REVUE DE PRESSE DU LUNDI 28 MARS 2011

28 mar 2011

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 28 MARS 2011







Y. J Choi (Patron de
l'Onuci) : "Nous avons empêché un massacre le 13 janvier"




Nord-Sud  [...]
Est-ce que vous savez, M Choi que des populations sont massacrées chaque
jour, qu'il y a des excès qui sont commises, qu'il y a des gens qui sont brûlés
vifs. Ça vous le savez ?

On est déjà dans le
quatrième mois


de la crise post-électorale. Donc plus


de 100 jours. Nous avons plus de


440 morts. Ce n'est pas acceptable,


c'est trop. On ne peut pas continuer.


Mais pourtant, notre présence en


Côte d'Ivoire, à Abidjan, Abobo, Attecoubé,


à tous les endroits, était bien


la preuve que notre présence, est


une force de dissuasion. Donc nous


avons réussi à prévenir les massacres


à grande échelle. Prenons l'exemple


des 12 et 13 janvier. Le 12, il y avait


un accrochage entre pro-Ouattara et


pro-Gbagbo et les forces spéciales


pro-Gbagbo ont essuyé une grande


défaite. Le lendemain, le général


Mangou a prononcé un couvre-feu.


Nous avons eu l'information qu'il est


en train de ramasser les forces spéciales


pour faire une vengeance. La


nuit du 13 janvier était très critique


pour nous. Donc nous sommes allés


avec une forte patrouille à Abobo


pendant toute la nuit. Nous avons


rencontré trois fois les forces spéciales


pro-Gbagbo. On les a écartées. Nous


avons brisé au moins 12 barricades


routières pour arriver à Abobo à 1


heure du matin. Donc, si nous


n'étions pas ce soir là à Abobo, il


pourrait y avoir un massacre de civils


à grande échelle. Ç'aurait pu être


notre échec de l'ONUCI. Mais nous


avons réussi quand-même chaque


jour et chaque nuit. Vous savez, nous envoyons à peu près 800
patrouilles par semaine. C'est-à-dire plus de 100 patrouilles par jour. Donc
quand -même, on est là partout pour démontrer notre présence, pour assurer


au peuple ivoirien que nous sommes là pour vous protéger, pour
montrer aux forces spéciales du camp du président Gbagbo que 'vous ne pouvez pas
vraiment faire ceci ou cela avec impunité'




 





Résolution sur la situation en Côte d'Ivoire - La CEDEAO demande un autre mandat
pour l'ONUCI




Le
Patriote

 - La
Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement, réunie en sa trente-neuvième
Session Ordinaire à Abuja les 23 et 24 mars 2011 ; Après un examen approfondi de
la détérioration rapide de la situation politique, sécuritaire et humanitaire en
Côte d'Ivoire engendrée par la contestation des résultats du deuxième tour de
l'élection présidentielle du 28 novembre 2010 ;  Condamnant fermement la
violence gratuite exercée contre les populations civiles avec pour conséquence
des pertes en vies humaines et des biens ; Déplorant les attaques ciblées et
délibérées d'Ivoiriens, de citoyens de la CEDEAO et d'autres étrangers innocents
et déplorant également les attaques perpétrées contre le personnel de la Mission
des Nations Unies en Côte d'Ivoire ;  Profondément préoccupée par le nombre
élevé de réfugiés à travers les frontières et par l'accroissement du nombre de
déplacés internes ; Convaincue que la situation actuelle résulte du refus du
Président sortant, M. Laurent Gbagbo de céder le pouvoir à M. Alassane Ouattara,
le vainqueur universellement reconnu des élections du 28 novembre 2010 ;
 Considérant que la crise en Côte d'Ivoire est devenue une situation de crise
humanitaire régionale ; Rappelant les Décisions des Sommets Extraordinaires de
la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la CEDEAO des 7 et 24
décembre 2010 relatives notamment au paragraphe 10 de cette dernière qui indique
qu'«En cas de rejet de cette demande non négociable par M. Gbagbo (de céder le
pouvoir), la Communauté n'aura d'autre choix que de prendre toutes mesures
nécessaires, y compris l'usage de la force légitime pour réaliser les
aspirations du peuple Ivoirien» ; Ayant à l'esprit que ces décisions ont été
entérinées par l'Union Africaine et les Nations Unies ; Décide avec fermeté que
le moment est venu d'exécuter ses Décisions du 7 et du 24 décembre 2010 en vue
d'assurer la protection des vies humaines et le transfert des rennes du pouvoir
à M. Alassane Ouattara sans délai ; A cet égard, demande au Conseil de Sécurité
des Nations Unies d'autoriser la mise en œuvre immédiate des décisions de la
Conférence de décembre 2010. Dans ce contexte, demande au Conseil de Sécurité
des Nations Unies de renforcer le mandat de l'Opération des Nations Unies en
Côte d'Ivoire lui permettant d'utiliser tous les moyens nécessaires pour
protéger la population et les biens et pour faciliter le transfert immédiat du
pouvoir à M. Alassane Ouattara ; Demande également au Conseil de Sécurité des
Nations Unies de prendre des sanctions internationales ciblées plus
contraignantes à l'encontre de M. Laurent Gbagbo et de ses partisans ; [...]




