicoptères de combat pour appuyer le dispositif des forces ivoiriennes. « Nous
sommes déterminés à stabiliser le pays et ses citoyens, et rien ne nous
détournera de nos objectifs », avait souligné M. Koenders. Le chef de l'ONUCI a
par ailleurs annoncé une réunion de haut niveau entre les autorités civiles et
militaires du Libéria, de Côte d'ivoire et les autorités militaires onusiennes
pour plancher sur la sécurisation de la zone frontalière, théâtre d'assauts
répétés d'individus lourdement armés. En plus de l'aspect militaire, Albert
Koenders a souhaité que la question du foncier soit traitée en profondeur, afin
que la crise soit attaquée à ses racines.





LE
FONCIER : LE NOEUD GORDIEN ?




Pour
plusieurs observateurs, le problème du foncier est le noeud gordien des
violences à répétition et il convient d'y trouver une solution durable. «
Au-delà des considérations politiques, le feu couvait depuis longtemps
concernant les problèmes de terre », a expliqué Firmin Lozoua, juriste et
enseignant dans une université d'Abidjan. De l'avis de celui-ci, au regard des
personnes cibles, l'incursion de bandes armées s'apparente parfois à des
règlements de compte entre autochtones et allogènes. « L'on ne doit pas lier
toutes ces violences à des mobiles politiques », a-t-il estimé. [...">endif]-.




 




 





Côte d'Ivoire : A propos des terres volées à l'ouest, « C'est de la manipulation
», Hamed Bakayoko




 





(Koaci.com – 01 avril 2013) –

Le chef de la sécurité ivoirienne a tenu à rassurer les populations sur les
origines de ces attaques, qui selon le ministre, la thèse des terres volées, qui
est presque sur toutes les lèvres, n'est qu'une pure manipulation et que c'est
une instrumentalisation de leurs problèmes. « Ils mentent. C'est de la
manipulation, c'est de l'instrumentalisation de vos problèmes. Vous voulez vos
terres pour vivre en paix. Et c'est à ça que le gouvernement va s'atteler », a
indiqué Hamed Bakayoko. Cette zone connait une isolation accrue. C'est pour
cela, que, le ministre Hamed Bakayoko, a rassuré les forces républicaines,
qu'elles bénéficieront bientôt de la réhabilitation du poste frontalier avec le
Liberia, et de la mise en place d'un commissariat de police à Bloléquin. Les
dernières attaques survenues dans la région de Bloléquin, on vu le déplacement
de plus de 3000 personnes. La présidence a offert 60 millions de FCFA de vivres
et de matériels aux habitants. Le ministre de l'intérieur a annoncé qu'une
réunion du conseil de sécurité allait se tenir ce mardi à Abidjan, pour se
pencher sur les problèmes fonciers et sécuritaires de la région.




 




 





Côte d'Ivoire : campagne électorale avant l'heure pour les élections locales




 





(Xinhua – 30 mars 2013) -

La
Commission électorale indépendante (CEI) de Côte d'Ivoire dénonce une campagne
électorale avant l'heure pour les élections locales prévues le 21 avril sur
l'ensemble du territoire national. "La CEI constate que des candidats s'adonnent
à des publications dans des organes de presse, à l'apposition d'affiches et à
des manifestations de propagande électorale", dénonce la structure en charge de
l'organisation des élections dans un communiqué.




 




Pour
la CEI, "ces faits qui visent à faire la promotion et la publicité des candidats
sont constitutifs à l'évidence d'actes de campagne électorale" et "violent" les
dispositions en vigueur. La CEI rappelle que la campagne électorale pour les
élections des conseillers régionaux et des conseillers municipaux s'ouvre " le
vendredi 05 avril 2013 à 00 heures pour s'achever le vendredi 19 avril 2013 à 24
h".




 




La
Commission invite les candidats, les partis et groupements politiques "à la
retenue et au respect scrupuleux de la période de la campagne électorale". "La
CEI ne saurait tolérer davantage les violations des normes ci-dessus rappelées",
conclut le communiqué. Les élections locales constituent la dernière étape du
cycle des élections générales en Côte d'Ivoire après la meurtrière
présidentielle de 2010 et les législatives de 2012.