REVUE DE PRESSE DU LUNDI 7 DECEMBRE 2009

7 déc 2009

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 7 DECEMBRE 2009







La Journée
internationale des volontaires célébrée à Bouaké 




Fn-ci.com  

« La représentation de l'ONUCI à Bouaké a servi de cadre pour abriter ce samedi
5 décembre la journée internationale des volontaires qui ont choisi pour thème
''protégeons notre planète''. La cérémonie s'est tenue dans la salle de
conférence du bureau central de l'ONUCI en présence de volontaires onusiens, de
la croix rouge, des scouts, de certains ex combattants des Forces Nouvelles et
d'une trentaine élèves du collège La Renaissance.




Dans son
intervention, Mlle Nathalie Faure, de la section Droit de l'homme de l'ONUCI et
Coordonnatrice des activités de cette journée, a soutenu qu'il faut « lancer une
vaste campagne de sensibilisation auprès des populations afin que les
gouvernements des différents pays réagissent en faveur de la protection de
l'environnement...partout dans le monde des gens se portent volontaires pour
protéger la planète en luttant contre la déforestation et la pollution. »...
Exposant sur les avantages du reboisement, M. Krisamba Charles, membre du comité
d'organisation de cette journée des volontaires, a indiqué que « sans arbres, il
n'y aurait pas de pluies et lorsqu'on abat des arbres il faut penser à les
remplacer en procédant à un reboisement systématique » a-t-il conseillé, avant
de mentionner qu'il faut sauvegarder la nature sans laquelle l'on ne peut
vivre... Au terme de cette séance d'information et de sensibilisation, l'on a
procédé au plantage des arbres dans l'enceinte de l'Onuci, de la Préfecture et
de la mairie de Bouaké. »




 




Man : atelier de
réflexion ONUCI : le rôle des médias dans la cohésion sociale recadré




L'Expression –

« Le rôle des médias et de la société civile dans la cohésion sociale, en
période électorale » c'est le thème de la rencontre proposée par l'ONUCI aux
professionnels de l'information. Venus de Danané, Bangolo, Kouibly, Facobly,
Biankouma, Touba et Man, ils ont échangé les 4  et 5 décembre à Man sur les
moyens appropriés pour instaurer un climat électoral apaisé et sur les
contributions pratiques à partir d'expériences vécues. Serge Possety,
coordonateur du bureau régional de l'ONUCI a rappelé que cette rencontre « doit
permettre de créer les meilleurs conditions pour un climat électoral apaisé et
aider à l'orientation pour un comportement responsable». Trois sous-thèmes : « 
prévention et gestion des conflits principes dynamiques », le rôle des médias
locaux dans le renforcement de la cohésion sociale » et le regard de la société
civile sur les médias dans le processus électoral » ont été respectivement
animés par Adadjo Komian des affaires civiles de l'Onuci, Doumbia Balla  Moise,
correspondant de presse et producteur radio et Mamadou Soumahoro Mamery de la
Cosopci de Man. Ladji Sidibé  Sidibé, facilitateur des échanges, a donné un
cours sur les principes fondamentaux des médias, les cinq règles pour vérifier
les informations. [...] ».




 