 




L'ONU
crée une Commission d'enquête internationale




Le
Patriote

-
Vendredi dernier, à l'issue de sa seizième session, le Conseil des droits de
l'homme de l'ONU a adopté une résolution sur la Côte d'Ivoire. La résolution,
adoptée à l'unanimité des 47 pays membres du Conseil, est l'initiative du
Nigéria, au nom du Groupe des Etats africains. Elle a été, notamment soutenue
par le représentant de Côte d'Ivoire. Elle demande qu'il soit immédiatement mis
fin aux violences, notamment à l'égard des femmes, et que soient respectés tous
les droits de l'homme et toutes les libertés fondamentales en Côte d'Ivoire. Le
Conseil, tout en réaffirmant son soutien au Président de la Côte d'Ivoire,
Alassane Ouattara, note avec inquiétude la détérioration de la situation
humanitaire sur le terrain. [...]




 




Future
Résolution à l'ONU sur la Côte d'Ivoire - Gbagbo, Simone, Affi, Djédjé Alcide et
Tagro bientôt sanctionnés




Le
Patriote

 -
Voici les principaux points du projet de résolution présenté vendredi au Conseil
de sécurité de l`ONU par la France et le Nigeria sur la Côte d`Ivoire: Le
Conseil de sécurité - exprimant sa profonde inquiétude à propos de l`escalade
récente de la violence en Côte d`Ivoire et le risque de guerre civile et
exhortant toutes les parties à faire preuve de la plus grande retenue pour
éviter une telle situation - réitérant que les parties dans des conflits armés
ont la responsabilité première de prendre toute mesure possible pour assurer la
protection des civils et faciliter le passage rapide et sans entrave d`une
assistance humanitaire - considérant que les attaques qui ont lieu actuellement
en Côte d`Ivoire contre des populations civiles peuvent être assimilées à des
crimes contre l`humanité et notant que la Cour pénale internationale possède une
juridiction sur la situation en Côte d`Ivoire - condamne la décision de Laurent
Gbagbo de rejeter la solution politique d`ensemble proposée par le groupe de
haut niveau mis en place par l`Union africaine et l`exhorte à se retirer
immédiatement dans l`intérêt suprême du peuple ivoirien - réitère sa
condamnation ferme de toutes les violences contre des civils, y compris les
femmes, les enfants et les étrangers, et des autres violations et abus des
droits de l`homme, en particulier les disparitions, les meurtres
extrajudiciaires, les meurtres et les mutilations d`enfants et les viols et
autres formes de violences sexuelles - demande à toutes les parties de coopérer
pleinement avec la commission d`enquête indépendante mise en place par le
Conseil des droits de l`homme le 25 mars 2011 (...) et demande au secrétaire
général (de l`ONU) de transmettre ce rapport au procureur de la Cour pénale
internationale - décide d`adopter des sanctions ciblées contre les individus
(..) qui seront soumis à des mesures financières et de voyage. Sanctions
ciblées: - Laurent Gbagbo, ancien président de Côte d`Ivoire, pour obstruction à
la paix et au processus de réconciliation, rejet des résultats de l`élection
présidentielle - Simone Gbagbo, présidente du groupe parlementaire du front
populaire ivoirien, pour obstruction à la paix et au processus de
réconciliation, incitation publique à la haine et à la violence - Désiré Tagro,
secrétaire général de la prétendue "présidence" de M. Gbagbo, pour rejet des
résultats de l`élection présidentielle - Pascal Affi N`Guessan, président du
front populaire ivoirien, pour obstruction à la paix et au processus de
réconciliation, incitation à la haine et à la violence - Alcide Djédjé, proche
conseiller de M. Gbagbo, pour obstruction à la paix et au processus de
réconciliation, incitation publique à la haine et à la violence.




