REVUE DE PRESSE DU LUNDI 3 DECEMBRE 2012

3 déc 2012

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 3 DECEMBRE 2012








Réconciliation nationale. Ivan Simonovic reçu par Banny




Soir Info
En mission en Côte d'Ivoire,
le Secrétaire général adjoint des Nattions Unies aux droits de l'homme, Ivan
Simonovic a été reçu en audience par Charles Konan Banny. La rencontre a eu lieu
le vendredi 30 novembre au cabinet privé du Président de la Commission dialogue,
vérité et réconciliation (CDVR), à la Riviera 3. Au terme de plus d'une heure
d'audience, le fonctionnaire onusien a expliqué être venu s'enquérir de la
situation du processus de réconciliation nationale. « En tant que membre du
secrétariat général de l'ONU, nous voulons contribuer à la réconciliation en
Côte d'Ivoire. Et comme la commission, nous avons décidé de nous intéresser »,
a-t-il déclaré, avant « d'exhorter chaque ivoirien, notamment la société civile
à s'approprier le processus de réconciliation ». Le diplomate croate est
également revenu sur l'importance de la « recherche de la vérité » afin de
sortir définitivement la Côte d'Ivoire de la violence. « Il est temps que le
cycle de violence qu'a connu la Côte d'Ivoire soit brisé. Mais, ce cycle ne sera
brisé que si l'on s'inscrit dans la recherche de la vérité, et c'est cela qui
favorisera la réconciliation. Il n'y a qu'ainsi qu'on peut prévenir les
violences futures », a-t-il ajouté.




 




Situation
post-conflit : L'ONU ENCOURAGE LES INVESTISSEURS A VENIR EN COTE D'IVOIRE





Fraternité-Matin –
Je vais
encourager les Nations unies et les investisseurs à investir en Côte d'Ivoire.
Il y a des progrès, en particulier, au niveau de l'économie», a déclaré le
secrétaire général adjoint des Nations unies pour les droits de l'homme, Ivan
Simonovic. L'émissaire onusien animait, le samedi 1er décembre, une conférence
de presse, au siège de l'Onuci à Sebroko, au terme d'un séjour qu'il a effectué
en Côte d'Ivoire. Arrivé à Abidjan le 27 novembre, il s'est rendu à Man, Guiglo
et Duékoué, et a rencontré à Abidjan, des autorités dont le Président de la
République, Alassane Ouattara et le Premier ministre Daniel Kablan Duncan.
«Mais, je pense que la priorité, maintenant, doit être accordée à la situation
des droits de l'homme et à l'Etat de droit», a-t-il ajouté. Toutefois, le
conférencier a regretté que malgré les bons signes de la relance économique, la
population reste pauvre, à cause du climat d'insécurité qui n'encourage pas le
développement. De fait, le secrétaire général adjoint des Nations unies pour les
droits de l'homme a déploré les récentes attaques dont la Côte d'Ivoire a été
victime. «L'histoire de la Côte d'Ivoire est faite de cycles de violence. Il est
important que ces cycles soient maintenant brisés», a-t-il soutenu. Il a affirmé
avoir rencontré des personnes qui ont été victimes de violation de leurs droits
et de torture. Il a alors insisté sur la nécessité d'une paix durable en Côte
d'Ivoire mais aussi sur la poursuite de la réforme du secteur de la sécurité.
«Au niveau des droits de l'homme, il y a eu des améliorations. Cependant, il
reste beaucoup à faire», a, par ailleurs, indiqué l'émissaire onusien. Il a
affirmé avoir constaté que la question des litiges fonciers «n'est pas résolue
de façon efficace» dans le pays. Il a aussi noté que la prolifération et la
circulation illicite des armes à feu accroissent l'insécurité. Ivan Simonovic a
déploré que les circonstances de l'attaque du camp des déplacés internes de
Nahibly (Duékoué), le 20 juillet dernier, ne soient pas encore clarifiées. «Les
auteurs doivent être identifiés et traduits en justice», a déclaré le
conférencier. Il a appelé au renforcement de la police et de la gendarmerie mais
aussi du système de justice dans le pays.