Gestion des contentieux électoraux : La Cei rassure
 




Le Nouveau
Réveil  – «
Un
plan d'actions devant conduire à la tenue d'élections démocratiques dans notre
pays a été mis en évidence le jeudi 03 décembre 2009, à Ouagadougou, capitale du
Burkina Faso, lors de la 6ème réunion du Cadre Permanent de Concertation (CPC).
Il est impératif, pour la bonne marche du processus électoral, que ces
recommandations soient observées dans leur intégralité. Pour sa part, la
Commission Electorale Indépendante mettra tout en œuvre pour les honorer. Dans
cette perspective, elle souhaite vivement que tous les partenaires technique et
financier impliqués dans le processus électoral fassent siennes ces importantes
recommandations afin de favoriser le respect strict du chronogramme d'actions.
La CEI exprime sa reconnaissance à l'endroit de la communauté internationale en
général et au Facilitateur, le Président Blaise Compaoré en particulier ainsi
qu'à tous les honorables membres du CPC pour les inlassables efforts consentis
en vue du retour de la paix dans notre pays par la tenue d'élections libres et
transparentes répondant aux normes démocratiques et certifiées par les instances
internationales. Sur le terrain des opérations, la gestion des contentieux et
des réclamations se déroule de façon satisfaisante dans le calme, la discipline
comme souhaité et grâce au soutien des autorités préfectorales, des élus et
cadres, des leaders politiques, des chefs religieux, des rois et chefs
traditionnels, de la presse et des Organisations Non Gouvernementales à qui la
CEI exprime ses remerciements. Elle rappelle que des solutions sont prévues pour
tous les cas d'anomalies qui sont pris en compte par les Commissaires Locaux
dans les 415 CEI locales reparties sur l'ensemble du territoire national. Il est
à noter qu'un document d'orientation a été mis à la disposition des Responsables
locaux des CEI pour la résolution de tous les cas de figure. La Commission
Electorale Indépendante rassure que tous les cas litigieux seront gérés avec
compassion, amour, respect et rigueur afin que les ivoiriens aient leur carte
d'électeur et leur carte nationale d'identité. La vigilance sera de mise pour
éviter d'inscrire sur la liste électorale ceux qui n'y ont pas droit. »
 




 




Liste électorale
provisoire : 15.000 réclamations enregistrées à Alépé




AIP-
« Quelque
15.000 réclamations ont été enregistrées dans le département d'Alépé sur 39.000
personnes enrôlées, deux semaines après l'ouverture du contentieux de la liste
électorale sur toute l'étendue du territoire, a révélé le président local de la
Commission électorale indépendante (CEI). Selon M. Angnama Jacques, les
réclamations récurrentes des pétitionnaires portent sur les nouveaux majeurs et
les omis ne figurant sur aucun fichier historique. Vu le nombre important des
réclamations, le conseil général d'Alépé a décidé de rapprocher les centres de
gestions des contentieux des populations en prenant en charge les frais de
déplacement des équipes devant recevoir les réclamations vers les requérants. La
durée de gestion des contentieux est de 30 jours pour les CEI locales,
rappelle-t-on. Cette période, d'ailleurs, ne sera pas prorogée, a averti le
président de la CEI, Robert Beugré Mambé, lors d'une séance de travail avec le
président de la République, Laurent Gbagbo, la semaine dernière, avant la
réunion du Cadre permanent de concertation (CPC), jeudi à Ouagadougou. »




 






Abus de pouvoir - La gendarmerie d'Agou traque des militants du
RDR




Le Patriote  – « C'est
un abus de pouvoir, ni plus ni moins, dont se rend coupable le chef de brigade
de la gendarmerie d'Agou, dans le département d'Adzopé, contre des militants du
RDR. Au nombre de 27, ces militants de Bécédi-Brignan ont reçu une convocation
du Chef de brigade d'Agou, répondant de l'Adjudant Kanga, les invitant à se
présenter à son bureau le 05 décembre dernier. Le plus curieux, c'est qu'il est
marqué sur la convocation : « se présenter avec les pièces des deux parents ».
Dès lors, les concernés approchent leur secrétaire de section RDR. Celui-ci
informe aussitôt son supérieur hiérarchique, qui est le commissaire politique de
la sous-préfecture. Pendant ce temps, de leur côtés, les convoqués du CB mènent
des investigations. Il ressort de celles-ci que les militants (reconnus et
fichés) du RDR sont victimes d'une dénonciation calomnieuses de la part des
individus tapis dans l'ombre qui, non contents de voir figurer leur nom sur la
liste électorale provisoire, ont décidé de les salir. Là où il y a le hic, c'est
que le chef de brigade d'Agou a décidé de s'engager dans cette traque contre ces
personnes. Sans demander aux accusateurs d'apporter la preuve de leur
accusation, comme le veut la loi, l'Adjudant Kanga, a adressé des convocations
aux infortunés militants du RDR. « C'est une intrusion de la gendarmerie dans le
processus électoral », a martelé une source proche du dossier. L'explication est
simple. Tout ce qui concerne le contentieux électoral ou tout ce qui ce qui se
fait dans ce cadre, est du ressort de la Commission électorale indépendante et
en dernier recours du parquet. En agissant ainsi, il est évident que l'Adjudant
Kanga se rend complice de tous ceux dont l'ambition est de bloquer le processus
de paix. Les victimes de cette cabale sont toutes curieusement des
ressortissants du nord. Elles se nomment Konaté Bakary, Diarra Aliou, Konaté
Adama ... Sur conseil de leurs avocats, les accusés n'ont pas répondu à la
convocation, le temps d'organiser la défense. Hier, selon nos sources, le CB a
réitéré aux concernés la ferme volonté de les entendre. Affaire à suivre. »