 




Général Gueu Michel,
Forces Républicaines de Côte d'Ivoire : "Nous n'attendons ni la Cedeao, ni
l'Onu,..."




Nord-Sud

 -

Dans cet
entretien exclusif, le général Michel Gueu explique sa mission à l'Ouest, donne
son avis sur la situation dans le Moyen Cavally et prône la résolution de la
crise post-électorale par les Ivoiriens eux-mêmes. [...] La Cedeao vient, à
l'issue de son dernier sommet, de solliciter une nouvelle résolution de l'Onu
sur la crise ivoirienne alors que sur le terrain, la situation devient de plus
en plus intenable. Quelle appréciation faites-vous d'une telle décision ?
Je
le dis tous les jours que nous Ivoiriens devons compter sur nous mêmes. Et que
la force républicaine doit compter sur elle-même pour essayer de résoudre cette
crise. N'attendons personne, ce ne sera ni la Cedeao, ni l'Union africaine, ni
l'Onu qui viendra à notre aide. Si par extraordinaire des forces arrivent
d'ailleurs, tant mieux ! Je le répète, comptons sur nous-mêmes pour juguler
cette crise. [...]




 




Barack
Obama parle aux ivoiriens : "Vous méritez des chefs comme le président Ouattara,
capables de rétablir votre pays à la place qui lui est due dans le monde "




Le
Patriote

 - Le
Président américain, Barack Obama a adressé un message vidéo au peuple de Côte
d'Ivoire. Dans ce message qui est une première depuis son accession au pouvoir,
le n°1 américain appelle les Ivoiriens à tourner la page Gbagbo. Le monde a les
yeux braqués sur la Côte d`Ivoire. L`élection, l`an dernier, a été libre et
honnête, et le président Alassane Ouattara est le chef démocratiquement élu de
la nation. Je félicite le président Ouattara de son offre d`un avenir pacifique
à tous les Ivoiriens : un gouvernement participatif, la réunification et la
réconciliation. A présent la Côte d`Ivoire est à une croisée de chemins, et deux
voies se présentent. L`une est celle où Laurent Gbagbo et ses partisans
s`accrochent au pouvoir, ce qui ne mènera qu`à plus de violence, à plus de
civils innocents blessés et tués et à un plus grand isolement diplomatique et
économique. Ou bien, la Côte d`Ivoire peut prendre l`autre voie : celle où
Laurent Gbagbo suit l`exemple de chefs qui rejettent la violence et respectent
la volonté du peuple. Celle où les Ivoiriens reprennent leur pays en main et
rebâtissent une économie florissante qui naguère faisait l`admiration de
l`Afrique, et où la Côte d`Ivoire est de nouveau accueillie dans le giron des
nations. Tel est le choix qui devra être fait. Et c`est un choix pour tous les
Ivoiriens. Je veux terminer en m`adressant directement au peuple de la Côte
d`Ivoire. Vous avez un passé fier, depuis votre accession à l`indépendance
jusqu`à la résolution d`une guerre civile. Maintenant vous avez la possibilité
de réaliser votre avenir. Vous méritez un avenir fait d`espoir, pas de peur.
Vous méritez des chefs comme le président Ouattara, capables de rétablir votre
pays à la place qui lui est due dans le monde. Vous méritez la chance de
déterminer votre destin. Il est temps que la démocratie triomphe en Côte
d`Ivoire. Et ceux qui auront choisi cette voie trouveront un ami et un
partenaire dans les États-Unis d'Amérique ».




 