 




Réunion du
Groupe consultatif sur le financement du PND: Ouattara, Duncan et plusieurs
ministres depuis hier, à Paris




Le Nouveau
Réveil
- Une forte délégation
conduite par le chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara, est arrivée, hier à
l'aéroport de Bourget à Paris en France, à 20 h 05 (heure locale), et 19h05 Gmt.
Les autorités ivoiriennes prennent part, les 4 et 5 décembre 2012, dans
l'Hexagone, à la table ronde sur le financement du Plan national de
développement (PND 2012-2015) de la Côte d'Ivoire. Le couple Ouattara est
accompagné par le Premier ministre et ministre de l'Economie et des finances,
Daniel Kablan Duncan, des ministres d'Etat, ministre des Affaires étrangères,
Charles Diby Koffi, ministre du Plan et du développement, Mabri Toikeusse, de
l'Emploi, des affaires sociales et de la formation professionnelle, Dosso
Moussa, des ministres des Infrastructures économiques, Patrick Achi, de
l'Environnement et du développement durable, Remi Allah-Kouadio, de
l'Agriculture, Coulibaly Sangafowa, de la Santé et de la lutte contre le sida,
Raymonde Goudou Coffie, du Commerce, de l'artisanat et des Pme, Jean-Louis
Billon, de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Cissé
Bacongo, de l'Industrie, Jean-Claude Brou, des Mines, du pétrole et de
l'énergie, Adama Toungara. Les travaux s'étendront sur deux (2) jours. En effet,
un projet de loi, signé le 7 novembre 2012 en Conseil des ministres, relatif au
Plan national de développement (Pnd) 2012-2015, fait dudit plan, le cadre unique
de référence des interventions de l'Etat et des partenaires au développement. Le
coût de ce plan triennal (Pnd 2012-2015) est estimé à 11.076 milliards de F
(environ 22 milliards de dollars) dont 4 580 milliards de F (environ 9 milliards
de dollars) pour le secteur public. Le coût annuel moyen du secteur public est
de 2 769 milliards de F (soit 5,5 milliards de dollars). Le Gouvernement
envisage de mobiliser ses ressources propres à hauteur de 580 milliards de F par
an (1,2 milliards de dollars), soit un besoin de financement de l'investissement
public de 2501,1 milliards de F (5 milliards de dollars) sur la période. Les
ressources à mobiliser auprès du secteur privé s'élèvent à 6496,4 milliards de F
(13 milliards de dollars). Le Gouvernement ivoirien entend solliciter les
partenaires publics et privés pour le financement et la réussite de la mise en
œuvre du Pnd 2012-2015. Afin d'apporter des réponses aux grands défis présents :
une armée à reconstruire ; une justice et un Etat de droit à garantir ; une
économie nationale à redynamiser ; une agriculture à moderniser ; une politique
d'intégration à consolider ; une administration publique à moderniser ; un
système sanitaire à améliorer ; des infrastructures à construire et réhabiliter
; des écoles, collèges, lycées et universités à construire ; et des emplois à
créer et un chômage à résorber. La réunion s'ouvre, demain, mardi, dans la salle
de conférences de la Banque mondiale, 66 Avenue Iéna, 75116 Paris.




 




Premier
contrat de Désendettement et de développement : 413 milliards de FCFA de la
France à la Côte d'Ivoire




