Revue de presse internationale du 7 décembre 2009

7 déc 2009

Revue de presse internationale du 7 décembre 2009







Les
Volontaires de l'ONU en Côte d'Ivoire plantent des arbres, Panapress, 6 décembre
2009-

Les employés volontaires des Nations unies en Côte d'Ivoire ont planté des
arbres à Bingerville (Sud) et à Bouaké (Centre), au cours de la célébration de
la Journée mondiale du volontariat sous le thème: "les volontaires en faveur de
la Planète" (...).

  





Présidentielle en Côte d'Ivoire
:
Pourvu que le chronogramme soit respecté ! ,
L'Observateur paalga, 7 décembre 2009-

La
présidentielle pourrait se tenir dans la fourchette fin février-début mars 2010.
Et si cette échéance électorale se déroule effectivement dans ces délais, on
aura sans aucun doute tapé en plein dans le mil. En effet, prenant à la lettre
le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Robert Mambé
Beugré, qui invitait tout homme de médias à faire des projections pour
déterminer la date de cette présidentielle tant attendue, en conjecturant, nous
sommes tombé sur la date ci-dessus indiquée. Maintenant, espérons seulement que
ce chronogramme, qui mentionne les dernières tâches à accomplir, sera respecté
(...)
En
janvier 2010, ce sera le moment de la production et de la publication de la
liste électorale définitive, des listes d'émargement par bureau de vote ainsi
que des cartes d'électeurs et des cartes nationales d'identité. Le mois de
février 2010 sera celui de la distribution des cartes d'électeurs et des cartes
nationales d'identité. Enfin, fin février, début mars 2010, les Ivoiriens
devraient avoir l'occasion de désigner par vote leur président à une date qui
sera précisée par décret présidentiel sur proposition de la CEI. Véritablement,
il est à penser que si tous les acteurs de ce processus électoral jouent le jeu,
en mars 2010, nous connaîtrons le nom du prochain président ivoirien, qui ne
peut être issu que du trio Bédié-Gbagbo-Ouattara. Déjà, à entendre Robert Beugré
Mambé sur l'évolution du processus électoral, la confection de la liste
électorale provisoire comporte 6 384 253 personnes enrôlées.


Une opération qui mérite d'être poursuivie et améliorée. Et la
signature, le 16 novembre dernier par le président Gbagbo, d'importants décrets
relatifs à la réunification de l'armée a été une étape prépondérante de franchie
pour parvenir à l'organisation d'une présidentielle apaisée. Mais quoi qu'on
dise, nous sommes à une étape assez délicate du processus électoral, et chacun
et le moindre grain de sable pourraient enrayer la machine. C'est pour cela que
chaque acteur devra y mettre du sien pour que la présidentielle ne souffre
d'aucune opacité afin que la Côte d'Ivoire sorte de la longue nuit de crise.




La CEI
ivoirienne s'engage à respecter les recommandations du CPC, 6 décembre 2009-

La Commission électorale indépendante (CEI) de la Côte d'Ivoire a exprimé
dimanche son engagement à tout mettre en œuvre pour respecter toutes les
recommandations de la sixième réunion du Cadre permanent de concertation (CPC)
pour la bonne marche du processus électoral (...)




COTE D'IVOIRE:
Give them shelter, Irinnews, 4 December 2009-


In Côte d'Ivoire destitute children – particularly girls selling
sex to survive – urgently need shelters where they can receive care and support,
says a local NGO monitoring girls who sell vegetables by day, sex by night. On 2
December 13-year-old Fanta died days after she was reportedly gang-raped at a
bus station near where she and friends exchanged sex for money and food.

 "This
is just one of many such cases – there was nowhere for her to go for care and
support," said Irié Bi Tra Clément, founder of local NGO Cavoequiva, which means
let us unite in the Gouro language. He and other aid workers, having received a
call about Fanta's situation, met with her and sought a care centre where they
could take her.




Most of the girls

Cavoequiva assists tell the NGO they were brought to Abidjan from rural Côte
d'Ivoire by relatives or family friends, who said the girls could make a living
as porters or vendors in Adjamé market. The girls said later their hosts forced
them into selling sex, according to NGO staff. With the help of aid workers
Fanta – whose parents are deceased – was examined at a local hospital, but that
was already a few days after the rape, Irié said. She then returned to a cement
stall in the market; she died hours later. The medical exams showed she was
HIV-positive and quite ill, Irié learned. "It is deplorable what is happening to
these children," he said (...)  "Despite the arrival of NGOs in Côte d'Ivoire in
recent years...there is a glaring lack of shelters for children in distress who
require long-term care," Cavoequiva says in a January paper (...)  Violence
against girls in general is on the rise and resources to assist victims are
limited, said Désiré Koukoui, director of the International Catholic Child
Bureau (BICE) in Côte d'Ivoire. "Girls are increasingly subject to abuse and
violence in homes as well as in the streets," Koukoui told IRIN from Abidjan,
where BICE runs several shelters for disadvantaged and abused children. "We are
seeing this more and more, especially during the recent years of conflict in
Côte d'Ivoire. It is necessary to provide special assistance for their specific
needs." (...) Shelters for sex-trafficked children require considerable resources
and that is a principal reason for a shortage, according to Tatiana Kotlyarenko,
executive director of Enslavement Prevention Alliance West Africa, which fights
human trafficking particularly the sex trade in women and children. "It all goes
back to the same issue – total lack of resources made available for victims,"
she told IRIN. "So many children in the world die daily because there is no safe
place for them to go for protection, while millions of dollars go into
trainings, research and policy. I think it is time for the international
community to shift the focus to the priority – the victims themselves." (...)The
Ivoirian government – not a signatory to the



UN protocol

against human trafficking – in 2007 adopted a two-year action plan for exploited
and trafficked children, calling in part for strengthening laws to protect
children and improving care and support for child victims. Officials with the
Family and Social Affairs Ministry were unavailable for comment on the status of
the measures or the need for shelters.