Les
Ivoiriens répondent à Barack Obama




Le
Nouveau Courrier

 – [...]
Au lendemain de la réunion de la Cedeao, le président américain s`est, le
vendredi 25 mars dernier, directement adressé au peuple ivoirien. Cette adresse
se situait à la veille d`une grande manifestation populaire en faveur du
président Laurent Gbagbo. En guise de réponse à ce message de Barack Obama au
peuple ivoirien, la place de la République, lieu mythique de la résistance
ivoirienne a refusé du monde, rappelant la Tunisie et l`Egypte. Cette Tunisie et
cette Egypte que veut copier, sans succès le camp du Rassemblement des
Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), dont la révolution orange
s`est transformée en de multiples "commandos invisibles" qui tuent et égorgent à
l`aveuglette. Si comme l`a dit le président Barack Obama, le "monde a les yeux
braqués sur la Côte d`Ivoire", le monde aura-t-il le courage de tirer les leçons
de ce qu`il a vu du samedi au dimanche, en face du palais de la présidence de la
république, au quartier du Plateau, centre administratif et des affaires? Au
volet habituellement politique de ses rassemblements, la galaxie patriotique
ivoirienne, conduite par sa jeunesse, a ajouté un volet spirituel en intercédant
en faveur de la paix en Côte d`Ivoire et en invoquant la protection divine sur
Laurent Gbagbo. Un rassemblement qui aura duré au bas mot 20 heures, soit de 12h
à 8h du matin. Pendant toute cette période, la densité populaire n`a guère
baissé. Inédit dans le pays. Selon Obama, le fait pour le peuple ivoirien de
maintenir Laurent Gbagbo au pouvoir ne pourra que conduire la Côte d'Ivoire à "
plus de violence, à plus de civils innocents blessés et tués et à un plus grand
isolement diplomatique et économique". A l'inverse, si Laurent Gbagbo décide de
quitter le pouvoir, les Ivoiriens reprendront leur destin et leur pays en main
afin de bâtir une économie florissante. En direction des Ivoiriens, le président
Barack Obama, dira : "Vous méritez des chefs comme le président Ouattara,
capables de rétablir votre pays à la place qui lui est due dans le monde". Il
justifie sa position par le fait que "l`élection, l`an dernier, a été libre et
honnête, et le président Alassane Ouattara est le chef démocratiquement élu de
la nation". C`est malheureusement à ce niveau que commence la souffrance morale
des Ivoiriens qui ont véritablement "mal au cœur", quand on tente de leur faire
croire que la dernière élection présidentielle a été libre et honnête. [...]
Convaincus, comme Obama, de "mériter la chance de déterminer (leur) destin", les
Ivoiriens ne veulent justement pas se voir imposer un chef par la communauté
internationale. Par leur résistance, les Ivoiriens veulent "le triomphe de la
démocratie en Côte d`Ivoire", contrairement à ceux qui croient que l`exercice de
la démocratie se trouvera dans le choix de celui qui incarne les intérêts
occidentaux. Si c`est la condition pour "trouver un ami et un partenaire dans
les Etats-Unis d`Amérique", il est temps pour les dirigeants américains de
sortir de la tromperie de Choi, afin de manifester leur amitié au peuple
ivoirien qui leur tend les bras, sans préjugés ni rancune, ni rancœur.




 




L'Union
africaine nomme son haut représentant à Abidjan





Abidjan.net

- L`Union africaine a nommé samedi l`ex-ministre cap-verdien des Affaires
étrangères José Brito comme son haut représentant en Côte d`Ivoire, chargé
d`organiser des négociations entre parties ivoiriennes pour résoudre la
meurtrière crise post-électorale, selon un communiqué. Il "œuvrera notamment à
la tenue, sous l`égide de l`UA et de la Communauté économique des Etats de
l`Afrique de l`Ouest (Cédéao), de négociations entre les parties ivoiriennes
afin d`élaborer un schéma de mise en œuvre des propositions" entérinées par l`UA
le 10 mars à Addis Abeba, indique ce texte reçu par l`AFP à Abidjan. L`Union
africaine avait alors entériné les conclusions du panel de chefs d`Etat nommé
sur ce dossier, qui reconnaissait Alassane Ouattara comme président légitime
après le scrutin de novembre, contre le chef d`Etat sortant Laurent Gbagbo, qui
reste au pouvoir malgré les pressions internationales. L`UA demandait aussi à M.
Ouattara de mettre en place un gouvernement d`ouverture et d`aider à trouver
"une sortie honorable" pour son rival. Les négociations prévues pour mettre en
œuvre ces décisions sous l`égide du haut représentant de l`UA étaient censées
s`ouvrir jeudi dernier, selon le calendrier initial. La crise post-électorale a
fait plus de 460 morts depuis fin 2010 selon l`ONU, engendré une très grave
crise humanitaire et menace de plonger le pays dans la guerre civile. Le
président de la Commission de l`UA, Jean Ping, a "réitéré l`appel" de
l`organisation aux parties ivoiriennes "pour qu`elles coopèrent pleinement à la
mise en œuvre de la solution politique d`ensemble à la crise ivoirienne". "Il
leur demande instamment de faire preuve de la plus grande retenue et d`éviter
l`escalade de la tension afin que le peuple ivoirien puisse bénéficier de la
paix, de la stabilité et de la réconciliation que l`Afrique dans son ensemble
appelle de tous ses vœux", conclut le communiqué. A Addis Abeba, le camp Gbagbo
avait jugé les décisions de l`UA "inacceptables". Cependant, le 18 mars, Laurent
Gbagbo avait "pris acte des cadres de discussion proposés" par l`UA et dit
attendre la venue du haut représentant pour "envisager" un "schéma de dialogue
interivoirien", sans dire ce qui selon lui devait être à l`ordre du jour des
discussions. Le camp Ouattara avait rejeté cette offre de dialogue et redemandé
le départ du président sortant. (Source AFP)