Le
Patriote, L'Intelligent d'Abidjan

- Le ministre français de l'Economie et des Finances, Pierre Moscovici n'a pas
effectué le voyage en Côte d'Ivoire pour rien. En effet, arrivé en terre
ivoirienne pour un séjour de 24 heures, Moscovici avait dans sa ''valise'', la
somme de 413,25 milliards de FCFA (630 millions d'euros). Ce, dans le cadre du
premier contrat de Désendettement et de développement (C2D) entre la France et
la Côte d'Ivoire. La cérémonie de signature est intervenue le samedi dernier, à
la Primature, entre le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan,
également ministre de l'Economie et des Finances et Pierre Moscovici et Pascal
Canfin, ministre délégué chargé du développement de la France. Quant aux
conventions d'affectation d'aide budgétaire, d'études et pilotages, de compte,
d'accord-cadre, elles ont eu lieu entre Kaba Nialé, ministre auprès du Premier
ministre, chargé de l'Economie et des Finances et M. Dov Zerah, Directeur
général de l'Afd (Agence française de développement). Le Premier ministre
Duncan, en sa qualité de nouveau président du Comité d'orientation et de suivi
du C2D, a exprimé la reconnaissance du gouvernement ivoirien à la France.
Précisant que cette cérémonie marque une étape importante du C2D traduite par la
mise en ?uvre effective de l'accord bilatéral d'annulation de la dette signé en
juillet 2012, à Paris, par le biais de ce présent contrat d'une durée de 20 ans.
Duncan révèle que ce premier C2D qui consacre le montant de 413,25 milliards de
FCFA à la Côte d'Ivoire, va permettre de réaliser les projets majeurs dans six
grands secteurs de concentration. A savoir : Education-formation-insertion : 61
milliards de FCFA ; Santé : 45,8 milliards de FCFA ; Agriculture développement
rural et biodiversité : 73,3 milliards de FCFA ; Développement urbain, eau et
assainissement : 98,3 milliards de FCFA ; Infrastructures de transport : 90,7
milliards de FCFA ; Justice, Etat de droit : 15 milliards de FCFA. Avec une aide
budgétaire pour l'apurement des arriérés de la dette intérieure d'un montant de
16,4 milliards de FCFA. Et enfin, 12,5 milliards de FCFA pour le financement des
études et le pilotage du C2D. « Tous ces projets auront un impact fort sur nos
populations avec la construction d'écoles, la création d'emplois pour les
jeunes, la construction d'hôpitaux, la réhabilitation des barrages
hydro-agricoles, la réhabilitation des tribunaux de première instance,
l'approvisionnement en eau potable, le désenclavement de quartiers et villages
par la construction d'infrastructures routières, etc. », a expliqué Duncan. Qui
s'est réjoui de la signature, au total, de cinq accords de partenariats (voir
encadré). Le C2D est un volet spécifique de l'annulation de la dette extérieure
vis-à-vis de la France qui s'est traduite par la signature le 24 juillet 2012, à
Paris, de l'accord bilatéral d'annulation de la dette auprès du Club de Paris.
La signature de cet accord constitue l'une des retombées majeures de l'atteinte
du point d'achèvement de l'initiative PPTE obtenue par la Côte d'Ivoire le 26
juin 2012.




 




Accord au titre de la facilité élargie
de crédit / Le Fmi décaisse 49, 900 milliards de Fcfa