 




 






Déclaration de la Convention de la Société Civile Ivoirienne
(CSCI) relative à la nouvelle période indiquée pour l'organisation du 1er tour
de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire
 




Autre presse - 6
Déc. 2009

– [...] La Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI), comme l'ensemble des
ivoiriens, accueille avec soulagement l'annonce, quoiqu'imprécise, d'une
nouvelle date de l'élection présidentielle qui s'appuie sur un chronogramme.
Elle note également avec satisfaction les dispositions budgétaires prises pour
financer les opérations électorales. Elle apprécie la préoccupation du CPC pour
un traitement équitable de tous les candidats à l'élection présidentielle dans
les médias de service public. Toutefois, la CSCI déplore la tendance fâcheuse du
CPC à mettre souvent les ivoiriens devant les faits accomplis avant de consacrer
cela par des communiqués. [...]




la Convention de la
Société Civile Ivoirienne (CSCI) :




- Encourage le
peuple Ivoirien à continuer de faire preuve de civisme jusqu'à l'achèvement
complet du processus électoral en cours, en s'acquittant de toutes ses
obligations citoyennes (vérification des listes électorales, engagement des
recours pour le contentieux des listes, retrait des cartes d'électeurs, vote,
etc.) ;




- Exhorte la
Communauté Internationale à poursuivre ses appuis multiformes à la Côte d'Ivoire
et son engagement aux côtés du peuple Ivoirien ;




- Invite la CEI et
le gouvernement à donner, dans les meilleurs délais, la date exacte de
l'élection présidentielle et à veiller à son respect scrupuleux ;




- Demande d'achever
dans les normes le contentieux de la liste électorale par exemple, en rendant
mobiles les commissaires pour aller à la rencontre des pétitionnaires, et en
planifiant avec le Ministère de la Justice, les effectifs de TPI fonctionnels,
proportionnellement aux effectifs de cas litigieux.




- Demande au CCI un
bilan et les dispositions prises en vue de la sécurisation des élections.




Par ailleurs, vu
l'évolution récente du contexte politique caractérisé par la pluralité des
candidatures à l'élection présidentielle et pour des raisons d'équité, la
Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI) demande :-l'ouverture du Cadre
Permanent de Concertation (CPC) à tous les candidats à l'élection présidentielle
;




- l'intégration au
sein de la Commission Electorale Indépendante (CEI) des candidats non
signataires de l'Accord de Linas Marcoussis. »




 




Présidentielle Laurent Gbagbo: "Je préfère dire début mars"




Fraternité Matin
 – « 
Au
terme d'un séjour de quatre jours à Ouagadougou, le président Gbagbo a regagné
Abidjan, samedi après-midi, et s'est prononcé sur le processus électoral. Le
chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, a donné les nouvelles de son séjour Ouagadougou,
samedi dernier, quelques minutes après son arrivée, à l'aéroport internationale
d'Abidjan. Tour à tour, il a abordé trois grands sujets, liés à l'actualité.
D'abord, la question de la date de la future présidentielle. A ce sujet, le
président a situé les responsabilités : « Les ivoiriens doivent retenir que les
élections se préparent. Tout ce que je dis toujours sur les élections, je tiens
de la CEI. Chacun a son travail, chacun fait son travail ».S'appuyant sur la
programme proposé par le CEI, le Chef de l'Etat a rappelé que le mois de
décembre sera consacré au règlement des contentieux et celui de janvier, au
traitement de la liste électorale définitive. La distribution des cartes
d'identité et d'électeur étant prévue Février, juste avant la campagne, pour que
les consultations électorales aient lieu fin février ou début mars. Seulement,
le président Gbagbo s'est voulu réaliste. Il s'est alors empressé
d'affirmer. « Mais, je préfère dire début mars. Nous prenons toujours ce qui est
plus loin ».S'il a reconnu que le plus gros du travail a déjà été fait, le
Président de la République n'a pas passé pour autant sous silence les raisons du
retard accusé. A l'origine, M. Gbagbo identifie l'option prise au départ. Et
d'expliquer : « Quand nous avons signé l'accord de Ouaga, le 4 mars j'ai proposé
un schéma, pour aller aux élections. Ce schéma, n'a pas été accepté par manque
de confiance .On a des préfets et sous-préfets qui sont rompus à la tache
électorale. J'avais proposé qu'on prenne la liste de 2000 et que chaque préfet
et sous-préfets mette à jour (...) et c'est cette liste faite à la base qui aurait
été saisie par l'INS. Si l'on avait fait ça, on aurait fait les élections, en
décembre 2007 ou bien dans le courant de 2008 »seulement, il a été confronté au
refus de « certains responsables politiques qui ont demandé qu'on prenne un
operateur privé français ».Conséquence, « ça nous a couté très cher, en argent
et en temps », a déploré M. Gbagbo. N'empêche a-t-il ajouté, le pays ne peut
plus faire demi-tour, car le travail est quasiment achevé (...) »