 




Curieuse
Position de l'ancien chef de l'Etat - Gbagbo rejette les décisions de l'UA, mais
accepte le Haut représentant




Le
Patriote

 -
Difficile de qualifier l'attitude du président sortant, Laurent Gbagbo vis-à-vis
de l'Union Africaine. En effet, hier dimanche, le collaborateur, M. Ahoua Don
Mello, a indiqué que le président sortant a accueilli favorablement la
nomination du haut représentant de l'UA, en la personne de M. José Brito. Mais
l'acceptation de l`ex-ministre cap-verdien des Affaires étrangères comme haut
représentant en Côte d`Ivoire, chargé d`organiser des négociations entre les
deux parties ivoiriennes en conflit par Gbagbo, laisse quelque peu l'opinion
perplexe. Quand on sait que le camp du président Gbagbo avait rejeté les
conclusions du Panel des cinq chefs d'Etat, rendues publiques, lors du dernier
sommet de l'Union Africaine le 10 mars dernier à Addis Abeba, on se demande ce
qui peut bien motiver l'accueil favorable du haut représentant. Certes, Ahoua
Don Mello a justifié l'avis du président sortant par le fait que : « Le Cap Vert
a toujours fait preuve de neutralité dans le conflit. Et un bon arbitre doit
être neutre. C`est donc une bonne proposition ». Mais en réalité, Gbagbo pense
gagner du temps avec l'arrivée de ce dernier. Car, on ne peut pas objectivement
affirmer qu'on n'est pas d'accord avec les conclusions « contraignantes » de
l'UA et accueillir à cœur joie celui qui est censé venir faire appliquer ces
résolutions. Simple question de logique.





 




Des
combats sporadiques dans différentes communes d'Abidjan




Le
Patriote




 




Abobo



La commune d'Abobo était un champ de bataille vendredi dernier. Les soldats
pro-Gbagbo ont tenté d'investir la cité du Maire Adama Toungara. Il s'en est
suivi un combat entre les soldats pro-Gbagbo et les éléments du ''commando
invisible''. Les mercenaires sont rentrés par Anyama, investissant les environs
du petit Séminaire d'Anyama et le troisième bataillon de Bouaké délocalisé à
Anyama. Les combats ont été intenses. Les éléments du ''commando invisible'' ont
finalement pris le dessus. Ils ont désormais le contrôle du troisième bataillon
de Bouaké. Les soldats fidèles au ''putschiste constitutionnel'' avait également
ouvert un autre front vers le carrefour Samaké. Deux Blindés ont forcé la
position des soldats du « commando invisible ». Mais, c'était sans compter avec
la détermination des fidèles au ''commando invisible''. Les deux Blindés ont été
neutralisés, un été détruit à la roquette et l'autre endommagé selon une source
militaire. Les combats ont cessé aux environs de 18h30 m. C'était la liesse
populaire vendredi dernier en début de soirée. Nombre d'habitants d'Abobo ont
convergé vers le carrefour Samaké pour constater de visu les deux Blindés
immobilisés par « leurs soldats ».Mais bien cet exploit des ''soldats d'Abobo'',
jeudi dernier en début d'après midi, les éléments du ''commando invisisble''ont
infligé une défaite sanglante aux soldats et mercenaires pro-Gbagbo après un
combat de moins deux heures aux alentours de l'Université Abobo-Adjamé. Les
mercenaires qui avaient érigé cet établissement d'enseignement supérieur en une
base militaire ont dû replier dare-dare. Abandonnant plusieurs des caisses de
munitions. Du côté du Dokui, les soldats de Gbagbo qui s'adonnent à cœur joie au
bombardement des quartiers d'Abobo ont été également mis en déroute. Les
mercenaires ont pris la poudre d'escampette. Ils ont pourchassé jusqu'au
quartier Mahou (Angré). Depuis quarante huit heures le calme est revenu à Abobo.
Il n' ya pas eu d'échange de tirs. Samedi dernier au crépuscule, les MI 24 de
l'ONUCI survolaient la commune d'Abobo. Les éléments du ''commando invisible ''
ne veulent pas se laisser surprendre, ils sont en alerte maximale.