Le
Démocrate
- Les efforts
inlassables de la Côte d'Ivoire en vue de relancer son économie, après tant
d'années de stagnation, sont reconnus et récompensés par le Fmi (Fonds monétaire
international). En effet, le Conseil d'administration de ladite institution a
achevé samedi dernier, la deuxième revue des résultats économiques obtenus par
la Côte d'Ivoire dans le cadre d'un programme appuyé par la facilité élargie de
crédit (Fec). Ce qui a permis le décaissement immédiat de 49, 900 milliards de
Fcfa en faveur du pays. Au terme des débats du Conseil d'administration sur la
Côte d'Ivoire, Naoyuki Shinohara, Directeur général adjoint et Président par
intérim du Conseil, a donné les raisons qui ont milité en faveur de cette
action. « Les récents résultats économiques de la Côte d`Ivoire sont positifs.
La reprise de l`activité a été plus rapide que prévu, après la contraction de
2011. On prévoit désormais une croissance du produit intérieur brut de 8,5 %
environ en 2012 avec une inflation modérée. L'exécution du programme appuyé par
l'accord au titre de la Fec a été globalement satisfaisante. En effet, tous les
critères de réalisation ont été respectés et des progrès tangibles ont été
accomplis dans la mise en œuvre des réformes structurelles, malgré quelques
retards dans la réforme du secteur énergétique. L`achèvement effectif des
réformes dans la filière cacao contribuera à relever le pouvoir d`achat des
agriculteurs et à réduire la pauvreté en milieu rural », a-t-il noté. Rappelons
que la facilité élargie de crédit est le principal moyen par lequel le Fmi
accorde une aide financière à moyen terme aux pays à faible revenu. Un
financement au titre de la Fec est assorti d`un taux d`intérêt nul, d`un délai
de remboursement de cinq ans et demi et d`une échéance finale de dix ans. Le
Conseil d'administration du FMI achève la deuxième revue de l'accord au titre de
la FEC avec la Côte d`Ivoire et approuve un décaissement de 99.8 millions de
dollars. Le Conseil d`administration du Fonds monétaire international (FMI) a
achevé aujourd`hui la deuxième revue des résultats économiques obtenus par la
Côte d'Ivoire dans le cadre d'un programme appuyé par la facilité élargie de
crédit (FEC). 1 L`achèvement de la revue permet le décaissement immédiat d`un
montant équivalant à 65.04 millions de DTS (environ 99,8 millions de dollars
EU), ce qui porte à 211.38 millions de DTS (soit environ 324.4 millions de
dollars EU) le total des décaissements au titre de l`accord. Le Conseil a
approuvé la FEC le 4 novembre 2011 pour un montant total équivalent à 390,24
millions de DTS (environ 598.9 millions de dollars EU), qui représente 120 % de
la quote-part du pays au FMI (voir le communiqué de presse no 11/399).  À
l'issue des débats du Conseil d'administration sur la Côte d'Ivoire, M. Naoyuki
Shinohara, Directeur général adjoint et Président par intérim du Conseil, a fait
la déclaration suivante : « Les résultats économiques récents de la Côte
d`Ivoire sont positifs. La reprise de l`activité a été plus rapide que prévu,
après la contraction de 2011. On prévoit désormais une croissance du produit
intérieur brut de 8,5 % environ en 2012 avec une inflation modérée. L'exécution
du programme appuyé par l'accord au titre de la FEC a été globalement
satisfaisante. En effet, tous les critères de réalisation ont été respectés et
des progrès tangibles ont été accomplis dans la mise en œuvre des réformes
structurelles, malgré quelques retards dans la réforme du secteur énergétique.
L`achèvement effectif des réformes dans la filière cacao contribuera à relever
le pouvoir d`achat des agriculteurs et à réduire la pauvreté en milieu rural. «
Les perspectives de croissance en 2013 sont favorables car la dynamique observée
en 2012 devrait se confirmer en 2013. L'ambitieux programme d`investissements
des autorités pour 2013 devrait stimuler et promouvoir l`investissement privé
tout en préservant la croissance économique. Mais l`ampleur et le rythme
effectifs de l`engagement du secteur privé seront cruciaux, et vont déterminer
les perspectives de croissance. « Le programme budgétaire de 2012 tient compte
de l`évolution favorable observée jusqu`ici en ce qui concerne les recettes et
les nouveaux besoins de dépenses. Pour 2013, les prévisions de recettes sont
conformes aux hypothèses de croissance du programme et, à juste titre,
empreintes de prudence. Parallèlement, les dépenses courantes seront maîtrisées
en vue de créer de la marge de manœuvre pour accroître les investissements
publics, l`accès aux financements extérieurs pouvant être limité. Les autorités
prennent actuellement des mesures pour redynamiser les réformes structurelles
qui accusent du retard, surtout en ce qui concerne le secteur énergétique, les
banques publiques et la gestion de la dette. Ces mesures ainsi que le règlement
de la question d'une paix durable devraient aider à la mise en œuvre du Plan de
Développement National des autorités », a conclu M. Shinohara.




 




Signature du contrat de
désendettement à la CI : La mise en garde de Paris à Ouattara

LG Infos
-Le contrat de désendettement et de
développement (C2d) est un volet spécifique de l'annulation de la dette
extérieure de la Côte d'Ivoire vis à vis de la France. La première tranche de ce
contrat a été signée le samedi 1er décembre 2012. D'un côté, il y avait le chef
du gouvernement, Daniel Kablan Duncun, par ailleurs ministre de l'Economie et
des Finances, et de l'autre son homologue français de l'Economie et des
Finances, Pierre Moscovici. En mission de 48 heures en Côte d'Ivoire. D'un
montant de 630 millions d'Euros, environ 413,25 milliards de Fcfa, cette somme
constitue l'une des premières retombées majeures depuis, juin dernier, date à
laquelle la Côte d'Ivoire a atteint le point d'achèvement de l'initiative Ppte.
Cette enveloppe est destinée à six secteurs clés du développement que sont
l'éducation-formation-insertion, (61 milliards de Fcfa), la santé, (45,8),
l'agriculture, le développement rural et la biodiversité, (73,3), le
développement urbain, eau et assainissement, (98,3), les infrastructures de
transport, (90,7), justice et Etat de droit, (15). Mais avant cette signature,
le ministre de Pierre Moscovici a rappelé les autorités ivoiriennes sur les
attentes de Paris, à propos de la réconciliation nationale plombée depuis des
mois. «Nous ne sommes pas là pour donner des leçons. Nous avons posé beaucoup de
questions et nous sommes attentifs à ce que le processus de réconciliation
puisse être mené dans grand climat de confiance et à son terme. Les autorités
ivoiriennes savent ce qui reste à faire», a rappelé Pierre Moscovici. Appel reçu
par Daniel Kablan Duncun qui entend non seulement le traduire en acte, mais
également faire tout pour que cet argent soit destiné à ces projets clairement
définis.