 






Le président Bédié à propos des multiples reports des élections :
"Les refondateurs cherchent des prétextes pour déclarer l`impossibilité de faire
les élections"




Le Nouveau
Réveil  – «
Revenu
de Ouagadougou vendredi dernier où s'est tenue la 6e réunion du Cadre permanent
de concertation (Cpc) à laquelle il a pris part, le président du Pdci-Rda,
candidat de son parti à la prochaine élection présidentielle, s'est rendu le
lendemain samedi à Anono pour communier avec les militants de Cocody. Cette
rencontre, selon les organisateurs, avait un caractère tout particulier en ce
sens qu'elle offrait l'occasion pour le président Bédié de livrer les nouvelles
fraîches de Ouagadougou. L'attente des populations qui ont accouru à Anono a
ainsi été comblée. Le président Henri Konan Bédié, à l'entame de son allocution,
a mis à nu les manigances du camp présidentiel pour ne pas aller aux élections
malgré la faveur des sondages commandités. "On a tout compris" a-t-il indiqué.
Puis, il a ajouté : "Mais de la même manière que le jour succède à la nuit, de
cette même manière, les élections se tiendront pour donner au peuple ivoirien
martyr, les dirigeants légitimes qu'il mérite." Pour le candidat du Pdci-Rda, "à
la vérité, les refondateurs recherchent des prétextes pour déclarer
l'impossibilité de faire des élections et de la sorte, se maintenir au pouvoir
indéfiniment." Il en tient pour preuve "les propos belliqueux du chef des
refondateurs, les agissements des forces de défense acquises à la cause du
pouvoir, les engins de mort à certains carrefours pour effrayer la population."
En outre, le président Bédié, en politicien habile et averti, a lancé l'appel-ci
aux militants de son parti. "Nous devons savoir que les refondateurs qui ne
veulent pas aller à ces élections souhaitent créer les conditions qui leur
permettraient de profiter de toutes les occasions de manifestations, y semer le
désordre et sous de faux prétextes, renvoyer les élections sine die. Nous
sortirons perdants dans une telle hypothèse. Or des acquis importants ont été
réalisés qui rendent les élections inéluctables. La liste provisoire est
désormais disponible et tout est mis en œuvre pour que le pays puisse disposer
d'une liste définitive fiable et crédible. Par ailleurs, le Conseil
constitutionnel a décidé, peut-être à son corps défendant, de publier la liste
définitive des candidats. Si les derniers réglages sont effectués par la Cei qui
a toute notre confiance, même avec quelques retards, nous devons accepter
d'aller à ces élections. Nous devons donc éviter d'être distraits par les
amuseurs de galerie, assassins patentés qui veulent faire croire qu'ils sont de
grands politiciens et nous préparer à aller sereinement aux élections, à une
date suffisamment rapprochée" a martelé le président Henri Konan Bédié. »




 