 





Williamsville Calme plat




Les
populations de Willliamsville arrivent à fermer yeux dans ces temps –ci. Depuis
près d'une semaine, il n'y a plus d'exaction. Les tueries en série perpétrées
par les soldats de Gbagbo ont momentanément cessé. Mais, dans la journée des
coups de feu sporadiques se font souvent entendre. Quelques ''woro-woro'' ont
commencé à rouler. Mais ils prennent leurs clients au niveau de la statue Djéni
Kobena. A la faveur des tueries, ce sous quartier d'Adjamé s'est vidé de ses
populations.




 




Adjamé
et Attécoubé : Patrouille des mercenaires de Gbagbo 




Les
communes d'Adjamé et Attécoubé sont calmes depuis quelques jours. Aucun coup de
canon n'a été entendu depuis quarante huit heures. Des miliciens du GPP et
soldats pro-Gbagbo passent le clair de leur à faire des patrouille dans les
quartiers semant ainsi la terreur au sein des populations.




 





Yopougon : Pas de coup de canon




Aucun
coup de feu n'a été entendu hier à Yopougon. Un calme précaire règne dans la
commune. Le quartier de Port Bouet 2 où il y eu des tueries est toujours vide.






Koumassi, Marcory, Treichville, Port Bouet  situation
calme




Les
différentes communes d'Abidjan Sud sont calmes. Aucun coup de canon n'a été
entendu hier. A Port Bouet, par exemple les éléments de la Fesci fidèles à
Gbagbo, ont dressé des barricades partout, rackettant ainsi les chauffeurs et
passants. Quant à la commune de Koumassi, elle est entrain de mettre de l'accent
sur la réconciliation entre les populations des quartiers Sicogi et Sogephia
(quartiers favorables à Gbagbo) et ceux de Kankaroura, Adjoukro,.... Une rencontre
s'est tenue samedi dernier à l'Eglise Saint Etienne, entre des Imams des
différents quartiers et prêtres de cette Eglise. Une autre rencontre s'est tenue
à la mosquée Ossama à Koumassi, quartier RDA. La réconciliation était bau centre
des débats. Les chefs religieux ont invité les populations à se réconcilier et à
cultiver la tolérance.





 




Ouest
ivoirien : tirs à l'arme lourde dans la ville stratégique de Duékoué





Abidjan.net

- Des tirs à l'arme lourde ont retenti lundi matin dans la ville de Duékoué,
important carrefour stratégique dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, ont indiqué à
l'AFP plusieurs habitants. "On entend des tirs à l'arme lourde dans plusieurs
endroits de Duékoué depuis très tôt ce matin. Il y a de violents combats mais on
ne sait pas de quoi il s'agit", a indiqué un résident de Duékoué, joint au
téléphone depuis Abidjan. "Il y a les mortiers depuis 04H00 (locales et GMT).
Jusqu'à présent, ça tire. On reste chez nous. Ce sont les rebelles qui veulent
entrer dans la ville", a ajouté un autre habitant, en référence aux forces
alliées au président ivoirien reconnu par la communauté internationale Alassane
Ouattara. Depuis fin février, les forces pro-Ouattara progressent dans l'Ouest
et ont repris cinq villes aux forces fidèles au président sortant Laurent
Gbagbo. (Source AFP)





 




Moitié
nord de la Côte d'Ivoire : retour de l'eau et de l'électricité





Abidjan.net

– L'eau et l'électricité coupées depuis mercredi soir dans la moitié nord de la
Côte d`Ivoire, sous contrôle des forces favorables au président reconnu par la
communauté internationale Alassane Ouattara, ont été rétablies ce matin, selon
des habitants. Début mars, des coupures d`eau et d`électricité avaient déjà
affecté le nord du pays pendant cinq jours consécutifs. Dans un communiqué
publié hier, la Compagnie ivoirienne d`électricité (CIE, privée) a de nouveau
décliné toute responsabilité et "déploré" ces coupures "consécutives à la
réquisition" à la mi-janvier du centre de contrôle de la CIE par le gouvernement
du président sortant Laurent Gbagbo. Engagé dans un bras de fer avec le camp
Ouattara, le gouvernement Gbagbo avait invoqué "des raisons de sécurité
nationale". Il n`a cette fois-ci pas donné de raison officielle mais avait
expliqué les précédentes coupures par la nécessité de gérer le "potentiel
électrique actuel en fonction de ses priorités et de ses besoins". (Source AFP)