 





Transfèrement de Simone Gbagbo à la Haye / Voici la position du Président
Ouattara




Le
Démocrate
- La visite du
Président de la République Alassane Ouattara dans le Zanzan a pris fin le 30
novembre dernier. A l'issue de celle-ci, le Chef de l'Etat ivoirien a animé une
conférence de presse au cours de laquelle, il a donné sa position sur le
transfèrement de Simone Gbagbo à la Haye.  Lors de votre meeting à Tanda, il
vous a été demandé d'ériger ce département en région compte tenu du fait qu'il
regorge de plus de la moitié de la population du Gontougo. Vous n'avez pas
répondu à cette doléance. Qu'en dites-vous ? La deuxième question est relative à
la promesse de campagne de donner un statut aux chefs traditionnels. Vous n'êtes
pas revenu sur la question. La troisième question porte sur le mandat d'arrêt de
la Cpi contre l'ex-Première dame, Simone Gbagbo. Est-ce que la Côte d'Ivoire va
répondre favorablement à ce mandat d'arrêt ? Pour la première question, Tanda en
région. Nous avons une méthode de travail. Le ministre de l'Intérieur en a pris
bonne note, il examinera la question. Je ne peux pas me prononcer sur le champ
et dire que je vais donner une région à Tanda. Ce n'est pas ma manière de
travailler. Concernant le statut des rois et chefs traditionnels, ce dossier
également est en cours. C'est un dossier très complexe, nous devons nous
entourer de toutes les précautions pour ne vexer personne, pas trop bousculer
nos traditions, nos us et coutumes. Le ministère de l'Intérieur y travaille et
me fera des propositions dans les mois à venir. Concernant le mandat d'arrêt
contre Mme Simone Gbagbo, effectivement la CPI a rendu public ce mandat d'arrêt,
nous prenons acte de la décision. Le gouvernement aura le temps d'examiner la
question et de se prononcer.




 




Mais, «
Affaire Trafic d'armes aux États-Unis » le colonel Yao N'guessan est rentré en
Côte d'Ivoire




Fraternité
Matin, L'Intelligent d'Abidjan
-
Le colonel Yao N'guessan, officier supérieur des forces armées nationales de
Côte d'Ivoire, arrêté et écroué aux États-Unis pour achat d'armes illégal depuis
2009, a été expulsé du pays de l'Oncle Sam. Il est arrivé en Côte d'Ivoire ce
samedi 01 décembre, a constaté un journaliste de Fratmat.info. Le colonel Yao
N'guessan qui est arrivé à l'aéroport international Félix Houphouët-Boigny par
un vol de la compagnie aérienne Ethiopian Airlines était accompagné par deux
policiers américains. Ceux-ci ont remis le militaire ivoirien à la police
ivoirienne.Faut-il le rappeler, en prélude à l'élection présidentielle de 2010,
le ministre de la Défense d'alors, M. Michel Amani N'guessan, avait écrit au
président du Comité des sanctions du Conseil de sécurité de l'Onu, pour demander
« un allègement de la mesure d'embargo » infligée à la Côte d'Ivoire par les
résolutions 1572/2004 et 1580/2005. Il voulait, avec ces armes, « permettre aux
forces de police et de gendarmerie de remplir leurs missions de sécurisation ».
Amani N'guessan a donc envoyé son collaborateur, le colonel Yao N'guessan, à
New-York pour acheter 4000 pistolets automatiques, 200 000 munitions 9 mm et 50
000 grenades lacrymogènes.celui-ci avait été arrêté le mercredi 8 septembre
2010, dans un aéroport de New York, par la police fédérale des États-Unis alors
qu'il était dans le rang d'embarquement pour Abidjan via Paris. « Je déplore et
condamne cette façon de faire de certains pays amis dans les relations avec la
Côte d'Ivoire. Je n'ai jamais commandé d'armes de guerre. J'ai commandé,
régulièrement et en toute légalité, du matériel de maintien d'ordre aux
États-Unis. Et c'est dans ce cadre-là que j'y ai envoyé une mission régulière
conduite par le colonel Yao N'guessan », avait réagi Michel Amani N'guessan, en
octobre 2010, au cours d'une conférence de presse à Abidjan.Le 22 Novembre 2011
dernier, au Federal building du 280 South first dans la capitale de Silicone
Valley, le colonel Yao N'guessan se voyait condamner à douze mois et un jour par
le tribunal fédéral de San Jose en Californie. Cette condamnation de l'acheteur
d'armes du nouveau pensionnaire de la Cour pénale internationale (Cpi) de La
Haye, Laurent Gbagbo, est assortie d'un sursis de trois ans après épuisement de
sa peine. Au dire de la greffière Kathy, le juge républicain Ronald M. Whyte a
été indulgent à l'égard du complice de l'ex-chef de l'État, grâce à son casier
judiciaire irréprochable.