Dossier : Harmonisation des grades Fafn - Un pas franchi, mais ...
 -




Le Patriote  – « Le
mystère des décrets de Mankono (signés dans la nuit du mardi 17 novembre
dernier) sensés régler les questions militaires plane sur Bouaké. Dans le QG des
ex-rebelles où nous nous sommes rendus, la vie suit son cours normal. La vie
reprend. Chaque jour, de nouveaux opérateurs économiques partis aux premières
heures de l'insurrection armée du 19 septembre 2002, reviennent. Les bus (Stub)
mis en route par le maire Fanny Ibrahima, rappellent au nouveau venu, Abidjan.
Derrière ce tableau se cache une autre réalité, celle de l'harmonisation des «
grades Guillaume Soro ». Le sujet est tabou, « on en discute entre amis », lâche
un soldat au secrétariat général des Forces Nouvelles. Au sein du commandement,
c'est l'omerta. C'est une question délicate sur laquelle les leviers de la
communication de l'aile militaire n'ont pas encore bougé. Personne ne veut
parler à visage découvert, de peur que son discours embarrasse.




« On nous a caché
les conclusions du séminaire de Grand Bassam jusqu'à la prise du décret. Le
général Soumaïla Bakayoko, chef d'état-major fait du sujet un tabou, le
secrétaire général des Forces Nouvelles pris par ses lourdes charges de la
Primature non plus n'a le temps de nous donner des explications. En tant que
chef, nous ne sommes pas en mesure de donner des explications à nos éléments »,
explique un officier ''grade soro''. L'angoisse est d'autant plus grande que le
colonel major Bamba Sinima, directeur de cabinet, confiait à la presse que lui
aussi n'en savait pas plus que la signature des décrets. C'est sur les ondes de
Rfi, que nombre d'eux ont écouté les explications du ministre de la défense,
Amani N'guessan. « Les décrets concernent 398 éléments des Fds qui sont partis
dans le camp rebelle. Il fallait faire en sorte qu'il n'y ait pas de grades
supérieurs au niveau des Fafn au regard des Fds dans une même promotion »,
a-t-il déclaré. A la question de savoir si un sous-officier parti dans la
rébellion avant 2002, où il est devenu officier gardera son grade d'officier, la
réponse du ministre est péremptoire : « Non pas du tout ! Il y a des cas
extrêmes, celles des commandants de zones. L'accord de Ouaga a réglé ces cas par
une ordonnance (...)».




Les élus, les
recalés : En attendant de rendre public, les différents décrets, les
commentaires vont bon train. Au sein des FAFN, c'est le jeu du puzzle, des admis
et des recalés. [...] ».




 






En meeting hier à Abobo - Fologo prédit : "Ceux qui ont tué pour
devenir président seront battus aux élections"




Notre Voie  – «  

Laurent Dona Fologo, comme à son habitude, a été très offensif samedi à l'espace
Tout puissant congrès d'Abobo à l'occasion d'un meeting organisé par les jeunes
et les femmes de son parti, le Rassemblement pour la paix, le progrès et le
partage (RPP). Le président du RPP n'est pas passé par quatre chemins pour
prédire que " tous ceux qui ont tué pour devenir président seront battus aux
prochaines élections". Pour lui, "Dieu ne les aidera pas". [...] ».




 




Dix
ex-combattantes s'installent dans la transformation du manioc à Man




AIP –
« Dix
ex-combattantes des Forces armées des Forces nouvelles (FAFN) ont été
officiellement installées, jeudi, dans une petite unité de transformation du
manioc à l'initiative du commandant  de la zone 6 à Man (zone militaire des
Forces nouvelles), Losséni Fofana, qui a entièrement financé le projet à hauteur
de 700.000 Fcfa. Les bénéficiaires ont été formées pendant trois mois à la
fabrication de l'attiéké et des autres dérivés du manioc et reçu des rudiments
de la commercialisation de ces produits dans la région des 18 Montagnes et des
autres régions du pays. "Le commandant va leur remettre dans les prochains jours
une broyeuse après avoir déjà construit pour elles un hangar électrifié et
offert une presseuse et des ustensiles", a affirmé un collaborateur de Losséni
Fofana, M. Oumar Marius Kéita. "Nous avons fait la guerre, maintenant que la
paix est là, nous sommes heureuses de mener une activité moins stressante et
paisible", a déclaré la porte-parole des bénéficiaires, Mlle Bah Yéhé
Léontine. »