 




Offensive
diplomatique du Fpi en Europe : Miaka et Porquet rencontrent Gbagbo à La Haye




Le
Temps


Une délégation de la direction du Front populaire ivoirien (Fpi),
conduite par son président, Monsieur Miaka Ourétto a effectué une mission en
Europe. La délégation comprenait le vice président Michel Amani Nguessan, les
secrétaires généraux adjoints Brunot Gnaoulé Oupoh, Faustin Dédi Séri et Bamba
Massany et les secrétaires nationaux Séry Gouagnon, Jean-Gervais Tchéidé,
Innocent Akoi et Nicolas Nguessan Lavri et un membre du Comité central, Désiré
Porquet. Cette mission qui s'est déroulée en deux étapes, avait pour objectif
principal, de repositionner le Fpi à l'international, afin de donner une
meilleure lisibilité à sa lutte aujourd'hui en Côte d'Ivoire. La mission
préparatoire a eu lieu du 6 au 20 novembre et la mission principale du 21
novembre au 1er décembre 2012. Au cours de son séjour, la délégation a eu des
séances de travail en France, en Italie et en Suède et plusieurs visites à La
Haye au Pays Bas. A La Haye, Messieurs Miaka et Porquet ont rencontré le
Président Laurent Gbagbo avec qui ils ont eu individuellement des échanges fort
enrichissants. Le président Laurent Gbagbo adresse ses salutations à tous ses
compatriotes et leur souhaite beaucoup de courage, d`abnégation et de
perspicacité dans la lutte pour la démocratie. Il encourage le Fpi à maintenir
le cap politique de l'accession au pouvoir d`Etat par les urnes, en demeurant
l`épine dorsale de la conquête permanente des droits et libertés démocratiques
en Côte d'Ivoire et en Afrique. A l'occasion de cette mission, conformément à
son cahier de charges qu'elle a reçu du parti, la délégation a eu des rencontres
avec des responsables de haut niveau à l'Elysée et du ministère français des
Affaires étrangères au Quai d`Orsay, ainsi qu'avec plusieurs autorités
politiques françaises dont celles du Parti socialiste (Ps), du Parti communiste,
du Parti de gauche et d'éminentes personnalités de la société civile. La
délégation du Fpi a rencontré par ailleurs, des hauts responsables du Parlement
et du Gouvernement suédois avec qui elle a évoqué la situation sociopolitique en
Côte d`ivoire. La délégation du Fpi a en outre, initié plusieurs rencontres
d'échanges avec des partis politiques ivoiriens, l'ensemble des associations et
mouvements patriotiques ivoiriens, avec qui elle a convenu de mettre en place
une plateforme de collaboration pour atteindre les objectifs communs identifiés.
Enfin, conforment aux recommandations de la Convention d'avril 2012,
relativement à la dynamisation des structures de base, et pour rester dans la
dynamique de l'offensive diplomatique, le président a procédé à la nomination de
Madame Hortense Adé Assalé en qualité de nouvelle représentante Fpi en France et
désigné un Comité de suivi de la mission autour de la représentation France
composé de Jean-Gervais Tchéidé, Innocent Akoi, Nicolas Nguessan Lavri et
François Guina. Cette décision marque le début d`un processus de redynamisation
de toutes les structures à l`étranger. Le Front populaire ivoirien tient à
remercier la présidence de la République française, le ministère français des
Affaires étrangères, le Parti socialiste français, le Parti communiste et les
partis membres de la Gauche française, la Fondation Jean Jaurès, le Gouvernement
et le Parlement suédois, les représentations du Fpi en Europe, toutes les
Associations et les Mouvements de soutien au Président Laurent Gbagbo, la presse
et les médias français et internationaux, ainsi que leurs différents
responsables. Il apprécie à sa juste valeur, cette marque d`attention et les
assure de sa totale disponibilité à bien capitaliser les acquis de cette mission
pour le retour de la paix sociale et de la normalité démocratique en Côte
d`ivoire. Le Front Populaire Ivoirien tient à remercier particulièrement Son
excellence Charles Providence Gomis, Ambassadeur de la Côte d`Ivoire en France
qui a reçu la délégation présente en France au cours d`une visite fraternelle et
républicaine. Enfin, le Président du parti félicite tous les membres de la
délégation pour le travail accompli avec abnégation. Cette mission constitue
pour le Front populaire ivoirien, un réel motif supplémentaire d`espoir et
d`engagement politique.




Fait à Paris,
le 1er décembre 2012




 




Pris de panique : Ouattara interdit
encore un meeting de la Jfpi




Le Temps
Le régime Ouattara s'est encore attaqué aux libertés publiques,
notamment la liberté d'expression. En effet, le préfet de Région d'Abidjan,
l'inénarrable Diakité Sidiki flanqué du Directeur général adjoint de la Police
national et du préfet de police d'Abidjan, a interdit à la dernière minute, (le
vendredi 30 novembre) le meeting que la fédération Jfpi Abidjan-Sud projetait de
tenir le samedi 1er décembre, à 14 h, au stade Konan Raphael de Marcory-Sicogi.
«La Jfpi constate une fois encore, que le régime Ouattara a décidé de confirmer
la nature fasciste de sa gouvernance, caractérisée par la confiscation de toutes
les libertés, notamment la liberté d'expression, de réunion et de manifestation.
Et l'interdiction de notre meeting en est une preuve de plus», martèle Beugré
Francis, fédéral Jfpi Abidjan-Sud, le samedi 1er décembre 2012 au Qg de campagne
du Président Laurent Gbagbo et qui sert de siège provisoire au Front populaire
ivoirien (Fpi). Comme motifs de cette interdiction, le préfet de région Diakité
Sidiki a évoqué la situation sécuritaire qui prévaut en Côte d'Ivoire. «Il est
allé jusqu'à dire sans honte qu'il a demandé au ministre d'Etat, ministre de
l'Intérieur de prendre un arrêté pour interdire toute manifestation politique
jusqu'à la fin des futures élections municipales et régionales», s'indigne le
conférencier. Beugré Francis condamne avec la dernière énergie, au nom de la
Jfpi, ces actes antidémocratiques qui ont cours sous le règne d'Alassane
Ouattara, notamment l'utilisation de l'appareil de l'Etat pour inciter à la
haine, à la violence et à la dérive tribale et religieuse. La Jfpi insurge
contre l'interdiction de la manifestation pacifique qu'elle a projetée
d'organiser afin exiger le droit à la vie des Ivoiriens et dénoncer la montée en
puissance de l'Etat totalitaire dirigé par Alassane Ouattara. Toutes choses qui,
selon le conférencier, sont une manière pour le pouvoir de «tuer» Laurent Gbagbo
dans l'esprit des Ivoiriens. «Mais c'est peine perdue», s'empresse-t-il
d'ajouter, expliquant qu'il y a suffisamment de Gbagbo en chaque Ivoirien. Et
donc capable de résister aussi longtemps que possible à la dictature de
Ouattara. En outre, l'orateur explique que «le meeting qui devait se tenir le
samedi 1er décembre dernier n'avait qu'un seul but : remobiliser les militantes
et les militants et créer l'harmonie entre nous». La Jfpi qui estime que les
actes que pose le régime contre le parti de Laurent Gbagbo sont de nature à
compromettre dangereusement les acquis démocratiques remet ce meeting interdit
pour le samedi 15 décembre à 14 h à la même place Konan Raphaël, et à 16 h, à la
place Laurent Gbagbo de Port Bouët. Ces deux meetings seront animés par le
Secrétaire national intérimaire Koua Justin, précise Beugré Francis. Il termine
son propos en saluant la mobilisation de tous les militants et militantes de la
Jfpi qui ont fait le déplacement de Marcory, mais qui n'ont pas pu avoir droit à
l'Ag, à cause du zèle du préfet de région Diakité Sidiki. Il les invite aux
meetings du 15 décembre prochain, à Marcory et Port-Bouët. C'est pourquoi,
Beugré Francis et ses «camarades ont exigé une rencontre avec le ministre d'Etat
ministre de l'Intérieur, Ahmed Bakayoko pour, non seulement obtenir la
libération sans condition et sans délai des Ivoiriens illégalement détenus dans
les geôles du pouvoir, mais aussi pour trouver une nouvelle date de
manifestation pour exiger le droit à la vie. Et de réaffirmer à tous les
Ivoiriens martyrisés par le régime fasciste d'Alassane Ouattara, sa ferme
volonté à continuer la combat pour la dignité de la vie humaine.




 




 




69ème
session ordinaire du Conseil des ministres de la CEDEAO/ Ally Coulibaly à propos
de la crise au Mali: "Ne pas agir au Mali, c'est donner un chèque blanc au
groupes terroristes..."





L'intelligent d'Abidjan
– La
69ème session ordinaire du conseil des ministres de la CEDEAO a clos ses portes
le 2 décembre 2012, après deux jours de travaux sur les questions urgentes de
l'espace sous régionale. Au terme de cette session, les participants, ont
recommandé une action urgente pour juguler une fois pour toute la crise qui
secoue le Mali. «Ne pas agir au Mali, c'est donner un chèque blanc au groupes
terroristes qui sévissent au Nord du Mali», c'est ce que pense le ministre
ivoirien de l'Intégration africaine et des Ivoiriens de l'étranger, M. Ally
Coulibaly. Un point de vue partagé par l'ensemble des participants qui l'ont
codifié dans le rapport final des travaux. «La CEDEAO considère que la situation
dans le Nord du Mali requiert une action urgente ainsi que la mise en place de
mesures proactives afin de restaurer l'intégrité territoriale du pays et de
démanteler les réseaux terroristes et criminels qui n'ont cessé de se livrer aux
pires exactions et à toutes sortes de violations des droits humains au Mali et
dans l'ensemble de la région ouest-africaine et voire au-delà», peut-on lire
dans ledit rapport. Une position qui tranche avec celle du secrétaire générale
de l'ONU, Ban Ki Moon. C'est pourquoi, le conseil a indiqué par la suite, ne pas
être d'avis, avec l'information tendant à faire des populations du nord,
notamment les touaregs, des marginalisés. «Nous pensons qu'il est inimaginable
que l'on laisse faire ce qui passe au Nord du Mali, en termes de violations des
droits de l'Homme et qu'on ne puisse pas agir. C'est la raison pour laquelle, la
CEDEAO et l'Union africaine ont toujours prôné l'envoi d'une force militaire
pour répondre à la crise sécuritaire qui menace toute la communauté
internationale», a souligné Kadré Désiré Ouédraogo, président de la commission
de la CEDEAO. Quoiqu'il y ait quelques divergences dans l'appréciation du degré
d'urgence entre l'organisation sous régionale, l'Union africaine et l'ONU à
travers son conseil de sécurité et l'Union européenne. «Nous estimons que la
CEDEAO et l'Union africaine ont la légitimité de répondre à cette situation. (...)
Nous ne perdons pas espoir. Avec les explications détaillées que l'Union
africaine et de la CEDEAO vont fournir, nous pourront obtenir finalement cette
résolution, pour un déploiement de la MISMA (Mission Internationale de Soutien
au Mali, sous conduite africaine)», a-t-il fait savoir, en réponse aux
réticences du conseil de sécurité de l'ONU.